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Paofaia
avatar 30/11/2013 @ 18:35:53
"On fit le monde en six jours, comme prévu. On se reposa le septième jour et le huitième jour, on créa Dieu.
Tout le monde se trouva bien ennuyé parce qu'on ne savait pas trop quoi en faire. Puis quelqu'un se leva et dit:
- Si on donnait Dieu aux Terriens? Ils lu. trouveront bien un emploi.
et il en fut ainsi.

J. Sternberg in "Entre deux mondes incertains"


Alors là, Minoritaire tu prends des risques..:):)Certains vont se fâcher , houlala, ça me fait peur!!!:):)

Oui, c'était un plein temps, et on l'a épuisé très vite le pauvre.
Ca y est , ce livre est dans la liste, merci!

Veneziano
avatar 01/12/2013 @ 19:51:05
« Si le monde était clair, l'art ne serait pas. » Albert Camus, in Le mythe de Sisyphe

Zazazou

avatar 03/12/2013 @ 12:01:47
(quote)« Il y a des êtres mystérieux, toujours les mêmes, qui se tiennent en sentinelles à chaque carrefour de notre vie. » Patrick Modiano, in Villa triste (quote)


Comme c'est beau! Et juste.
Chacun les voit-il, les sent-il?

Lobe
avatar 04/12/2013 @ 17:09:48
Laventurière, si tu passes par ici, sache que je te remercie grandement pour ta citation du 21 juillet 2010 (sur un autre fil):

A propos de certaines prises de position, la Lâcheté demande: "Est-ce prudent?"
L'Opportunisme demande: "Est-ce habile?"
La Vanité demande: "Est-ce populaire?"
Mais la Conscience demande: "Est-ce juste?"

Martin Luther King

Elle est éclairante, ohqueoui.

Stavroguine 04/12/2013 @ 17:53:55
"Quant à moi, bien que j’aie écarté de ma maison toute surface réfléchissante, si cependant l’inévitable vitre d’une fenêtre s’obstine à me renvoyer mon reflet, je vois bien là quelqu’un qui me ressemble. Oui, qui me ressemble beaucoup, j’en conviens !…

Mais, que l’on n’aille pas prétendre que c’est moi ! Allons donc ! Tout est faux ici."

Jean Tardieu, La première personne du singulier, Gallimard, 1952

Paofaia
avatar 06/12/2013 @ 07:37:02
J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

Nelson Mandela 18 juillet 1918- 5 décembre 2013

Veneziano
avatar 07/12/2013 @ 17:59:58
« Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. » Nelson Mandela, un Un long chemin vers la liberté

Zazazou

avatar 08/12/2013 @ 11:41:14
"Les signes sont de très faibles et très douces preuves"

Laurent ALBARRACIN dans "RESOLUTIONS publié chez L'Oie de Cravan" en 2012

Veneziano
avatar 08/12/2013 @ 17:07:16
« Connaître le passé est une manière de s'en libérer. » Raymond Aron, in Dimensions de la conscience historique

Veneziano
avatar 08/12/2013 @ 17:07:34
"Les signes sont de très faibles et très douces preuves"

Laurent ALBARRACIN dans "RESOLUTIONS publié chez L'Oie de Cravan" en 2012


Cette citation est aussi jolie que juste.

Veneziano
avatar 10/12/2013 @ 20:29:21
« On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner. » Marcel Proust, in A l'ombre des jeunes filles en fleurs

Zazazou

avatar 11/12/2013 @ 11:15:35
« On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner. » Marcel Proust, in A l'ombre des jeunes filles en fleurs


Pour compléter ce mot si juste de Proust, voici celui du philosophe Louis Lavelle :

"Le propre de la sagesse c'est d'être toujours accompagnée de cette sensibilité infiniment délicate qui fait qu'il n'y a point d'objet dans le monde qui n'éveille en moi quelque echo intérieur, qui ne m'apporte quelque enseignement ou quelque exigence. A l'opposé de la sagesse, l'aveuglement demeure toujours isolé, et la folie agit toujours à contre-temps."

Louis Lavelle (Chemins de sagesse) Hermann Philosophie (p.47)

Veneziano
avatar 13/12/2013 @ 16:58:31
« Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. » Alexis de Tocqueville, in De la démocratie en Amérique

Veneziano
avatar 13/12/2013 @ 16:58:58
« On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner. » Marcel Proust, in A l'ombre des jeunes filles en fleurs



Pour compléter ce mot si juste de Proust, voici celui du philosophe Louis Lavelle :

"Le propre de la sagesse c'est d'être toujours accompagnée de cette sensibilité infiniment délicate qui fait qu'il n'y a point d'objet dans le monde qui n'éveille en moi quelque echo intérieur, qui ne m'apporte quelque enseignement ou quelque exigence. A l'opposé de la sagesse, l'aveuglement demeure toujours isolé, et la folie agit toujours à contre-temps."

Louis Lavelle (Chemins de sagesse) Hermann Philosophie (p.47)


Elle est belle également.

Veneziano
avatar 14/12/2013 @ 18:00:05
« Le public est relativement au génie une horloge qui retarde. » Charles Baudelaire, in L'Art romantique

Veneziano
avatar 15/12/2013 @ 16:52:22
« La logique des passions renverse l'ordre traditionnel du raisonnement et place la conclusion avant les prémisses. » Albert Camus, in L'homme révolté

Zazazou

avatar 18/12/2013 @ 11:15:32
"Un critique a dit que dans mon livre se voyait le petit jour de l'éternité." Julien Green, Journal (Plon)

Veneziano
avatar 20/12/2013 @ 17:06:56
« Les enfants sont sans passé et c'est tout le mystère de l'innocence magique de leur sourire. » Milan Kundera, in Le Livre du rire et de l'oubli

Veneziano
avatar 21/12/2013 @ 16:00:24
« Les cinéastes ne sont pas des marques de confiture ou des couturiers à la recherche du vent qui passe. » Claude Lelouch, in Itinéraire d'un enfant très gâté

Zazazou

avatar 22/12/2013 @ 10:17:57
"Sensible... s'acharner à être sensible, infiniment sensible, infiniment réceptif. Toujours en état d'osmose. Arriver à n'avoir plus besoin de regarder pour voir. Discerner le murmure des mémoires, le murmure de l'herbe, le murmure des gonds, le murmure des morts. Il s'agit de devenir silencieux pour que le silence nous livre ses mélodies, douleur pour que les douleurs se glissent jusqu'à nous, attente pour que l'attente fasse enfin jouer ses ressorts. Ecrire, c'est savoir dérober des secrets qu'il faut encore savoir transformer en diamants."

Léon-Paul Fargue (1876-1947) Poèmes (Gallimard)

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