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Windigo

avatar 17/09/2014 @ 03:28:18
''Lorsqu'on appréciait quelqu'un, la logique n'avait plus cours.'' -Tentation, page 315, Stephenie Meyer.

''L'amour était irrationnel. Plus on aimait une personne, moins cela avait de sens.'' - Tentation, page 351, Stephenie Meyer.

Lobe
avatar 17/09/2014 @ 07:06:39
Daignent tes artères, parcourues de beau sang noir et vibrant, me guider longtemps vers tout ce que j'ai à connaître, à aimer, vers tout ce qui doit faire aigrette au bout de mes doigts !

André Breton, L'Amour fou

Sissi

avatar 18/09/2014 @ 16:35:50
Ouf !
(En revanche on ne sait toujours pas si "La santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon" est vraiment dans Knock.)



On va bientôt (enfin) le savoir, ma (re)lecture est imminente.
Quel suspens les amis! ;-)

:)
Et quand tu auras trouvé qu'elle n'y est pas, tu liras tous les livres jusqu'à ce que tu la trouves.


Je commence à paniquer: page 39, et pas de citation (mais la bonne nouvelle c'est qu'il en reste plein d'autres, des pages).

Sissi

avatar 18/09/2014 @ 17:47:14
Début de l'Acte II, toujours rien....(par contre il y en a, de la citation, c'est vraiment drôle)

"Jadis, mon cher confrère,il m'arrivait de taquiner la muse. j'avais composé un sonnet, de quatorze vers, sur les magnificences naturelles qui vont s'offrir à nous. Du diable si je me le rappelle encore. "

Taquiner la muse, j'adore!

Veneziano
avatar 19/09/2014 @ 18:29:16
"Il faut avoir des dispositions et perdre son orgueil, sa honte, descendre du piédestal où les gens sont juchés. Celui qui ne met pas en sommeil sa pensée, celui qui ne s'oublie pas lui-même, ni ne se libère des vanités et des orgueils, ni ne devient musique quand il chante, danse quand il danse, saoulerie quand il se saoule, celui-là ne sort pas de sa prison, ne voyage pas, ne perd pas la boule, n'accède pas à l'esprit. Il ne vit pas : il est décadence et mort-vivant."

Mario Vargas Llosa, in Lituma dans les Andes

Feint

avatar 19/09/2014 @ 18:57:14
Début de l'Acte II, toujours rien....(par contre il y en a, de la citation, c'est vraiment drôle)

"Jadis, mon cher confrère,il m'arrivait de taquiner la muse. j'avais composé un sonnet, de quatorze vers, sur les magnificences naturelles qui vont s'offrir à nous. Du diable si je me le rappelle encore. "

Taquiner la muse, j'adore!
Moi ce que j'adore c'est le sonnet de quatorze vers !

Pucksimberg
avatar 19/09/2014 @ 19:16:10
"Quand tu es pris de nostalgie, ce n'est pas un manque, c'est une présence, c'est une visite, des personnes, des pays arrivent de loin et te tiennent un peu compagnie."

Erri de Luca, in Montedidio.

Sissi

avatar 19/09/2014 @ 20:04:58
Début de l'Acte II, toujours rien....(par contre il y en a, de la citation, c'est vraiment drôle)

"Jadis, mon cher confrère,il m'arrivait de taquiner la muse. j'avais composé un sonnet, de quatorze vers, sur les magnificences naturelles qui vont s'offrir à nous. Du diable si je me le rappelle encore. "

Taquiner la muse, j'adore!

Moi ce que j'adore c'est le sonnet de quatorze vers !


Oui, aussi! :-))

Sissi

avatar 20/09/2014 @ 11:36:55
Ouf !
(En revanche on ne sait toujours pas si "La santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon" est vraiment dans Knock.)


Maintenant on sait: c'est non.

Quel plaisir de relire ce livre!
Je l'ai abordé d'une autre manière cette fois-ci. Si, enfant, ça m'avait surtout amusée, là j'en ai vraiment perçu l'aspect dramatique. Knock, c'est le gourou/dictateur, et le processus bien connu est très perceptible: d'abord il y a l'instauration du climat de confiance (ici par le biais surtout de la flatterie), ensuite il fait naître un besoin chez l'autre (en l'occurrence le besoin de se soigner, mais ça peut être un besoin affectif- la secte- ou un besoin de sécurité -état totalitaire etc.) et un climat de peur, un 'mal" à combattre. Vient ensuite l'isolement (garder la chambre), l'aliénation (ne pas manger, boire peu).
Alors le pouvoir est total, en bon dictateur il prétend agir au seul nom d'un idéal (la médecine) et il inculque la nécessité de rejeter toute personne qui n'adhère pas à cet idéal (le docteur). Il réorganise également totalement la vie de ce microcosme.
C'est horriblement fascinant...

Feint

avatar 20/09/2014 @ 11:43:07
Tout à fait. On la fait lire ou jouer aux enfants et on a raison, puisqu'ils y prennent du plaisir ; mais il faut prendre le temps de la relire adulte. Et quand on la replace dans son contexte historique, en 1923, c'est même assez visionnaire. Comme dénonciation du totalitarisme, c'est plutôt plus efficace que Rhinocéros.

Sissi

avatar 20/09/2014 @ 11:51:53
Tout à fait. On la fait lire ou jouer aux enfants et on a raison, puisqu'ils y prennent du plaisir ; mais il faut prendre le temps de la relire adulte.


Ah oui, vraiment!

Veneziano
avatar 20/09/2014 @ 15:11:43
"Le désir qui naît de la joie est plus fort, toutes choses égales d'ailleurs, que le désir qui naît de la tristesse."

Baruch Spinoza, in L'Ethique

Windigo

avatar 20/09/2014 @ 22:42:20
''Les causes perdues ont quelque chose d'irrésistible''. Hésitation, page 332, Stephenie Meyer.

Veneziano
avatar 21/09/2014 @ 11:57:05
"J'éprouvais aussi, devant que de parler, à quel point deux êtres, vivant somme toute de la même vie, et qui s'aiment, peuvent rester (ou devenir) l'un pour l'autre énigmatiques et emmurés ; les paroles, dans ce cas, soit celles que nous adressons à l'autre, soit celles que l'autre nous adresse, sonnent plaintivement comme des coups de sonde pour nous avertir de la résistance de cette cloison séparatrice et qui, si l'on n'y veille, risque d'aller s'épaississant..."

André Gide, in La Symphonie pastorale

Veneziano
avatar 22/09/2014 @ 21:26:34
"Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains."

Gustave Flaubert, in Emma Bovary

Feint

avatar 22/09/2014 @ 22:16:42
"Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains."

Gustave Flaubert, in Emma Bovary
Mais qu'est-ce que vous avez tous en ce moment à appeler ce roman "Emma Bovary" ? (Pardon Ven, mais j'ai vu cette erreur successivement sur plusieurs fils.)

Stavroguine 22/09/2014 @ 22:34:54
"Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains."

Gustave Flaubert, in Emma Bovary

Mais qu'est-ce que vous avez tous en ce moment à appeler ce roman "Emma Bovary" ? (Pardon Ven, mais j'ai vu cette erreur successivement sur plusieurs fils.)


L'actualité ciné peut-être... http://allocine.fr/film/…

Stavroguine 24/09/2014 @ 14:23:01
"Tu es pas un chien, fit remarquer Iliouchenko. Si tu étais une bête, on aurait pitié de toi. Mais non, tu es pas un chien. On peut pas t'achever comme ça."


- Antoine Volodine, Terminus radieux

Windigo

avatar 24/09/2014 @ 15:32:28
''La vie est un party, la mort c'est un last call.'' - Auteur inconnu.

Veneziano
avatar 24/09/2014 @ 19:36:53
"Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains."

Gustave Flaubert, in Emma Bovary

Mais qu'est-ce que vous avez tous en ce moment à appeler ce roman "Emma Bovary" ? (Pardon Ven, mais j'ai vu cette erreur successivement sur plusieurs fils.)



L'actualité ciné peut-être... http://allocine.fr/film/…


Et oui...

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