Lucie Sombret 28/06/2005 @ 14:48:18
trop? et mais c'est mon livre zut!
mal? (j'en prends pas mal dans la tronche aussi!) je me défends et excusez moi si j'ai été un peu loin dans les mots (le pardon exsiste).
Qui ne se battrait pas pour une partie de sa vie?

Seraphina 28/06/2005 @ 16:55:41
Tiens, me disait la même chose !


Ah, ben je sais pas... moi, j'ai eu le malheur d'en venir aux mêmes conclusions un peu plus tôt, et je me suis fait allumer, alors...

Lucie Sombret 28/06/2005 @ 19:08:34
Je n'en peux plus, je vous souhaite à tous bonne chance et beaucoup d'amour dans votre vie. Je reste à votre disposition si vous désirez parler de mon livre.
Vous pouvez m'écrire à: luciesombret@caramail.com

Lyra will 28/06/2005 @ 19:22:40
Tiens, me disait la même chose !


Ah, ben je sais pas... moi, j'ai eu le malheur d'en venir aux mêmes conclusions un peu plus tôt, et je me suis fait allumer, alors...

Bref.

Sophie Vaillant 29/06/2005 @ 17:03:01
Bonjour! Je voullais dire que je n(ai pas beaucoup aimé la façon dont on critique ici les publication des éditions Bénévent. Je trouve très bien le journal de Lucie. Moi aussi, je sortirais bientot mon livre chez le même editeur. C'est une sorte de journal aussi mais je note surtout les petits fait qui se déroule devant chez moi. Voici un exemple si vous oulez mieux comprendre :


"18 octobre 2004
10 h. 30
Place de la Garre.
Temps : Froid sec. Ciel gris. Quelques éclaircie.

— Des lettre de l'alphabet, des mots « KLM » (sur la pochette d'un promeneur), un « P » majuscule qui signifie « parking » « Hôtel de la Garre », « l'épargne à la dérive », « Taxis », « Rue du Dépot », «Brasserie-bar de la Garre », « P ELF ».
— Des symboles conventionnel : des flèches, sous le « P » des parkings, l'une légèrement pointée vers le sol, l'autre orientée en direction de la rue des Fleurs (côté ville), au moins quatre panneaux de sens interdit (un cinquième en reflet dans une des glaces du café).
— Des chiffres : 86 (au sommet d'un autobus de la ligne n° 86, surmontant l'indication du lieu où il se rend : Saint-Paul-des-Blés), 1 (plaque du n° 1 de la rue du Dépot ), 6 (sur la place indiquant que nous nous trouvons dans le 6e arrondissement de Paris).
— Des slogans fugitif : « De l'autobus, je regarde la France »
— De la terre : du gravier tassé et du sable.
— De la pierre : la bordure des trottoirs, une fontaine, une église, des maisons...
— De l'asfalte
— Des arbres (feuilles, souvent jaunissants)
— Un morceau assez grand de ciel (peut-être 1/6e de mon champ visuel)
— Une nuée de pigeon qui s'abat soudain sur le terre-plein central, entre l'église et la fontaine
— Des véhicules (leur inventaire reste à faire)
— Des êtres humain
— Une espèce de basset
— Un pain (baguette)
— Une salade (frisée ?) débordant partiellement d'un sac à commission

Exigez le Roquefort Société le vrai dans son ovale vert

Aucune eau ne jaillit de la fontaine. Des pigeons se sont posés sur le rebord d'une de ses vasques.
Sur le terre-plein, il y a des bancs, des bancs doubles avec un dossié unique. Je peux, de ma place, en compter jusqu'à six. Quatre sont vides.

Nettoyer c'est bien ne pas salir c'est mieux.
Un car allemand
Une fourgonnette Brinks

Couleurs :
rouge (Fiat, robe, Saint-Emilion, sens uniques)
sac bleu
chaussures vertes
imperméable vert
taxi bleu
deux-chevaux bleue

vieille 2CV verte

La plupart des gens ont au moins une main occupée : ils tiennent un sac, une petite valise, un cabas, une canne, une laise au bout de laquelle il y a un chien, la main d'un enfant.

Auto-école

Walon déménagements
Fernand Carrascossa déménagements
Pomme de terre en gros

D'un car de touristes une Japonaise semble me photographier.
Un vieil homme avec sa demi-baguette, une dame avec un paquet de gateau en forme de petite pyramide

Une jeune femme est assise sur un banc, en face de la galerie de tapisseries « La demeure » elle fume une cigarette.
Il y a trois vélomoteurs garés sur le trottoir devant le café.
Il est une heure cinq. Une femme traverse en courant le parvis de l'église.
Un livreur en blouse blanche sort de sa camionette garée devant le café des glaces (alimentaires) qu'il va livrer rue des Canettes.
Une femme tient une baguette à la main

Sur le terre-plein un enfant fait courir son chien (genre Milou)
Juste en bordure du café, au pied de la vitrine et en trois emplacements différent, un homme, plutôt jeune, dessine à la craie sur le trottoir une sorte de « V » à l'intérieur duquel s'ébauche une sorte de point d'interrogation (land-art ?)
Un aveugle venant de la rue des Canettes passe devant le café ; c'est un homme jeune, à la démarche assez assurée."

Lyra will 29/06/2005 @ 17:28:02
Durant tout le livre tu ennumères de cette manière ce que tu vois de chez toi ?

Saint Jean-Baptiste 29/06/2005 @ 18:14:49
Durant tout le livre tu ennumères de cette manière ce que tu vois de chez toi ?

:o)))))

Saint Jean-Baptiste 29/06/2005 @ 18:15:49
Je m'attendais à voir un raton laveur !

Lucie Sombret 29/06/2005 @ 18:19:20
...j'aime bien...tu me donneras les références que je jette un oeil...ou deux...

Dirlandaise

avatar 29/06/2005 @ 18:39:16
Je trouve cette idée de décrire ce que l'on voit absolument fantastique ! Surtout pour moi qui vit si loin, je peux me faire une idée du quotidien de gens éloignés. J'aime beaucoup !
;-)

Dirlandaise

avatar 29/06/2005 @ 18:41:15
C'est aussi un excellent exercice pour qui aime les descriptions. Je crois que je vais m'y mettre. ;-)

Sahkti
avatar 29/06/2005 @ 18:49:34
Durant tout le livre tu ennumères de cette manière ce que tu vois de chez toi ?
Vilaine fille! :)))

Mentor 29/06/2005 @ 19:01:07
Je me joins ici au concert de louanges pour le "journal" de Sophie. Moi je crois que cela pourra au moins servir aux services de Police désireux de savoir ce qui s'est passé tel jour à telle heure à tel endroit car tout est finement observé et rapporté. Précieux document. ;-)
Sophie je plaisante.
Je préfère tout de même le style "journal intime" vrai, à condition qu'il ne soit pas farci de poncifs et autres lieux-communs creux.
Est-ce que je peux savoir - honnêtement - ce que tu recherches dans ce genre de "narration"?
Autant pour Lucie, j'ai cru comprendre, autant ici j'ai un peu de mal.
Merci de ta prochaine réponse.

Sophie Vaillant 29/06/2005 @ 19:04:33
Je m'attendais à voir un raton laveur !

Un raton laveur? Je vois vraiment pas le rapport.

Loupbleu 29/06/2005 @ 21:34:58
Pour Lucie Sombret : Je me range à certains avis donnés ici : je trouve le texte fade, plein de poncifs. Le style est maladroit et la langue souvent incorrecte. Ceci dit, je te conseille de continuer, de bosser dur, car l'écriture te tient visiblement à coeur.

Pour Sophie Vaillant : Ca fait très oulipien, voire très Perec cette énumération ! Référence voulue ? Ca peut être intéressant ;-)

Mentor 29/06/2005 @ 21:44:48
Ca fait très oulipien, voire très Perec cette énumération !
Loup, Pérec ok, mais "oulipien"?? Tu me diras ça sur le fuseau "Conversations" svp? ;-))

Tistou 29/06/2005 @ 23:04:29
Curieuse impression que le texte de Sophie. Je n'en lirais pas un livre comme ça, mais cet extrait ... lu comme ça, me laisse une curieuse impression donc. Comme quelqu'un qui chercherait à analyser sa vie en notant tout ce qui a trait à celle-ci, tous les éléments qui la côtoie, puis qui oublierait d'exploiter ces éléments et resterait dans une sorte de folie de collecte d'éléments.

Sahkti
avatar 30/06/2005 @ 09:34:35
J'ai un ami qui fait cela, noter tout ce qu'il voit mais surtout tout ce qu'il entend, dans les bistrots, aux arrêtes de bus, dans les files d'attente, etc... Des bribes de phrases qu'il place bout à bout et comme il est photographe, il ajoute également des clichés qui n'ont pas été pris au moment de la conversation et qui sont en complet décalage. Au final, ça donne un truc intéressant!

Pour ce qui est de l'extrait proposé par Sophie, l'idée est intéressante mais bien mal traitée à mes yeux. Froide et sans âme, ça n'arrive pas à capter mon attention plus de quelques secondes. Les énumérations ne sont plaisantes que lorsqu'elles recèlent une étincelle de folie et de différence, lorsqu'il y a un petit truc qui capte de suite l'attention. Comme un raton-laveur!

MOPP 30/06/2005 @ 10:04:07
J'ai un ami qui fait cela, noter tout ce qu'il voit mais surtout tout ce qu'il entend, dans les bistrots, aux arrêtes de bus, dans les files d'attente, etc... Des bribes de phrases qu'il place bout à bout et comme il est photographe, il ajoute également des clichés qui n'ont pas été pris au moment de la conversation et qui sont en complet décalage. Au final, ça donne un truc intéressant!

Pour ce qui est de l'extrait proposé par Sophie, l'idée est intéressante mais bien mal traitée à mes yeux. Froide et sans âme, ça n'arrive pas à capter mon attention plus de quelques secondes. Les énumérations ne sont plaisantes que lorsqu'elles recèlent une étincelle de folie et de différence, lorsqu'il y a un petit truc qui capte de suite l'attention. Comme un raton-laveur!


En accord avec toi.
Cela fait penser à 'L'inventaire" de Prévert, mais il manque ce grain de folie qui modifie tout un "tableau".

J'aime bien, comme Kinbote, tout ce qui engendre des anamorphoses, des distorsions :

ex : "deux pommes à l'anglaise" chez Prévert,
"cinq ou six ratons laveurs" (idem) (le fait de mettre cinq ou six induit le flottement dans la pensée, crée une impression différente pour chacun des lecteurs)

"La reine en soutane et le curé d'Angleterre" (c'est de moi, par imitation)

Leura 30/06/2005 @ 12:13:38
Ben oui, sans ce grain de folie, on dirait un inventaire d'huissier avant saisie, ça n'a aucun charme.

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