Sibylline 09/07/2005 @ 23:45:21
Bonne nuit Mentor. Je viens de lire ton poème. Il n'est pas mal. Le coup d'abandonner passe bien. Pas de problème. Les pieds sont un peu irréguliers, mais cahin-caha, tu arrives bien au bout. ;-)))

Sibylline 09/07/2005 @ 23:46:54

Notre cher Victor peut aller se rhabiller !
!

Je ne savais même pas qu'il était en petite tenue!!!

Sahkti
avatar 09/07/2005 @ 23:47:33
Fée Carabine, ton histoire est tendre et touchante. Il est attachant ce petit souriceau.
J'ai toujours un peu de mal avec les phrases poétiques coupées en deux, imposant un retour à la ligne pour la terminer. Lucien m'a déjà cité des exemples de grands poètes qui pratiquaient de la sorte mais rien à faire, ça me coupe dans le rythme de la lecture.
Quoi qu'il en soit, ton histoire se tient et ta morale aussi!

Saint Jean-Baptiste 09/07/2005 @ 23:48:12
Hé bien Sahkti, je l'avoue, j'ai versé un pleure sur Oui-oui !
Noyé par ces infâmes matelots !
T'es sûre que c'est une fable ?
;o))

Sahkti
avatar 09/07/2005 @ 23:49:15
SJB et ses grands classiques de fillette amourachée et d'amour malheureux! Hahaha c'est drôle et grave à la fois. Tu jongles une fois de plus avec les mots pour leur donner le maximum de vivacité et de répartie. On ne sent aucune contrainte avec les rimes (pourtant pas toutes faciles) et ça se lit sans heurts. Bravo!

Sahkti
avatar 09/07/2005 @ 23:50:03
Hé bien Sahkti, je l'avoue, j'ai versé un pleure sur Oui-oui !
Tu vois, tu vas finir par l'aimer ce pantin, foi de Sahkti rusée!! :)

Saint Jean-Baptiste 09/07/2005 @ 23:50:26
C'est très beau ça Fée Clo cette histoire de chatte rousse !
Et tu vois que tu t'y connais en morale ! :o))

Yali 09/07/2005 @ 23:51:57
Ô mon beau matelot
Quelque peu écorné
Toi dont le javelot
Réponds aux abonnés
Absents. Si fabuleux
avant. Droit, nébuleux
Piqué com’ girouette
Me la jouait pirouette
Récurant, détergent
Comme il est affligeant
De te voir si fragile
Vieux tel évangile
Mou telle fiente à pigeon
Je t’en prie refigeons
Le passé. Allez laisse-toi frère
Je te le rends comme pierre

Qu’il soit matelot ou pas, point d’érection n’a le Mort alité, si ce n’est, celle, future, de sa croix.
Alléluia

Sibylline 09/07/2005 @ 23:52:25
Fée Clo, je crains qu’en ramant avec un javelot, il ne progresse guère, mais bon, on ne cherchait pas une rime en âme…Il a donc bien fallu ramer au javelot. ;-)))
Il aurait d’ailleurs pu y aller en marchant, puisqu’on avait dit que les vers devaient avoir le même nombre de pieds… ;-)
Bon début en tout cas
A la prochaine

Yali 09/07/2005 @ 23:52:42
Bonne soirée à toutes et tous, je passais par là, et, pas pu résister ;-)

Fee carabine 09/07/2005 @ 23:53:49
Hello Yali :-).

Saint Jean-Baptiste 09/07/2005 @ 23:54:03
Loupbleu c'est de la super-fable !
C'est bien inspiré, une vraie histoire avec animaux, morale, humour et dans des beaux vers, c'est toujours meilleurs !

Sibylline 09/07/2005 @ 23:55:11
Pas mal du tout Yali, les vacances te réussissent!! ;-)))
Mor(t)alité très adaptée

Fee carabine 09/07/2005 @ 23:56:04
FéeClo: Pauvre chatte rousse, un peu agaçante (elle pourrait quand même donner un coup de main à son matelot, au lieu de lire bêtement son magazine ;-)), mais elle fait pitié aussi... triste sort, mais jolie fable (morale comprise ;-)).

Saint Jean-Baptiste 09/07/2005 @ 23:58:11
Mais, mais, mais qui voila ! Mais c'est Yali !
Quelle bonne surprise ! Et alors quel cadeau pour ton retour !
Une bonne rigolade pour bien terminer la soirée !
Merci Yali et encore bravo ! Tu tiens la pêche, dis donc !
:o))

Sahkti
avatar 10/07/2005 @ 00:00:39
Sibylline 1
C’était un matelot
Par la vie écornée
Blessé au javelot
Sur l’île,abonné
Ce destin fabuleux
Devint vite nébuleux
Car telle une girouette
Sa tête fit des pirouettes
Son esprit détergent
En devint affligeant
Car cet être fragile
Copiait les Evangiles
A la plume de pigeon
(Notre sourire figeons,
Car c’est tout’mêm’ not frère,
Ne soyons pas de pierre.)

Sibylline 2
Vas-y, beau matelot
A la vie écornée
Par l’amour javelot
Qui t’a abonné.
Qu’a-t-il de fabuleux
Ce rêve nébuleux
Qui te fit girouette
Et dont les pirouettes
Comme un vif détergent
Lessivent en t’affligeant ?
Tu étais si fragile,
Agneau de l’évangile…
Tu te trouvas pigeon
Et tu te dis : « Figeons
Là nos sourires, mes frères
Et dormons sous la pierre

Sibylline 3
Oh combien de marins, combien de matelots
Partis dans la marine, par amour écorné
Qui moururent soudain d’un coup de javelot
Alors que tout espoir était abonné ?
Combien de ces amants au chagrin fabuleux
Se sont perdus ainsi dans les tours nébuleux
Que l’amour fit jouer à leur cœur girouette
Les quittant pour toujours après une pirouette ?
Et par la pire peine, le pouvoir détergent,
Erodant, abusif, stérile et affligeant
Fit rendre toute vie à ces êtres fragiles
Eduqués jusqu’alors à grands coups d’Evangile
Tout aussi désarmés que le pauvre pigeon
Face aux injustes coups dont parfois nous figeons
Le souvenir en vers. Les poètes, nos frères
En ferons des chansons gravées dedans la pierre.
Moralité: Tout finit par des chansons

Mentor
Que peut faire à terre ce tout jeune matelot ?
Loin de son bord sa joie de vivre est écornée.
Son beau bateau n’est qu’à un jet de javelot,
Mais il le sait : il ne pourra l’abandonner.
De tempêtes affrontées en pays fabuleux,
De jours azuréens en brouillards nébuleux,
Toujours il a pu, telle la girouette,
Retomber sur ses pieds d’une simple pirouette.
Du pont encaustiqué après moult détergents,
Jusqu’à d’autres travaux encore plus affligeants,
Il a su mêler idées et force fragile
Pour obéir à son frère, parole d’évangile.
Pourquoi ne pas imiter ce libre pigeon ?
Nous, couards et pusillanimes, nous nous figeons.
Lui, respectant la parole donnée à son frère,
Repartira sur sa nef, à un jet de pierre.
Moralité:Tant va le marin à terre, qu’à la fin il se casse en mer

Sahkti
Petit Oui-Oui était devenu matelot
A cause d'une grosse vache écornée
Lors d'un tir plutôt raté de javelot,
Coup auquel la bête n'était pas abonnée.
Le pantin ne trouvait pas cela fabuleux
Perdu à bord de grands navires nébuleux,
Sa mission était d'astiquer la girouette,
Tâche lui demandant pas mal de pirouettes.
Heureusement il avait un bon détergent,
De quoi lui rendre le travail moins affligeant.
Hélas! Etant de constitution fragile,
Il devint lecteur officiel des Evangiles.
Le livre, un jour, fut barbouillé par un pigeon
Dont les intestins hurlaient "Nous nous figeons!".
Pour l'équipage, Oui-Oui n'était pas un frère.
A l'eau ils le jetèrent muni d'une lourde pierre.
Moralité: Si la force d'astiquer javelot ou girouette tu ne possèdes point, lecteur d'Evangile ne deviens jamais, car ce sont les requins qui viendront t'astiquer autre chose.
Autrement dit: si de ta main tu ne peux point te servir, fais marcher ton cerveau, ça te sauvera la peau.


Féeclo
Une chatte rousse qui aimait un matelot,
Lisait, au fil de l’eau, une revue écornée,
Laissant son amant ramer avec un javelot
Et oubliant qu’elle n’y était pas abonnée.
Le trajet dans la barque, jusque là fabuleux
Rendit tout à coup le matelot très nébuleux :
«Ma belle chatte rousse est une girouette !
Pourquoi m’être embarqué dans cette pirouette ?
Hier, elle ne me parlait que de détergent
C’était d’un ennui et terriblement affligeant.»
Mais la chatte lectrice semblait trop fragile,
On lui donnerait l’bon dieu et les évangiles.
Le matelot ne voulait pas être un pigeon,
Il arrêta sa rame et cria « nous nous figeons ».
La chatte n’eut pas l’temps de prier pour son frère
Que tous deux furent déjà transformés en pierre.
Morale:Quand l’amour vogue sur l’eau
Parfois mieux vaut l’arrêter trop tôt


Loupbleu
Las d'une mer trop calme était le matelot,
De ses rations infectes de morues écornées,
Il décida sur l'heure de prendre un javelot
Et de viser la mouette au navire abonnée
Propulsant dans l'azur, missile fabuleux
La lance vers l'oiseau au long vol nébuleux
Il toucha par malheur du mât la girouette
Qui tomba sur son crâne. Il fit la pirouette.
On dut le ranimer à coup de détergents
Et il vit au réveil spectacle affligeant :
Au bout du javelot elle se tenait fragile
La mouette riant bien récita l'évangile :
"Croyais-tu mon ami qu'il y a marqué pigeon ?
Devant tant de bétise j'avoue nous nous figeons
Crois bien ami marin que nous sommes des frères
Mais la prochaine fois je te lance des pierres !"
Moralité: Souvent pour s'amuser les mouettes d'équipage
Se prennent à viser les matelots amers.


Fée Carabine
Jadis, un souriceau se rêvait matelot
avec un atlas, la couverture écornée,
il voyageait à quelques traits de javelot
dans sa p'tite tête qui était abonnée
à faire des rêves de plus en plus fabuleux.
Et se perdant dans un univers nébuleux
De rêve en rêve, changeant comme girouette
il passait dans l'instant, alouette, pirouette
La réalité effaçait tout, détergent
surpuissant, Ah Dieu, que c'en était affligeant
pour ce pauvre souriceau bien trop fragile
qui voyait ses rêves comme un évangile
son destin plutôt sous les plumes d'un pigeon
que dans la fourrure d'un souriceau, figeons
donc là le peu de vie de ce pauvre frère
avant que, piégé, il ne se change en pierre
Moralité: ne rêvons pas, vivons!

SJB
Je te l'avais bien dit, prends garde aux matelots
Ces soiffards de gargotes à morale écornée
Pour qui fille est à prendre, comme avec javelot
On attrape un poisson ! Mais tu t'es abonnée
A ce genre d'hameçon qu'a rien de fabuleux.
Ah tu me reprochais mes propos nébuleux
Tu préférais courir comme une girouette
Et croyais t'en tirer par une pirouette.
Allons, t'es dans la boue mais j'ai du détergent
Ton sort n'a, après tout, rien de bien affligeant
Allons viens avec moi, la chair est si fragile
Je crois avoir lu ça dans un des évangiles.
Ah répondit l'oiseau, je ne suis pas pigeon
Je te vois bien venir avec tes fi-fi-geons
Je veux vivre ma vie, mais loin de toi, vieux frère
C'est l'âne qui trébuche deux fois sur la mêm' pierre.
La morale ? Ca pourrait être :
J'ai 18 ans, mon vieux Corneille
Et je t'emm... en attendant !


Yali
Ô mon beau matelot
Quelque peu écorné
Toi dont le javelot
Réponds aux abonnés
Absents. Si fabuleux
avant. Droit, nébuleux
Piqué com’ girouette
Me la jouait pirouette
Récurant, détergent
Comme il est affligeant
De te voir si fragile
Vieux tel évangile
Mou telle fiente à pigeon
Je t’en prie refigeons
Le passé. Allez laisse-toi frère
Je te le rends comme pierre
Qu’il soit matelot ou pas, point d’érection n’a le Mort alité, si ce n’est, celle, future, de sa croix. Alléluia

Sahkti
avatar 10/07/2005 @ 00:01:12
voilà un peu do'rdre pour les retardataires! :)

Lôngin, l'ami Yali!!

Saint Jean-Baptiste 10/07/2005 @ 00:01:30
une fable magnifique Fée Carab !
Le rêve et le souriceau !
C'est bien enlevé, bien cohérent, bien imaginé, et pourtant, ce n'était pas facile, hein ce soir !

Saint Jean-Baptiste 10/07/2005 @ 00:02:47

Notre cher Victor peut aller se rhabiller !
!

Je ne savais même pas qu'il était en petite tenue!!!

:o)))))))
N'est-il pas temps d'aller dormir ? !
:o-)))

Sibylline 10/07/2005 @ 00:03:38
C'est avec le figeons que j'ai eu le + de mal à cause de la conjugaison

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