Lyra will 22/08/2005 @ 23:34:35
Caramba ! Raté pour le First !

ah ah :0))

Le temps de faire la mise en page (pour ce qu'il y'a à faire...) on retire deux minutes, suis à l'heure !
;0)

Nothingman

avatar 22/08/2005 @ 23:35:20
Y'a pas Nothingman, c'est clair. On n'est pas sur le même trip !

Ca, Tistou, c'est une longue histoire !

Mentor 22/08/2005 @ 23:37:03
Ce soir là la pluie fine tombait sans discontinuer et Verseau avait hâte de retrouver son écurie douillette à la paille si odorante. Son cavalier ressentait cette même envie mais restait prudent car les chemins détrempés du grand parc déserté pouvaient provoquer une glissade néfaste. La faible clarté entre chien et loup ne facilitait pas la progression.

- Hihihihihihihihihihmhmhmmmmmm!!!!!!!

Le hennissement puissant de la magnifique monture envahit soudain l’atmosphère et fit écho dans tous les recoins du parc Séhel. La peur avait fait se cabrer la bête dont le maître faillit bien basculer cul par dessus tête. Celui-ci parvint à calmer l’animal qui resta toutefois nerveux. Amaury aperçut alors une ombre sur sa gauche, furtive mais mouvante.

- Du calme Verseau, ce n’est rien, ne t’inquiète pas, fit-il en lui flattant l’encolure.

Le quadrupède frémissait toujours, autant du froid humide que de sa frayeur inattendue.
Ils n’eurent pas l’occasion de bouger davantage car la forme s’avançait vers eux avec détermination.

Amaury distingua mal un regard brillant sous un capuchon sombre. Il voulut adresser la parole à l’homme lorsqu’une sorte de déflagration silencieuse produisit un éclair rouge qui enveloppa l’homme et le cheval dans une spirale d’étincelles vermillon. Amaury ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit tandis que Verseau avait les quatre sabots rivés au sol et ne renâclait déjà plus.

A quelques mètres de là, derrière un bosquet, protégés de la pluie par d’épaisses frondaisons, un couple avait interrompu sa dispute en entendant le cheval. L’homme et la femme s’étaient postés de manière à observer et ce qu’ils distinguèrent alors les paralysa d’effroi. Le personnage mystérieux avait entrepris – du moins la lumière d’un lointain réverbère pouvait-elle le laisser croire – de sectionner l’artère jugulaire du pur-sang qui n’avait plus aucune réaction.
Ses efforts semblèrent suivis d’effets car un geyser noirâtre gicla à l’horizontale que la créature s’empressa de capter pour s’en délecter avec une vive satisfaction apparente…
Le cavalier était comme endormi assis, sa main droite tenant bien inutilement les sangles de cuir.

La nuit noyait maintenant la scène d’un flou effrayant mais des sons d’éclaboussures innommables parvenaient aux oreilles des observateurs involontaires.
Ils se regardèrent, abasourdis et terrifiés et se jetèrent en silence dans les bras l’un de l’autre, persuadés que leur dernière heure était arrivée.
Leur dispute était bien loin !
Leur seul souhait à cet instant était de ne pas se faire repérer par le monstre fou et sanguinaire pour subir à leur tour le supplice auquel ils assistaient impuissants.

Combien de temps dura la scène ? Nul ne pourra jamais en témoigner. A l’évidence le vampire n’avait pas l’intention de laisser coaguler le précieux liquide de vie car il n’interrompait sa libation que pour de courtes pauses respiratoires bruyantes.

Lorsqu’il sembla avoir épuisé les ressources sanguines de Verseau, il fit mine de vouloir désarçonner Amaury toujours inanimé. Son geste fut interrompu par une lumière aveuglante venue du ciel d’orage.

L’homme et la femme, occupés à rattraper les années perdues en se prodiguant force baisers passionnés, levèrent les yeux et distinguèrent nettement une sorte d’aéronef totalement silencieux semblant planer au-dessus du cheval et de son cavalier pétrifiés.

Le monstre repu parut faire des signes à l’engin volant qui s’approcha au plus près, sans se poser.

Une ouverture ronde apparut sous la base de l’appareil tandis que la créature avide de sang se tournait soudain vers eux !

Ils n’eurent pas le loisir de réagir eux non plus : un tourbillon de feu les entoura de multiples anneaux rougeâtres et ils furent propulsés sans bruit vers le groupe immobile.

La seule phrase que parvint à prononcer l’homme avant que l’engin extra-terrestre n’embarqua automatiquement la totalité des acteurs du drame, fut :

- Quelle galère, mais quelle galère !

Ce furent les derniers mots du couple d’amants dont l’avenir était tracé par la mission extra-terrestre.
Car il avait été décidé d’établir une hérédité terrestre stable sur leur planète en vue d’études poussées sur les possibilités d’implantation définitive sur la Terre, ce paradis aux ressources sanguines pratiquement infinies…

Tistou 22/08/2005 @ 23:37:30
On est dans le doux délire avec Lyra. Et romantique. Parfait.

Killgrieg 22/08/2005 @ 23:37:51
attendez... je relis et je poste... si je trouve le bouton où appuyer

Nothingman

avatar 22/08/2005 @ 23:38:18
Ah oui, donc j'ai ajouté une contrainte supplémentaire à mon texte à vous de la (ou les ) trouver. -))

Mentor 22/08/2005 @ 23:38:25
J'ai sauté sur le cheval avec un léger retard, excusez-moi!! J'étais là à 22h30, mais bon...
;-)

Yali 22/08/2005 @ 23:40:05
Kilis & Yali

   — Tu sais quoi mon gars… Tu me plais vraiment toi !
   — Pareil !
   — Non mais, j’veux dire… vraiment vraiment !
   — Pareil !

   Depuis un moment déjà ces deux-là se parlaient sous une pluie fine et sur un banc perdu dans les jardins du Luxembourg.

   — C’est galère !
   — Quoi donc ?!
   — L’amour… c’est galère.
   — Ouais, mais c’est pas que beau !

   Un banc, perdu et branlant dans les jardins du Luxembourg.

   — Dis, on coagule tous les deux ?
   — Volontiers mais… il pleut
   — Alors, chez moi ?!
   — C’est loin ?
   — A deux pas d’ici.

   Il pleut sur les jardins du Luxembourg et toujours il pleut sur les jardins du Luxembourg

   — C’est fou !
   — Quoi donc ?
   — L’amour… c’est fou !!!

Tistou 22/08/2005 @ 23:41:21
Tiens ! Un Mentor !
Plutôt neffrayant que romantique ! Plus tendance Lyra, la douceur en moins.

Killgrieg 22/08/2005 @ 23:42:07
L'année dernière, j'avais passé la nuit à supporter tous ces mecs à hurler dans mes oreilles. Ces grotesques pantins, grimés, forts de la couche de peinture qui couvrait leurs visages.
Cette année, j'ai décidé de foutre la trouille à tous ceux qui s'approcheraient de moi. Un an dans la rue, ça donne de l'entraînement. Un an dans la rue et on comprend mieux la notion de peur, on apprend à la lire dans les yeux des passants. Peur qu'on leur tape une pièce, peur qu'on leur tape une clope, peur de la crasse, des maladies, de l'indigence. Une bonne école, la rue, avec des bancs et un tableau noir, si noir.

C'est le lendemain d'halloween. Je suis déguisé en Extra terrestre incognito, type « l'invasion des profanateurs de sépulture » mais en plus crade. J'ai passé la nuit à gueuler, la bouche grande ouverte comme Donald Sutherland dans le film. Ce sont tous cassés les morveux. J'ai passé une bonne nuit. J'ai même couru après un Dracula, un Frankenstein, une sorcière et son mari déguisé en balai. Freddy kruger m'a cavalé après, à son tour. Il m'a rattrapé aussi et, sans un mot, m'a giflé avec son gant aux lames de plastique, il accompagnait Barbarella, il a sûrement voulu lui montrer qu'il était un homme, un vrai. Les gens sont fous. Pas de gros bobo, mais j'ai l'impression d'avoir une croûte de sang coagulé qui me bouche l'oreille droite.

Il fait froid ce matin, la pluie me tient éveillé, elle tape sur mon carton à travers les branchages de l'arbre qui me protège. Je tiens à rester éveillé pour les apercevoir passer. J'espère que le froid et la pluie ne les arrêteront pas. J'ai besoin de les voir, comme chaque matin. Je guette, à l'horizon, le tout début du chemin. Je sais qu'ils vont apparaître. J'en ai besoin. Si je suis dans la galère, je garde espoir. Elle va passer, fière, sur Verseau, son pur sang à l'hérédité glorieuse, fils de champions, certifié non bâtard. Elle va passer et je serai là, comme toujours. Un peu plus loin, un couple qui semble ivre se dispute. La fille semble être vraiment en colère, déchaînée.
Fais gaffe mec, fais pas comme moi.
Je devrais aller le voir, le conseiller, lui raconter mon histoire. Ils sont encore déguisés. Sortie de boîte. Faîtes pas comme nous. Rentrez chez vous, tranquillement.

Moi, j'ai déconné. A plein tube. Toute ma vie j'ai déconné, mais ce jour là, il y a un an, un peu plus, j'ai vraiment déconné. On était comme eux, comme ce couple, au même endroit, ici.
Isabelle était malheureuse, depuis pas mal de temps, mais moi, je fermais les yeux, j'attendais.
Elle avait commencé à me parler, je l'avais à peine écoutée.

Ce matin là, nous marchions dans le parc, Verseau était restée à l'écurie. Je n'avais pas aimé le ton qu'elle avait pris. Pas aimé du tout. Elle me parlait de notre vie, de quotidien, de choses que nous pourrions faire, de choses que je pourrais faire surtout. Elle me parlait de moi comme si je ne me connaissais pas. Elle m'agaçait. Quand elle a commencé à évoquer mon petit bide et mes poils de nez, j'ai voulu faire mon malin. J'ai commencé à parler fort, de façon théâtrale. Je me souviens de tous les mots. Je lui ai dit :
« tu sais, moi aussi je regarde les pubs de douche à la télé, moi aussi, je les trouve drôlement girondes les filles qui se passent du savon sur le ventre sous une pluie d'été… Mais j'me dis pas : - et moi, j'ai quoi à la maison ! Non, jamais j'me suis dit ça, jamais. Et dieu sait que tu n'es pas une vénus de coquillage. Mais voilà ! je t'aime. Et je trouve dégueulasse qu'elles se lavent avec du savon dans la nature. Tu vois si tout le monde venait à foutre du savon, à la moindre averse, dans tous les coins de paradis ? » Elle me regardait avec mépris. Je savais ce qu'elle allait dire. « T'es jamais sérieux, jamais ».
Mais j'ignorais qu'elle allait conclure par « je te quitte. Je pars. Je ne veux plus te voir. Plus jamais. Je ne t'aime plus. Tu me dégoûtes ». J'ignorais ça. Et je n'ai pas tout de suite compris. Je l'ai laissée se lever du banc, s'éloigner sur le chemin, je l'ai rattrapée, je l'ai suppliée, lui ai promis des choses que je n'aurai pas pu tenir, plus encore, plus encore, plus. Elle ne s'est pas arrêtée pour me prendre dans ces bras. J'ai compris à ce moment là qu'il faudrait plus, beaucoup plus. Une preuve. J'ai pas réfléchi ; j'ai crié.
J'ai crié :
« Je t'attendrai »

… Et j'ai attendu, j'attends, j'attendrai. Je l'aime.
Je traîne dans ce parc depuis plus d'un an. Et chaque matin, je la regarde passer sur Verseau. Chaque matin, elle passe du trot au galop devant moi.
Mais j'attends, j'attendrai, je l'aime… Elle comprendra un jour.

Lyra will 22/08/2005 @ 23:43:16
Ah oui, donc j'ai ajouté une contrainte supplémentaire à mon texte à vous de la (ou les ) trouver. -))

Hum hum, et où est le jardin public ?
Et il y'a bien tous les mots ?
;0)

Autrement Nothingman, j'aime beaucoup ton texte,
Contrainte de mettre les mots de la chansons de mots bleus ? enfin quelques mots ?
Ça se lit tout seul, c'est trés sympa ! bien écrit.
Juste la phrase, elle commençais à l'aimer, m'a semblé un brin rapide ;0))

Mentor 22/08/2005 @ 23:43:18
Kilis et Yali!
C'est court, c'est beau, c'est fort, mais j'ai pas vu "hérédité" et "mot"... :-(
Sinon c'est fort, c'est beau et c'est court...
:-)))

Bluewitch
avatar 22/08/2005 @ 23:43:42
Je ne suis pas sûre de vouloir poster ça mais puisque j'ai dit aller jusqu'au bout...



   Deux jours que le Vicomte d’Arguillières chevauchait vers le Sud. Deux jours, deux nuits et là, au petit matin, il quittait l’auberge « la Galère » pour entrer dans Marseille. Sa mission était simple, prendre la place de son frère lors du duel qui devait l’opposer au Marquis de la Tour Canet. Parc Saint-Joseph, à l’aube.
   La pluie tombait en fines gouttelettes lui détrempant le visage, plombant son expression déjà lourde de soucis. Il n’avait aucun témoin, son frère était cloué au lit, phtisique et confus. Sa moustache lui picotait la lèvre et son chapeau de feutre serait bientôt complètement imbibé.
   Seul son cheval, Verseau, semblait supporter le rideau dru d’humidité.
    « Sans témoin, mon compte est réglé ! Je suis complètement fou d’avoir pris la place d’Hugo.»
   Question d’hérédité peut-être, Hugo était fortement versé pour les joies honteuses de la fornication entre éléments du même sexe. Leur père ne valait guère mieux, mais au moins avait-il été capable de se reproduire !
   Hugo n’était parvenu qu’à s’attirer les foudres d’un marquis peu enclin à reconnaître ses propres penchants.
   Et dire que lui, Nicolas d’Arguillières, avait en son foyer la plus douce des créatures à qui il ne rêvait que de chuchoter mil doux mots à l’oreille ! Un remord cruel lui prit le cœur au dépourvu : il revit la peau de lait d’Athénaïs, son sourire, sentit ses cuisses chaudes et douces, son parfum de rose. Plus jamais peut-être leurs cœurs ne battraient à l’unisson !
   Une larme vint se loger parmi les gouttes accrochées à ses joues, mais il releva fièrement la tête, juste à temps pour sentir Verseau glisser dans une flaque et tomber à la renverse. Nicolas s’étala de tout son long dans la boue. Lorsqu’il regarda autour de lui, dans l’espoir qu’aucun regard ne vînt entacher son honneur, il fut terrifié en apercevant une étrange créature, un mendiant, un va-nu-pieds sans doute, s’approcher de lui. Il était vêtu d’un ensemble indéfinissables de loques, toiles et autres cotons.
   L’homme lui tendit une main étrangement longue et dépourvue des quatrième et cinquième doigts, dont il hésita d’abord à se saisir. Mais il se trouvait dans une fâcheuse posture et dut bien vite faire taire ses hésitations !
    « Merci mon brave ! Quelle chance de vous avoir céans ! Mon étalon semble avoir moins souffert que moi de cette mésaventure… »
   Le bonhomme grommela et Nicolas arqua le sourcil. Un valet, sans doute, parti en messager pour son maître. De bien basse extraction à en juger par son accoutrement !
    « Dites, vous qui semblez me vouloir du bien, auriez-vous l’obligeance de me rendre un petit service ? Il en va de ma vie, de mon honneur et de mon salut !»
   L’homme, qui, remarqua Nicolas, avait les yeux un peu rouges (sans doute avait-il abusé du vin de pays), ne sembla pas faire montre d’un quelconque intérêt pour la chose et reprit sa route en lui tournant le dos.
    « Sachez, s’exclama le Vicomte, que ce service rendu résonnerait en monnaie dans votre escarcelle, il vous suffit d’apposer une croix sur un papier faisant état de mes actes ! »
   Le valet sembla tout à coup intéressé, comme s’il avait vu sur le visage du Vicomte un élément inattendu. Décidément, ce bougre avait bien mauvaise mine, pensa Nicolas. Etait-il borgne ou affublé d’un troisième œil ? Etrange, peut-être n’était-ce pas un valet, après tout, mais plutôt une curiosité du village voisin. Un difforme.
   Le personnage s’empara d’une mèche de ses cheveux et tira dessus d’un coup sec.
    « Diable ! mais qu’est-ce ! Que ne vous occis-je pour un tel manque de respect ! Pour qui vous prenez-vous, mécréant ?! »
   Nicolas brandit son épée vers le malotru, mais se souvînt bien vite que l’heure de son duel approchait. Il n’était pas homme à se présenter indignement en retard.
    « La chance vous sourit, mon brave ! Si ma vie ne tenait point à quelques minutes, je vous transpercerais de ma lame et vous laisserais coaguler dans ce fossé ! En contrepartie, vous serez mon témoin, de gré ou de force !»
   Et Nicolas se saisit du bras de l’homme qui lui sembla bien mou. Sans doute ne risquait-il pas grand-chose avec ce misérable.
    « Murm gallig olsa ! »
   Diantre ! Un étranger, mais c’était évident ! Les us et coutumes devaient avoir une autre tournure que chez eux. Peu importait si au moins l’homme pouvait rester sous son œil jusqu’à ce qu’il ait réglé son compte au Marquis.
   Le parc n’était qu’à quelques enjambées de là où il avait fait sa chute. Verseau se laissait guider par la bride, tandis qu’il maintenant l’homme à son autre côté. Ce dernier avait une drôle de démarche et peinait à suivre. Vraiment, Nicolas commençait presqu’à en avoir pitié…
   Ils franchirent les grilles du parc Saint-Joseph, trempés comme un lac.
   Vide. Pas de Marquis.
   Le cœur battant, Nicolas attendit un signe, une présence soudaine. Rien.
   Les minutes s’écoulèrent, longues, tandis que l’étranger sautillait et mangeait quelques feuilles d’arbres. Le Vicomte se dit qu’un tel témoin, au fond, ne lui servirait à rien. Il avait bien besoin d’une saignée, ses humeurs devaient être visqueuses…
    La pluie s’était arrêtée lorsque des cris, des gémissements, des éclats de voix retentirent. Son compagnon semblait avoir trouvé quelque chose dans un buisson. Etait-ce un piège, une embuscade ???
   Il s’approcha, bien déterminé à éventrer tout homme plongé dans une conspiration visant à entacher sa famille. Car l’affront de l’absence du Marquis à ce duel devait raison avoir, quelque chose se tramait !
   Il fit le tour du buisson, doucement et aperçut…
    « Athénaïs ! mon am… »
   Athénaïs, oui, dans les bras du Marquis de la Tour Canet !
    « Vous, ma chère, vous vous compromettez avec ce sodomite ! Vous me trahissez, doublement ! Oh, mon cœur, pourquoi n’as-tu cessé de battre ?! »
   Nicolas tituba, fit quelques pas en arrière et percuta son mécréant de témoin, qui avait perdu toute retenue devant la nudité d’Athénaïs et dévoilait une partie peu ragoûtante de son anatomie. Dieu, quelle drôle de forme ! songea Nicolas.
    « Mon âme est brisée, mon corps n’est plus que vent ! Maintenant, je meurs ! »
   Et il s’enfonça profondément son épée dans l’abdomen.
   L’étranger, lui, se désintéressa des deux lurons épineux peu vertueux, et, repoussant légèrement de son pied avant gauche la tête du Vicomte d’Arguillières, quitta la scène, suivi de près par Verseau qui s’exclama : « Murm gallig olsa ! ».

Tistou 22/08/2005 @ 23:43:42
Kilis & Yali

   — Tu sais quoi mon gars… Tu me plais vraiment toi !
   — Pareil !
   — Non mais, j’veux dire… vraiment vraiment !
   — Pareil !

   Depuis un moment déjà ces deux-là se parlaient sous une pluie fine et sur un banc perdu dans les jardins du Luxembourg.

   — C’est galère !
   — Quoi donc ?!
   — L’amour… c’est galère.
   — Ouais, mais c’est pas que beau !

   Un banc, perdu et branlant dans les jardins du Luxembourg.

   — Dis, on coagule tous les deux ?
   — Volontiers mais… il pleut
   — Alors, chez moi ?!
   — C’est loin ?
   — A deux pas d’ici.

   Il pleut sur les jardins du Luxembourg et toujours il pleut sur les jardins du Luxembourg

   — C’est fou !
   — Quoi donc ?
   — L’amour… c’est fou !!!

Y'a tromperie sur la marchandise là ! Et mon Verseau ? Et mon passant extra terrestre ? C'est pas du Brassens des Bancs Publics qu'on veut !

Nothingman

avatar 22/08/2005 @ 23:45:52
Ah oui, donc j'ai ajouté une contrainte supplémentaire à mon texte à vous de la (ou les ) trouver. -))

Hum hum, et où est le jardin public ?
Et il y'a bien tous les mots ?
;0)

Autrement Nothingman, j'aime beaucoup ton texte,
Contrainte de mettre les mots de la chansons de mots bleus ? enfin quelques mots ?
Ça se lit tout seul, c'est trés sympa ! bien écrit.
Juste la phrase, elle commençais à l'aimer, m'a semblé un brin rapide ;0))

Non Lyra pas les paroles de la chanson, mais tu brûles -)

Killgrieg 22/08/2005 @ 23:47:06
le "la tour carnet 98" n'est pas un vin de lecture
va falloir que je repasse au café avant les commentaires

Mentor 22/08/2005 @ 23:47:27
Les amis je vais me coucher, "l'effort m'a tuer", bonne nuit à toutes-tous, je vous lirai demain, promis.
:-)))

Tistou 22/08/2005 @ 23:47:43
Eh ben mon pauv' Kill. Pas toujours belle la vie hein ? Pour l'extra terrestre, c'est limite quand même. Romantisme ? Moyen-moyen.
Mais très bien écrit. Ca oui.

Bluewitch
avatar 22/08/2005 @ 23:51:25
Moi je vous lis tous demain, parce que le sommeil me brise en deux. Je sais pas comment j'ai fait pour le finir, ce texte.
Et puis, je préfère ne pas lire vos commentaires ce soir, j'en pleurerais sur l'oreiller. ;o)

Bonne nuit les fous!

Tistou 22/08/2005 @ 23:52:43
Alors là Blue, ça kiffe grave !
Je ne sais pas si ça kiffe romantique, mais grave, ça oui !

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