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Il est étonnant mais révélateur que ce géant de la littérature française n'ait pas une place plus importante sur ce site... Lecteur des Mémoires, je dirais en me moquant à peine que si j'ai appris à lire avec Tintin, j'apprends à Ecrire avec François René....
Je suis également lecteur de Châteaubriand, de ses Mémoires, mais j'avoue avoir un blocage pour sa carrière politique.
Par deux fois, j'ai essayé de lire cette partie, mais j'avoue ne pas être allé très loin. La vie politique du début du XIXème ne me parle pas, c'est, sans doute la raison pour laquelle je ne passe pas l'écueil. Et pourtant je lis le texte dans l'édition de la Pléïade, avec ses notes...
Avez-vous, vous aussi connu une difficulté semblable?
La langue de Châteaubriand est d'une très grande pureté et l'on peut regretter qu'il soit aussi peu lu.
Sébastien
Par deux fois, j'ai essayé de lire cette partie, mais j'avoue ne pas être allé très loin. La vie politique du début du XIXème ne me parle pas, c'est, sans doute la raison pour laquelle je ne passe pas l'écueil. Et pourtant je lis le texte dans l'édition de la Pléïade, avec ses notes...
Avez-vous, vous aussi connu une difficulté semblable?
La langue de Châteaubriand est d'une très grande pureté et l'on peut regretter qu'il soit aussi peu lu.
Sébastien
J'ai ressenti les mêmes réticences que vous à l'abord du second tome (Pléïade) des Mémoires. Je crois aussi que le contexte n'y est pas étranger. Avec la fin de l'Empire commence vraiment le 19ème, une époque où sans doute mieux vaut rêver que vivre. Ce n'est pas par hasard si explose partout en Europe le Romantisme. La jubilation de lire Chateubriand survit alors non seulement à travers son écriture mais aussi lorsqu'il évoque ses voyages, ses "amies" et lorsqu'il pleure sur lui...
Je suis également lecteur de Châteaubriand, de ses Mémoires, mais j'avoue avoir un blocage pour sa carrière politique.
Par deux fois, j'ai essayé de lire cette partie, mais j'avoue ne pas être allé très loin. La vie politique du début du XIXème ne me parle pas, c'est, sans doute la raison pour laquelle je ne passe pas l'écueil. Et pourtant je lis le texte dans l'édition de la Pléïade, avec ses notes...
Avez-vous, vous aussi connu une difficulté semblable?
La langue de Châteaubriand est d'une très grande pureté et l'on peut regretter qu'il soit aussi peu lu.
Sébastien
Moi aussi j'ai appris à lire avec Tintin.
Je n'ai pas lu Les Mémoires d'Outre Tombe en intégralité car ça m'ennuyais, mais j'y retournerais certainement un jour.
J'ai adoré Atala, René, et Le dernier Abencerage sans savoir vraiment pourquoi. Le style peut être, la poésie m'a plu.
Je me rends parfois sur l'îlot où repose Chateaubriand, le Grand Bé, à Saint Malo. Je conseille fortement à tout amateur de faire un tour dans cet endroit, ainsi qu'à Combourg et sur les bords de Rance, c'est absolument magnifique... ,"chateaubriandesque"...
Je n'ai pas lu Les Mémoires d'Outre Tombe en intégralité car ça m'ennuyais, mais j'y retournerais certainement un jour.
J'ai adoré Atala, René, et Le dernier Abencerage sans savoir vraiment pourquoi. Le style peut être, la poésie m'a plu.
Je me rends parfois sur l'îlot où repose Chateaubriand, le Grand Bé, à Saint Malo. Je conseille fortement à tout amateur de faire un tour dans cet endroit, ainsi qu'à Combourg et sur les bords de Rance, c'est absolument magnifique... ,"chateaubriandesque"...
Peut-etre faut-il lire la dernière partie des Mémoires comme une page d'histoire vécue par un homme marquant alors que la première était plus personnelle.Pour les amateurs,je conseille "l'Itinéraire de Paris à Jérusalem":description de paysages,émotion devant les grands sites de l'antiquité,aventures,et le style...
« La vie ne m'a laissé pour écritoire que les récifs de mes naufrages »
Cette phrase du début des Mémoires, que je cite librement car je l'ai lue il y a longtemps, signe un génie rare.
Je n'ai pourtant pas encore terminé la lecture de ces Mémoires, commencée au millénaire précédent. La peur d'une diagonale de trop, sans doute...
Cette phrase du début des Mémoires, que je cite librement car je l'ai lue il y a longtemps, signe un génie rare.
Je n'ai pourtant pas encore terminé la lecture de ces Mémoires, commencée au millénaire précédent. La peur d'une diagonale de trop, sans doute...
Je suis surpris de n'avoir pas trouvé davantage de messages sur cet auteur ici même. Les lecteurs de CL seraient-ils en désamour de Chateaubriand ? J'ai découvert Atala et René et me suis promis de lire d'autres oeuvres de FRdC, existe t-il des amateurs sur ce site ?
J’ai lu un recueil des écrits de Chateaubriand sur Napoléon.
Un livre de 240 pages tout à fait passionnant ; les extraits sont tirés des Mémoires d’Outre-Tombe.
Comme tous ses contemporains, rien de ce qui touchait le grand homme ne le laissait indifférent et en même temps, il écrit la petite histoire qu’il a vécue au jour le jour puisqu’il était contemporain de Napoléon ; il était né en 1768 et Napoléon en 1769.
On le voit saisi par l’émotion devant les hauts faits de la Grande armée et le destin de la France et puis lucide et désespéré quand le destin tourne au cauchemar ; il est tour à tour admirateur du génie de l’Empereur et goguenard jusqu’à l’insulte devant ses mesquineries et ses erreurs.
Quelques très belles pages sur la grande épopée napoléonienne, agrémentées de considérations philosophiques sur la grandeur et la vanité de la gloire militaire et le tout dans le plus pur style « vieille France », c’est un régal.
Un livre de 240 pages tout à fait passionnant ; les extraits sont tirés des Mémoires d’Outre-Tombe.
Comme tous ses contemporains, rien de ce qui touchait le grand homme ne le laissait indifférent et en même temps, il écrit la petite histoire qu’il a vécue au jour le jour puisqu’il était contemporain de Napoléon ; il était né en 1768 et Napoléon en 1769.
On le voit saisi par l’émotion devant les hauts faits de la Grande armée et le destin de la France et puis lucide et désespéré quand le destin tourne au cauchemar ; il est tour à tour admirateur du génie de l’Empereur et goguenard jusqu’à l’insulte devant ses mesquineries et ses erreurs.
Quelques très belles pages sur la grande épopée napoléonienne, agrémentées de considérations philosophiques sur la grandeur et la vanité de la gloire militaire et le tout dans le plus pur style « vieille France », c’est un régal.
Honte pas encore eu le courage de m'y coller ! Un a priori qui date des extraits lus sur le Lagarde et Michard quand il fallait lire pour lire !
Pour être honnête, je le trouve d'un chiant, mais d'un chiant... Il faut dire citer Chateaubriand devant un parterre de demoiselles ébahies, ce n'est pas encore de mon âge.
Il faut dire citer Chateaubriand devant un parterre de demoiselles ébahies, ce n'est pas encore de mon âge.
Moi bien ! ;-))
Mais s’il suffisait de ça pour ébahir un parterre de jeunes demoiselles, mon cher Palorel… (soupirs)
Belle honnêteté, Palo !...
Je ne sais pas pourquoi mais Chateaubriand m'a assez bien plu. Je veux dire les Mémoires d'Outre-tombe, justement. Allez deviner pourquoi...
La plus belle phrase (selon moi) de la littérature française :
« Tout à coup une porte s'ouvre : entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime. M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du Roi et disparaît ».
Je ne sais pas pourquoi mais Chateaubriand m'a assez bien plu. Je veux dire les Mémoires d'Outre-tombe, justement. Allez deviner pourquoi...
La plus belle phrase (selon moi) de la littérature française :
« Tout à coup une porte s'ouvre : entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime. M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du Roi et disparaît ».
J'espère que le parterre de jeunes filles va me tomber dans les bras, maintenant que j'ai cité Chateaubriand...
J'ai lu les Mémoires d'outre-tombe et j'ai trouvé cela grandiose tout simplement. Léguer une œuvre comme celle-ci à la postérité c'est tout simplement l'acte le plus génial possible.
Il faudra que je lise René et Attala d'ailleurs...
Il faudra que je lise René et Attala d'ailleurs...
J'espère qu'il restera quelques filles pour moi alors... (on me dit qu'elles ont toutes accouru auprès de Micharlemagne... zut !)
J'ai emprunté le " Les aventures du dernier Abencerage " je me languis de le lire. Il faudra que je lise MDT, un jour.
Il faut dire citer Chateaubriand devant un parterre de demoiselles ébahies, ce n'est pas encore de mon âge.
Moi bien ! ;-))
Mais s’il suffisait de ça pour ébahir un parterre de jeunes demoiselles, mon cher Palorel… (soupirs)
Donc inutile que je fasse l'effort alors !
J'ai été surpris par les médias au moment de la sortie du téléfilm qui faisaient comme si Chateaubriand était oublié ou inconnu. Entendre ce pauvre Diffental sur France Inter était très douloureux à mes oreilles.
J'ai été à l'exposition Gustave Doré au musée d'Orsay. Outre les illustrations des Fables de La Fontaine, du Gargantua de Rabelais et de Don Quichotte, il a réalisé celles d'Atala que je ne connaissais pas. Maintenant, je n'ai qu'une envie: le lire.
J'ai jadis lu Atala et René, surtout à cause de leur toile nord-américaine. Pour moi, ce sont des oeuvres pour adolescents. Il décrit une Amérique folklorique d'une piété fort sentimentale. Ça ne remplit pas une dent creuse. Vivement ses autres oeuvres.
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