Pour Provis :
Si le jeune Cubain que tu mentionnes est venu travailler avec toi en France, pas étonnant qu'il ait soutenu la ligne dure de Castro.
Cuba n'envoie à l'étranger que les jeunes (ou moins jeunes) qui sont membres du Parti et en qui ils ont confiance.
J'en ai eu l'exemple avec une connaissance faite à Cuba, prof de français qui a eu droit à deux années en fac à Tours, je crois, pour perfectionner son français. Je l'ai connue là-bas, car on m'avait donné ses coordonnées. Nous avons parlé de tout sauf du castrisme. Une femme qui parlait mieux français que beuacoup de français, elle enseignait à l'Université à Cuba, pas en secondaire.
Elle réussissait à m'nvoyer des lettres qu'elle faisait poster en France (pour accélérer le courrier) par des collègues, bien vus au Parti, qui avaient droit eux aussi à une semaine ou un mois en France. Je me souviens notamment d'une autre prof de français (dans les 25 ans), qui était venue passer l'été à l'Université de Grenoble et qui, lors de son passage à Paris, était logée dans les locaux de l'Ambassade. Ce devait être la fille d'une huile du Parti !
En revanche , je me suis débrouillée plusieurs fois pour avoir une conversation sérieuse avec de jeunes Cubains (un guide d'excursion, notamment, qui était trilingue parfait espagnol/anglais/français). Quand j'ai dit le nom de la prof que j'avais rencontrée, il est devenu moins bavard, puis je l'ai rassuré en disant que j'étais anti-castriste à fond. Ce qu'il nous a raconté comme anecdotes en une journée nous a vraiment fait mal au coeur. Les problèmes de logement étaient terribles; il devait vivre dans le couloir de l'appart de son beau-frère, médecin justement. Il nous a raconté la vie quotidienne d'un médecin à la Havane...un cauchemar ! Appelé pour des urgences qui n'en étaient pas, en pleine nuit, trois fois par nuit, il devait faire attention, sinon il risquait la dénonciation.
Mais il ne fallait pas parler trop longtemps en pleine ville (dans une ville touristique) avec un Cubain, car rapidement, il disait "attention, un Commissaire arrive" et on changeait de sujet vite fait.
Et de fait on sentait très bien les regards insistants parfois...alors la plus grande prudence était de mise pour ne surtout pas mettre la personne en difficulté.
L'une des serveuses dans notre hôtel à La Havane était prof d'espagnol, mais elle ne trouvait pas de boulot, il fallait donc qu'elle soit serveuse !
Pour Nance: c'est vrai que Cuba a parmi les meilleurs chirurgiens du monde, des hôpitaux à la pointe du progrès etc. mais tout le reste est là ! Et c'est bigrement écoeurant !
Si le jeune Cubain que tu mentionnes est venu travailler avec toi en France, pas étonnant qu'il ait soutenu la ligne dure de Castro.
Cuba n'envoie à l'étranger que les jeunes (ou moins jeunes) qui sont membres du Parti et en qui ils ont confiance.
J'en ai eu l'exemple avec une connaissance faite à Cuba, prof de français qui a eu droit à deux années en fac à Tours, je crois, pour perfectionner son français. Je l'ai connue là-bas, car on m'avait donné ses coordonnées. Nous avons parlé de tout sauf du castrisme. Une femme qui parlait mieux français que beuacoup de français, elle enseignait à l'Université à Cuba, pas en secondaire.
Elle réussissait à m'nvoyer des lettres qu'elle faisait poster en France (pour accélérer le courrier) par des collègues, bien vus au Parti, qui avaient droit eux aussi à une semaine ou un mois en France. Je me souviens notamment d'une autre prof de français (dans les 25 ans), qui était venue passer l'été à l'Université de Grenoble et qui, lors de son passage à Paris, était logée dans les locaux de l'Ambassade. Ce devait être la fille d'une huile du Parti !
En revanche , je me suis débrouillée plusieurs fois pour avoir une conversation sérieuse avec de jeunes Cubains (un guide d'excursion, notamment, qui était trilingue parfait espagnol/anglais/français). Quand j'ai dit le nom de la prof que j'avais rencontrée, il est devenu moins bavard, puis je l'ai rassuré en disant que j'étais anti-castriste à fond. Ce qu'il nous a raconté comme anecdotes en une journée nous a vraiment fait mal au coeur. Les problèmes de logement étaient terribles; il devait vivre dans le couloir de l'appart de son beau-frère, médecin justement. Il nous a raconté la vie quotidienne d'un médecin à la Havane...un cauchemar ! Appelé pour des urgences qui n'en étaient pas, en pleine nuit, trois fois par nuit, il devait faire attention, sinon il risquait la dénonciation.
Mais il ne fallait pas parler trop longtemps en pleine ville (dans une ville touristique) avec un Cubain, car rapidement, il disait "attention, un Commissaire arrive" et on changeait de sujet vite fait.
Et de fait on sentait très bien les regards insistants parfois...alors la plus grande prudence était de mise pour ne surtout pas mettre la personne en difficulté.
L'une des serveuses dans notre hôtel à La Havane était prof d'espagnol, mais elle ne trouvait pas de boulot, il fallait donc qu'elle soit serveuse !
Pour Nance: c'est vrai que Cuba a parmi les meilleurs chirurgiens du monde, des hôpitaux à la pointe du progrès etc. mais tout le reste est là ! Et c'est bigrement écoeurant !
Les Cubains sont fiers de leur pays, de leur attitude face aux difficultés qui leur sont faites, et ils ont bien raison..
"Préférer être un homme libre plutôt qu'un pourceau satisfait (Socrate)"
Parce que tu crois peut-être qu'on peut être un homme libre dans une dictature communiste ?
Non, décidément, Bookivore, il n'y a rien de malsain à vouloir lire Mein Kampf.
Ce serait plutôt courageux, tellement c'est pelant. ;-))
Mais je comprends ton avis : on voudrait tellement que ça n'ait jamais existé, qu'on a envie de faire définitivement une croix sur tout ça.
Mais une chose est de dire : "plus jamais ça" et une autre, de dire : "comment faire pour qu'il n'y ait plus jamais ça".
Et pour ça, il faut d'abord savoir comment tout ça est arrivé...
Toute la théorie du IIIème Reich, est dans ce bouquin.
Mais ce qui plus intéressant que la théorie est de tâcher de comprendre comment un des peuples les plus civilisés de l'Histoire du monde a pu se laisser séduire par des théories aussi barbares.
Et puis finalement, tout ça fait partie de la connaissance de l'Homme. Il y a un phénomène de manipulation des cerveaux qui a été souvent décrit, mais jamais vraiment expliqué.
C'est passionnant d'essayer de comprendre.
Personnellement, ça m'intéresse plus que les pornographies et autres caca-pipi du Divin Marquis, mais c'est affaire de goût, bien sûr.
J'ai été impressionné en lisant "Pour l'honneur et pour la croix" de Sienkiewicz (celui de "Quo vadis") de voir comment, bien avant Hitler, il existait déjà une haine farouche entre les Germains et les peuples de l'Est qui se prétendaient tous les deux défenseurs de la chrétienté.
Sienkiewicz dépeint les Chevaliers teutoniques comme des véritables SS gouverner par un véritable Führer.
La génèse du comportement des peuples semble remonter très loin dans l'histoire et Hitler ne semble ne pas avoir inventé grand chose mais surtout utilisé des haines millénaires pour installer sa doctrine!
Et Sienkiewicz est mort en 1916 !
Les Cubains ont choisi librement de dire non aux USA, en sachant qu'ils le pairaient dans leur confort matériel.
Les Cubains sont fiers de leur pays, de leur attitude face aux difficultés qui leur sont faites, et ils ont bien raison..
"Préférer être un homme libre plutôt qu'un pourceau satisfait (Socrate)"
Parce que tu penses que l'ultra-libéralisme n'est pas une dictature pour ceux qui n'ont pas d'argent ? Quelle liberté leur reste-t-il, quels choix ??
Parce que tu crois peut-être qu'on peut être un homme libre dans une dictature communiste ?
Les régimes politiques sont la plupart du temps des systèmes organisés par une classe sociale en vue de ses propres intérêts, généralement au détriment des autres classes sociales. Le libéralisme, c'est la dictature de ceux qui possèdent le fric, le communisme, c'est la dictature du prolétariat.
Tu as choisi le premier système, c'est ton droit. Personnellement je préfèrerais une voie plus équilibrée, mais hélas, visiblement ce n'est pas pour demain.
Les Cubains ont choisi librement de dire non aux USA, en sachant qu'ils le pairaient dans leur confort matériel.
Les Cubains sont fiers de leur pays, de leur attitude face aux difficultés qui leur sont faites, et ils ont bien raison..
"Préférer être un homme libre plutôt qu'un pourceau satisfait (Socrate)"Parce que tu penses que l'ultra-libéralisme n'est pas une dictature pour ceux qui n'ont pas d'argent ? Quelle liberté leur reste-t-il, quels choix ??
Parce que tu crois peut-être qu'on peut être un homme libre dans une dictature communiste ?
Les régimes politiques sont la plupart du temps des systèmes organisés par une classe sociale en vue de ses propres intérêts, généralement au détriment des autres classes sociales. Le libéralisme, c'est la dictature de ceux qui possèdent le fric, le communisme, c'est la dictature du prolétariat.
Tu as choisi le premier système, c'est ton droit. Personnellement je préfèrerais une voie plus équilibrée, mais hélas, visiblement ce n'est pas pour demain.
C'est vrai, j'ai choisi la première, parce que je crois que c'est la moins pire. Je sais... ça fait pitié...
Le libéralisme, c'est la dictature de ceux qui possèdent le fric, le communisme, c'est la dictature du prolétariat.
C'est une phrase qui ne veut rien dire. Je suis d'accord avec "Les régimes politiques sont la plupart du temps des systèmes organisés par une classe sociale en vue de ses propres intérêts, généralement au détriment des autres classes sociales.", mais vraiment... Le communisme, dictature du prolétariat? Dictature des travailleurs, really? Ils ont vraiment leur mot à dire?
"La différence entre le régime communiste et le système capitaliste? Tous les deux nous donnent des coups de pied au cul, mais dans le système communiste tu dois applaudir, tandis que dans le capitaliste tu peux gueuler: je suis venu ici pour gueuler." - Renaldo Arenas, Avant la nuit.
Tu sais qu'utiliser un comparatif avec un superlatif à tous les coins de rue peut conduire sur CL à plusieurs années de goulag ?? .. :o)Le libéralisme, c'est la dictature de ceux qui possèdent le fric, le communisme, c'est la dictature du prolétariat.C'est vrai, j'ai choisi la première, parce que je crois que c'est la moins pire. Je sais... ça fait pitié...
Tu as choisi le premier système, c'est ton droit. Personnellement je préfèrerais une voie plus équilibrée, mais hélas, visiblement ce n'est pas pour demain.
Pour le reste, l'avenir nous dira si une troisième voie plus équilibrée n'aurait pas été préférable..
Ah , je l'aimais bien ma phrase pourtant !C'est une phrase qui ne veut rien dire.
Le libéralisme, c'est la dictature de ceux qui possèdent le fric, le communisme, c'est la dictature du prolétariat.
Le libéralisme, c'est la dictature de ceux qui possèdent le fric, le communisme, c'est la dictature de ceux qui ont pas un rond.. Où est l'erreur ??
Ils avaient, Nance, ils avaient !!
Je suis d'accord avec "Les régimes politiques sont la plupart du temps des systèmes organisés par une classe sociale en vue de ses propres intérêts, généralement au détriment des autres classes sociales.", mais vraiment... Le communisme, dictature du prolétariat? Dictature des travailleurs, really? Ils ont vraiment leur mot à dire?
Tu sais aussi bien que moi que le communisme est mort !?
Il n'en reste que, ça et là, des traces de totalitarisme..
Oui, c'est bien ça..
"La différence entre le régime communiste et le système capitaliste? Tous les deux nous donnent des coups de pied au cul, mais dans le système communiste tu dois applaudir, tandis que dans le capitaliste tu peux gueuler: je suis venu ici pour gueuler." - Renaldo Arenas, Avant la nuit.
"Le régime communiste : ferme la ! (shut up !) Le régime capitaliste : cause toujours..." - Provis, Presque à minuit. .. :o)
"Le régime communiste : ferme la ! (shut up !) Le régime capitaliste : cause toujours..."
Elle est bonne. (^-^)
Tu sais qu'utiliser un comparatif avec un superlatif à tous les coins de rue peut conduire sur CL à plusieurs années de goulag ?? .. :o)
Comparatif? Superlatif? C'est du langage extraterrestre pour moi... après un tour sur Internet... moins (superlatif) pire (comparatif), c'est ça? Alors, je vais être du genre récidiviste, un cas désespéré. J'ai toujours ces syntaxes insolites, c'est presque ma marque...
Pour le reste, l'avenir nous dira si une troisième voie plus équilibrée n'aurait pas été préférable..
J'espère que plus tard qu'on trouvera quelque chose de mieux aussi...
Nance, "comparatif" et "superlatif", c'est les mots utilisés en grammaire. Provis adore faire ce genre de commentaires.
Comparatif, c'est tout simplement quand tu dis que quelque chose est "plus sympa", "plus beau", "mieux". En anglais "better","more"...
Superlatif c'est "le plus beau", "le meilleur", "le plus sympa", "le pire", (en anglais "the most important", "the best..."
Et toi, tu as écrit "moins pire", qui n'est pas français, même si on le dit souvent. C'est comme si tu disais que quelque chose est "plus mieux". Voilà le décodage.
Tu vois, c'est pas méchant, c'est dit en mots savants, comme notre Provis national.
Par exemple, on dit souvent en Europe que les Etats-Unis sont le pays des superlatifs, car ils ont toujours "la plus belle ville", "le pont le plus haut", "la meilleure armée", "les citoyens les plus XXX". Bon, ils sont toujours les "most" ...in the world.
Ils ont aussi "le président le pire" ;o)))....enfin la France talonne de très près les USA, en ce moment, sur ce dernier point. ;o)
Mais, vraiment pas de panique, Provis adore faire de la grammaire, du latin, souligner les fautes de français des CLiens... Rien que d'habituel chez lui !
Alors, écris comme tu veux ! Tu as bien remarqué : ici, on aime dire son fait aux autres, parfois c'est dit gentiment, comme par Provis, parfois c'est dit maladroitement, comme par moi, parfois c'est dit très méchamment (là, tu mets le pseudo que tu veux).
Donc, faut rester zen !
Bon, voilà un principe que je ne sais pas appliquer, mais c'est trop tard, je ne peux plus me changer.
Comparatif, c'est tout simplement quand tu dis que quelque chose est "plus sympa", "plus beau", "mieux". En anglais "better","more"...
Superlatif c'est "le plus beau", "le meilleur", "le plus sympa", "le pire", (en anglais "the most important", "the best..."
Et toi, tu as écrit "moins pire", qui n'est pas français, même si on le dit souvent. C'est comme si tu disais que quelque chose est "plus mieux". Voilà le décodage.
Tu vois, c'est pas méchant, c'est dit en mots savants, comme notre Provis national.
Par exemple, on dit souvent en Europe que les Etats-Unis sont le pays des superlatifs, car ils ont toujours "la plus belle ville", "le pont le plus haut", "la meilleure armée", "les citoyens les plus XXX". Bon, ils sont toujours les "most" ...in the world.
Ils ont aussi "le président le pire" ;o)))....enfin la France talonne de très près les USA, en ce moment, sur ce dernier point. ;o)
Mais, vraiment pas de panique, Provis adore faire de la grammaire, du latin, souligner les fautes de français des CLiens... Rien que d'habituel chez lui !
Alors, écris comme tu veux ! Tu as bien remarqué : ici, on aime dire son fait aux autres, parfois c'est dit gentiment, comme par Provis, parfois c'est dit maladroitement, comme par moi, parfois c'est dit très méchamment (là, tu mets le pseudo que tu veux).
Donc, faut rester zen !
Bon, voilà un principe que je ne sais pas appliquer, mais c'est trop tard, je ne peux plus me changer.
Nous, au Québec, on adore dire que le Canada est "le plus meilleur pays du monde"... *sarcasme*
Nance
Je te conseille vivement la littérature cubaine qui comporte de belles lectures comme la plupart des Caraïbes ! Et si tu veux, je peux te faire une petite liste de mes meilleures lectures dans cette région.
Je te conseille vivement la littérature cubaine qui comporte de belles lectures comme la plupart des Caraïbes ! Et si tu veux, je peux te faire une petite liste de mes meilleures lectures dans cette région.
Nance
Je te conseille vivement la littérature cubaine qui comporte de belles lectures comme la plupart des Caraïbes ! Et si tu veux, je peux te faire une petite liste de mes meilleures lectures dans cette région.
Je suis preneuse aussi, Débézed.
Cuba est un pays fascinant. Ses auteurs aussi !
Nous, au Québec, on adore dire que le Canada est "le plus meilleur pays du monde"... *sarcasme*
Vous avez raison ! :)))
Nance
Je te conseille vivement la littérature cubaine qui comporte de belles lectures comme la plupart des Caraïbes ! Et si tu veux, je peux te faire une petite liste de mes meilleures lectures dans cette région.
Tu peux créer une discussion dans le forum général et faire part de tes préférences. Je suis persuadé qu'elles bénéficiront à plusieurs (moi, Aria et autres).
Dirlandaise a créé une discussion sur la littérature cubaine:
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Mais tu peux en créer une sur la littérature des caraïbes, si tu as des idées.
Merci pour cette belle et courte critique MaMa, tu me réconcilies avec la jeunesse (14 ans !).
Oui, ce roman est une pure merveille et décrit superbement la noirceur de l'âme humaine.
Oui, ce roman est une pure merveille et décrit superbement la noirceur de l'âme humaine.
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