Une bonne année à CL et aux anciens que je connais ! Saule, SJB, Tistou, Bolcho et à tous ceux que j'oublie de citer ....
C'est sympa Charles, bonne année à toi aussi.
BEAU REVEILLON A TOUS LES MEMBRES DE CL, TOUS!!"Va t'faire voir" répondit l'écho... à tous!
Je n'ai pas réagi ici car un autre fuseau a été créé à cet effet. Vais-je être fouettée sur la place publique? Est-ce que mon autre message ne compte pas parce qu'il n'est pas au bon endroit? Mazette!
(Me suis encore fait un(e) copain (ine), moi...
Souriez, vous êtes filmés...
SGdP
Me suis encore fait un copain, moi...On aurait du mal à en vouloir à une si jolie fille, enfin, moi... ça sert d'avoir de l'allure, quand même ;)
Une bonne année à CL et aux anciens que je connais ! Saule, SJB, Tistou, Bolcho et à tous ceux que j'oublie de citer ....Merci, Charles, heureux de te revoir ici et bonne année à toi aussi.
On aurait du mal à en vouloir à une si jolie fille
C'est très gentil, mais, heu, on s'est déjà vus? Suis perdue, là...
Non, pas perdue, sûrement pas, ou alors va falloir faire des exercices de mémoire sans tarder. Voir ici:De Sonamouto: On aurait du mal à en vouloir à une si jolie filleDe SGDP: C'est très gentil, mais, heu, on s'est déjà vus? Suis perdue, là...
http://fr-fr.facebook.com/wall.php?id=15988541678
le message de 02:16
Y en a au moins un qui suit!
:)))
Sans rancune?
Bonne Année à toutes et tous.
C'est très gentil Saule ce que tu as dit.
Que si ma saynete était publiée tu l'achèterais.
ça m'a fait chaud au coeur tu sais !
En effet cette année j'ai écrit deux ou trois petites choses que l'on m'a demandé pour des occasions (festival de théâtre de fin d'été, printemps des poètes, le tout de mon patelin)
J'ai déjà écrit des sketches pour le stand-up. Cela fait un bail.
Mais hélas, les plus beaux "textes" que j'aie écrits l'ont été lors d'improvisations. Donc lorsque je dis "écrits" je me remue un peu le couteau dans la plaie.
ça, c'est quand je faisais du Café-Théâtre.
Et je me suis trop éclatée de voir se marrer mon auditoire alors qu'en deux minutes chrono je leur torchais un truc d'enfer accessoires improvisés aussi à l'appui. Mais j'ai arrêté très vite ces conneries.
J'ai un peu travaillé avec "Claire" qui m'a coachée au cours d'un stage.
En fait je me lance dans des tas de trucs et je ne termine rien.
Les années passent. Je me dis : j'ai le temps. La danse était plus mon "destin"
"Ce n'est pas parce que c'est difficile que l'on n'essaie pas. C'est parce que l'on n'essaie pas que c'est difficile". - Sénèque.
Cette phrase, la première fois que je l'aie entendue, c'est Noëlle Perna, alias Mado la niçoise qui l'a prononcée au cours d'un spectacle.
Soso l'avait fort bien pressenti en me disant que je me "dispersais".
Ma prof de théâtre au Conservatoire aussi me le disait. Mais je sentais qu'elle était un peu jalouse de moi je crois.
Elle pouvait passer trois plombes sur un élève. Moi ? Nada. No comment. Je passais quatre heure dans mon fauteuil à l'orchestre à regarder et écouter les autres. Quand c'était à mon tour, je disais ma scène, ou mon exercice et basta.
Jamais un commentaire spécial. Jamais un encouragement.
Niet ! Je crois même me souvenir qu'un jour elle a fait allusion aux "cabots" dans la profession théâtrale. Elle avait dit "il y en a ici, je ne les nommerai pas".
En fait, ce sont ceux qui ont "tout" la facilité par nature, mais qui ne travaillent pas. Je crois que c'est un peu ça.
Mais j'aurais aimé qu'elle me fasse travailler. Elle n'a rien fait.
Donc, ça crevait les yeux qu'elle était un peu jalouse.
Bref, pas grave. J'ai pardonné.
Un membre du jury de Paris était venu audionner. J'avais eu un fabuleux compliment. De la part des "gagne-petits de la Côte" je m'étais faite fracasser. Le moral en a pris un coup.
Du coup le théâtre aussi j'ai arrêté. Deux ans de conservatoire et stop.
Le "milieu" ne me convenait pas.
Je me sens toujours décalée par rapport à mes passions-passades.
Comme si tout venait facilement, trop facilement, et que rien ne vaille la peine d'être abouti.
Il me fallait du recul. De la distance sur ma propre misérable création.
J'ai testé mes "interlocuteurs". Ceux qui m'ont lue.
Pfff... paroles dans le vent. Ecrits sur le sable.../...
No comment.
Ici j'ai eu quelques avis.
Je vois que le Chat n'aime pas que l'on commente le temps qu'il fait sur conv.et bad.
Dès qu'il tombe des chavanes, le chat serait-il chafouin ?
Pour l'instant l'écriture demeure pour moi une thérapie plus qu'un morceau de steack.
Si le prix à payer pour sa "recherche", mon cher Saint-Jean, fut la maladie qui le consumait, je n'envie pas ce pauvre Marcel.
D'ailleurs, je me suis toujours couchée très tard.
Trop tard.
Je ne lis presque jamais les livres comme on doit les lire normalement.
Comme vous les lisez vous.
Je les ouvre au hasard balthazar lorsque l'envie m'en prend et j'y trouve toujours un lien qui me rattache à mon propre "Livre".
Un exemple ?
Ben, pas plus tard que la semaine dernière j'avais encore "Farrago" de Yann Apperry qui traînait depuis trois semaines tantôt sur la table de nuit, tantôt sur un coin de table du salon.
Je ne le lisais pas.
Etait-ce LUI qui me lisait ? Je ne saurais pouvoir l'affirmer.
Mais l'autre jour en cherchant un bon mot dans un vieux dico de latin je suis tombée sur ceci :
Farrago = nostri est farrago libelli = Juvenal Telle est la matière variée de mon livre.
Il y a eu dans celui-ci, de livre, Farrago donc, une ou deux autres phrases-clés en rapport avec les ancêtres du narrateur qui venaient à point nommé me confirmer mes interrogations sur ma propre généalogie.
Je ne lis donc pas l'histoire de l'auteur dont je lis le livre au moment où je le lis. C'est bien étrange ne trouvez-vous pas ?
Je lis ma propre douleur de ne pas écrire le mien. De livre.
Voilà.
J'espère que vous avez apprécié ces quelques lignes que j'ai pris soin de rendre le plus claires possible à votre attention, chers Céliens.
Vous aurez ainsi appris quelque-chose de moi. Ne me cherchez pas sur facebook ou myspace ou montrouducbook. Je n'y serai pas.
Je viens telle une météorite et je repars très vite.
Sauf lorsque je rencontre des esprits avec lesquels je m'accorde.
Un peu. Un temps. Mais le virtuel est le virtuel.
Internet est le tombeau je pense de nombre de gens qui y perdent leur vie.
Tout y est dit et rien.
Comme ceci en quelque sorte;)
Qui cela intéresse-t'il de lire mes états d'âme en ce moment ?
Je remercie CL de toujours m'avoir encouragée à l'écriture.
Vous savez que lorsque les enfants cessent d'applaudir les Fées, celles-ci meurent.
Enfin, c'est un étrange personnage au langage plus qu'étrange qui m'avait écrit ceci lorsque nous correspondions sur un merveilleux site de Magie. Je n'ai pas vraiment vérifié la chose.
J'essaie de faire "survivre" la fée malgré tout en souvenir de ce fantôme. Elbondt.
Les enfants n'applaudissent plus. Ils ont les mains occupées sur leur propre clavier, leur souris ou leur joy-stick à essayer d'exister sur facebook, jeracontemavie.com, et blablabla.con.
Je ne me sens pas hors du lot.
C'est même grave à quel point de fais mon auto-critique.
Je dédie ce texte à FLC, sans qui je ne serais jamais venue en ce lieu.
Bon, je lance un appel : je veux bien être "nègre".
Mais faut payer cash et d'avance.
Surtout si j'écris pour un personnage dénué de "talent".
Lollllllllllll.
Vous trouvez que je me la pète ? z'avez raison les mecs.
Je suis comme ça.
Dur-dur d'être une fée.
Et l'autre, mon pote, machin Rambaud vient juste de sortir son bouquin sur Nicolas Ier.
Le contre-pied de CantorzyIer ??? M'a piqué "L'IDEE" ?
Encore un livre sans doute que je ne lirai pas, ou alors, comme le "Fou"... en diagonale.
Je me demande s'il y a un "fou" dans son histoire de Royaume.
En tout cas, le Diable c'est Carla !!!
Comme Swann l'était dans le film "Phantom of the Paradise" Prix du Festival d'Avoriaz dans les années 75.
Wizzous et re-meilleurs voeux.
Vous ai-je bien "Saoûlé" Mister Saule ?
Hmmm ! Un futur groupie ? J'en frétille de joie par avance.
Mais dites-moi,qu'aimeriez-vous que je vous conte comme histoire ?
J'ai appris aujourd'hui même que mon grand-père paternel, que je n'ai pas connu, et dont j'ignore à peu près tout, était un fabuleux conteur.
L'action se passait en Corse.
Il était artiste. Il dessinait et peignait les logos pour une maison fort connue de spiritueux.
Cela se passait il y a longtemps.
Est-ce qu'il s'exprime un peu par ma plume aujourd'hui ?
Je ne sais.
Pépé, pourquoi tu "nous" a laissés ?
Je raconte vraiment n'importe quoi ce soir.
J'ai un vaste projet. Mais c'est top secret.
Et il restera encore longtemps dans le coffre-fort de mes pensées.
Je commence toutes les histoires et je ne les finis jamais.
Mais c'est que mon histoire à moi ne finit pas.
Enfin, je crois.
La Fée persiste, signe, et ne relis pas.
C'est très gentil Saule ce que tu as dit.
Que si ma saynete était publiée tu l'achèterais.
ça m'a fait chaud au coeur tu sais !
En effet cette année j'ai écrit deux ou trois petites choses que l'on m'a demandé pour des occasions (festival de théâtre de fin d'été, printemps des poètes, le tout de mon patelin)
J'ai déjà écrit des sketches pour le stand-up. Cela fait un bail.
Mais hélas, les plus beaux "textes" que j'aie écrits l'ont été lors d'improvisations. Donc lorsque je dis "écrits" je me remue un peu le couteau dans la plaie.
ça, c'est quand je faisais du Café-Théâtre.
Et je me suis trop éclatée de voir se marrer mon auditoire alors qu'en deux minutes chrono je leur torchais un truc d'enfer accessoires improvisés aussi à l'appui. Mais j'ai arrêté très vite ces conneries.
J'ai un peu travaillé avec "Claire" qui m'a coachée au cours d'un stage.
En fait je me lance dans des tas de trucs et je ne termine rien.
Les années passent. Je me dis : j'ai le temps. La danse était plus mon "destin"
"Ce n'est pas parce que c'est difficile que l'on n'essaie pas. C'est parce que l'on n'essaie pas que c'est difficile". - Sénèque.
Cette phrase, la première fois que je l'aie entendue, c'est Noëlle Perna, alias Mado la niçoise qui l'a prononcée au cours d'un spectacle.
Soso l'avait fort bien pressenti en me disant que je me "dispersais".
Ma prof de théâtre au Conservatoire aussi me le disait. Mais je sentais qu'elle était un peu jalouse de moi je crois.
Elle pouvait passer trois plombes sur un élève. Moi ? Nada. No comment. Je passais quatre heure dans mon fauteuil à l'orchestre à regarder et écouter les autres. Quand c'était à mon tour, je disais ma scène, ou mon exercice et basta.
Jamais un commentaire spécial. Jamais un encouragement.
Niet ! Je crois même me souvenir qu'un jour elle a fait allusion aux "cabots" dans la profession théâtrale. Elle avait dit "il y en a ici, je ne les nommerai pas".
En fait, ce sont ceux qui ont "tout" la facilité par nature, mais qui ne travaillent pas. Je crois que c'est un peu ça.
Mais j'aurais aimé qu'elle me fasse travailler. Elle n'a rien fait.
Donc, ça crevait les yeux qu'elle était un peu jalouse.
Bref, pas grave. J'ai pardonné.
Un membre du jury de Paris était venu audionner. J'avais eu un fabuleux compliment. De la part des "gagne-petits de la Côte" je m'étais faite fracasser. Le moral en a pris un coup.
Du coup le théâtre aussi j'ai arrêté. Deux ans de conservatoire et stop.
Le "milieu" ne me convenait pas.
Je me sens toujours décalée par rapport à mes passions-passades.
Comme si tout venait facilement, trop facilement, et que rien ne vaille la peine d'être abouti.
Il me fallait du recul. De la distance sur ma propre misérable création.
J'ai testé mes "interlocuteurs". Ceux qui m'ont lue.
Pfff... paroles dans le vent. Ecrits sur le sable.../...
No comment.
Ici j'ai eu quelques avis.
Je vois que le Chat n'aime pas que l'on commente le temps qu'il fait sur conv.et bad.
Dès qu'il tombe des chavanes, le chat serait-il chafouin ?
Pour l'instant l'écriture demeure pour moi une thérapie plus qu'un morceau de steack.
Si le prix à payer pour sa "recherche", mon cher Saint-Jean, fut la maladie qui le consumait, je n'envie pas ce pauvre Marcel.
D'ailleurs, je me suis toujours couchée très tard.
Trop tard.
Je ne lis presque jamais les livres comme on doit les lire normalement.
Comme vous les lisez vous.
Je les ouvre au hasard balthazar lorsque l'envie m'en prend et j'y trouve toujours un lien qui me rattache à mon propre "Livre".
Un exemple ?
Ben, pas plus tard que la semaine dernière j'avais encore "Farrago" de Yann Apperry qui traînait depuis trois semaines tantôt sur la table de nuit, tantôt sur un coin de table du salon.
Je ne le lisais pas.
Etait-ce LUI qui me lisait ? Je ne saurais pouvoir l'affirmer.
Mais l'autre jour en cherchant un bon mot dans un vieux dico de latin je suis tombée sur ceci :
Farrago = nostri est farrago libelli = Juvenal Telle est la matière variée de mon livre.
Il y a eu dans celui-ci, de livre, Farrago donc, une ou deux autres phrases-clés en rapport avec les ancêtres du narrateur qui venaient à point nommé me confirmer mes interrogations sur ma propre généalogie.
Je ne lis donc pas l'histoire de l'auteur dont je lis le livre au moment où je le lis. C'est bien étrange ne trouvez-vous pas ?
Je lis ma propre douleur de ne pas écrire le mien. De livre.
Voilà.
J'espère que vous avez apprécié ces quelques lignes que j'ai pris soin de rendre le plus claires possible à votre attention, chers Céliens.
Vous aurez ainsi appris quelque-chose de moi. Ne me cherchez pas sur facebook ou myspace ou montrouducbook. Je n'y serai pas.
Je viens telle une météorite et je repars très vite.
Sauf lorsque je rencontre des esprits avec lesquels je m'accorde.
Un peu. Un temps. Mais le virtuel est le virtuel.
Internet est le tombeau je pense de nombre de gens qui y perdent leur vie.
Tout y est dit et rien.
Comme ceci en quelque sorte;)
Qui cela intéresse-t'il de lire mes états d'âme en ce moment ?
Je remercie CL de toujours m'avoir encouragée à l'écriture.
Vous savez que lorsque les enfants cessent d'applaudir les Fées, celles-ci meurent.
Enfin, c'est un étrange personnage au langage plus qu'étrange qui m'avait écrit ceci lorsque nous correspondions sur un merveilleux site de Magie. Je n'ai pas vraiment vérifié la chose.
J'essaie de faire "survivre" la fée malgré tout en souvenir de ce fantôme. Elbondt.
Les enfants n'applaudissent plus. Ils ont les mains occupées sur leur propre clavier, leur souris ou leur joy-stick à essayer d'exister sur facebook, jeracontemavie.com, et blablabla.con.
Je ne me sens pas hors du lot.
C'est même grave à quel point de fais mon auto-critique.
Je dédie ce texte à FLC, sans qui je ne serais jamais venue en ce lieu.
Bon, je lance un appel : je veux bien être "nègre".
Mais faut payer cash et d'avance.
Surtout si j'écris pour un personnage dénué de "talent".
Lollllllllllll.
Vous trouvez que je me la pète ? z'avez raison les mecs.
Je suis comme ça.
Dur-dur d'être une fée.
Et l'autre, mon pote, machin Rambaud vient juste de sortir son bouquin sur Nicolas Ier.
Le contre-pied de CantorzyIer ??? M'a piqué "L'IDEE" ?
Encore un livre sans doute que je ne lirai pas, ou alors, comme le "Fou"... en diagonale.
Je me demande s'il y a un "fou" dans son histoire de Royaume.
En tout cas, le Diable c'est Carla !!!
Comme Swann l'était dans le film "Phantom of the Paradise" Prix du Festival d'Avoriaz dans les années 75.
Wizzous et re-meilleurs voeux.
Vous ai-je bien "Saoûlé" Mister Saule ?
Hmmm ! Un futur groupie ? J'en frétille de joie par avance.
Mais dites-moi,qu'aimeriez-vous que je vous conte comme histoire ?
J'ai appris aujourd'hui même que mon grand-père paternel, que je n'ai pas connu, et dont j'ignore à peu près tout, était un fabuleux conteur.
L'action se passait en Corse.
Il était artiste. Il dessinait et peignait les logos pour une maison fort connue de spiritueux.
Cela se passait il y a longtemps.
Est-ce qu'il s'exprime un peu par ma plume aujourd'hui ?
Je ne sais.
Pépé, pourquoi tu "nous" a laissés ?
Je raconte vraiment n'importe quoi ce soir.
J'ai un vaste projet. Mais c'est top secret.
Et il restera encore longtemps dans le coffre-fort de mes pensées.
Je commence toutes les histoires et je ne les finis jamais.
Mais c'est que mon histoire à moi ne finit pas.
Enfin, je crois.
La Fée persiste, signe, et ne relis pas.
Tu nous donnes envie de lire un petit quelque chose de toi d'un peu plus ambitieux mais surtout de tout aussi ravageur et délirant ! Aller au boulot !
Sympa de m'encourager.
Alors ceci pour vous amis céliens.
Attention ! Il paraît que c'est obscur.
Je ne change rien.
Cela a été écrit d'un seul jet en quelques minutes lors d'un atelier.
Personne n'a rien compris;
Alors je l'ai laissé tel que. Mais je l'ai tout de même recopié.
Car à l'atelier j'écris à la main. Parfois si vite que je ne sais même pas me relire.
;))
======================
Titre : Incipit...(c)
Longtemps je me suis couché(e) de bonne heure...
Depuis, je me suis rattrapée. Voilà trois nuits que je ne dors pas. Non par insomnie, mais plutôt par manque de Temps. Ah ! Le Temps !
Ce n’est pas exactement parce que j’avais entrepris “ma” recherche, moi aussi, que mes veilles tardives, occupée à mille autres choses qu’à écrire, se firent de plus en plus pressantes sur mon temps de sommeil.
Ma marraine qui avait pour devise, “il faut se coucher tard et se lever tôt” avait dû m’inculquer ce don de l’utilisation du temps dans sa moindre seconde et ce depuis ma plus tendre enfance, puisque, déjà, à l’époque, pour me faire dormir, il fallait déployer des moyens colossaux, histoires en tous genres et berceuses n’y suffisant pas, et que je résistais toujours et encore à l’envahisseur morphique, avant même d’avoir atteint l’âge d’aller au lit sans la contrainte parentale. Ainsi, très tôt, je pris des libertés sur l’amenuisement de mon temps de sommeil.
Les nuits se firent plus courtes au fil des ans sans pour autant que les pages du Livre en devenir n’encombrassent la table de travail qui me servait de bureau et sur laquelle un sempiternel semblant d’ordre rivalisait avec le laxisme évident de mon aptitude à ranger.
Les feuillets, épars, comme au dernier chant du Paradis de Dante, ne racontent toujours pas cette vie pourtant si bien remplie, à la recherche de je ne sais quel autre temps perdu, qui, comme le dit la chanson, ne se rattrape guère, ce temps que ne se rattrape plus, bien qu’une infinie volonté de ma part à le distendre, à le disjointer soit l’oeuvre à laquelle j’eus travaillé le plus clair de mes déjà si veilles années. D’hypotétiques feuillets sur lesquels virevoltent les mots absents de mon silence.
Si Picasso disait “Je ne cherche pas, je trouve” c’est sans doute qu’il avait lui aussi connu ce sentiment de manque propre à chaque âme d’artiste. Seul celui ou celle qui ne manque de rien, ne cherchera pas. Mais cela existe-t’il ?
Un seul être comblé au point de se sentir tel qu’en lui-même le début et la fin cesserait-il cet indicible combat ?
Il en va du temps comme des sentiments. Ils se perdent et se délayent dans le magma bouillonnant du chronos de notre coeur. Inconscient collectif, où se perdent les limites confuses de notre compréhension et celles plus précises de notre entendement.
Un seul coeur qui bat et palpite attendant le trépas.
Cette grande respiration du monde. Le souffle. L’En Sof, diraient les kabbalistes.
“Mon coeur craint de souffrir” disait le jeune homme à l’alchimiste ? Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même” lui répondait-il à je ne sais plus quelle page du livre.
Mon coeur, quant à lui, ayant entendu de longue date, bien avant la lecture par moi de la recherche du trésor de Santiago le jeune berger de Coelho, poursuivant sa légende personnelle, ces palpitations indéfinissables, m’était témoin que moi non plus je n’avais pas lu Proust. Mais au moins l’avais-je pressenti ? Comme pressenti j’avais, ces mots inconnus,
murmurés par les lèvres de ma mère, suivant les pages d’un livre invisible, qui aurait regroupé, interminable ombilic, toutes les pensées de tous les hommes depuis qu’ils avaient inventé l’écriture. pas plus que je n’avais lu encore, “Le flic qui n’avait pas lu Proust”...
Mais, alors, Proust, le flic, ou moi-même, nous lisant nous-mêmes de l’autre côté d’un miroir sans tain. Transitere disaient les latins... Je transitais donc. Sorte de dédouanement de moi-même dont personne n’avait idée. Mais comment communiquer ce “transitere” ?
Je me souviens, ma rédaction en 4ème. “Obscur” écrit à l’encre rouge dans la marge de gauche pour qualifier des évidences pour moi. Etrange objet que la “communication” des idées entre les êtres.
Cette explication de texte, il n’y a donc que moi qui la perçois ?
Comment retrouver avec des mots d’enfant l’explication d’un texte trop difficile à expliquer.
Eh oui ! “il” souffrait de ce manque-là. Mais il cherchait encore. Ou étais-ce moi, me retrouvant en ce coeur tentaculaire qui cherchait à travers ses mots à “lui” ?
“- Il sait parler du coeur d’une façon experte ?”
- Mais il n’en parle pas monsieur, il en disserte !”
- Pour souffrir puisqu’il m’en faut un autre,
Si vous gardez mon coeur envoyez-moi le vôtre !
C’est à ce moment-là du délire que je compris que ce coeur est à l’intérieur même de l’Ecriture
==================== nb : remarquez l'absence de point après Ecriture... ce n'est pas un lapsus anodin... c'est moi, l'auteur qui vous le dit. Mais que ceux qui ont des oreilles entendent et ceux qui ont des yeux voient. Lol.
La fée, pas apperry mais terry comme terry pratchett.(fin de mon textounet).
Je précise que ce texte est l'original pondu à l'atelier, en à peine cinq minutes, d'un seul jet, sans retouche.
Lorsque je l'ai lu, mes collègues de l'atelier ont fait en choeur "ouf !"...
touffu... (ça j'ai l'habitude).
Et obscur bien sûr.
Ils n'ont pas compris en quelle mesure (au sens de métrique) je respectais la consigne.
La prof de l'atelier nous donnait une quinzaine d'incipit.
J'ai choisi celui-ci.
Le problème c'est que la consigne était de respecter le sens de la phrase en tant qu'incipit.
Ce que l'histoire ne dit pas c'est que pratiquement personne dans l'assistance, pas même la prof ne savait de quels bouquins étaient issus les quinze incipit.
J'ai failli choisir "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice il la trouva laide"... et puis j'ai choisi Marcel.
Surtout, lorsque j'ai dit Aurélien c'est Aragon. La prof a dit :"non, ce n'est pas d'Aragon" Les autres ont confirmé ou ne se sont pas prononcés.
Alors j'ai fermé ma gueule.
Personne n'a eu l'air de savoir de quoi il s'agissait en fait.
Ils avaient une vague idée que l'incipit était le début d'un roman bien sûr, mais de là à connaître de quel roman il s'agissait.
Je ne m'étonne pas des réactions qu'a suscitées mon texte.
Personne ne s'est douté que je n'écrivais pas tout à fait dans mon "style" mais que je tentais un pastiche de Monsieur Marcel.
Qu'il veuille bien me pardonner de l'avoir si mal imité.
Alors, à l'attetion de SJB, tu vois, encore une coïn-coïn-cidence.
Ces coïncidences si denses !
Mais bon.
Vous imaginez à mon niveau (de conscience cosmique... hi hi hi) me retrouver à l'atelier d'écriture "pour les nuls". Lolll.
Ptdr... mdr... Je ne me moque pas bien sûr.
Mais là je dis stop.
Je ne suis pas à ma place à cet atelier c'est certain. Pourtant je les aime bien. Je leur porte même du vin d'orange maison car nous faisons toujours un petit apéro-casse-croûte lors des séances.
Bon, ici aussi je me suis faite un peu casser fut un temps.
Mais enfin, le niveau m'a l'air un peu plus relevé.
Je pense que personne ici ne me contesterait le fait qu'Aurélien est bien de Louis Aragon. Vous voyez de qui je veux parler ou bien ??? Lol !
J'aime bien le pastiche.
Alors, je "plagie" en quelque-sorte lorsque le jeu s'y prête tel ou tel auteur pour agrémenter mon propre délire.
Mais je ne me suis prêtée que très rarement à ce genre d'exercice.
Et je le répète. Je ne lis pas vraiment les histoires en entier de tous ces merveilleux auteurs. Je crois que je lis des phrases.
J'entends plus leur voix que l'histoire qu'ils racontent.
Je dénude la phrase dans sa métrique. Inconsciemment sans doute.
Je viens de relire à la va-vite après avoir fait copié-collé.
Finalement, je me comprends dans ce que j'ai écrit, même si ça peut paraître touffu ou obscur.
Maintenant, j'aimerais que des "étrangers" se livrent à une explication de texte comme l'on faisait au lycée.
Car ça c'est quelque-chose l'explication de texte !
Je suis certaine que même les plus grands profs agrégés, au moins une fois dans leur carrière, si ce n'est pas plus, n'ont pas perçu une once de la réelle signification de tel ou tel texte dont ils ont eu à faire l'analyse, et que si l'auteur revenait il leur dirait :
"Mais c'est quoi ce binz' ? Mais vous n'avez rien compris. Je n'ai jamais voulu dire ceci ou cela comme ce que vous y avez vu.
Mais bon. L'intertextualité c'est aussi quelque-chose.
L'Opera Aperta n'est pas prête se se refermer.
Et avec Internet ce n'est que le début.
Moi,ce que j'aime bien ce sont les challenges.
Quelqu'un me donne une thématique, un exercice alors je peux le faire, du moins essayer.
Mais sans "motivation" ou "carotte" je ne sais pas faire. Ou ne veux pas. Même ne peux pas c'est sûr.
J'ai toujours été "fumiste".
Les profs ici qui me liront comprendront de quoi je veux parler.
Je n'ai pas fait d'études supérieures alors soyez indulgents.
Voilou.
C'était un brin de recherche du Livre Perdu de La Fée.
(critiquez à l'aise mais sans trop me briser le moral si vous ne voulez pas que je finisse pendue à la grille du jardin comme Nerval.
D'ailleurs, chez moi, il n'y a même plus le portail à l'entrée. Alors, pensez ! Des grilles !
Seuls restent les piliers.
Comme des sentinelles du temps passé.
Que votre avis/critique soit profitable pour moi. Prenez ce texte tel que je vous l'ai "expliqué" sans vouloir le transformer à tous prix.
Il est un éclair à un instant de ma vie. Je ne me sens pas le courage d'en changer ne serait-ce qu'un mot. Pas même une virgule.
Je vous le disais. Les histoires compréhensibles n'ont que peu de prise sur moi. Mon texte vous paraîtra obscur ?
Il n'a prétention de rien. Seulement l'expression en cinq minutes d'un seul jet de ce qui m'est passé par la tête, un peu à la manière des surréalistes. C'est bien ça ? ceux qui se livraient à l'écriture automatique.Voilà, le texte a été écrit un peu sur ce modèle de l'écriture automatique puisque je n'y ai apporté aucune modification depuis que je l'avais écrit.
Donc, pas de prise de tête. C'est de l'ébauche.
De Serpent ? ;)))
re-La Fée.
Alors ceci pour vous amis céliens.
Attention ! Il paraît que c'est obscur.
Je ne change rien.
Cela a été écrit d'un seul jet en quelques minutes lors d'un atelier.
Personne n'a rien compris;
Alors je l'ai laissé tel que. Mais je l'ai tout de même recopié.
Car à l'atelier j'écris à la main. Parfois si vite que je ne sais même pas me relire.
;))
======================
Titre : Incipit...(c)
Longtemps je me suis couché(e) de bonne heure...
Depuis, je me suis rattrapée. Voilà trois nuits que je ne dors pas. Non par insomnie, mais plutôt par manque de Temps. Ah ! Le Temps !
Ce n’est pas exactement parce que j’avais entrepris “ma” recherche, moi aussi, que mes veilles tardives, occupée à mille autres choses qu’à écrire, se firent de plus en plus pressantes sur mon temps de sommeil.
Ma marraine qui avait pour devise, “il faut se coucher tard et se lever tôt” avait dû m’inculquer ce don de l’utilisation du temps dans sa moindre seconde et ce depuis ma plus tendre enfance, puisque, déjà, à l’époque, pour me faire dormir, il fallait déployer des moyens colossaux, histoires en tous genres et berceuses n’y suffisant pas, et que je résistais toujours et encore à l’envahisseur morphique, avant même d’avoir atteint l’âge d’aller au lit sans la contrainte parentale. Ainsi, très tôt, je pris des libertés sur l’amenuisement de mon temps de sommeil.
Les nuits se firent plus courtes au fil des ans sans pour autant que les pages du Livre en devenir n’encombrassent la table de travail qui me servait de bureau et sur laquelle un sempiternel semblant d’ordre rivalisait avec le laxisme évident de mon aptitude à ranger.
Les feuillets, épars, comme au dernier chant du Paradis de Dante, ne racontent toujours pas cette vie pourtant si bien remplie, à la recherche de je ne sais quel autre temps perdu, qui, comme le dit la chanson, ne se rattrape guère, ce temps que ne se rattrape plus, bien qu’une infinie volonté de ma part à le distendre, à le disjointer soit l’oeuvre à laquelle j’eus travaillé le plus clair de mes déjà si veilles années. D’hypotétiques feuillets sur lesquels virevoltent les mots absents de mon silence.
Si Picasso disait “Je ne cherche pas, je trouve” c’est sans doute qu’il avait lui aussi connu ce sentiment de manque propre à chaque âme d’artiste. Seul celui ou celle qui ne manque de rien, ne cherchera pas. Mais cela existe-t’il ?
Un seul être comblé au point de se sentir tel qu’en lui-même le début et la fin cesserait-il cet indicible combat ?
Il en va du temps comme des sentiments. Ils se perdent et se délayent dans le magma bouillonnant du chronos de notre coeur. Inconscient collectif, où se perdent les limites confuses de notre compréhension et celles plus précises de notre entendement.
Un seul coeur qui bat et palpite attendant le trépas.
Cette grande respiration du monde. Le souffle. L’En Sof, diraient les kabbalistes.
“Mon coeur craint de souffrir” disait le jeune homme à l’alchimiste ? Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même” lui répondait-il à je ne sais plus quelle page du livre.
Mon coeur, quant à lui, ayant entendu de longue date, bien avant la lecture par moi de la recherche du trésor de Santiago le jeune berger de Coelho, poursuivant sa légende personnelle, ces palpitations indéfinissables, m’était témoin que moi non plus je n’avais pas lu Proust. Mais au moins l’avais-je pressenti ? Comme pressenti j’avais, ces mots inconnus,
murmurés par les lèvres de ma mère, suivant les pages d’un livre invisible, qui aurait regroupé, interminable ombilic, toutes les pensées de tous les hommes depuis qu’ils avaient inventé l’écriture. pas plus que je n’avais lu encore, “Le flic qui n’avait pas lu Proust”...
Mais, alors, Proust, le flic, ou moi-même, nous lisant nous-mêmes de l’autre côté d’un miroir sans tain. Transitere disaient les latins... Je transitais donc. Sorte de dédouanement de moi-même dont personne n’avait idée. Mais comment communiquer ce “transitere” ?
Je me souviens, ma rédaction en 4ème. “Obscur” écrit à l’encre rouge dans la marge de gauche pour qualifier des évidences pour moi. Etrange objet que la “communication” des idées entre les êtres.
Cette explication de texte, il n’y a donc que moi qui la perçois ?
Comment retrouver avec des mots d’enfant l’explication d’un texte trop difficile à expliquer.
Eh oui ! “il” souffrait de ce manque-là. Mais il cherchait encore. Ou étais-ce moi, me retrouvant en ce coeur tentaculaire qui cherchait à travers ses mots à “lui” ?
“- Il sait parler du coeur d’une façon experte ?”
- Mais il n’en parle pas monsieur, il en disserte !”
- Pour souffrir puisqu’il m’en faut un autre,
Si vous gardez mon coeur envoyez-moi le vôtre !
C’est à ce moment-là du délire que je compris que ce coeur est à l’intérieur même de l’Ecriture
==================== nb : remarquez l'absence de point après Ecriture... ce n'est pas un lapsus anodin... c'est moi, l'auteur qui vous le dit. Mais que ceux qui ont des oreilles entendent et ceux qui ont des yeux voient. Lol.
La fée, pas apperry mais terry comme terry pratchett.(fin de mon textounet).
Je précise que ce texte est l'original pondu à l'atelier, en à peine cinq minutes, d'un seul jet, sans retouche.
Lorsque je l'ai lu, mes collègues de l'atelier ont fait en choeur "ouf !"...
touffu... (ça j'ai l'habitude).
Et obscur bien sûr.
Ils n'ont pas compris en quelle mesure (au sens de métrique) je respectais la consigne.
La prof de l'atelier nous donnait une quinzaine d'incipit.
J'ai choisi celui-ci.
Le problème c'est que la consigne était de respecter le sens de la phrase en tant qu'incipit.
Ce que l'histoire ne dit pas c'est que pratiquement personne dans l'assistance, pas même la prof ne savait de quels bouquins étaient issus les quinze incipit.
J'ai failli choisir "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice il la trouva laide"... et puis j'ai choisi Marcel.
Surtout, lorsque j'ai dit Aurélien c'est Aragon. La prof a dit :"non, ce n'est pas d'Aragon" Les autres ont confirmé ou ne se sont pas prononcés.
Alors j'ai fermé ma gueule.
Personne n'a eu l'air de savoir de quoi il s'agissait en fait.
Ils avaient une vague idée que l'incipit était le début d'un roman bien sûr, mais de là à connaître de quel roman il s'agissait.
Je ne m'étonne pas des réactions qu'a suscitées mon texte.
Personne ne s'est douté que je n'écrivais pas tout à fait dans mon "style" mais que je tentais un pastiche de Monsieur Marcel.
Qu'il veuille bien me pardonner de l'avoir si mal imité.
Alors, à l'attetion de SJB, tu vois, encore une coïn-coïn-cidence.
Ces coïncidences si denses !
Mais bon.
Vous imaginez à mon niveau (de conscience cosmique... hi hi hi) me retrouver à l'atelier d'écriture "pour les nuls". Lolll.
Ptdr... mdr... Je ne me moque pas bien sûr.
Mais là je dis stop.
Je ne suis pas à ma place à cet atelier c'est certain. Pourtant je les aime bien. Je leur porte même du vin d'orange maison car nous faisons toujours un petit apéro-casse-croûte lors des séances.
Bon, ici aussi je me suis faite un peu casser fut un temps.
Mais enfin, le niveau m'a l'air un peu plus relevé.
Je pense que personne ici ne me contesterait le fait qu'Aurélien est bien de Louis Aragon. Vous voyez de qui je veux parler ou bien ??? Lol !
J'aime bien le pastiche.
Alors, je "plagie" en quelque-sorte lorsque le jeu s'y prête tel ou tel auteur pour agrémenter mon propre délire.
Mais je ne me suis prêtée que très rarement à ce genre d'exercice.
Et je le répète. Je ne lis pas vraiment les histoires en entier de tous ces merveilleux auteurs. Je crois que je lis des phrases.
J'entends plus leur voix que l'histoire qu'ils racontent.
Je dénude la phrase dans sa métrique. Inconsciemment sans doute.
Je viens de relire à la va-vite après avoir fait copié-collé.
Finalement, je me comprends dans ce que j'ai écrit, même si ça peut paraître touffu ou obscur.
Maintenant, j'aimerais que des "étrangers" se livrent à une explication de texte comme l'on faisait au lycée.
Car ça c'est quelque-chose l'explication de texte !
Je suis certaine que même les plus grands profs agrégés, au moins une fois dans leur carrière, si ce n'est pas plus, n'ont pas perçu une once de la réelle signification de tel ou tel texte dont ils ont eu à faire l'analyse, et que si l'auteur revenait il leur dirait :
"Mais c'est quoi ce binz' ? Mais vous n'avez rien compris. Je n'ai jamais voulu dire ceci ou cela comme ce que vous y avez vu.
Mais bon. L'intertextualité c'est aussi quelque-chose.
L'Opera Aperta n'est pas prête se se refermer.
Et avec Internet ce n'est que le début.
Moi,ce que j'aime bien ce sont les challenges.
Quelqu'un me donne une thématique, un exercice alors je peux le faire, du moins essayer.
Mais sans "motivation" ou "carotte" je ne sais pas faire. Ou ne veux pas. Même ne peux pas c'est sûr.
J'ai toujours été "fumiste".
Les profs ici qui me liront comprendront de quoi je veux parler.
Je n'ai pas fait d'études supérieures alors soyez indulgents.
Voilou.
C'était un brin de recherche du Livre Perdu de La Fée.
(critiquez à l'aise mais sans trop me briser le moral si vous ne voulez pas que je finisse pendue à la grille du jardin comme Nerval.
D'ailleurs, chez moi, il n'y a même plus le portail à l'entrée. Alors, pensez ! Des grilles !
Seuls restent les piliers.
Comme des sentinelles du temps passé.
Que votre avis/critique soit profitable pour moi. Prenez ce texte tel que je vous l'ai "expliqué" sans vouloir le transformer à tous prix.
Il est un éclair à un instant de ma vie. Je ne me sens pas le courage d'en changer ne serait-ce qu'un mot. Pas même une virgule.
Je vous le disais. Les histoires compréhensibles n'ont que peu de prise sur moi. Mon texte vous paraîtra obscur ?
Il n'a prétention de rien. Seulement l'expression en cinq minutes d'un seul jet de ce qui m'est passé par la tête, un peu à la manière des surréalistes. C'est bien ça ? ceux qui se livraient à l'écriture automatique.Voilà, le texte a été écrit un peu sur ce modèle de l'écriture automatique puisque je n'y ai apporté aucune modification depuis que je l'avais écrit.
Donc, pas de prise de tête. C'est de l'ébauche.
De Serpent ? ;)))
re-La Fée.
Oups ! J'ai omis encore une chose.
Si j'ai posté ici par erreur veuillez m'en excuser.
Et comme on ne peut toujours pas "éditer" pour modifier quoi que ce soit...
Je laisse le soin à Soso par exemple de le "transférer" où bon lui semblera.
C'est mon petit cadeau de Nouvel An.
Prenez-en soin quand même.
Je l'ai sorti de l'endroit où il dormait tranquille. Il aurait pu y rester encore des décennies.
Merci de m'avoir lue.
Si j'ai posté ici par erreur veuillez m'en excuser.
Et comme on ne peut toujours pas "éditer" pour modifier quoi que ce soit...
Je laisse le soin à Soso par exemple de le "transférer" où bon lui semblera.
C'est mon petit cadeau de Nouvel An.
Prenez-en soin quand même.
Je l'ai sorti de l'endroit où il dormait tranquille. Il aurait pu y rester encore des décennies.
Merci de m'avoir lue.
Salut La Fée, tu t'es donné bien du mal, cette fois-ci. T'arrive-t-il de dormir ? (sans indiscrétion...) ;-))
J'ai lu ton texte et il m'a semblé que c'était ton meilleur texte paru ici.
C'est très curieux, très personnel ; "créatif", comme on dit maintenant.
Les phrases sont bien balancées, bien cohérentes et l'écriture est belle et, pourtant, ça donne lieu à des interprétations diverses. Mais c'est très intéressant. J'aime beaucoup ta perception de Proust, ce cher Marcel, comme tu dis...
Je serais curieux de connaître ton projet, top secret... Il faut des projets dans la vie, c'est fantastique.
Si tu publies quelque chose, je souscris...
J'ai lu ton texte et il m'a semblé que c'était ton meilleur texte paru ici.
C'est très curieux, très personnel ; "créatif", comme on dit maintenant.
Les phrases sont bien balancées, bien cohérentes et l'écriture est belle et, pourtant, ça donne lieu à des interprétations diverses. Mais c'est très intéressant. J'aime beaucoup ta perception de Proust, ce cher Marcel, comme tu dis...
Je serais curieux de connaître ton projet, top secret... Il faut des projets dans la vie, c'est fantastique.
Si tu publies quelque chose, je souscris...
Non, pas perdue, sûrement pas, ou alors va falloir faire des exercices de mémoire sans tarder. Voir ici:De Sonamouto: On aurait du mal à en vouloir à une si jolie filleDe SGDP: C'est très gentil, mais, heu, on s'est déjà vus? Suis perdue, là...
http://fr-fr.facebook.com/wall.php?id=15988541678
le message de 02:16
Y en a au moins un qui suit!
:)))
Sans rancune?
Mais où avais-je la tête? ;-)))
Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je vous souhaite un bonne année à tous, avec beaucoup de joie et de bonheur..
... le bon réveillon pour Sonnamouto c'est vraiment trop tard, vous souhaiter ce que vous souhaitez vous-même c'est pas raisonnable parce vous-mêmes vous n'êtes pas assez raisonnables pour faire des voeux raisonnables, etc..., donc une excellente année 2009, tout simplement.. :o)
Et une grosse bise à mon amie Sido, et aussi une bise à la Fée intermittente mais toujours pétillante (moi aussi j'achèterai si un jour elle publie..).. :-)
... le bon réveillon pour Sonnamouto c'est vraiment trop tard, vous souhaiter ce que vous souhaitez vous-même c'est pas raisonnable parce vous-mêmes vous n'êtes pas assez raisonnables pour faire des voeux raisonnables, etc..., donc une excellente année 2009, tout simplement.. :o)
Et une grosse bise à mon amie Sido, et aussi une bise à la Fée intermittente mais toujours pétillante (moi aussi j'achèterai si un jour elle publie..).. :-)
Bises à toi Provis et à tous.
Et merci pour les encouragements.
Mais je connais la Fée mieux que moi-même...
Elle voudrait que tout se fasse comme par enchantement.
Sans le travail.
Va encore falloir la booster...
Fée-gnante ;)))
Et merci pour les encouragements.
Mais je connais la Fée mieux que moi-même...
Elle voudrait que tout se fasse comme par enchantement.
Sans le travail.
Va encore falloir la booster...
Fée-gnante ;)))
Dans mon espace vital, je parle parfois du temps: il fait chaud, il fait froid et gnagnani et gnanana. Lorsque je vais me faire tailler les tifs, c'est pareil, on parle du temps: il chaud, il pleut, ah, oui nous avons eu quelques flocons ce matin! Et vous, ah, c'était hier soir.... ces conneries n'en finissent plus. Mais que c'est con ces discussions! Qu'il fasse chaud ou froid, qu'il y ait du vent ou pas, je m'en bra...
fout. Parlez d'autre chose, bande de nazes! FLC.
Ben quoi Félix, que pasa ? C'est vrai que ça n'est pas l'essentiel, le temps, mais ça conditionne quandmême sérieusement notre humeur.
Au fait, t'as changé d'adresse mail ? Le mien m'est revenu non distribué ? Comme moi j'en ai changé aussi ça neva pas êtreaisé decommuniquer. Une adresse doit apparaître dans mon profil.
Et si tu allais voir ailleurs s'il fait beau le matou mité ?
Il n'estmême pas mité le Félix. Non plus que ma Zoé qui, entre parenthèses, colonise mon lit !
Il y a quelques années, je m'arrêtais dans un petit village d'Auvergne pour camper. Dans ce qui tenait lieu d'épicerie, c'est-à-dire un local avec les produits de première nécessité sur des étagères, j'étais subjugué par la jolie épicière. Elle était petite, toute ronde, elle me faisait penser au grand amour malheureux de ma vie. J'étais retourné trois fois à l'épicerie, je n'avais de toute façon rien à faire. Je pense qu'elle avait remarqué ma fascination, peut-être même qu'elle y était sensible, et que c'était la raison pour laquelle elle ne donnait aucun fil à mes tentatives d'entamer la discussion. Puis au moment de sortir, je lui ai demandé si elle savait le temps qu'il ferait demain. Et là, elle a éclaté de rire, ce qui la rendue encore plus jolie, et elle m'a dit qu'il fallait demander "aux anciens", car elle était incapable de prévoir le temps.
Donc, depuis, je sais que le coup de demander le temps qu'il va faire est jouable :-)
Pour terminer, je dois dire que à la fermeture, j'avais vu un homme qui venait la chercher en voiture. Probablement son mari. Je m'étais dit que c'est une drôle de vie pour une jeune et jolie femme de tenir une épicerie dans un petit bled d'Auvergne...
Belle révélation, Saule.
BEAU REVEILLON A TOUS LES MEMBRES DE CL, TOUS!!"Va t'faire voir" répondit l'écho... à tous!
Heureusement que je passais par là, Sona !
Ils n'ont pas fini de cuver, c'est tout. Faut pas te formaliser...
Trop tard pour te souhaiter un bon réveillon, mais bien à temps pour te souhaiter une très belle année 2009, comme à tous les autres CLiens qui passeront par là. :)
Salut à toi Aria. You are missing.
Une bonne année à CL et aux anciens que je connais ! Saule, SJB, Tistou, Bolcho et à tous ceux que j'oublie de citer ....
Salut à Toi, Charles. Tu es un coeur fidèle, merci d'être passé.
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