Yop, me voila de retour après les célébrations décérébrantes mais bien agréables de cette fin de semaine. :o)
Ben je croyais que c'était un argument de dire "la réalité ne change pas quand on change les conventions qui la décrivent". C'est pas le cas Stavro?
Qu'est ce qui te fais dire que je prétend avoir toutes les réponses? Et c'est quoi les bonnes questions?
Concernant l'intervention de Pendragon qui suit directement celle de Stavro à laquelle je viens de répondre il me semble que Feint et Provis y répondent suffisamment pour que je me passe de radoter. ;o)
Là par contre je ne sais pas si je suis le seul (et je m'en fiche si c'est le cas ^^) mais je trouve ce passage de Pendragon un peu contradictoire ("goût de l'ordre" et "horreur de la hiérarchie", "la place que j'occupe m'importe peu" et "je dois savoir où je suis").
Il me semble qu'on n'a pas besoin de savoir où on est pour pouvoir se déplacer. Surtout que "où on est" se définit non pas en fonction de l'endroit où on se trouve mais en fonctions de points de repères, et dans le domaine culturel dont on parle des repères immuables n'existent pas vraiment il me semble, le décor bouge au moins autant que nous. :o)
Ben peut-être parce qu'il n'y a pas vraiment de haut ou de bas universel Saule? Peut-être aussi parce que certains sous prétexte de vouloir tirer les gens vers le haut les descendent en devenant paternalistes voire insultants? Je préfère la formulation "partager ses coups de coeur", ptêt parce que comme Pendragon j'ai horreur de la hiérachie. ;o)
On est d'accord Palorel. :o)
J'attendais rien de plus qu'une réponse argumentée, c'est tout - voire, dire qu'on en n'a pas, ce qui n'a rien de honteux. Personnellement, je n'en ai pas d'arrêtée et un "oui" ne m'aurait pas plus satisfait qu'un "non". Je m'interroge, c'est une question qui me turlupine, comme celle du Beau où ma réponse se distingue de celle de Pendragon, mais ma dernière intervention sur le sujet semble être passée inaperçue - ce que je regrette non pas parce qu'elle serait particulièrement brillante, mais parce que j'aurais aimé pouvoir la confronter à d'autres opinions.
Contrairement à toi, je ne prétends pas avoir toutes les réponses, j'essaye juste de me poser les bonnes questions.
Ben je croyais que c'était un argument de dire "la réalité ne change pas quand on change les conventions qui la décrivent". C'est pas le cas Stavro?
Qu'est ce qui te fais dire que je prétend avoir toutes les réponses? Et c'est quoi les bonnes questions?
Concernant l'intervention de Pendragon qui suit directement celle de Stavro à laquelle je viens de répondre il me semble que Feint et Provis y répondent suffisamment pour que je me passe de radoter. ;o)
Ceci étant dit, pourquoi je veux absolument quelque chose de solide et établissant des hiérarchies et des courbes et tout le toutim… par goût de l’ordre, c’est exactement ça, c’est même tout à fait ça… mais ce n’est QUE ça, car j’ai horreur de la hiérarchie, je me fiche d’être apaisé et je me fiche d’être ou de ne pas être du bon côté de la barrière culturelle (quoi que, comme je suis un bourgeois bien éduqué, je ne risque pas de ne pas y être en fait). En fait, la place que j’occupe m’importe peu, par contre, je dois savoir où je suis, car c’est ça qui me permet de me déplacer si je le désire.
Là par contre je ne sais pas si je suis le seul (et je m'en fiche si c'est le cas ^^) mais je trouve ce passage de Pendragon un peu contradictoire ("goût de l'ordre" et "horreur de la hiérarchie", "la place que j'occupe m'importe peu" et "je dois savoir où je suis").
Il me semble qu'on n'a pas besoin de savoir où on est pour pouvoir se déplacer. Surtout que "où on est" se définit non pas en fonction de l'endroit où on se trouve mais en fonctions de points de repères, et dans le domaine culturel dont on parle des repères immuables n'existent pas vraiment il me semble, le décor bouge au moins autant que nous. :o)
pourquoi ne pas essayer de tirer les gens vers le haut, en espérant qu'ils passent de Lévy à Nothomb, puis de Nothomb à Maupassant, puis à Flaubert ou Echenoz ?
Ben peut-être parce qu'il n'y a pas vraiment de haut ou de bas universel Saule? Peut-être aussi parce que certains sous prétexte de vouloir tirer les gens vers le haut les descendent en devenant paternalistes voire insultants? Je préfère la formulation "partager ses coups de coeur", ptêt parce que comme Pendragon j'ai horreur de la hiérachie. ;o)
Ce n'est pas toujours aux autres de nous dire ce qui est beau ou ce qui ne l'est pas, on n'a pas forcément besoin d'eux pour apprécier la cohérence d'une œuvre, la justesse d'une voix.
On est d'accord Palorel. :o)
En vitesse et en court : subjectivement, j'ai horreur de la hiérarchie mais objectivement, je sais que l'homme ne peut pas s'en passer (risque de chaos absolu), comme je suis un homme, je m'en accomode.
Et concernant la place, ce que je voulais dire c'est que l'endroit m'importe peu, mais il faut juste SAVOIR où l'on est, un peu comme si on pouvait me dropper où l'on voulait sur la terre, du moment que l'on me donne une carte pour me dire où je suis... idem pour ma "place" dans la société.
Et concernant la place, ce que je voulais dire c'est que l'endroit m'importe peu, mais il faut juste SAVOIR où l'on est, un peu comme si on pouvait me dropper où l'on voulait sur la terre, du moment que l'on me donne une carte pour me dire où je suis... idem pour ma "place" dans la société.
Juste pour répondre :
à Pendragon:
Je ne conteste pas son désir d'éxigence, je lui reproche seulement de l'exprimer d'une façon condescendante (c'est ce que je ressens)
Son exigence est basée sur des critères incontestables, contestables ou discutables, elle a donc des limites
Elle ne veut pas tenir compte des goûts, de la sensibilté, des différences de milieux sociaux et de cultures, pour faire ses choix ce qui est pour moi inconcevable car nous ne sommes pas des robots.Cette conception conduit donc à faire des classifications et jugements de valeur sans tenir compte de l'élément humain.
Son exigence conduit à un élitisme confortable et ne demande pas particulièrement d'effort puisqu'il possède déjà les atouts necessaires (il le dit).
Il ne donne pas de solutions concrètes pour permettre d'écarter ce qu'il appelle les "mauvaises lectures"( pour lesquelles d'ailleurs il ne peut donner de référentiels suffisamment incontestables pour les rejeter de la littérature).S'il semble ne pas vouloir les interdire (heureusement) que compte t -il faire?
Je n'ai jamais parlé de fascisme . Le mot ORDRE ,bien que je n'en nie pas la necessité dans certains domaines, me heurte dans celui là.
Ce n'est pas parce qu'on s'interesse à l'art contemporain qu'on n'est pas exigeant au contraire, il y a effectivement du tout et n'importe quoi et très peu de "référentiels" donc il faut rechercher la sincérité et tout ce qui nous est inconnu, c'est pas toujours évident.Je précise quand même que l'art contemporain s'étale sur une période assez longue (tout le XXè) on y trouve donc tous nos impressionnistes, expressionnistes,cubistes, surrréalistes, très contestés à l'époque .Il me semble que c'est quand même la moindre des choses que d'essayer de comprendre leur démarche .Personnellement malgré des efforts, je ne suis jamais parvenue à aimer la musique contemporaine des 30 dernières années et ne me sent touchée que par la musique dit classique avec ou sans référentiels.Soit je ne comprends pas soit il n'y a rien à comprendre.C'est pas grave.
Je ne reproche donc pas à Pendragon de vouloir s'élever en étant exigeant sur ces choix, je pense que beaucoup veulent la même chose mais d'une façon différente et moins encadrée.
Pour moi il est important d'être libre de choisir ses livres, peintures etc... selon ses goûts étant précisé que ces derniers sont un tout constitués d'acquis, de recherches, de sensibilté, d'influences et d'échanges dont font partie certains référentiels mais pas seulement.
Pour Poil :
Il faut aussi qu'il y ait un véritable accès à la culture pour tous car il n'existe pas dans notre type de société.Il ne suffit pas de dire que la "masse" (mot méprisant au possible) ne veut pas s'interesser il faut savoir pourquoi et si elle dispose d'une véritable liberté en ce domaine.Mais Bolcho a répondu sur ce point.
Quant à ta démonstration sur la statuaire africaine, elle montre à quel point nous sommes à milles lieues l'une de l'autre, mais c'est pas grave nous n'auront plus désormais à échanger quoi que se soit.
Désolée d'avoir été aussi longue, je prendrais néanmoins plaisir à lire vos échanges.
à Pendragon:
Je ne conteste pas son désir d'éxigence, je lui reproche seulement de l'exprimer d'une façon condescendante (c'est ce que je ressens)
Son exigence est basée sur des critères incontestables, contestables ou discutables, elle a donc des limites
Elle ne veut pas tenir compte des goûts, de la sensibilté, des différences de milieux sociaux et de cultures, pour faire ses choix ce qui est pour moi inconcevable car nous ne sommes pas des robots.Cette conception conduit donc à faire des classifications et jugements de valeur sans tenir compte de l'élément humain.
Son exigence conduit à un élitisme confortable et ne demande pas particulièrement d'effort puisqu'il possède déjà les atouts necessaires (il le dit).
Il ne donne pas de solutions concrètes pour permettre d'écarter ce qu'il appelle les "mauvaises lectures"( pour lesquelles d'ailleurs il ne peut donner de référentiels suffisamment incontestables pour les rejeter de la littérature).S'il semble ne pas vouloir les interdire (heureusement) que compte t -il faire?
Je n'ai jamais parlé de fascisme . Le mot ORDRE ,bien que je n'en nie pas la necessité dans certains domaines, me heurte dans celui là.
Ce n'est pas parce qu'on s'interesse à l'art contemporain qu'on n'est pas exigeant au contraire, il y a effectivement du tout et n'importe quoi et très peu de "référentiels" donc il faut rechercher la sincérité et tout ce qui nous est inconnu, c'est pas toujours évident.Je précise quand même que l'art contemporain s'étale sur une période assez longue (tout le XXè) on y trouve donc tous nos impressionnistes, expressionnistes,cubistes, surrréalistes, très contestés à l'époque .Il me semble que c'est quand même la moindre des choses que d'essayer de comprendre leur démarche .Personnellement malgré des efforts, je ne suis jamais parvenue à aimer la musique contemporaine des 30 dernières années et ne me sent touchée que par la musique dit classique avec ou sans référentiels.Soit je ne comprends pas soit il n'y a rien à comprendre.C'est pas grave.
Je ne reproche donc pas à Pendragon de vouloir s'élever en étant exigeant sur ces choix, je pense que beaucoup veulent la même chose mais d'une façon différente et moins encadrée.
Pour moi il est important d'être libre de choisir ses livres, peintures etc... selon ses goûts étant précisé que ces derniers sont un tout constitués d'acquis, de recherches, de sensibilté, d'influences et d'échanges dont font partie certains référentiels mais pas seulement.
Pour Poil :
Il faut aussi qu'il y ait un véritable accès à la culture pour tous car il n'existe pas dans notre type de société.Il ne suffit pas de dire que la "masse" (mot méprisant au possible) ne veut pas s'interesser il faut savoir pourquoi et si elle dispose d'une véritable liberté en ce domaine.Mais Bolcho a répondu sur ce point.
Quant à ta démonstration sur la statuaire africaine, elle montre à quel point nous sommes à milles lieues l'une de l'autre, mais c'est pas grave nous n'auront plus désormais à échanger quoi que se soit.
Désolée d'avoir été aussi longue, je prendrais néanmoins plaisir à lire vos échanges.
Encore plus vite : Pieronnelle, je crois que tu n'as vraiment pas compris ni mes motivations, ni mes méthodes, ou en tout cas de manière incomplète, mais ce n'est pas grave, j'ai dû mal m'exprimer...
Pieronnelle : j'adore ton ouverture d'esprit : "nous n'aurons plus désormais à échanger quoi que ce soit". Toi, qui prônes l'ouverture d'esprit tout azimut, tu émets néanmoins une réserve vis-à-vis de ma conception un peu noeud-noeud et réac. de l'art africain. Car évidemment ta sensibilité sur le sujet prime sur la mienne. De quel droit ? On n'en sait rien.
Pendragon : si tu avais brandi ton droit à la médiocrité, personne n'aurait réagi. Sauf peut-être Virgile qui aurait réussi à prouver qu'aimer la techno est une nouvelle forme d'élitisme :)))
Pendragon : si tu avais brandi ton droit à la médiocrité, personne n'aurait réagi. Sauf peut-être Virgile qui aurait réussi à prouver qu'aimer la techno est une nouvelle forme d'élitisme :)))
Pieronnelle : j'adore ton ouverture d'esprit : "nous n'aurons plus désormais à échanger quoi que ce soit". Toi, qui prônes l'ouverture d'esprit tout azimut, tu émets néanmoins une réserve vis-à-vis de ma conception un peu noeud-noeud et réac. de l'art africain. Car évidemment ta sensibilité sur le sujet prime sur la mienne. De quel droit ? On n'en sait rien.
Poil, si j'ai dit que je n'échangerais plus rien c'est parce que je ne participerais plus à ces forums. Je me sens obligée de te répondre car où as tu vu que je trouvais ta conception "noeud-noeud et réac"? Je n'ai jamais dit non plus que la mienne primait la tienne, j'ai dit qu'elles étaient extrêmement opposées c'est tout. C'est pour ce genre d'incompréhension que je ne veux plus participer. Je ne suis sans doute pas faite pour ça, c'est de ma faute. C'est pas grave. Je préfère regarder maintenant les balles de matchs c'est plus confortable et moins éprouvant.
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Pour moi il est important d'être libre de choisir ses livres, peintures etc... selon ses goûts étant précisé que ces derniers sont un tout constitués d'acquis, de recherches, de sensibilté, d'influences et d'échanges dont font partie certains référentiels mais pas seulement.
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Pour moi aussi, pour Pendragon, Virgile et tous les autres aussi.
Le débat n'a jamais porté sur la liberté de choisir mais simplement (simplement hum hum) d'admettre qu'il y a des créations objectivement plus importantes que d'autres, du moins dans le monde civilisé -ce dernier terme n'a bien sûr pas de frontière réelle- mettre sur le même niveau un livre de bafouilles illisibles et un roman de Umberto Eco, ça n'a aucun sens.
C'est bon de le rappeler quelque fois.
Même si chacun est libre d'apprécier davantage l'un que l'autre.
Ça reste un sujet où les amateurs de polémiques peuvent s'en donner à coeur joie en jouant sur les mots et en mettant en avant le relativisme infini comme parade à toutes tentatives de hierarchisation, aussi souple soit-elle.
Diantre Martell ! Laisse-moi saluer bien bas ton esprit de concision, c'est exactement ça... chapeau !
^^
P.
^^
P.
Le débat n'a jamais porté sur la liberté de choisir mais simplement (simplement hum hum) d'admettre qu'il y a des créations objectivement plus importantes que d'autres, du moins dans le monde civilisé -ce dernier terme n'a bien sûr pas de frontière réelle- mettre sur le même niveau un livre de bafouilles illisibles et un roman de Umberto Eco, ça n'a aucun sens.
Ca n'a aucun sens pour toi Martell. Pour moi ça n'a aucun sens d'établir une hiérarchie entre ces deux choses. ;o)
Alors, pour toi, Virgile, Christine Bravo vaut Umberto Eco, mon nain de jardin vaut la Victoire de Samothrace, et « Qu’il est beau le bidet, qu’il est lait le cabinet » vaut la neuvième de Beethoven ?
Je vais quand même un peu réfléchir avant de me rallier à ton avis…
;-))
Je vais quand même un peu réfléchir avant de me rallier à ton avis…
;-))
Pour moi instaurer une hiérarchie "objective" entre tout ça est sans intérêt et aussi complètement illusoire simplement SJB. :o)
Mais je ne demande à personne de se rallier à mon avis. ;op
Mais je ne demande à personne de se rallier à mon avis. ;op
Le débat n'a jamais porté sur la liberté de choisir mais simplement (simplement hum hum) d'admettre qu'il y a des créations objectivement plus importantes que d'autres, du moins dans le monde civilisé -ce dernier terme n'a bien sûr pas de frontière réelle- mettre sur le même niveau un livre de bafouilles illisibles et un roman de Umberto Eco, ça n'a aucun sens.
Ca n'a aucun sens pour toi Martell. Pour moi ça n'a aucun sens d'établir une hiérarchie entre ces deux choses. ;o)
ça ne devrait en effet avoir aucun sens de comparer un produit de consommation éphémère avec une œuvre destinée à durer. Les deux devraient pouvoir coexister dans une indifférence réciproque. Mais la marchandisation de l'édition, accélérée en France notamment sous les actions (dans tous les sens du termes) de Jean-Marie Messier puis du baron Seillière a accéléré dangereusement la concurrence et la confusion (qui existait déjà) entre des livres qui n'avaient de commun que le nom de "livre", précisément. La littérature de création n'a plus ni l'espace (en terme de surface de librairie) ni le temps (en durée de présence en librairie) pour exister, et certaines pratiques éditoriales (publier des nanars dans des collections autrefois prestigieuses, par exemple) concourent à entretenir cette confusion - et à discréditer l'ensemble de la production contemporaine. Le problème, c'est que les "élites" (pour faire court), ne jouent plus vraiment leur rôle d'information auprès du public (je pense au Monde des livres, par exemple), et comme il est (il a toujours été) très difficile de repérer l'œuvre destinée à durer, on peut avoir tendance, sur des critères prétendument objectifs, de privilégier ce qui ressemble à ce qu'on connaît déjà (en bien : ce qu'on a lu autrefois, ou ce qui vient de l'étranger) - et à rater l'essentiel. Bref, le lecteur est aujourd'hui de plus en plus seul - et il ne le sait pas forcément.
on peut avoir tendance, sur des critères prétendument objectifs, de privilégier ce qui ressemble à ce qu'on connaît déjà (en bien : ce qu'on a lu autrefois, ou ce qui vient de l'étranger) - et à rater l'essentiel.
Voilà qui me paraît fort juste, fort triste effectivement, et qui renvoie un peu dos à dos les vaillants combattants de ce fil.
Feint, je ne suis pas aussi pessimiste que toi, tu le sais. Dans les professions "autour du livre", beaucoup d'acteurs font un travail de fond, aussi bien chez les libraires que chez les bibliothécaires, les formateurs, les éditeurs, les journalistes...pour essayer de découvrir, faire découvrir, transmettre autre chose que ce qui est déjà très visible.
Ici-même, tu fais ce qu'il faut. Allez, je me permets : pas assez à mon goût :)
Ouvrir des fuseaux de littérature, les entretenir, travailler sur des bibliographies... aider à donner des clés. Oui, je sais, (je pense savoir :), tu vas dire que le MDA et.. voilà... :))
La vigilance, de la part de ces acteurs là, existe bel et bien. Mais elle n'est pas médiatisée. Elle n'en a d'ailleurs pas besoin puisque ce n'est pas forcément un travail fait pour être rentabilisé.
L'essentiel, il se pose presque toujours comme une évidence. A un moment ou à un autre. Tu y veilles, toi aussi...
Ici-même, tu fais ce qu'il faut. Allez, je me permets : pas assez à mon goût :)
Ouvrir des fuseaux de littérature, les entretenir, travailler sur des bibliographies... aider à donner des clés. Oui, je sais, (je pense savoir :), tu vas dire que le MDA et.. voilà... :))
La vigilance, de la part de ces acteurs là, existe bel et bien. Mais elle n'est pas médiatisée. Elle n'en a d'ailleurs pas besoin puisque ce n'est pas forcément un travail fait pour être rentabilisé.
L'essentiel, il se pose presque toujours comme une évidence. A un moment ou à un autre. Tu y veilles, toi aussi...
Non Bolcho, nous ne sommes pas renvoyés dos à dos, car cela reviendrait à accepter ce que SJB a écrit...
Feint a raison, je le reconnais, mais c'est parallèle au débat de ce fil, ce n'est pas le débat de ce fil...
Et d'ailleurs, pour rebondir sur ce que Feint a écrit, Virgile, tu as parfaitement le droit de trouver une hiérarchie sans intérêt, tu as peut-être raison de trouver cela illusoire, dans le sens où elle ne sera jamais ni parfaite ni finie, par contre, tu ne peux nier qu'elle existe et qu'elle a toujours existé... et cela tant au regard de la dernière intervention de SJB que de celle de Feint.
Feint a raison, je le reconnais, mais c'est parallèle au débat de ce fil, ce n'est pas le débat de ce fil...
Et d'ailleurs, pour rebondir sur ce que Feint a écrit, Virgile, tu as parfaitement le droit de trouver une hiérarchie sans intérêt, tu as peut-être raison de trouver cela illusoire, dans le sens où elle ne sera jamais ni parfaite ni finie, par contre, tu ne peux nier qu'elle existe et qu'elle a toujours existé... et cela tant au regard de la dernière intervention de SJB que de celle de Feint.
Sorry Garance, on a posté en même temps. Oui, tu as raison aussi... et c'est pourquoi je pense et je persiste à dire et à me battre pour faire comprendre aux lecteurs qu'il n'y a pas que les livres de gondole à acheter et à lire... ce qui est quand même, n'en déplaise à certains, le fond du débat ! Heureusement que la majorité de CL sait comment mettre en valeur un livre qui en vaut la peine... sans quoi...
Oui Martell, et j'insiste lourdement sur le "bagage" quel qu'il soit et d'où qu'il vienne pour faire un choix. Si chacun est libre d'avoir les goûts qu'il veut une certaine connaissance ou du moins de la curiosité pour des choses très différentes me semblent essentielles pour choisir un livre, une oeuvre d'art ou un morceau de musique.
Il est faux de croire qu'il n'y a qu'une élite qui hante l'opéra. On peut acheter aujourd'hui des DVD pour regarder tranquillement Norma ou Aïda chez soi.
Il en va de même avec la cuisine. Il y a ceux qui s'en fichent et achètent des plats tout prêts insipides et gras. Et il y a ceux qui sont fascinés par l'art culinaire. Et ce n'est pas qu'une question de goût. C'est, une fois de plus, une question de curiosité et le désir d'apprendre quelque chose. Bien des gens se désintéressent d'un tas de choses fascinantes faute de temps, disent-ils. Ils préfèrent passer le leur à des jeux idiots ou des émissions TV. Là encore, ce n'est pas une question de goûts (le goût se forme !) mais de paresse. Et l'élite est aussi paresseuse que les gens plus modestes.
Il est plus confortable de lire Pancol que Eco, mais Eco est mille fois plus réjouissant à lire pour ceux qui aiment vraiment ça.
Virgile, bien sûr que ça n'a aucun intérêt de comparer de la bouse et un diamant. On est bien d'accord. Mais on a le droit d'être exigeant quand il s'agit d'art et de littérature. J'ai le droit de m'indigner quand un convive me demande un coca pour accompagner mon filet de boeuf (ce n'est jamais arrivé, Dieu merci !). Je suis désolée, mais des gens qui ne savent pas manger, qui écoutent les âneries commerciales en vogue, lisent que des merdes et n'ont aucune imagination ne peuvent pas me faire passer une bonne soirée. Je ne demande à personne d'être riche ni beau mais d'avoir un minimum d'intérêt pour le monde environnant dont la culture fait partie.
Mes amis ne se sont jamais plaints de mes exigeances, ils ont les mêmes. Je leur offre le meilleur et j'exige en retour le droit d'apprécier les belles choses de la vie. On ne vit qu'une fois que diable ! Ce n'est pas pour s'emmerder avec du moche et du con !
Il est faux de croire qu'il n'y a qu'une élite qui hante l'opéra. On peut acheter aujourd'hui des DVD pour regarder tranquillement Norma ou Aïda chez soi.
Il en va de même avec la cuisine. Il y a ceux qui s'en fichent et achètent des plats tout prêts insipides et gras. Et il y a ceux qui sont fascinés par l'art culinaire. Et ce n'est pas qu'une question de goût. C'est, une fois de plus, une question de curiosité et le désir d'apprendre quelque chose. Bien des gens se désintéressent d'un tas de choses fascinantes faute de temps, disent-ils. Ils préfèrent passer le leur à des jeux idiots ou des émissions TV. Là encore, ce n'est pas une question de goûts (le goût se forme !) mais de paresse. Et l'élite est aussi paresseuse que les gens plus modestes.
Il est plus confortable de lire Pancol que Eco, mais Eco est mille fois plus réjouissant à lire pour ceux qui aiment vraiment ça.
Virgile, bien sûr que ça n'a aucun intérêt de comparer de la bouse et un diamant. On est bien d'accord. Mais on a le droit d'être exigeant quand il s'agit d'art et de littérature. J'ai le droit de m'indigner quand un convive me demande un coca pour accompagner mon filet de boeuf (ce n'est jamais arrivé, Dieu merci !). Je suis désolée, mais des gens qui ne savent pas manger, qui écoutent les âneries commerciales en vogue, lisent que des merdes et n'ont aucune imagination ne peuvent pas me faire passer une bonne soirée. Je ne demande à personne d'être riche ni beau mais d'avoir un minimum d'intérêt pour le monde environnant dont la culture fait partie.
Mes amis ne se sont jamais plaints de mes exigeances, ils ont les mêmes. Je leur offre le meilleur et j'exige en retour le droit d'apprécier les belles choses de la vie. On ne vit qu'une fois que diable ! Ce n'est pas pour s'emmerder avec du moche et du con !
Feint, je ne suis pas aussi pessimiste que toi, tu le sais. Dans les professions "autour du livre", beaucoup d'acteurs font un travail de fond, aussi bien chez les libraires que chez les bibliothécaires, les formateurs, les éditeurs, les journalistes...pour essayer de découvrir, faire découvrir, transmettre autre chose que ce qui est déjà très visible.
Ici-même, tu fais ce qu'il faut. Allez, je me permets : pas assez à mon goût :)
Ouvrir des fuseaux de littérature, les entretenir, travailler sur des bibliographies... aider à donner des clés. Oui, je sais, (je pense savoir :), tu vas dire que le MDA et.. voilà... :))
La vigilance, de la part de ces acteurs là, existe bel et bien. Mais elle n'est pas médiatisée. Elle n'en a d'ailleurs pas besoin puisque ce n'est pas forcément un travail fait pour être rentabilisé.
L'essentiel, il se pose presque toujours comme une évidence. A un moment ou à un autre. Tu y veilles, toi aussi...
C'est vrai, il y a beaucoup de bonnes volontés. N'empêche, j'ai l'impression que le premier semestre 2010 a été particulièrement désastreux, et que ça ne fait que s'aggraver.
"Pas assez", tu as sûrement raison. Heureusement il y en a d'autres qui font le travail, et d'autres que je pousserais bien dans le dos, si j'osais, à faire plus de critiques - même si je comprends parfaitement ce qui les retient. D'ailleurs, ici comme sur mon blog, les sujets purement littéraires engendrent relativement peu de réactions, écrites tout au moins.
Non Bolcho, nous ne sommes pas renvoyés dos à dos, car cela reviendrait à accepter ce que SJB a écrit...
Feint a raison, je le reconnais, mais c'est parallèle au débat de ce fil, ce n'est pas le débat de ce fil...
Et d'ailleurs, pour rebondir sur ce que Feint a écrit, Virgile, tu as parfaitement le droit de trouver une hiérarchie sans intérêt, tu as peut-être raison de trouver cela illusoire, dans le sens où elle ne sera jamais ni parfaite ni finie, par contre, tu ne peux nier qu'elle existe et qu'elle a toujours existé... et cela tant au regard de la dernière intervention de SJB que de celle de Feint.
Mais si Pendragon, je vous vois parfaitement dos à dos, Virgile et toi, et sans doute siamois même : c'est pour ça que vous n'arrivez pas regarder en même temps dans la même direction, alors que je suis d'accord avec les deux. Comme Virgile, je crois impossible de déterminer des critères de qualité qui permettent hiérarchiser objectivement les œuvres ; comme toi, je crois nécessaire de faire connaître autre chose, de transmettre, et de faire sentir que ceci est de la littérature alors que cela n'en est pas. Je ne vois aucune contradiction fondamentale entre vos deux positions (en dehors du plaisir évident que vous éprouvez tous les deux à ne pas être d'accord).
Et d'ailleurs, pour rebondir sur ce que Feint a écrit, Virgile, tu as parfaitement le droit de trouver une hiérarchie sans intérêt, tu as peut-être raison de trouver cela illusoire, dans le sens où elle ne sera jamais ni parfaite ni finie, par contre, tu ne peux nier qu'elle existe et qu'elle a toujours existé... et cela tant au regard de la dernière intervention de SJB que de celle de Feint.
Ben je peux nier ce que je veux, comme toi hein. ;o)
Ici je nie que cette hiérarchie aie plus de valeur que n'importe quelle autre hiérarchie sur ce sujet parce que la valeur des oeuvres d'art sera toujours quelque chose de hautement subjectif, il n'existe aucun critère permettant de jauger objectivement la valeur des oeuvres d'art, dans ces pages de débat personne n'en a cité un... Tu peux nier ça? :o)
Sinon c'est vrai Bolcho comme le dit Pendragon qu'on n'est pas renvoyés dos à dos par la phrase de Feint mais ce n'est pas pour la raison qu'il donne, c'est plutôt parce que je n'ai nulle prétention à l'objectivité dans mes jugements sur les oeuvres d'art. :o)
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