« L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir. »
Sigmund Freud, in Cinq leçons sur la psychanalyse
Sigmund Freud, in Cinq leçons sur la psychanalyse
"La richesse de la vie, ce sont les souvenirs, les magnifiques souvenirs, les terribles souvenirs."
James Salter
James Salter
"La richesse de la vie, ce sont les souvenirs, les magnifiques souvenirs, les terribles souvenirs."
James Salter
Je ne connais pas l'auteur, mais il a bien raison.
« L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir. »
Sigmund Freud, in Cinq leçons sur la psychanalyse
Si on le prend à la lettre, le tueur qui viole et torture pour réaliser ses fantasmes les plus malsains serait alors un homme énergique et qui réussit...il n'a pas dû mesurer toutes les implications de ce qu'il écrivait ou alors...??
"Il y aurait à réfléchir sur le moralisme des gens de télévision : souvent cyniques, ils tiennent des propos d’un conformisme moral absolument prodigieux. Nos présentateurs de journaux télévisés, nos animateurs de débats, nos commentateurs sportifs sont devenus des petits directeurs de conscience qui se font, sans trop avoir à se forcer, les porte-parole d’une morale typiquement petite-bourgeoise, qui disent "ce qu’il faut penser" de ce qu’ils appellent "les problèmes de société", les agressions dans les banlieues ou la violence à l’école. La même chose est vraie dans le domaine de l’art et de la littérature : les émissions dites littéraires les plus connues servent - et de manière de plus en plus servile - les valeurs établies, le conformisme et l'académisme, ou les valeurs du marché."
Pierre Bourdieu, in Sur la télévision
Pierre Bourdieu, in Sur la télévision
« L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir. »
Sigmund Freud, in Cinq leçons sur la psychanalyse
Si on le prend à la lettre, le tueur qui viole et torture pour réaliser ses fantasmes les plus malsains serait alors un homme énergique et qui réussit...il n'a pas dû mesurer toutes les implications de ce qu'il écrivait ou alors...??
Remarque, il faut une certaine énergie pour réussir son crime et arriver à le dissimuler. C'est sûr que, vu comme cela, c'est spécial.
"Il y aurait à réfléchir sur le moralisme des gens de télévision : souvent cyniques, ils tiennent des propos d’un conformisme moral absolument prodigieux. Nos présentateurs de journaux télévisés, nos animateurs de débats, nos commentateurs sportifs sont devenus des petits directeurs de conscience qui se font, sans trop avoir à se forcer, les porte-parole d’une morale typiquement petite-bourgeoise, qui disent "ce qu’il faut penser" de ce qu’ils appellent "les problèmes de société", les agressions dans les banlieues ou la violence à l’école. La même chose est vraie dans le domaine de l’art et de la littérature : les émissions dites littéraires les plus connues servent - et de manière de plus en plus servile - les valeurs établies, le conformisme et l'académisme, ou les valeurs du marché."C'est vieux, ça date de l'époque où je regardais encore la télé. Je suis sûr que maintenant ça s'est beaucoup amélioré.
Pierre Bourdieu, in Sur la télévision
Je te trouve bien optimiste... ou ironique. Dans le second cas, tu n'aurais pas tort.
Aussi Bourdieu est-il mort en 2002.
Aussi Bourdieu est-il mort en 2002.
C'est vrai mais la culpabilité de la télé dans cette affaire n'a jamais pu être prouvée.
Aussi Bourdieu est-il mort en 2002.
Aussi Bourdieu est-il mort en 2002.
C'est vrai mais la culpabilité de la télé dans cette affaire n'a jamais pu être prouvée.
:-)))))))
"Comme les enfants viennent trop tard pour faire l'éducation des parents, il faut respecter leurs incurables manies, et ne jamais les chagriner."
Marcel Pagnol, in La Gloire de mon père
Marcel Pagnol, in La Gloire de mon père
Certes, mais il lui a été difficile, après, de tenir des propos actualisés sur elle. C'est fou comme les morts rechignent à écrire.
Certes, mais il lui a été difficile, après, de tenir des propos actualisés sur elle. C'est fou comme les morts rechignent à écrire.
à propos de la remarque de Feint sur la mort de Bourdieu et sa citation sur la télévision.
Pour faire pièce au débat en cours sur "Vos Nobel qui ne l'ont pas eu" http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
"J'ai longtemps confondu l'artiste et son œuvre. Ce n'est que grâce à la psychanalyse, par étapes successives, que j'ai vaguement pu dissocier les deux : On peut être un grand artiste et un sale con. On peut faire des choses très belles en étant soi-même assez moche. On peut saisir toute la beauté du monde sur le papier, mais jamais n'en faire partie. C'est étrange : comment peut-on être à ce point dépassé par ce que l'on fait ?
Mais si l'œuvre est meilleure que l'artiste, pourquoi ne l'améliore-t-elle pas ?
La main frôle le divin quand les pieds pataugent dans la médiocrité. Que l'on préfère l'un ou l'autre, le messager et le message, ne se fondent peut-être jamais.
Mon boucher est un bonhomme abominable, mais son jambon sec est un pur moment de bonheur... L'art et la charcuterie"
Manu Larcenet in Le combat ordinaire tome II
"J'ai longtemps confondu l'artiste et son œuvre. Ce n'est que grâce à la psychanalyse, par étapes successives, que j'ai vaguement pu dissocier les deux : On peut être un grand artiste et un sale con. On peut faire des choses très belles en étant soi-même assez moche. On peut saisir toute la beauté du monde sur le papier, mais jamais n'en faire partie. C'est étrange : comment peut-on être à ce point dépassé par ce que l'on fait ?
Mais si l'œuvre est meilleure que l'artiste, pourquoi ne l'améliore-t-elle pas ?
La main frôle le divin quand les pieds pataugent dans la médiocrité. Que l'on préfère l'un ou l'autre, le messager et le message, ne se fondent peut-être jamais.
Mon boucher est un bonhomme abominable, mais son jambon sec est un pur moment de bonheur... L'art et la charcuterie"
Manu Larcenet in Le combat ordinaire tome II
veuillez excuser la trop longue citation (complète d'ailleurs) d'un petit bijou de la poésie contemporaine...mais je ne résiste pas :
un poème est une ville remplie de rues et d’égouts
remplie de saints, de héros, de mendiants, d’aliénés,
remplie de banalité et d’ivrognerie,
remplie de pluie et de tonnerre et de périodes de
sécheresse, un poème est une ville en guerre,
un poème est une ville qui demande pourquoi à une horloge,
un poème est une ville en flammes,
un poème est une ville en armes
ses salons de coiffure pour hommes remplis d’ivrognes cyniques,
un poème est une ville où Dieu chevauche nu
le long des rues comme Lady Godiva,
où les chiens aboient la nuit, et pourchassent
le drapeau ; un poème est une ville de poètes,
la plupart assez semblables
et envieux et aigris…
un poème est cette ville maintenant,
à 50 miles de nulle part,
à 9H09 du matin,
le goût de l’alcool et des cigarettes,
pas de police, pas d’amoureux, marchant dans les rues,
ce poème, cette ville, fermant ses portes,
barricadée, presque vide,
funèbre sans larmes, vieillissante sans pitié,
les montagnes de roche dure,
l’océan comme une flamme de lavande,
une lune dénuée de grandeur,
une petite musique venue des vitres brisées…
un poème est une ville, un poème est une nation,
un poème est le monde…
et maintenant je fourre ceci sous verre
pour l’examen minutieux de l’éditeur fou,
et la nuit est partout
et de pâles dames grises se tiennent en file,
un chien suit un chien jusque l’estuaire,
les trompettes appellent le gibet,
alors que de petits hommes glosent sur des choses
qu’ils ne peuvent pas faire.
Charles Bukowski Un poème est une ville.
un poème est une ville remplie de rues et d’égouts
remplie de saints, de héros, de mendiants, d’aliénés,
remplie de banalité et d’ivrognerie,
remplie de pluie et de tonnerre et de périodes de
sécheresse, un poème est une ville en guerre,
un poème est une ville qui demande pourquoi à une horloge,
un poème est une ville en flammes,
un poème est une ville en armes
ses salons de coiffure pour hommes remplis d’ivrognes cyniques,
un poème est une ville où Dieu chevauche nu
le long des rues comme Lady Godiva,
où les chiens aboient la nuit, et pourchassent
le drapeau ; un poème est une ville de poètes,
la plupart assez semblables
et envieux et aigris…
un poème est cette ville maintenant,
à 50 miles de nulle part,
à 9H09 du matin,
le goût de l’alcool et des cigarettes,
pas de police, pas d’amoureux, marchant dans les rues,
ce poème, cette ville, fermant ses portes,
barricadée, presque vide,
funèbre sans larmes, vieillissante sans pitié,
les montagnes de roche dure,
l’océan comme une flamme de lavande,
une lune dénuée de grandeur,
une petite musique venue des vitres brisées…
un poème est une ville, un poème est une nation,
un poème est le monde…
et maintenant je fourre ceci sous verre
pour l’examen minutieux de l’éditeur fou,
et la nuit est partout
et de pâles dames grises se tiennent en file,
un chien suit un chien jusque l’estuaire,
les trompettes appellent le gibet,
alors que de petits hommes glosent sur des choses
qu’ils ne peuvent pas faire.
Charles Bukowski Un poème est une ville.
Pour faire pièce au débat en cours sur "Vos Nobel qui ne l'ont pas eu" http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…Ah mais complètement. Et je pense que ça n'est pas vrai que pour les artistes. On connaît tous des gens qu'on trouve à la fois très intelligents en a et très cons en b.
"J'ai longtemps confondu l'artiste et son œuvre. Ce n'est que grâce à la psychanalyse, par étapes successives, que j'ai vaguement pu dissocier les deux : On peut être un grand artiste et un sale con. On peut faire des choses très belles en étant soi-même assez moche. On peut saisir toute la beauté du monde sur le papier, mais jamais n'en faire partie. C'est étrange : comment peut-on être à ce point dépassé par ce que l'on fait ?
Mais si l'œuvre est meilleure que l'artiste, pourquoi ne l'améliore-t-elle pas ?
La main frôle le divin quand les pieds pataugent dans la médiocrité. Que l'on préfère l'un ou l'autre, le messager et le message, ne se fondent peut-être jamais.
Mon boucher est un bonhomme abominable, mais son jambon sec est un pur moment de bonheur... L'art et la charcuterie"
Manu Larcenet in Le combat ordinaire tome II
L'amour serait-il soit tout subjectif, soit tout objectif ? - Bram Stoker, Dracula, page 318.
(...) Mais l'endroit où nous étions parvenus était étroit et entièrement fermé - fermé depuis combien de temps? -et l'air en était vicié. On y sentait la terre, et l'on avait, de plus, la sensation que des miasmes s'en dégageaient. Quant à l'odeur même, comment expliquer ce qu'elle était réellement? Non seulement il y entrait, semblait-il, tout les maux capables de donner la mort et l'âcreté du sang, mais on eu dit que la corruption elle même s'était corrompue. - Bram Stoker, Dracula, page 392.
"Autour de moi, des femmes et des hommes, aux raideurs de momie, prenaient le thé, silencieux, leurs regards fixés vers la Promenade des Anglais. Eux aussi, peut-être, épiaient parmi cette foule en procession des silhouettes de leur passé."
Patrick Modiano, in Dimanches d'août
Patrick Modiano, in Dimanches d'août
"Quand on aime vraiment quelqu'un, il faut accepter sa part de mystère.. Et c'st pour ça qu'on l'aime."
Patrick Modiano, Le Café de la jeunesse perdue
Patrick Modiano, Le Café de la jeunesse perdue
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