Voilà...deux films avalé sur les Maras en 48 heures, faut de l'estomac parfois.
Mais c'est passionnant vu qu'aucune des deux pellicules ne démérite, malgré une approche radicalement différente.
LA VIDA LOCA, des plans documentaires sobres, mais forts dans leur ancrage dans la réalité.
Tandis que SIN NOMBRE est une superbe épopée floutée de paysages à la Jack London. Trés épique par moment, mais toujours filmé au plus prés de la sobriéte aussi. Je dois avouer un sacré coup de chapeau pour ce cinéaste dont c'est le premier film : quelle maitrise sans avoir éteint pour autant ce qui fait le grain de talent qui parséme ce film tout au long. J'ai presque retrouvé un coeur de midinette ,moi...devant cette belle et tragique romance. Simplement beau.
Je suis sorti en me disant que le cinéma en cette rentrée, décidément, démontrait sa capacité à se renouveller, et puis j'ai avancé dans la nuit, au fil des chopes de bieres, à disserter sur l'avantage de la fiction sur le documentaire.
Mais c'est passionnant vu qu'aucune des deux pellicules ne démérite, malgré une approche radicalement différente.
LA VIDA LOCA, des plans documentaires sobres, mais forts dans leur ancrage dans la réalité.
Tandis que SIN NOMBRE est une superbe épopée floutée de paysages à la Jack London. Trés épique par moment, mais toujours filmé au plus prés de la sobriéte aussi. Je dois avouer un sacré coup de chapeau pour ce cinéaste dont c'est le premier film : quelle maitrise sans avoir éteint pour autant ce qui fait le grain de talent qui parséme ce film tout au long. J'ai presque retrouvé un coeur de midinette ,moi...devant cette belle et tragique romance. Simplement beau.
Je suis sorti en me disant que le cinéma en cette rentrée, décidément, démontrait sa capacité à se renouveller, et puis j'ai avancé dans la nuit, au fil des chopes de bieres, à disserter sur l'avantage de la fiction sur le documentaire.
Vu cet excellent documentaire hier à Télé-Québec, sur le livre "Mein Kampf" d'Adolf Hitler intitulé "Mein Kampf, c'était écrit" d'Antoine Vitkine. J'ai appris plein de choses intéressantes entre autres le fait que le livre est encore interdit de diffusion en Allemagne et le fait qu'il soit devenu tout récemment un best-seller en Turquie. Vraiment intéressant et très instructif comme documentaire.
http://telequebec.tv/documentaire/…
http://documentaire-streaming.net/video1884_mein-k…
http://telequebec.tv/documentaire/…
http://documentaire-streaming.net/video1884_mein-k…
Qui a vu les Promesses de l'ombre et l'Empreinte de l'ange ? Il s'agit de deux films durs et bons que j'ai découverts récemment.
Qui a vu les Promesses de l'ombre et l'Empreinte de l'ange ? Il s'agit de deux films durs et bons que j'ai découverts récemment.
Eastern Promises aura été pour moi, un film culte (sic).
Non point que je sois un grand fan de Cronenberg, mais de par le travail de fond réalisé par l'acteur principal : Viggo Mortensen.
Une vraie recherche effectuée sur l'histoire des tatouages en Russie.
Un film à plusieurs niveaux de lecture :
- La premiére résidant en une histoire un peu lambda dans le registre polar, avec le dommageable, mais nécessaire format consistant dans un dosage bien et mal, méchants et gentils, et donc la fin qui convient pour ne pas faire dans le subversif.
Cela, c'est jeté, comme une poudre aux yeux du spectateur lambda justement.
- La deuxieme lecture concerne l'amateur initié où les clins d'oeil en filigrane, se juxtaposent avec le rôle probable du FSB manipulant les mafias - intéréts croisés-
Beaucoup de choses intéréssantes aussi sur le Londres d'aujourd'hui.
Sans oublier de bonnes lumières, une logistique automobile et fringues, plus scénes d'action : cohérentes ( c'est rare dans le cinoche), et surtout une performance d'acteur éblouissante.
Au fond, ce film correspond à ma définition personnelle du polar : un genre mineur avec de grandes choses dedans, mais toujours en clair obscur.
J'ai vu "Goodbye Lenine" hier soir sur une chaine française. J'ai beaucoup aimé, c'est plein d'humour et de tendresse, et c'est un beau portrait de l'Allemagne de l'est aussi.
Promesses de l'ombre et Good-bye Lenine sont de beaux films.
Je suis allée voir le Ruban blanc. Les jeunes acteurs sont remarquables. Leur jeu relève d'une grande prouesse.
Je ne me suis pas ennuyée mais à aucun moment, j'ai ressenti un sentiment de gêne, de malaise, de dégoût ou je ne sais quoi. Haneke n'a pas réussi à me malmener. En réalité, je n'ai rien ressenti contrairement à la nouvelle version de Funny Games.
Je suis allée voir le Ruban blanc. Les jeunes acteurs sont remarquables. Leur jeu relève d'une grande prouesse.
Je ne me suis pas ennuyée mais à aucun moment, j'ai ressenti un sentiment de gêne, de malaise, de dégoût ou je ne sais quoi. Haneke n'a pas réussi à me malmener. En réalité, je n'ai rien ressenti contrairement à la nouvelle version de Funny Games.
Goodbye Lenin est un très bon film.
Je viens d'aller voir les Herbes folles, d'Alain Resnais, qui, comme d'habitude, apprécie les histoires tendrement biscornues et les tons épurés. J'apprécie, donc j'ai aimé. Il s'agit d'une adaptation. Le casting est, comme souvent, savoureux ; aussi rassemble-t-il certains habitués. S'y trouvent Sabine Azéma, André Dussolier, Emmanuel Devos, Matthieu Amalric, Anne Consigny et Edouard Baer comme narrateur.
Personne n'a donc vu l'Empreinte de l'ange, avec Catherine Frot et Sandrine Bonnaire ?
Je viens d'aller voir les Herbes folles, d'Alain Resnais, qui, comme d'habitude, apprécie les histoires tendrement biscornues et les tons épurés. J'apprécie, donc j'ai aimé. Il s'agit d'une adaptation. Le casting est, comme souvent, savoureux ; aussi rassemble-t-il certains habitués. S'y trouvent Sabine Azéma, André Dussolier, Emmanuel Devos, Matthieu Amalric, Anne Consigny et Edouard Baer comme narrateur.
Personne n'a donc vu l'Empreinte de l'ange, avec Catherine Frot et Sandrine Bonnaire ?
Belle performance de Amy Adams et de Meryl Streep dans Doute, c'est un film qui laisse une grande place au jeu des acteurs.
http://allocine.fr/video/…
Dans une scène du film, le prêtre, joué par Philip Seymour Hoffman, raconte le conte que Madonna a adapté, Les Pommes de monsieur Peabody, et que j'ai critiqué ici:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/15589
Plus tard ce soir je vais voir le film La duchesse avec Keira Knightley et Ralph Fiennes, mais même si c'est mon genre de film, je n'ai pas vraiment de grande attente, d'après le peu que j'ai vu, je trouvais que ça sonnait faux...
http://allocine.fr/video/…
Dans une scène du film, le prêtre, joué par Philip Seymour Hoffman, raconte le conte que Madonna a adapté, Les Pommes de monsieur Peabody, et que j'ai critiqué ici:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/15589
Plus tard ce soir je vais voir le film La duchesse avec Keira Knightley et Ralph Fiennes, mais même si c'est mon genre de film, je n'ai pas vraiment de grande attente, d'après le peu que j'ai vu, je trouvais que ça sonnait faux...
Finalement La duchesse n'était pas si mal.
J'ai aussi regardé la plus récente adaptation de Le limier avec Jude Law et Michael Caine, je me suis bien amusée:
http://www.youtube.com/watch?v=eDrdGPhs7vg
Je n'ai pas vu la vieille version avec Caine dans le rôle de Milo. J'aurais voulu lire la pièce de théâtre d'Anthony Shaffer, mais elle n'est pas disponible dans les bibliothèques de Montréal...
J'ai aussi regardé la plus récente adaptation de Le limier avec Jude Law et Michael Caine, je me suis bien amusée:
http://www.youtube.com/watch?v=eDrdGPhs7vg
Je n'ai pas vu la vieille version avec Caine dans le rôle de Milo. J'aurais voulu lire la pièce de théâtre d'Anthony Shaffer, mais elle n'est pas disponible dans les bibliothèques de Montréal...
Et moi hier, c'était "Rien de personnel", un film dur, original, sur le monde de fou qu'est devenu celui de l'entreprise. Caricaturé, certes, mais qu'on ne peut s'empêcher de rapprocher de ces suicides dont on nous rebat les oreilles.
La comptabilité des morts est d'ailleurs très en vogue, qu'il s'agisse des suicides en liaison avec le monde du travail (désespérant et déprimant), ou celui des morts touchés par le virus de la grippe mais dont on nous précise tout de même qu'ils souffraient d'autres pathologies. Du style "Un nouveau mort touché par la grippe H1N1, il souffrait aussi d'une déficience cardiaque. De battre son coeur s'est arrêté" (pour rester dans la veine cinématographique !).
La comptabilité des morts est d'ailleurs très en vogue, qu'il s'agisse des suicides en liaison avec le monde du travail (désespérant et déprimant), ou celui des morts touchés par le virus de la grippe mais dont on nous précise tout de même qu'ils souffraient d'autres pathologies. Du style "Un nouveau mort touché par la grippe H1N1, il souffrait aussi d'une déficience cardiaque. De battre son coeur s'est arrêté" (pour rester dans la veine cinématographique !).
J'ai vu... enfin tenté de voir car du monde étaient chez moi et n'arrêtaient pas de parler alors j'en ai manqué une grande partie mais ce que j'ai compris du scénario c'est qu'un groupe de jeunes gens se préparait à entrer dans les universités les plus prestigieuses de l'Angleterre et devait préparer des examens en conséquence. Il suivait différents cours de haut niveau soit en histoire, en poésie et en littérature.
Le prof de littérature était particulièrement attachant. Érudit, sensible, intelligent et obèse, il est accusé d'attouchements sexuels sur les jeunes gars et sera renvoyé de l'école. Les jeunes démontrent assez d'indifférence à son sort mais ils apprécient ses cours. Les dialogues sont très enrichissants et d'une intelligence pétillante. Durant une scène, le prof obèse a expliqué ce qu'était la vraie littérature et comment, une personne qui croit avoir des idées originales sur la vie ou qui souffre de solitude et de torture mentale ouvre un livre et lis ses pensées écrites par quelqu'un d'autre comme si c'était elle-même qui les avait écrites. Le prof a dit que c'était comme si une main sortait du livre pour venir prendre la main du lecteur et l'entraîner dans l'univers de l'écrivain. Cela m'a émue grandement pour avoir expérimenté exactement le phénomène décrit comme plusieurs d'entre vous également j'en suis certaine.
Bon, j'ai manqué la fin mais les bribes que j'ai entrevues m'ont donné une bonne opinion de ce film que je vous recommande.
Les huit gars sont si différents de caractère et si intéressants chacun ayant son propre style et ses propres idées sur la vie. De jeunes cervaux en devenir que des professeurs tentent d'épanouir et de diriger favorablement vers la vie adulte. Un beau regard sur l'être humain dans toute sa plénitude mais aussi dans sa grande vulnérabilité.
Le film a été réalisé par Alan Bennett en 2006 d'après une de ses pièces. Je ne sais si quelqu'un d'entre vous l'a lu ou a vu ce film mais c'est à voir.
http://telequebec.tv/cinema/film.aspx/…
Le prof de littérature était particulièrement attachant. Érudit, sensible, intelligent et obèse, il est accusé d'attouchements sexuels sur les jeunes gars et sera renvoyé de l'école. Les jeunes démontrent assez d'indifférence à son sort mais ils apprécient ses cours. Les dialogues sont très enrichissants et d'une intelligence pétillante. Durant une scène, le prof obèse a expliqué ce qu'était la vraie littérature et comment, une personne qui croit avoir des idées originales sur la vie ou qui souffre de solitude et de torture mentale ouvre un livre et lis ses pensées écrites par quelqu'un d'autre comme si c'était elle-même qui les avait écrites. Le prof a dit que c'était comme si une main sortait du livre pour venir prendre la main du lecteur et l'entraîner dans l'univers de l'écrivain. Cela m'a émue grandement pour avoir expérimenté exactement le phénomène décrit comme plusieurs d'entre vous également j'en suis certaine.
Bon, j'ai manqué la fin mais les bribes que j'ai entrevues m'ont donné une bonne opinion de ce film que je vous recommande.
Les huit gars sont si différents de caractère et si intéressants chacun ayant son propre style et ses propres idées sur la vie. De jeunes cervaux en devenir que des professeurs tentent d'épanouir et de diriger favorablement vers la vie adulte. Un beau regard sur l'être humain dans toute sa plénitude mais aussi dans sa grande vulnérabilité.
Le film a été réalisé par Alan Bennett en 2006 d'après une de ses pièces. Je ne sais si quelqu'un d'entre vous l'a lu ou a vu ce film mais c'est à voir.
http://telequebec.tv/cinema/film.aspx/…
S'cusez les fautes... trop la flemme pour les corriger alors je vous laisse ce soin.
Je me tape, enfin j'ai été happé par la curiosité : des Sons of Anarchy !
C'est trés curieux parce que malgré les archétypes inhérents à ce style de séries destinées à la téloche genre M6, pour une fois ,il y a du fond un peu subliminal, genre référence à Emma Goldman, le tout broyé avec du dramatico-humoritico-despérate housewives façon bikers clubing. Trés étrange, mais prenant.
J'attends d'avoir tout vu pour pouvoir décider de si il s'agit d'une oeuvre possible ou pas.
"""L'anarchie symbolise la libération de l'esprit humain de l'aliénation de la religion, la libération du corps humain de la domination de la propriété, la libération des chaines qui nous lient à l'oppression des gouvernements. Elle défend un ordre social fondé sur la libre association entre individus. (Emma Goldman).
Le concept était pur et simple,vrai. Il m'a inspiré. Il a allumé en moi le feu de la révolte. Mais finalement, j'ai appris la même le çon que Goldman, Proudhon, et bien d'autres, que la véritable liberté s'acquiert au prix de sacrifices et de souffrances. La plupart des hommes croient vouloir étre libres, mais la vérité est qu'ils se complaisent dans le carcan de l'ordre social, des lois rigides et du matérialisme."""
Cela semble étre le fil conducteur ???? Pas mal, pas mal.
C'est trés curieux parce que malgré les archétypes inhérents à ce style de séries destinées à la téloche genre M6, pour une fois ,il y a du fond un peu subliminal, genre référence à Emma Goldman, le tout broyé avec du dramatico-humoritico-despérate housewives façon bikers clubing. Trés étrange, mais prenant.
J'attends d'avoir tout vu pour pouvoir décider de si il s'agit d'une oeuvre possible ou pas.
"""L'anarchie symbolise la libération de l'esprit humain de l'aliénation de la religion, la libération du corps humain de la domination de la propriété, la libération des chaines qui nous lient à l'oppression des gouvernements. Elle défend un ordre social fondé sur la libre association entre individus. (Emma Goldman).
Le concept était pur et simple,vrai. Il m'a inspiré. Il a allumé en moi le feu de la révolte. Mais finalement, j'ai appris la même le çon que Goldman, Proudhon, et bien d'autres, que la véritable liberté s'acquiert au prix de sacrifices et de souffrances. La plupart des hommes croient vouloir étre libres, mais la vérité est qu'ils se complaisent dans le carcan de l'ordre social, des lois rigides et du matérialisme."""
Cela semble étre le fil conducteur ???? Pas mal, pas mal.
Par une fin d'après-midi glauque et pluvieuse, je vous conseille
LES BLUES BROTHERS.
Ca passe en ce moment sur NT1.
C'est surtout la musique que j'adore, même s'il y a des répliques culte.
Bon, on se marre bien !
LES BLUES BROTHERS.
Ca passe en ce moment sur NT1.
C'est surtout la musique que j'adore, même s'il y a des répliques culte.
Bon, on se marre bien !
Après avoir regardé les blues brother, passez sur ARTE et regardez "Eternal sunshine of a spotless mind". Ce film est excellent. Je suppose que l'émission après sur le cerveau sera aussi intéressante.
http://www.arte.tv/fr/2938050.html
http://www.arte.tv/fr/2938050.html
Je me tape, enfin j'ai été happé par la curiosité : des Sons of Anarchy !
C'est trés curieux parce que malgré les archétypes inhérents à ce style de séries destinées à la téloche genre M6, pour une fois ,il y a du fond un peu subliminal, genre référence à Emma Goldman, le tout broyé avec du dramatico-humoritico-despérate housewives façon bikers clubing. Trés étrange, mais prenant.
J'attends d'avoir tout vu pour pouvoir décider de si il s'agit d'une oeuvre possible ou pas.
"""L'anarchie symbolise la libération de l'esprit humain de l'aliénation de la religion, la libération du corps humain de la domination de la propriété, la libération des chaines qui nous lient à l'oppression des gouvernements. Elle défend un ordre social fondé sur la libre association entre individus. (Emma Goldman).
Le concept était pur et simple,vrai. Il m'a inspiré. Il a allumé en moi le feu de la révolte. Mais finalement, j'ai appris la même le çon que Goldman, Proudhon, et bien d'autres, que la véritable liberté s'acquiert au prix de sacrifices et de souffrances. La plupart des hommes croient vouloir étre libres, mais la vérité est qu'ils se complaisent dans le carcan de l'ordre social, des lois rigides et du matérialisme."""
Cela semble étre le fil conducteur ???? Pas mal, pas mal.
Wouarf ! Je suis la série depuis le début, mais je crois que je vais laisser tomber. ça se veut rebel, mais c'est "has been". J'aime la fraternité du groupe cependant, mais une série qui prône la prostitution... ben, non, ça non, je vois pas. Cela dit, ça me fait marrer quand même, il y a parfois de bonnes valeurs défendues (entraide, secours aux démunies ignorés de la justice) dans cet amas de clichés ringards de brutes au grand coeur, mais dans le genre justicier, c'est pas mieux que "The substitute". Dans le temps, je regardais "The Equalizer", une série de justicier des années 80 pas mal du tout mais pas très morale. Sinon, y'avait "A-Team", jamais un mort et les méchants toujours punis à la fin. Toute ma jeunesse.
Bref, c'est pas le genre dont nous parlait Nance, les "badass", ces "héros" ?
de là à y trouver du subliminal... docteur, j'y comprends rien... ;)
Bon !
Je vais me dévouer pour soeur Antinéa : mon coté brothers of Anarchy.
A mon sens, ils ont réussi à faire une pellicule à deux niveaux : le premier se situe dans l'apparence d'une série commerciale à la mode, d'où tous les clichés du genre, les bad boys, la zique qui le fait, la chti z'histoire d'amour compliquée,etc...pour obtenir le visa d'exploitation quoi.
Au second niveau, plus planqué ( je me le fais en VO et cela doit y participer niveau visibilité, car jai visionné vendredi à la téloche, et j'ai mal adhéré du coup ) un truc visionnaire sur l'organisation de la société américaine actuelle avec des traits grossis au chalumeau bien sûr...puis comme dans un bon polar, on se fait surprendre, on se fait avoir au fur et à mesure des séries ( je suis à la saison two ). Ca régle des comptes avec toutes les théories politiques : le multiculturalisme opposé au vieux rêve amerloque, avec juxtaposé l'intégrisme religieux.
C'est caché dans des bouts de dialogue façon travelling avec par exemple la confrontation de la flic woman de l'ATS et le chef du gang style - les bons américains, c'est nous ! Parce qu'au fond, nous n'aspirons qu'a fonder une famille, dans une maison. Nous trichons pour survivre dans un pays dont les valeurs s'éffondrent et vous ? Que défendez vous ( tout doucement au fil du temps ,la flic intégre fraichement moulue, commence à évoluer ) bref y a de beaux portraits traités au vitriol.
Les scénes de la lecture du manuscrit parchemin issu du tag sur une grotte, comme une vision-prédilection est intéréssante symboliquement si l'on considére la disparition de l'écrit dans nos societés ( stratégie ultra-libéro- capitaliste). Pour se re-fonder de façon civilisationnelle, le groupe doit retrouver ses valeurs fondatrices - le pére fondateur si cher à l'amérique.
Perso, j'étais un peu fatigué de voir des gens dans le polar, jauger l'amérique à travers les écrits d' Ellroy.
Finalement à travers l'univers cloisonné de Charming, c'est l'organisation sociale du monde d'aujourd'hui qui est interrogé et en y réfléchissant, ce peut étre passionnant.
D'autant que comme dans un bon polar ,à aucun moment, il n'est question d'adhérer à une leçon de morale ( comme chez Ellroy par exemple), mais de refléchir à des questions posées sans ménagements.
Je n'ai jamais vu autant de question réunies dans un feuilleton, avec l'amour viellissant posé avec la ménopause - la scéne dédiée planquée dans un plan sexe est particuliérement bien ficelée- les rapports Oedipien beau-pére chef de gang et le fiston philosophe, le role du sherif corrompu qui se révéle étre un sage, etc
Franchement, il y a des choses : non ?
Je vais me dévouer pour soeur Antinéa : mon coté brothers of Anarchy.
A mon sens, ils ont réussi à faire une pellicule à deux niveaux : le premier se situe dans l'apparence d'une série commerciale à la mode, d'où tous les clichés du genre, les bad boys, la zique qui le fait, la chti z'histoire d'amour compliquée,etc...pour obtenir le visa d'exploitation quoi.
Au second niveau, plus planqué ( je me le fais en VO et cela doit y participer niveau visibilité, car jai visionné vendredi à la téloche, et j'ai mal adhéré du coup ) un truc visionnaire sur l'organisation de la société américaine actuelle avec des traits grossis au chalumeau bien sûr...puis comme dans un bon polar, on se fait surprendre, on se fait avoir au fur et à mesure des séries ( je suis à la saison two ). Ca régle des comptes avec toutes les théories politiques : le multiculturalisme opposé au vieux rêve amerloque, avec juxtaposé l'intégrisme religieux.
C'est caché dans des bouts de dialogue façon travelling avec par exemple la confrontation de la flic woman de l'ATS et le chef du gang style - les bons américains, c'est nous ! Parce qu'au fond, nous n'aspirons qu'a fonder une famille, dans une maison. Nous trichons pour survivre dans un pays dont les valeurs s'éffondrent et vous ? Que défendez vous ( tout doucement au fil du temps ,la flic intégre fraichement moulue, commence à évoluer ) bref y a de beaux portraits traités au vitriol.
Les scénes de la lecture du manuscrit parchemin issu du tag sur une grotte, comme une vision-prédilection est intéréssante symboliquement si l'on considére la disparition de l'écrit dans nos societés ( stratégie ultra-libéro- capitaliste). Pour se re-fonder de façon civilisationnelle, le groupe doit retrouver ses valeurs fondatrices - le pére fondateur si cher à l'amérique.
Perso, j'étais un peu fatigué de voir des gens dans le polar, jauger l'amérique à travers les écrits d' Ellroy.
Finalement à travers l'univers cloisonné de Charming, c'est l'organisation sociale du monde d'aujourd'hui qui est interrogé et en y réfléchissant, ce peut étre passionnant.
D'autant que comme dans un bon polar ,à aucun moment, il n'est question d'adhérer à une leçon de morale ( comme chez Ellroy par exemple), mais de refléchir à des questions posées sans ménagements.
Je n'ai jamais vu autant de question réunies dans un feuilleton, avec l'amour viellissant posé avec la ménopause - la scéne dédiée planquée dans un plan sexe est particuliérement bien ficelée- les rapports Oedipien beau-pére chef de gang et le fiston philosophe, le role du sherif corrompu qui se révéle étre un sage, etc
Franchement, il y a des choses : non ?
J'ai pas tout compris, mais on sent la passion.
Mouais. Comme je te dis, c'est un peu ring comme truc, le coup de l'écrit sur le mur qui l'a inspiré, etc... c'est cousu au fil-à-rôti-blanc... mais si j'ai tenu les premiers épisodes, c'est que parfois doit y avoir du bon...
Ellroy, j'ai jamais accroché. Je trouve cela mal écrit, violent, carrément hopeless... faudrait que je lise cela dans le mouv'...
Soeur Antinéa préfère les trucs plus subtiles. ;)
Mais je reconnais que cette série est assez en rupture.
Mouais. Comme je te dis, c'est un peu ring comme truc, le coup de l'écrit sur le mur qui l'a inspiré, etc... c'est cousu au fil-à-rôti-blanc... mais si j'ai tenu les premiers épisodes, c'est que parfois doit y avoir du bon...
Ellroy, j'ai jamais accroché. Je trouve cela mal écrit, violent, carrément hopeless... faudrait que je lise cela dans le mouv'...
Soeur Antinéa préfère les trucs plus subtiles. ;)
Mais je reconnais que cette série est assez en rupture.
J'ai pas tout compris, mais on sent la passion.
Mouais. Comme je te dis, c'est un peu ring comme truc, le coup de l'écrit sur le mur qui l'a inspiré, etc... c'est cousu au fil-à-rôti-blanc... mais si j'ai tenu les premiers épisodes, c'est que parfois doit y avoir du bon...
Ellroy, j'ai jamais accroché. Je trouve cela mal écrit, violent, carrément hopeless... faudrait que je lise cela dans le mouv'...
Soeur Antinéa préfère les trucs plus subtiles. ;)
Mais je reconnais que cette série est assez en rupture.
Je n'aime pas Ellroy pour les valeurs qu'il transporte, les mythes qu'il perpétue, mais je lui accorde volontiers le statut de trés grand auteur pour le moins, que ce soit par l'écriture ou la phase avec son époque.
Je sais que l'on est sur un forum de littérature, ce qui implique plus que probablement des gens s'attachant particuliérement au style d'écriture.
Pour ma part, j'essaie de ne pas y accorder d'importance, le considérant comme la forme alors que m'importe strictement le fond. Par exemple, j'aime beaucoup Thierry Marignac, un excellent raconteur d'histoires avec souvent une dimension politique et sociale,tout comme Mordillat...Alors que je n'apprécie pas du tout leurs styles d'écritures respectifs.
J'ai tant aimé Fajardie et ADG quand leurs styles m'horripilait. Bref,je juge toujours un livre quant à son fond.
De même, je ne dirai pas que je suis passionné par les SON's : pas assez réaliste à mon gout ...Mais il faut étre pragmatique à ce sujet, un film ou un livre trop réaliste est invendable ! Donc, je pense qu'il faut accepter de bon coeur cette fictionnalisation extréme.
Non, j'essaie d"étre technique et d'analyser avec minutie ce qui transcende de tout ça et pourquoi.
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