« Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette : attrape qui peut. » Alfred de Vigny, in Journal intime
En écho, cette phrase de Roger Munier :
"Nous ne sommes pas les propriétaires de ce que nous écrivons et qui est comme une bouteille à la mer dont nous ne savons pas qui elle atteindra dans son périple hasardeux".
« La gloire et le plaisir, la honte et les tourments, tout doit être commun entre de vrais amants. » Pierre Corneille, in Cinna
« L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde. » Albert Camus, in L'Etranger
« Rien ne dure et pourtant rien ne passe. Et rien ne passe justement parce que rien ne dure. » Philip Roth, in La Tache
« Connaître le passé est une manière de s'en libérer. » Raymond Aron, in Dimensions de la conscience historique
« Personne ne se lasse d'être aidé. L'aide est un acte conforme à la nature. Ne te lasse jamais d'en recevoir ni d'en apporter. » Marc-Aurèle, in Pensées pour moi-même...
« On peut connaître la vertu d’un homme en observant ses défauts. » Confucius, in Entretiens
« Rien ne se fait sans un peu d’enthousiasme. » Voltaire, dans une Lettre
[...]si j'acceptais de considérer sérieusement sa proposition, c'est que j'étais ivre. Et ivre, je serais tout à fait capable d'envisager d'acheter le pont de Brooklyn pour l'installer sur la pelouse de ma maison dans le Maine. - Stephen King, dans l'avant-propos de son livre Peur Bleue, page 5, paru aux éditions J'ai Lu.
« Un homme, par la réputation dont il jouit, donne plus souvent la mesure de ses partisans que la sienne. » Dante, in L'enfer
« L'émotion d'ailleurs, malgré la colère et l'apétit italien pour le mystère, avait coupé les jambes à Angélo. Il les sentait flageoler sous lui à chaque pas. » Jean Giono, in Le Hussard sur le toit
« La renommée est un instrument à vent que font résonner les soupçons, les jalousies, les conjectures. » William Shakespeare, in Henri V
« La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire. Elle doit mener au respect. Tolérer c'est offenser. » Johann Wolfgang von Goethe, in Maximes et réflexions
« L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde. » Albert Camus, in L'EtrangerPetite faiblesse d'écriture de Camus quand il se met à dire carrément au lieu de laisser dire - ce que heureusement il fait la plupart du temps dans l'Etranger. (Bon, du coup ça fait un bon sujet de philo.)
« Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison. » Edgar Allan Poe, in Histoires Extraordinaires
« L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde. » Albert Camus, in L'Etranger
Petite faiblesse d'écriture de Camus quand il se met à dire carrément au lieu de laisser dire - ce que heureusement il fait la plupart du temps dans l'Etranger. (Bon, du coup ça fait un bon sujet de philo.)
Et sur le fond de la phrase en elle-même ?
Et sur le fond de la phrase en elle-même ?Sur le fond, bien sûr. Si cette phrase était tirée d'un de ses essais, je n'aurais pas bronché. Mais quand je la lis telle quelle (telle que la prononcerait un prof de philo) dans un texte littéraire, dont l'écriture est quand même assez tenue par ailleurs, je bronche. La possibilité d'extraire une citation d'un texte littéraire (sauf dans les genres qui s'y prêtent vraiment) est rarement bon signe, concernant la qualité de l'écriture. Il y a même une dérive (qui heureusement dans l'ensemble ne concerne pas trop Camus, surtout dans l'Etranger) dans l'écriture de certains auteurs dont on a l'impression qu'ils anticipent la possibilité d'extraire des citations de leur texte. Christian Bobin en est un exemple catastrophique, je n'ai jamais réussi à le lire à cause de ça. Mais c'est un piège qui guette tous les auteurs.
Il y a même une dérive (qui heureusement dans l'ensemble ne concerne pas trop Camus, surtout dans l'Etranger) dans l'écriture de certains auteurs dont on a l'impression qu'ils anticipent la possibilité d'extraire des citations de leur texte. Christian Bobin en est un exemple catastrophique
:-)))
Je n'ai lu qu'un livre de lui ('"L'inespérée"), et j'avoue avoir ressenti fortement cette "dérive" que tu décris.
Comme s'il y avait un panel de jolies phrases à caser, les phrases autour des belles phrases n'étant là que pour faire valoir les belles phrases. Du coup ça manque cruellement d'authenticité, et du coup (encore), je ressens presque un peu d'agacement, voire de malaise.
Après...je pense que ça plait, aussi. C'est même sûr. Quand j'étais très jeune, je noircissais l'intérieur de mes classeurs de citations. Il est fort à parier que j'aurais aimé Bobin (Et je ne suis pas en train que c'est un auteur pour adolescentes, je parle des attentes du lecteur qui peut se situer à ce niveau là).
"peuvent"
Aucune lecture n'est meprisable.
Quand j'etais sur BF, j'avais une "amie" pour laquelle lire Bobin etait, moralement, d'un grand bienfait.
Et Coiran, alors?
Qu'est-ce?
Quand j'etais sur BF, j'avais une "amie" pour laquelle lire Bobin etait, moralement, d'un grand bienfait.
Et Coiran, alors?
Qu'est-ce?
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