J'ai aussi profité des places de ciné à 4 euros pour aller voir l'abominable vérité. C'est une comédie assez vulgaire mais drôle. Katerine Heigl est splendide dans ce rôle. Dommage que cela reste une comédie romantique assez générique, au scénario convenu.
Je dois dire que je suis assez peu sensible à l'argument "les générations futures vont voir ce film et croire que Hitler est vraiment mort dans un cinéma". Je veux dire, vous êtes la génération Grande vadrouille et Rintintin et pourtant vous n'êtes pas fermement convaincus que Louis de Funès a permis d'organiser le débarquement et qu'un chien a fait gagner la guerre. Si tous les films s'inspirant d'un contexte historique réel doivent lui rester fidèle en tout point, c'est simplement la fin du cinéma, on se contentera de documentaires du moins pour lesdites périodes.
On me répondra peut-être qu'aucun film n'avait pris autant de liberté historique que celui-ci et je répondrai à mon tour qu'il en est d'autant moins crédible. Faut vraiment être con pour prendre Inglourious Basterds comme argent comptant d'un point de vue historique. Et encore une fois, je refuse de tenir l'art quel qu'il soit responsable de la connerie des gens.
Ensuite, que tu préfères Mann à Tarantino, c'est tout à fait ton droit et ça se respecte. Personnellement, je reconnais à Heat une certaine qualité, mais je ne peux pas le regarder sans m'emmerder. Ali est un biopic convenu et assez chiant, Miami Vice mouais : on tombe dans le mec qui s'est fait un nom et qui choisit maintenant la facilité, et Public Enemy, comme je l'ai dit sur ce forum, n'est à mes yeux qu'un film de gangster hyper convenu qui n'apporte rien au genre. Alors oui, c'est bien filmé. Mais tu peux détester Tarantino, mais cependant, chez lui aussi c'est bien filmé, ce point me paraît incontestable.
Après tu me parles du fait que Mann transcende le genre des films qu'il fait (tout se limitant quand même pour l'instant à un genre unique, le polar plus ou moins d'époque, plus ou moins thriller - Tarantino se diversifie un peu plus). Mais alors là, excuse moi, mais si Inglourious Basterds ne transcende pas le film de guerre, qu'est-ce qui le fait ? Personnellement, j'ai jamais vu un film de guerre qui ressemblait à ça. Idem pour Kill Bill 1 et le film de kung-fu, Kill Bill 2 et le western, Pulp Fiction et le film de gangster, et même Deathproof et le filme de série B. Alors oui, ça n'a aucune porté métaphysique, c'est juste des films sacrément originaux, sacrément bien filmés, avec des dialogues aux petits oignons, une BO impeccable. Le scénario tient en deux lignes (pour Kill Bill, Deathproof et Inglourious Basterds, j'étais quand même hyper sceptique en lisant le pitch) et à la fin il en sort un film génial.
Encore une fois, on a parfaitement le droit de pas aimer : oui, c'est hyper violent, oui, ça n'a aucune valeur historique, oui, c'est hyper-speed et "fait à la coke". Mais ça n'empêche que ça reste du grand cinéma. Intrinsèquement (pour faire plaisir à Pendragon).
On me répondra peut-être qu'aucun film n'avait pris autant de liberté historique que celui-ci et je répondrai à mon tour qu'il en est d'autant moins crédible. Faut vraiment être con pour prendre Inglourious Basterds comme argent comptant d'un point de vue historique. Et encore une fois, je refuse de tenir l'art quel qu'il soit responsable de la connerie des gens.
Ensuite, que tu préfères Mann à Tarantino, c'est tout à fait ton droit et ça se respecte. Personnellement, je reconnais à Heat une certaine qualité, mais je ne peux pas le regarder sans m'emmerder. Ali est un biopic convenu et assez chiant, Miami Vice mouais : on tombe dans le mec qui s'est fait un nom et qui choisit maintenant la facilité, et Public Enemy, comme je l'ai dit sur ce forum, n'est à mes yeux qu'un film de gangster hyper convenu qui n'apporte rien au genre. Alors oui, c'est bien filmé. Mais tu peux détester Tarantino, mais cependant, chez lui aussi c'est bien filmé, ce point me paraît incontestable.
Après tu me parles du fait que Mann transcende le genre des films qu'il fait (tout se limitant quand même pour l'instant à un genre unique, le polar plus ou moins d'époque, plus ou moins thriller - Tarantino se diversifie un peu plus). Mais alors là, excuse moi, mais si Inglourious Basterds ne transcende pas le film de guerre, qu'est-ce qui le fait ? Personnellement, j'ai jamais vu un film de guerre qui ressemblait à ça. Idem pour Kill Bill 1 et le film de kung-fu, Kill Bill 2 et le western, Pulp Fiction et le film de gangster, et même Deathproof et le filme de série B. Alors oui, ça n'a aucune porté métaphysique, c'est juste des films sacrément originaux, sacrément bien filmés, avec des dialogues aux petits oignons, une BO impeccable. Le scénario tient en deux lignes (pour Kill Bill, Deathproof et Inglourious Basterds, j'étais quand même hyper sceptique en lisant le pitch) et à la fin il en sort un film génial.
Encore une fois, on a parfaitement le droit de pas aimer : oui, c'est hyper violent, oui, ça n'a aucune valeur historique, oui, c'est hyper-speed et "fait à la coke". Mais ça n'empêche que ça reste du grand cinéma. Intrinsèquement (pour faire plaisir à Pendragon).
Sinon, après avoir revu le film, j'en démords pas, ma scène préférée est vraiment toute la séquence dans la cave lors de la rencontre entre Diane Kruger et les Basterds.
Perso, après coup, ça reste la première scène avec le paysan français lorsqu'il discute au sujet des rats et des aigles puis qu'ils se mettent à parler français. celle-là, elle me laisse sans voix.
Des faucons, Smokey, des faucons.
Mais je suis d'accord avec toi elle est dingue. Notamment parce que c'est un hommage à la scène du Bon, la Brute et le Truand, lorsqu'Angel Eye (Sentenza en français) arrive pour exécuter le contrat qui lui a été confié au début du film, qu'il est repéré de loin par l'enfant qui avertit son père, lequel ordonne au dit enfant de rentrer à l'intérieur avec son frère et sa mère, et qu'Angel Eye est reçu par sa victime qui lui offre à manger et discute avec lui avant que tout se termine par une fusillade.
A noter aussi que le paysan en question est de loin le meilleur acteur francophone du film.
Sinon, après avoir revu le film, j'en démords pas, ma scène préférée est vraiment toute la séquence dans la cave lors de la rencontre entre Diane Kruger et les Basterds.
Perso, après coup, ça reste la première scène avec le paysan français lorsqu'il discute au sujet des rats et des aigles puis qu'ils se mettent à parler français. celle-là, elle me laisse sans voix.
Des faucons, Smokey, des faucons.
Mais je suis d'accord avec toi elle est dingue. Notamment parce que c'est un hommage à la scène du Bon, la Brute et le Truand, lorsqu'Angel Eye (Sentenza en français) arrive pour exécuter le contrat qui lui a été confié au début du film, qu'il est repéré de loin par l'enfant qui avertit son père, lequel ordonne au dit enfant de rentrer à l'intérieur avec son frère et sa mère, et qu'Angel Eye est reçu par sa victime qui lui offre à manger et discute avec lui avant que tout se termine par une fusillade.
A noter aussi que le paysan en question est de loin le meilleur acteur francophone du film.
Ben voilà, je me disais aussi.... Et puis, il y a la musique d'ennio morricone en arrière-fond... oui, cette séquence m'a marqué, comme celle de la cave. Cela m'a fait penser à la série américaine Les 12 salopards qui passait le samedi après-midi dans l'émission La Une est à vous d'abord présentée par Sylvai Augier puis Bernard Montiel...
Je sais, mes références sont de très haut niveau...
""""j'ai jamais vu un film de guerre qui """""
Chez Causeur, un humanitaire - savez style un des ces reporters de guerre qui ne peuvent plus faire de reportage because plus de sous, parce que les gens préférent la guerre vue par Tarentino justement- à péter un article assez sanglant sur le dégout et la colére qu'il avait éprouvé en visionnant Bastards à Cannes.
Quant à la question : y-a t-il des gens assez cons pour...la réponse est évidente ( Saviano a fort bien débattu du sujet sur Gomorra, le livre).
Pour répondre sur Heat et Collateral ( Miami vice et public ennemies étant des semi-daubes à mes yeux ), j'ai toujours trouvé étonnant qu'il y ait eu un succés grand public alors qu'il s'agissait de purs polars avec le subliminal qui convenait pour initiés seulement.
Il me parait donc logique qu'un amateur de film Tarentinesque passe à travers et je suppose qu'il en serait de même pour ""un prophete"à ce niveau.
Chez Causeur, un humanitaire - savez style un des ces reporters de guerre qui ne peuvent plus faire de reportage because plus de sous, parce que les gens préférent la guerre vue par Tarentino justement- à péter un article assez sanglant sur le dégout et la colére qu'il avait éprouvé en visionnant Bastards à Cannes.
Quant à la question : y-a t-il des gens assez cons pour...la réponse est évidente ( Saviano a fort bien débattu du sujet sur Gomorra, le livre).
Pour répondre sur Heat et Collateral ( Miami vice et public ennemies étant des semi-daubes à mes yeux ), j'ai toujours trouvé étonnant qu'il y ait eu un succés grand public alors qu'il s'agissait de purs polars avec le subliminal qui convenait pour initiés seulement.
Il me parait donc logique qu'un amateur de film Tarentinesque passe à travers et je suppose qu'il en serait de même pour ""un prophete"à ce niveau.
Tu noteras cependant que je ne poses à aucun moment la question de savoir s'il y a des gens assez cons pour prendre ça eu premier degré. Je dis juste que l'art n'est pas responsable de la connerie des gens et qu'on va pas s'arrêter de faire de l'art au seul prétexte que certaines personnes sont connes.
Je noterais aussi qu'il y a plusieurs formes de cons et qu'à côté des simples ignorants, on trouve aussi les pédants et les étroits d'esprit... Et comme je n'ai aucune envie d'étaler ma culture cinématographique pour me racheter une crédibilité à tes yeux, je te laisserai volontiers croire qu'avec les Tarantino, mes films préférés sont Transformers 2 et Independence Day.
Je noterais aussi qu'il y a plusieurs formes de cons et qu'à côté des simples ignorants, on trouve aussi les pédants et les étroits d'esprit... Et comme je n'ai aucune envie d'étaler ma culture cinématographique pour me racheter une crédibilité à tes yeux, je te laisserai volontiers croire qu'avec les Tarantino, mes films préférés sont Transformers 2 et Independence Day.
J'aurai tendance moi aussi à vouloir défendre (en a-t-il besoin ? ) le cinéma de Tarantino, certes je ne pense pas qu'il cherche à nous faire réfléchir sur de hauts problèmes philosophiques, certes on pourrait rapidement le cataloguer dans un cinéma pour vieux ados trentenaires voire quarantenaires, il a le mérite d'imposer une patte toute personnelle, la violence est dans tous ses films et peut être le sujet même de certains. J'ai pris une claque en le découvrant par reservoir dogs. Je n'en suis certes pas sortie grandie intellectuellement, mais ces films sont cinématographiquement impeccables. J'oserai dire léchés si ce mot n'avait pas pris un accent péjoratif.
ça ne m'empêche pas d'aimer le cinéma d'Audiard père et fils d'ailleurs...par contre transformers et Miami vice !!!! Faut pas pousser.
Juste un petit mot sur ces poncifs récurrents de croire que la violence quotidienne serait presque exclusivement le fruit d'un visionnage de films tels que ceux de Tarantino si ce n'était pas aussi dramatique je m'esclafferait ! Non, j'aurai déjà tué tant de personnes que je ne serais pas là!
ça ne m'empêche pas d'aimer le cinéma d'Audiard père et fils d'ailleurs...par contre transformers et Miami vice !!!! Faut pas pousser.
Juste un petit mot sur ces poncifs récurrents de croire que la violence quotidienne serait presque exclusivement le fruit d'un visionnage de films tels que ceux de Tarantino si ce n'était pas aussi dramatique je m'esclafferait ! Non, j'aurai déjà tué tant de personnes que je ne serais pas là!
C'est vrai, j'étais dans le nord du mexique il y a peu et j'ai du comptabiliser pas loin de deux cent morts par armes à feu en 15 jours - sûr que ce brave Tarentino n'y est pour rien !
Et c'est peut-étre du coup, le fond de commerce du Tarentinisme, cette constante qui se creuse avec l'époque. La petite étudiante assise à siroter dans un quartier étudiant et qui ne sait même pas qui est le véritable proprietaire du bar, peut-étre Niels Arestrup qui du fond de sa cellule, régule la couleur de la grenadine qu'elle boit...
Tout auteur à ses modes obsessionnels, sinon comme le soulignait notre ami intervenant sur l'autre fil "Nouveaux auteurs", pourquoi écrire ? à moins de se résoudre à du verbiage façon Nothomb ou Beigbé...moi c'est mon obsession, ces mondes qui se croisent sans jamais se voir, cette impossibilté dans la communication.
Et c'est peut-étre du coup, le fond de commerce du Tarentinisme, cette constante qui se creuse avec l'époque. La petite étudiante assise à siroter dans un quartier étudiant et qui ne sait même pas qui est le véritable proprietaire du bar, peut-étre Niels Arestrup qui du fond de sa cellule, régule la couleur de la grenadine qu'elle boit...
Tout auteur à ses modes obsessionnels, sinon comme le soulignait notre ami intervenant sur l'autre fil "Nouveaux auteurs", pourquoi écrire ? à moins de se résoudre à du verbiage façon Nothomb ou Beigbé...moi c'est mon obsession, ces mondes qui se croisent sans jamais se voir, cette impossibilté dans la communication.
C'est vrai, j'étais dans le nord du mexique il y a peu et j'ai du comptabiliser pas loin de deux cent morts par armes à feu en 15 jours - sûr que ce brave Tarentino n'y est pour rien !
C'en est à se demander si ce n'est pas le cinéma (ou les jeux vidéos) qui a inventé la violence. C'est vrai qu'avant Tarantino, la guerre et le crime n'existaient pas.
Pour info, la vague de meurtres à Ciudad Juarez (j'imagine que c'est le nord du Mexique dont tu parles) commence "officiellement" en 1993. Il ne fait aucun doute que Reservoir dogs, le premier Tarantino, sorti en 1992, en est la cause directe...
C'est vrai, j'étais dans le nord du mexique il y a peu et j'ai du comptabiliser pas loin de deux cent morts par armes à feu en 15 jours - sûr que ce brave Tarentino n'y est pour rien !
Et c'est peut-étre du coup, le fond de commerce du Tarentinisme, cette constante qui se creuse avec l'époque. La petite étudiante assise à siroter dans un quartier étudiant et qui ne sait même pas qui est le véritable proprietaire du bar, peut-étre Niels Arestrup qui du fond de sa cellule, régule la couleur de la grenadine qu'elle boit...
Tout auteur à ses modes obsessionnels, sinon comme le soulignait notre ami intervenant sur l'autre fil "Nouveaux auteurs", pourquoi écrire ? à moins de se résoudre à du verbiage façon Nothomb ou Beigbé...moi c'est mon obsession, ces mondes qui se croisent sans jamais se voir, cette impossibilté dans la communication.
Je crains (et ça c'est du second degré) que le tarantinisme comme tu l'appelles ne creuse rien du tout, et les étudiants qui sirotent le font depuis des siècles sensiblement de la même façon.
Si tu ne veux voir dans ses films qu'un appel à la violence, alors en effet arrête de les regarder. ça nous évitera des discussions relativement stériles sur une violence qui ne serait que le fruit des autres et qui n'appartiendrait pas uniquement à ce qui fait l'humain.
Croire que la violence ne viendrait que de l'autre, ça permettrait presque de la légitimer. Se poser en tant que victime permet au moins de ne pas réfléchir.
Je bosse avec des ados qui passent leur temps à nous seriner "c'est pas moi - qui a commencé
- qui a cherché
- ...
""""Je crains (et ça c'est du second degré) que le tarantinisme comme tu l'appelles ne creuse rien du tout, et les étudiants qui sirotent le font depuis des siècles sensiblement de la même façon.""""
Ce serait faire fi de celle de Guy Mocquet, puis de cette génération d'appelés jetés sans Tarinisme exagéré dans la guerre d'Algerie, puis de celle de 68....non les générations passent, mais ne se ressemblent pas.
Ce serait faire fi de celle de Guy Mocquet, puis de cette génération d'appelés jetés sans Tarinisme exagéré dans la guerre d'Algerie, puis de celle de 68....non les générations passent, mais ne se ressemblent pas.
Il y a sur ce site toute une série de gens qui défendent âprement la littérature, la bonne, la vraie… et il y a d’ailleurs à ce sujet kyrielle de débats concernant une « définition » plus ou moins cohérente de ce qu’est la « bonne » littérature. Il y a, de la même manière, mais avec moins de protagoniste, des gens qui se targuent de s’y connaître en cinéma et de pouvoir qualifier la « qualité » d’un film – ce n’est pas du tout péjoratif, puisque je me targue moi-même… -- ;-). Stavroguine, d’après ses diverses et multiples interventions est sans conteste à compter parmi les aficionados du septième art…
Ceci étant placé, je ne puis qu’appuyer ses dires concernant Tarentino ! Tarentino est un excellent réalisateur, au même titre que Lynch ou Leone ou Eastwood ou Mendes ou Kubrick ou même Guy Ritchie et pourtant, dieu sait si ces gars-là ne font pas le même cinéma !!! Alors qu’est-ce qui fait qu’ils sont considérés comme des « bons » réalisateurs ! Et bien, je laisserai le débat ouvert car je n’ai plus trop de temps aujourd’hui (oui, je sais, c’est un peu lâche ^^), mais en tout cas, je peux vous dire que le qualificatif de « bon » N’A RIEN A VOIR avec le scénario du film et donc, OSEF totalement du pitch, que ce soit la guerre, la violence ou autre…
P.
Ceci étant placé, je ne puis qu’appuyer ses dires concernant Tarentino ! Tarentino est un excellent réalisateur, au même titre que Lynch ou Leone ou Eastwood ou Mendes ou Kubrick ou même Guy Ritchie et pourtant, dieu sait si ces gars-là ne font pas le même cinéma !!! Alors qu’est-ce qui fait qu’ils sont considérés comme des « bons » réalisateurs ! Et bien, je laisserai le débat ouvert car je n’ai plus trop de temps aujourd’hui (oui, je sais, c’est un peu lâche ^^), mais en tout cas, je peux vous dire que le qualificatif de « bon » N’A RIEN A VOIR avec le scénario du film et donc, OSEF totalement du pitch, que ce soit la guerre, la violence ou autre…
P.
Pour essayer de faire plus précis dans la démarche, peut-étre est-ce un probléme de parcours de vie, ou bien de classe sociale ( je considére Tarentino comme un opium du peuple au même titre que le football), ou tout simplememt de démarche intellectuelle aprés tout...qui font qu'effectivement pour moi, le cinéma Tarentinesque n'a d'autre intérét qu'esthétique à la rigueur.
A cet effet, on pourrait reprendre aisément les posts à propos de la censure contemporaine qui n'est plus de type répressive, mais relative à l'organisation de la société de la non-réflexion, du loisir - exemple avec les jeux videos qui permettent d'entrainer une partie des ados dans un virtuel de consommateur.
Mais pour des tas d'autres gens, c'est un cinéma vide de sens et en...ce sens, il a probablement un sens.
Après, on peut argumenter sur la technicité du septieme art pour tenter de sauver le cul du soldat Tarentino, mais cette démarche même d'opposer des avis de dits spécialistes à des spectateurs occasionnels a -t-elle un sens - j'en doute...
A cet effet, on pourrait reprendre aisément les posts à propos de la censure contemporaine qui n'est plus de type répressive, mais relative à l'organisation de la société de la non-réflexion, du loisir - exemple avec les jeux videos qui permettent d'entrainer une partie des ados dans un virtuel de consommateur.
Mais pour des tas d'autres gens, c'est un cinéma vide de sens et en...ce sens, il a probablement un sens.
Après, on peut argumenter sur la technicité du septieme art pour tenter de sauver le cul du soldat Tarentino, mais cette démarche même d'opposer des avis de dits spécialistes à des spectateurs occasionnels a -t-elle un sens - j'en doute...
Je suis pas d'accord (encore) avec ta vision Novi. Critiquer Tarentino sur le fait qu'il ne respecte pas la donnée historique c'est...j'ai pas le mot (fin de journée, fatigue, tout ça). Enfin, limiter Tarentino au carton happy meal du Mcdo c'est limite méchant.
SPOILER: Franchement, si Hitler avait survécu à la fin du film, je crois que j'aurais sifflé la fin du film et hurlé au remboursement des places. C'est justement en abimant cette réalité que le film transmet (des émotions, des idées, des valeurs etc...). Il faut créer, détruire, rebâtir pour mieux transcender (j'espère qu'on mettra ma phrase en citation sur le haut de la page, j'ai vachement réfléchi pour la sortir en l'état).
Ça veut dire que pour toi, si un homme n'a pas vécu la situation qu'il tente de reproduire, ça n'a aucune utilité, aucun poids? Tarentino ne serait donc pas le seul à devenir le canard en plastique mauve du septième art à tes yeux. Donc direction poubelle Benigni par exemple? Et en littérature ce serait "idem" (clin d'oeil Patrick Swayze) avec Littell par exemple?
SPOILER: Franchement, si Hitler avait survécu à la fin du film, je crois que j'aurais sifflé la fin du film et hurlé au remboursement des places. C'est justement en abimant cette réalité que le film transmet (des émotions, des idées, des valeurs etc...). Il faut créer, détruire, rebâtir pour mieux transcender (j'espère qu'on mettra ma phrase en citation sur le haut de la page, j'ai vachement réfléchi pour la sortir en l'état).
Ça veut dire que pour toi, si un homme n'a pas vécu la situation qu'il tente de reproduire, ça n'a aucune utilité, aucun poids? Tarentino ne serait donc pas le seul à devenir le canard en plastique mauve du septième art à tes yeux. Donc direction poubelle Benigni par exemple? Et en littérature ce serait "idem" (clin d'oeil Patrick Swayze) avec Littell par exemple?
Pour info pour tous, c'est de TarAntino que nous parlons. A moins que je n'ai pas suivi et que je ne connaisse pas ce TarEntino qui semble vous être familier.
Au début, tout le monde l'écrivait bien, mais là, y a une espèce d'épidémie de E qui se répand sur le forum comme la grippe A (justement !) dans le métro parisien.
Au début, tout le monde l'écrivait bien, mais là, y a une espèce d'épidémie de E qui se répand sur le forum comme la grippe A (justement !) dans le métro parisien.
Pour info pour tous, c'est de TarAntino que nous parlons. A moins que je n'ai pas suivi et que je ne connaisse pas ce TarEntino qui semble vous être familier.
Au début, tout le monde l'écrivait bien, mais là, y a une espèce d'épidémie de E qui se répand sur le forum comme la grippe A (justement !) dans le métro parisien.
Je déconstruis son nom pour mieux transcender son art. Mince alors on a le droit d'être fan du travail de Queneau.:))
(merci pour la note orthographique du dit nom).
* de ne pas être fan du travail de Queneau (je ne te laisserais pas me reprendre dans le domaine littéraire;)) ).
Je ne comprends pas trop ta dernière intervention Novi. Car, moi, personnellement, je déteste le foot à un point dont tu n'as même pas idée, et pourtant j'aime Tarantino.
Je fais également partie de ces gens qui hurlent constamment leur rage (au sein de ce site, entre autre) contre cette non-réflexion qui nous entoure de toutes parts, et pourtant j'aime Tarantino.
Euh... je joue à World of Warcraft, mais j'ai aussi un travail, une vie de famille, je fais du sport, j'ai des amis IRL et je lis énormément...
Par contre, là où je peux éventuellement te rejoindre est quand tu parles du sens ou de l'absence de sens chez Tarantino, c'est vrai qu'il n'y a pas de "profondeur" dans ses films, il y a quantité d'autres choses impeccables, mais sans doute pas de profondeur et donc, peu de sens... et pourtant... j'aime Tarantino.
Et enfin, sur ta dernière remarque, laisse-moi te rappeler que Tarantino est l'un des rares réalisateurs qui est aimé à la fois du public et à la fois par les spécialistes... euh... sans parler des non-spécialistes mais qui sont à ce point férus de cinéma qu'ils en deviennent assimilés... et, tu sais quoi, ils aiment aussi Tarantino !
Cela dit, la seule chose qui m'inquiète dans ma "démonstration" ci-dessous est que justement, il y a trop de monde qui aime Tarantino, et ça heurte mon sens de l'élitisme qui veut que le "beau" ne peut être compris de tous ! Mais bon... lol quoi !
P.
Je fais également partie de ces gens qui hurlent constamment leur rage (au sein de ce site, entre autre) contre cette non-réflexion qui nous entoure de toutes parts, et pourtant j'aime Tarantino.
Euh... je joue à World of Warcraft, mais j'ai aussi un travail, une vie de famille, je fais du sport, j'ai des amis IRL et je lis énormément...
Par contre, là où je peux éventuellement te rejoindre est quand tu parles du sens ou de l'absence de sens chez Tarantino, c'est vrai qu'il n'y a pas de "profondeur" dans ses films, il y a quantité d'autres choses impeccables, mais sans doute pas de profondeur et donc, peu de sens... et pourtant... j'aime Tarantino.
Et enfin, sur ta dernière remarque, laisse-moi te rappeler que Tarantino est l'un des rares réalisateurs qui est aimé à la fois du public et à la fois par les spécialistes... euh... sans parler des non-spécialistes mais qui sont à ce point férus de cinéma qu'ils en deviennent assimilés... et, tu sais quoi, ils aiment aussi Tarantino !
Cela dit, la seule chose qui m'inquiète dans ma "démonstration" ci-dessous est que justement, il y a trop de monde qui aime Tarantino, et ça heurte mon sens de l'élitisme qui veut que le "beau" ne peut être compris de tous ! Mais bon... lol quoi !
P.
Euh... je joue à World of Warcraft, mais j'ai aussi un travail, une vie de famille, je fais du sport, j'ai des amis IRL et je lis énormément...
C'est pas possible de jouer à WoW et de faire tout ça en parallèle (entre autre avoir une famille);)). Jerry. Le seul jeu où quand tu l'achètes on te dit: "dites adieu à votre vie sociale".
Tant d'amour : c'est carrément affectif ce goût pour la Tarantinerie (avec un A, c'est vrai).
Mais bon, on peut étre intelligent et aimer des trucs complétement cons, ça s'appelle l'irrationnel, je suppose.
Plus sérieusement, tout dépend du degré de perception des films de Tarantino, si c'est relativisé avec un intérét amusé pour l'aspect innovation cinématographique, pour le kitch, le coté décalé - ce qui semble étre le cas, cher interlocuteur. Alors oui, pourquoi pas ! Non, ce qui m'emmerde, c'est de penser que des gens ont raté "un prophete", film d"un toute autre niveau, qu'une actrice ne l'a pas nominé au profit de...
Vous me direz, on retombe dans le truc de l'auteur maudit où même du contexe ciné art et essai opposé au ciné commercial.
Mais bon, on peut étre intelligent et aimer des trucs complétement cons, ça s'appelle l'irrationnel, je suppose.
Plus sérieusement, tout dépend du degré de perception des films de Tarantino, si c'est relativisé avec un intérét amusé pour l'aspect innovation cinématographique, pour le kitch, le coté décalé - ce qui semble étre le cas, cher interlocuteur. Alors oui, pourquoi pas ! Non, ce qui m'emmerde, c'est de penser que des gens ont raté "un prophete", film d"un toute autre niveau, qu'une actrice ne l'a pas nominé au profit de...
Vous me direz, on retombe dans le truc de l'auteur maudit où même du contexe ciné art et essai opposé au ciné commercial.
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