Bien sûr, Stavro ; tout est possible, tout est permis : il faut juste que ce soit bien fait.
Je suis d'accord. Même si du coup, tout n'est pas vraiment permis ni possible... ;)
En fait, ta critique porte plus sur le fait que la phrase incriminée tranche avec le reste de l'oeuvre, en brise l'harmonie ? Un peu comme un furoncle sur des fesses en peau de pêche. Mais que dans un autre environnement, même romanesque, si elle avait été une ride profonde, une crevasse sur un de ces visages de vieux marin, elle aurait pu être à sa place.
Elle sonne faux dans son contexte alors que ce qu'elle dit est juste. C'est quand même dommage. C'est tout simplement un défaut d'écriture. Si on le lui avait pointé du doigt il l'aurait sûrement corrigé.
On est d'accord.
Je pense que nous sommes pas loin de l'accord sur ce point. La distinction et le "quiproquo" à ce sujet vient de la polysémie du mot vie. La constitution de l'oeuvre par son auteur, son positionnnement littéraire, ses choix et options ne font pas partie de son intimité, mais quand même de sa vie.
Le fatal accident de la route, la liaison adultère avec Maria Casares n'ont pas de portée littéraire et n'ont de portée que pour les proches de Camus ; je suis parfaitement d'accord.
Après, si l'auteur en fait état dans une oeuvre autobiographique, c'est autre chose, comme la mort de sa fille Adèle pour Victor Hugo.
Et il en va de même de Voyage au bout de la nuit, bien indépendant de ce qu'est devenu Céline par la suite. Je n'ai pas apprécié l'oeuvre, mais en tant que telle, indépendamment de la personnalité de l'auteur et de ses compromissions par la suite, qui n'ont rien à voir.
Le fatal accident de la route, la liaison adultère avec Maria Casares n'ont pas de portée littéraire et n'ont de portée que pour les proches de Camus ; je suis parfaitement d'accord.
Après, si l'auteur en fait état dans une oeuvre autobiographique, c'est autre chose, comme la mort de sa fille Adèle pour Victor Hugo.
Et il en va de même de Voyage au bout de la nuit, bien indépendant de ce qu'est devenu Céline par la suite. Je n'ai pas apprécié l'oeuvre, mais en tant que telle, indépendamment de la personnalité de l'auteur et de ses compromissions par la suite, qui n'ont rien à voir.
« Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d'ordinaire celui où il commence à se réformer. » Alexis de Tocqueville, in L’Ancien Régime et la Révolution
« Nul effet provenant de la raison ne peut durer toujours, parce que les désirs des hommes changent suivant les influences du ciel. » Dante, in La divine comédie
"Le destin d'Oscal Wilde et son être ne font qu'un. L'esthète était tragique. Le dandy était tragique. Il levait haut les mains pour attirer sur lui les foudres." Oscar Wilde, in Plume, pinceau, poison (citation sur un marque-page donné par la librairie L'Oeil écoute, boulevard du Montparnasse, après un achat)
Bon libraire, d'ailleurs.
Bon libraire, d'ailleurs.Oui ! Ils sont toujours accueillants et serviables.
En plus souvent ils ont mes livres, c'est bon signe. ;)
...
« Le grand homme est comme l’aigle ; plus il s’élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l’âme. » Stendhal, in De l’Amour
« Le bonheur d’un ami nous enchante. Il nous ajoute. Il n’ôte rien. Si l’amitié s’en offense, elle n’est pas. » Jean Cocteau, in La Difficulté d’être
« Le style n'est que l'ordre et le mouvement qu'on met dans ses pensées. » Georges-Louis Leclerc de Buffon, in Discours sur le style
"Il existe un certain nombre de questions féminines classiques, que tout homme rencontre tôt ou tard dans sa vie et auxquelles les établissements d'enseignement devraient préparer les jeunes gens."
Milan Kundera, "La vie est ailleurs"
Milan Kundera, "La vie est ailleurs"
"Il existe un certain nombre de questions féminines classiques, que tout homme rencontre tôt ou tard dans sa vie et auxquelles les établissements d'enseignement devraient préparer les jeunes gens."
Milan Kundera, "La vie est ailleurs"
Je suis d'accord.
« Le rêve, c'est le luxe de la pensée. » Jules Renard, in Journal
« Plus on s'approche de la lumière, plus on se connaît plein d'ombres. » Christian Bobin, in La Plus que vive
« Comment vivre sans inconnu devant soi ? » René Char, in Fureur et mystère
« Plus on s'approche de la lumière, plus on se connaît plein d'ombres. » Christian Bobin, in La Plus que viveVoilà, c'est un peu pour ça que je n'aime pas cet auteur.
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