Pseudo: Nevermore
Age: 43 ans
Sexe: Homme
Membre depuis: 2002-05-10
Ville, pays: Rennes,
Situation: marié
Activité: A TOUS
Formation: BONJOUR
Intérêts:
Vision de l'écrit: A propos de Feu Pâle, Vladimir Nabokov:
Puisqu'il faut dire si on aime ou si on n'aime pas, je dis que je n'ai pas aimé ce livre.
Enfin peu importe, ce qui compte c'est que j'avais bien aimé Lolita et Laughter in the dark, d'abord, avant Feu Pâle.
Mais une fois que j'ai lu (sans aucune passion) Feu Pâle j'ai remis en doute l'auteur complètement. Même Lolita aujourd'hui ne m'intéresse plus beaucoup. Je feuillette ces pages et elles ne m'intéressent plus beaucoup.
Sur le coup ça me rendait triste de ne plus aimer ces livres, alors pour être sûr de mon état j'ai lu des nouvelles de Nabokov et là j'en étais certain : je n'aimais plus.
Ca ne me regardait plus. Et je ne sais pas si c'est à cause du fond ou de la forme. Je ne sais pas d'ailleurs si on peut distinguer fond et forme.
Je pense que ça arrive bien souvent à bien des lecteurs, ce genre de choses. Il se passe bien, quelque part, un petit "truc" qui fait qu'on aime plus un auteur. Si ça se trouve, ça se fait en un instant très bref, un après-midi par exemple, ensoleillé, sans aucun rapport avec Pâle Fire, et à cause de ce truc qui nous arrive dans le réel (intérieur ou extérieur), soudain, on aime plus Pâle Fire. Mais je pense opter pour une autre hypothèse : il me semble plutôt que ça se fait en plus de temps, ça s'insinue, et c'est petit à petit qu'on s'écarte de ce qui nous faisait aimer telle/telle oeuvre. on change un peu de chemin.
C'est pour ça qu'il est difficile de trouver des oeuvres qu'on aime depuis le début, de A à Z, qui nous fascinent continuellement, qui se renouvellent à nos yeux mais de façon positive.
Lecture du moment:
Adresse électronique
Nombre de critiques: 8 principale(s) - 19 éclair
Nombre de messages forum: 2
Nombre de livres dans la biblio: 0