Qui a laissé ouvert la porte de la réserve sauvage?? Bon, faut que j'aille chercher mon fusil, maintenant...
ha bordel Yali, quelle veine tu as.
Trois mois!!!
Trois mois!!!
faudra envoyer des vers de bancoule et du civet de roussette à benoit par la poste :)
tu as déjà assisté à la fête de Farino, yali? Et au concours du bouffage de vers de bancoule?
Et au concours du bouffage de vers de bancoule?
Je rêverais de participer au concours... I have a dream!
Mélanger la critiques de livres à celle de textes ma paraît hardi... Il y a de fidèles cmpagnons du forum vos écrits qui n'ont jamais critiqué de bouquins, ou alors pas beaucoup, ça ne les empêche pas d'être présents, de causer et de participer. Je ne suis pas certaine que rédiger des critiques de livres apporte quoi que ce soit en plus dans la capacité et/ou volonté de critiquer un texte, sur ce site en tout cas.
Ce que je voulais dire, c'est que nous sommes hébergés par un site de critiques de livres et que donc, on doit considérer que quelqu'un qui a posté des critiques de livres a fait une honnête part du travail. Je ne disais pas qu'il n'y avait pas d'autre façon de participer au site.
tu as déjà assisté à la fête de Farino, yali? Et au concours du bouffage de vers de bancoule?
Oui Sahkti, une belle fête. Cette année, j'inscris la petit Benoit.
y a un truc qui devrait lui plaire, c'est la fouille des troncs d'arbre pourris pour trouver un max de vers en quelques minutes (un peu plus de 5 minutes si mes souvenirs sont bons)
y a un truc qui devrait lui plaire, c'est la fouille des troncs d'arbre pourris pour trouver un max de vers en quelques minutes (un peu plus de 5 minutes si mes souvenirs sont bons)
J'espère qu'il faut creuser les troncs avec les dents sinon il n'y a pas de plaisir!! C'est un véritable parc d'animation, votre île!!
tu creuses avec ce que tu veux: tes doigts, tes dents, une hache ou n'importe quel outil. Le maximum de vers en un minimum de temps. Ensuite, ces vers, il y a le concours du plus gros mangeur. Je me souviens une année avoir vu un type en ingurgiter une quarantaine en peu de temps, des gros vers qui gesticulaient. Bon, je te l'avoue Benoit, je n'aime pas trop les vers de bancoule :)
Faut les faire griller un peu avant Sahkti, c'est mieux, ça t'as un goût de noisette ;-)
(…)comme ça arrange également tout le monde autour de moi. Et bien OK, je suis malade (…) et je crache à la gueule de tout ceux qui se croient en bonne santé mentale. Et la chimie, parlons en de la chimie, quel bonheur la chimie ! quelle chance la chimie, j'en redemande moi, de la chimie, géniale chimie qui ferme les portes des abîmes. toc toc toc, ouvre moi saleté de déprime de merde, et bien non terminé, la porte est close, condamnée à rester dans le hall d'entrée, l'air heureux et l'envie de continuer. C'est pas génial ça?
Ben moi aussi tu m'emmerdes Sido et vu que c’est pas la première fois que tu places le « Moi » au mauvais endroit, c’est-à-dire avant les autres, je me permets de te le dire.
Ouais, tu m’emmerdes, et très sincèrement et pour parler avec tes mots, moi ça me fait chier aussi que sans arrêt tu ramènes la couverture du mal-être à toi. Qu’est ce que tu crois ? En être la dépositaire ? Qu’est-ce que tu crois ? Que ton cul et ton cœur soient l’absolu monde ? Sans blague, voyage un bout, va voir ailleurs à quoi il ressemble cette merde monde, fais un tour en dehors de toi, ça te changera, t’aérera un peu les neurones, fais un tour en enfer, et là, peut-être que tu pourras la ramener, parce que le purgatoire des paumés, bien pratique sur fond de toile jubilatoire, on le connaît TOUS.
Merde ça me débecte autant d’égoïsme, « Tu peux pas comprendre » comme leitmotiv, ça commence à me les briser menu, vraiment.
Pas comprendre quoi ? Toi ? et seulement toi ? Ben non, on a pas que ça à foutre, et tout comme toi : on vit. Ouais, c’est curieux ça, limite étrange pour qui veut un peu prêter attention aux autres.
Et puisque l’on est dans la confidence, autant que je te le dise, m’étonnerait qu’au comparatif « peines et douleurs » tu gagnes ; Tout ce que tu sais du monde toi, c’est toi : toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi , et encore une fois toi, et moi de le voir aligné comme ça ce « toi », ça me gave. Regarde mes posts, regarde les horaires, je bosse comme un dingue, et entre les deux j’écris, je suis loin de chez moi et j’en crève en hiver quand je vois toute cette neige, ouais j’en crève, et tu peux même pas savoir à quel point ça fait mal tellement tu t’en fous, tellement t’as un « toi » en place de yeux, en place du cœur, tellement t’es inertique.
Toi, toi , toi, toi, toi, toi,toi, toi, toi, toi, toi … tu vois, moi non plus, je ne suis pas en bonne santé mentale pour me permettre de te dire à « toi » ; nous en resterons là !
je suis loin de chez moi et j’en crève en hiver quand je vois toute cette neige, ouais j’en crève, et tu peux même pas savoir à quel point ça fait mal
J'ai pas très bien compris le reste de la discussion, mais ça par contre, je ne dois pas me forcer pour le comprendre...
Et dire que la neige sur Hamilton, c'est même pas joli (tout juste une espèce de boue grise :-()... Et ceux qui me sont chers sont à 6000 kms et c'est qu'ils dorment, les bougres! Et les coups de cafards sont pire quand je sais qu'ils dorment, c'est idiot, hein?
Bon, je vais pas continuer à me morfondre non plus... Tiens, je m'en vais relire ton histoire de mer et de blanquette, Yali, juste pour me faire plaisir, et parce que je voudrais dire aussi que toi et quelques autres, vous écrivez des textes qui font du bien, tout simplement... Et merci pour ça...
Non c'est pas idiot les coups de cafard quand les autres dorment. Tous mes proches, même les très proches, même les trop proches, ils dorment tout le temps maintenant. Pour tout le temps. Mon sommeil ressemble à un cimetière, alors je dors le moins possible, je garde tout le monde en vie comme je peux dans ma tête. Mais ma vie aussi ressemble à un cimetière, le mien qui se dessine par aller-retours, celui de mon marsu avec ses origines disparues... ça n'empêche pas de vivre, ça bouleverse simplement les choses et conduit à un comportement davantage passéiste que futuriste.
Il y a de l'égoïsme derrière tout ça, un égoïsme nécessaire. Ces souvenirs que j'essaie d'enfouir pour ne pas souffrir, sans eux je ne suis rien et si ils disparaissaient je ne vivrais plus.
C'est compliqué tout ça, très dangereux, ça donne des envies profondes de silence et de refuge, loin, très loin.
Bon, j'arrête. Juste envie de dire à Yali que je comprends sa réaction mais aussi à Sido que ses propos me traversent parce qu'ils ont longtemps été les miens et que l'incompréhension, elle vient des autres et aussi de soi.
Il y a de l'égoïsme derrière tout ça, un égoïsme nécessaire. Ces souvenirs que j'essaie d'enfouir pour ne pas souffrir, sans eux je ne suis rien et si ils disparaissaient je ne vivrais plus.
C'est compliqué tout ça, très dangereux, ça donne des envies profondes de silence et de refuge, loin, très loin.
Bon, j'arrête. Juste envie de dire à Yali que je comprends sa réaction mais aussi à Sido que ses propos me traversent parce qu'ils ont longtemps été les miens et que l'incompréhension, elle vient des autres et aussi de soi.
En tout cas, j'en connais un qui ne va pas avoir de mal à imaginer, pour l'exercice "un personnage qui déteste la neige pour une raison qui reste à développer" :-))
Yali, les malheurs des uns et des autres ne se comparent pas aussi facilement .
L'expression de la souffrance est variable, les cris qui dérangent ont leur place, au même titre que les pages immortelles qui font plaisir, parmi les écrits. La vertu thérapeutique est identique pour leur auteur: ça libère les tensions, en les transformant en énergie.
*Le cri* qui libère l'autre nous libère aussi : à preuve, tu as exprimé ta souffrance en écriture directe, tu as crié toi aussi , remercie donc Sido qui a libéré ton cri.
Et puis, il y a autant d'égotisme à faire une belle page d'écriture que d' autres admireront, qu'à crier : je souffre regardez moi.
En tous cas, moi je sais bien que je fonctionne comme ça, je gueule rarement, je rumine mes bobos en silence et j'en fais ou non un écrit, mais après quand je demande qu'on me lise, je me sens très égotiste.
*Au moment où sort le film sur Münch, c'est intéressant d'en parler : c'est son tableau le plus célèbre .Münch a peint énormément, il était très dépressif, quasi suicidaire, et puis il a fini par guérir je ne me souviens plus comment (psychothérapie et médicaments ont fini par avoir une action positive ?)
Il n'a pratiquement plus peint, une fois guéri, en tous cas rien qui ait valu la peine d'être mis au musée .
L'expression de la souffrance est variable, les cris qui dérangent ont leur place, au même titre que les pages immortelles qui font plaisir, parmi les écrits. La vertu thérapeutique est identique pour leur auteur: ça libère les tensions, en les transformant en énergie.
*Le cri* qui libère l'autre nous libère aussi : à preuve, tu as exprimé ta souffrance en écriture directe, tu as crié toi aussi , remercie donc Sido qui a libéré ton cri.
Et puis, il y a autant d'égotisme à faire une belle page d'écriture que d' autres admireront, qu'à crier : je souffre regardez moi.
En tous cas, moi je sais bien que je fonctionne comme ça, je gueule rarement, je rumine mes bobos en silence et j'en fais ou non un écrit, mais après quand je demande qu'on me lise, je me sens très égotiste.
*Au moment où sort le film sur Münch, c'est intéressant d'en parler : c'est son tableau le plus célèbre .Münch a peint énormément, il était très dépressif, quasi suicidaire, et puis il a fini par guérir je ne me souviens plus comment (psychothérapie et médicaments ont fini par avoir une action positive ?)
Il n'a pratiquement plus peint, une fois guéri, en tous cas rien qui ait valu la peine d'être mis au musée .
Oui, je comprends Mae, et tu as raison, sauf que je ne me fais cracher à la gueule par personne, pas sans réagir en tous cas.
Pour ce qui est de Munch, je ne sais s’il y a une relation de cause à effet. Car après tout, on peut également imaginer qu’arrivé à un certain âge, il n’avait plus grand chose à dire, ou plutôt : qu’il avait tout dit. Un peu comme un Rimbaud. Et puis, le mouvement expressionniste s’éteignait et contrairement à nombre d’artistes, Munch a toujours refusé de modifier sa perception de l’art. C’est une hypothèse, elle en vaut bien une autre, pour qui considère que le seconde période est moins intéressante que la première. Ce qui ne veut pas dire inexistante, loin de là. Je me permets donc de corriger ce point Mae : comme beaucoup d’artistes Munch a eu des passages à vide, mais il a toujours pratiqué, beaucoup et ce, toute sa vie durant. Sauf qu’à partir d’une certaine époque (la seconde) et parce qu’il pouvait se le permettre, il refusait de se séparer de ses « enfants » comme il les appelait et, comme il a légué à sa mort toute son œuvre à la ville d’Oslo et bien, c’est vrai, peu de musée peuvent témoigner de ladite seconde période : portraits lithographiques, peintures monumentales… ce qui ne veut pas dire qu’elle n’était pas riche en production.
Sans parler du phénomène « Le cri » qui contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, n’encourage pas à voir le reste mais le voile.
Sinon, j’ai une préférence pour sa Madone :-)
Pour ce qui est de Munch, je ne sais s’il y a une relation de cause à effet. Car après tout, on peut également imaginer qu’arrivé à un certain âge, il n’avait plus grand chose à dire, ou plutôt : qu’il avait tout dit. Un peu comme un Rimbaud. Et puis, le mouvement expressionniste s’éteignait et contrairement à nombre d’artistes, Munch a toujours refusé de modifier sa perception de l’art. C’est une hypothèse, elle en vaut bien une autre, pour qui considère que le seconde période est moins intéressante que la première. Ce qui ne veut pas dire inexistante, loin de là. Je me permets donc de corriger ce point Mae : comme beaucoup d’artistes Munch a eu des passages à vide, mais il a toujours pratiqué, beaucoup et ce, toute sa vie durant. Sauf qu’à partir d’une certaine époque (la seconde) et parce qu’il pouvait se le permettre, il refusait de se séparer de ses « enfants » comme il les appelait et, comme il a légué à sa mort toute son œuvre à la ville d’Oslo et bien, c’est vrai, peu de musée peuvent témoigner de ladite seconde période : portraits lithographiques, peintures monumentales… ce qui ne veut pas dire qu’elle n’était pas riche en production.
Sans parler du phénomène « Le cri » qui contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, n’encourage pas à voir le reste mais le voile.
Sinon, j’ai une préférence pour sa Madone :-)
Tout est ici Mae :
http://www.insecula.com/contact/A008594.html
http://www.insecula.com/contact/A008594.html
Rien à voir avec le sujet du "coup du gueule". Mais "le cri" et "la madone" ont été dérobés, je crois. Est-ce qu'on a retrouvé les voleurs?
Tout est ici Mae :
http://www.insecula.com/contact/A008594.html
Merci beaucoup, Yali, pour tes réponses et pour ce lien, qui apportent un éclairage impartial et documenté .
La comparaison avec le parcours de Rimbaud me plaît bien.
J'ai vu le musée Münch d'Oslo il y a 20 à peu près, c'était très fort, ce qui m'avait le plus étonnée, c'était une scène (si l'on peut dire!) de troncs d'arbres entassés dans un sous bois ; le sujet principal était un tronc d'arbre vu par sa coupe : cela faisait comme un soleil couchant strié. Que l'on se déplaçât à droite ou à gauche, ce rond rouge orangé nous suivait "du regard" (toujours si l'on peut dire !) ..
Et l'histoire du peintre dans la version : déprime chronique, crises, puis guérison, je l'avais lue en visitant une exposition à Paris, il y a une bonne douzaine d'années; je crois que c'était à la fondation Gitane.
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