Ah Math ! Tu possèdes un goût très sûr en matière de poésie et cela me comble !
Ce poème a d'ailleurs été mis en musique par Robert Charlebois. Très beau ! Merci ! ;-)
Ce poème a d'ailleurs été mis en musique par Robert Charlebois. Très beau ! Merci ! ;-)
Ah Math ! Tu possèdes un goût très sûr en matière de poésie et cela me comble !
Ce poème a d'ailleurs été mis en musique par Robert Charlebois. Très beau ! Merci ! ;-)
J'ai pas des goût très compliqués... :)
Jean-Louis Aubert l'a mis en musique aussi je crois.
La neige tombe doucement en gros flocons
Je la vois à travers mon rideau de dentelle
Il est si beau, si doux et si profond
Le bonheur que je ressens grâce à elle
Dir
Je la vois à travers mon rideau de dentelle
Il est si beau, si doux et si profond
Le bonheur que je ressens grâce à elle
Dir
Pas de guerre sur le fuseau des poèmes svp! :P
Oh!oui,Nance!
Ce serait dommage..Nous y partageons de si beaux moments..de reves,de bonheur et de plénitude...
(Tu vas mieux?)
C'était une blague! :P C'est parce que ça arrive quelques fois que les fuseaux dérapent...
Pour la santé, ce n'est pas une bonne journée, mais c'est comme ça.
Pas de guerre sur le fuseau des poèmes svp! :P
Oh!oui,Nance!
Ce serait dommage..Nous y partageons de si beaux moments..de reves,de bonheur et de plénitude...
(Tu vas mieux?)
C'était une blague! :P C'est parce que ça arrive quelques fois que les fuseaux dérapent...
Pour la santé, ce n'est pas une bonne journée, mais c'est comme ça.
Je souhaite,de tout coeur,que tu te rétablisses:tu nous trouves toujours de si beaux textes et de si belles musiques!!!Souvent à rever...
Alors,un petit poème..toujours de mon cher Baudelaire pour lequel j'ai un passion infinie....avant de partir dans un autre "monde" peuplé de requins et de Faust...Il faut bien rever de douceur et d'amour dans ce monde,souvent si cruel..
LA mort des amants
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profons comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur les étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leus chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits,ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot,tout chargé d'adieux;
Et plus tard un Ange,entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer,fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
Je n'ai pas été capable de manger pendant 3 jours, mais aujourd'hui je recommence très tranquillement. Je mange presque rien, mais c'est mieux que rien. Je n'ai pas le choix même si j'ai toujours le goût de vomir, sinon mon énergie va trop descendre, j'en ressens les effets... ce qui met en lien le poème qui résume mon état d'esprit du moment:
Valery Larbaud
A. O. Barnabooth: Poésies
Prologue (Les Borborygmes)
Borborygmes ! borborygmes !...
Grognements sourds de l’estomac et des entrailles,
Plaintes de la chair sans cesse modifiée,
Voix, chuchotements irrépressibles des organes,
Voix, la seule voix humaine qui ne mente pas,
Et qui persiste même quelque temps après la mort physiologique....
Amie, bien souvent nous nous sommes interrompus dans nos caresses
Pour écouter cette chanson de nous mêmes ;
Qu’elle en disait long, parfois,
Tandis que nous nous efforcions de ne pas rire !
Cela montait du fond de nous,
Ridicule et impérieux,
Plus haut que tous nos serments d’amour,
Plus inattendu, plus irrémissible, plus sérieux —
Oh l’inévitable chanson de l’œsophage !...
Gloussement étouffé, bruit de carafe que l’on vide,
Phrase très longuement, infiniment, modulée ;
Voilà pourtant la chose incompréhensible
Que je ne pourrai jamais plus nier ;
Voilà pourtant la dernière parole que je dirai
Quand, tiède encore, je serai un pauvre mort « qui se vide ! »
Borborygmes ! borborygmes !...
Y’en a-t-il aussi dans les organes de la pensée,
Qu’on entend pas, à travers l’épaisseur de la boîte cranienne ?
Du moins, voici des poèmes à leur image...
Valery Larbaud
A. O. Barnabooth: Poésies
Prologue (Les Borborygmes)
Borborygmes ! borborygmes !...
Grognements sourds de l’estomac et des entrailles,
Plaintes de la chair sans cesse modifiée,
Voix, chuchotements irrépressibles des organes,
Voix, la seule voix humaine qui ne mente pas,
Et qui persiste même quelque temps après la mort physiologique....
Amie, bien souvent nous nous sommes interrompus dans nos caresses
Pour écouter cette chanson de nous mêmes ;
Qu’elle en disait long, parfois,
Tandis que nous nous efforcions de ne pas rire !
Cela montait du fond de nous,
Ridicule et impérieux,
Plus haut que tous nos serments d’amour,
Plus inattendu, plus irrémissible, plus sérieux —
Oh l’inévitable chanson de l’œsophage !...
Gloussement étouffé, bruit de carafe que l’on vide,
Phrase très longuement, infiniment, modulée ;
Voilà pourtant la chose incompréhensible
Que je ne pourrai jamais plus nier ;
Voilà pourtant la dernière parole que je dirai
Quand, tiède encore, je serai un pauvre mort « qui se vide ! »
Borborygmes ! borborygmes !...
Y’en a-t-il aussi dans les organes de la pensée,
Qu’on entend pas, à travers l’épaisseur de la boîte cranienne ?
Du moins, voici des poèmes à leur image...
Courage Nance et merci pour le poème ! ;-)
La femme s’est accomplie
son corps mort
porte le sourire de l’accomplissement
l’illusion d’une obligation grecque
coule dans les rouleaux de sa toge
Ses nus
pieds semblent vouloir dire:
Nous sommes arrivés si loin, tout est fini.
Chaque enfant mort est enroulé, un serpent blanc,
Près de chacun une cruche de lait
maintenant vide.
Elle les a replié contre son corps
comme des pétales
d’une rose refermée quand le jardin
se fige et que les parfums saignent
des douces, profondes, gorges de la fleur de la nuit.
La lune n’a pas a s’en désoler,
fixant le tout de sa cagoule d’os.
Elle a tant l’habitude de cela.
Sa noirceur crépite et se traîne.
Sylvia Plath - Le Bord (The Edge)
The woman is perfected
Her dead
Body wears the smile of accomplishment,
The illusion of a Greek necessity
Flows in the scrolls of her toga,
Her bare
Feet seem to be saying:
We have come so far, it is over.
Each dead child coiled, a white serpent,
One at each little
Pitcher of milk, now empty
She has folded
Them back into her body as petals
Of a rose close when the garden
Stiffens and odors bleed
From the sweet, deep throats of the night flower.
The moon has nothing to be sad about,
Staring from her hood of bone.
She is used to this sort of thing.
Her blacks crackle and drag.
son corps mort
porte le sourire de l’accomplissement
l’illusion d’une obligation grecque
coule dans les rouleaux de sa toge
Ses nus
pieds semblent vouloir dire:
Nous sommes arrivés si loin, tout est fini.
Chaque enfant mort est enroulé, un serpent blanc,
Près de chacun une cruche de lait
maintenant vide.
Elle les a replié contre son corps
comme des pétales
d’une rose refermée quand le jardin
se fige et que les parfums saignent
des douces, profondes, gorges de la fleur de la nuit.
La lune n’a pas a s’en désoler,
fixant le tout de sa cagoule d’os.
Elle a tant l’habitude de cela.
Sa noirceur crépite et se traîne.
Sylvia Plath - Le Bord (The Edge)
The woman is perfected
Her dead
Body wears the smile of accomplishment,
The illusion of a Greek necessity
Flows in the scrolls of her toga,
Her bare
Feet seem to be saying:
We have come so far, it is over.
Each dead child coiled, a white serpent,
One at each little
Pitcher of milk, now empty
She has folded
Them back into her body as petals
Of a rose close when the garden
Stiffens and odors bleed
From the sweet, deep throats of the night flower.
The moon has nothing to be sad about,
Staring from her hood of bone.
She is used to this sort of thing.
Her blacks crackle and drag.
Coome te l'as dit Dirlandaise,courage et accroches-toi,Nance....
Et,crois-en ma douloureuse et triste expérience de ces 3 dernières années:surtout,essaies de toujours t'alimenter,meme s'il faut avaler des compléments vitaminiques en supplément;c'est,souvent,indispensable.
...........................................................
Douce est la brise au printemps
caressant la joue des roses
Doux un visage charmant
dans les fleurs fraiches écloses
D'hier qu'est-ce que tu me chantes?
Tu m'attristes,tu m'ennuies:
Goutons ce bel aujourd'hui
car douce est l'heure présente.
(Quatrain 93 d'Omar Khayyam)
.............................................
Comme une étoile dans mon coeur
un soleil pour mon ame
Brille encore doux amour,tendre songe
Caresse toujours ce coeur
Enfui dans le désert de solitude
Eclos et erres dans mes reves
Et coule éternellement
comme une éternelle ivresse.
Et,crois-en ma douloureuse et triste expérience de ces 3 dernières années:surtout,essaies de toujours t'alimenter,meme s'il faut avaler des compléments vitaminiques en supplément;c'est,souvent,indispensable.
...........................................................
Douce est la brise au printemps
caressant la joue des roses
Doux un visage charmant
dans les fleurs fraiches écloses
D'hier qu'est-ce que tu me chantes?
Tu m'attristes,tu m'ennuies:
Goutons ce bel aujourd'hui
car douce est l'heure présente.
(Quatrain 93 d'Omar Khayyam)
.............................................
Comme une étoile dans mon coeur
un soleil pour mon ame
Brille encore doux amour,tendre songe
Caresse toujours ce coeur
Enfui dans le désert de solitude
Eclos et erres dans mes reves
Et coule éternellement
comme une éternelle ivresse.
"A un conscrit de 40" d'Herbert Read:
Nous sommes allés où tu iras, dans la pluie et la boue;
Nous nous sommes battus comme tu vas te battre
Avec la mort, les ténèbres et le désespoir;
Nous avons donné ce que tu vas donner - nos cerveaux, notre sang.
Nous pensons que ce fut en vain. Le monde n'a pas été changé.
Il y avait l'espoir dans la ferme, la colère était dans la rue,
Mais le vieux monde est revenu, et nous, nous sommes retournés
A la monotonie des champs et des usines, et à la lutte immémoriale
Du riche et du pauvre. Notre victoire a été notre défaite...
Si tu peux y aller
En sachant qu'il n'y a aucune récompense, aucune utilité certaine
A tous tes sacrifices, alors reste l'honneur.
Combattre sans espoir, c'est combattre avec grâce.
Nous sommes allés où tu iras, dans la pluie et la boue;
Nous nous sommes battus comme tu vas te battre
Avec la mort, les ténèbres et le désespoir;
Nous avons donné ce que tu vas donner - nos cerveaux, notre sang.
Nous pensons que ce fut en vain. Le monde n'a pas été changé.
Il y avait l'espoir dans la ferme, la colère était dans la rue,
Mais le vieux monde est revenu, et nous, nous sommes retournés
A la monotonie des champs et des usines, et à la lutte immémoriale
Du riche et du pauvre. Notre victoire a été notre défaite...
Si tu peux y aller
En sachant qu'il n'y a aucune récompense, aucune utilité certaine
A tous tes sacrifices, alors reste l'honneur.
Combattre sans espoir, c'est combattre avec grâce.
On m'a parlé d'un homme
qui dit les mots si merveilleusement
qu'il lui suffit de prononcer leur nom
pour que les femmes se donnent à lui.
Si je reste muet près de ton corps
quand les tumeurs du silence fleurissent sur nos lèvres
c'est que j'entends un homme qui monte l'escalier
et s'éclaircit la voix devant notre porte.
Leonard Cohen
qui dit les mots si merveilleusement
qu'il lui suffit de prononcer leur nom
pour que les femmes se donnent à lui.
Si je reste muet près de ton corps
quand les tumeurs du silence fleurissent sur nos lèvres
c'est que j'entends un homme qui monte l'escalier
et s'éclaircit la voix devant notre porte.
Leonard Cohen
Ce que je fais ici
Je ne sais si le monde a menti
Moi j'ai menti
Je ne sais pas si le monde a conspiré contre l'amour
Moi j'ai conspiré contre l'amour
L'atmosphère de la torture n'est pas agréable
Moi j'ai torturé
Même sans le nuage champignon
J'aurais quand même haï
Ecoutez
J'aurais fait les mêmes choses
même si la mort n'avait pas existé
Je ne veux pas qu'on me tienne
comme un ivrogne
sous le robinet glacé des faits
Je refuse l'alibi universel
Comme une cabine téléphonique vide
qu'on a vue la nuit et dont on se souvient
Comme les miroirs d'un hall de cinéma
qu'on ne regarde qu'à la sortie
Comme une nymphomane qui réunit
des milliers d'amants
dans une étrange fraternité
j'attends
De chacun de vous un aveu
Leonard Cohen
Je ne sais si le monde a menti
Moi j'ai menti
Je ne sais pas si le monde a conspiré contre l'amour
Moi j'ai conspiré contre l'amour
L'atmosphère de la torture n'est pas agréable
Moi j'ai torturé
Même sans le nuage champignon
J'aurais quand même haï
Ecoutez
J'aurais fait les mêmes choses
même si la mort n'avait pas existé
Je ne veux pas qu'on me tienne
comme un ivrogne
sous le robinet glacé des faits
Je refuse l'alibi universel
Comme une cabine téléphonique vide
qu'on a vue la nuit et dont on se souvient
Comme les miroirs d'un hall de cinéma
qu'on ne regarde qu'à la sortie
Comme une nymphomane qui réunit
des milliers d'amants
dans une étrange fraternité
j'attends
De chacun de vous un aveu
Leonard Cohen
J'adore le dernier! b(^-^)d
Il fait si froid dehors
Mes doigts sont gelés
Ma bouche est figée
Mon cœur est mort
Dir
Mes doigts sont gelés
Ma bouche est figée
Mon cœur est mort
Dir
Caprice blanc
L'hiver, de son pinceau givré, barbouille aux vitres
Des pastels de jardins de roses en glaçons.
Le froid pique de vif et relègue aux maisons
Milady, canaris et les jockos bélîtres.
Mais la petite Miss berline s'en va,
Dans son vitchoura blanc, une ombre de fourrures,
Bravant l'intempérie et les âcres froidures,
Et plus d'un, à la voir cheminer, la rêva.
Ses deux chevaux sont blancs et sa voiture aussi,
Menés de front par un cockney, flegme sur siège.
Leurs sabots font des trous ronds et creux dans la neige;
Tout le ciel s'enfarine en un soir obscurci.
Elle a passé, Tournant sa prunelle câline
Vers moi. Pour compléter alors l'immaculé
De ce décor en blanc, bouquet dissimulé,
Je lui jetai mon cœur au fond de sa berline.
L'hiver, de son pinceau givré, barbouille aux vitres
Des pastels de jardins de roses en glaçons.
Le froid pique de vif et relègue aux maisons
Milady, canaris et les jockos bélîtres.
Mais la petite Miss berline s'en va,
Dans son vitchoura blanc, une ombre de fourrures,
Bravant l'intempérie et les âcres froidures,
Et plus d'un, à la voir cheminer, la rêva.
Ses deux chevaux sont blancs et sa voiture aussi,
Menés de front par un cockney, flegme sur siège.
Leurs sabots font des trous ronds et creux dans la neige;
Tout le ciel s'enfarine en un soir obscurci.
Elle a passé, Tournant sa prunelle câline
Vers moi. Pour compléter alors l'immaculé
De ce décor en blanc, bouquet dissimulé,
Je lui jetai mon cœur au fond de sa berline.
Maudit soit le premier dont la verve insensée
Dans les bornes d'un vers renferma sa pensée,
Et, donnant à ses mots une étroite prison,
Voulut avec la rime enchaîner la raison!
Nicolas BOILEAU
Dans les bornes d'un vers renferma sa pensée,
Et, donnant à ses mots une étroite prison,
Voulut avec la rime enchaîner la raison!
Nicolas BOILEAU
L'huître se referme longtemps sur sa douleur :
elle se cache et attend, au sein des profondeurs.
Nous sommes comme la chair et le sable incrusté :
Nous sommes ce qui blesse et ce qui est blessé.
Où tu vois la beauté, je ne vois qu'un massacre ;
Nos vies sont misérables mais enrobées de nacre.
Geoffroi de Malboeuf, La légende du siècle.
elle se cache et attend, au sein des profondeurs.
Nous sommes comme la chair et le sable incrusté :
Nous sommes ce qui blesse et ce qui est blessé.
Où tu vois la beauté, je ne vois qu'un massacre ;
Nos vies sont misérables mais enrobées de nacre.
Geoffroi de Malboeuf, La légende du siècle.
Maurice Carême
L’artiste
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Il peignit une pie-grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.
L’artiste
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Il peignit une pie-grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.
Jacques Charpentreau
Le petit poème
Il faut caresser le petit poème
D'une main légère et qui pèse à peine,
Toujours dans le sens des plumes des ailes,
Pour l'apprivoiser, lui dire qu'on l'aime
Que le ciel immense est son vrai domaine,
Qu'il est tendre et beau, que la vie l'appelle...
Il hésite un peu, l'attente est si belle,
Il frémit encor, le désir l'entraîne
Et s'envole alors le petit poème.
Le petit poème
Il faut caresser le petit poème
D'une main légère et qui pèse à peine,
Toujours dans le sens des plumes des ailes,
Pour l'apprivoiser, lui dire qu'on l'aime
Que le ciel immense est son vrai domaine,
Qu'il est tendre et beau, que la vie l'appelle...
Il hésite un peu, l'attente est si belle,
Il frémit encor, le désir l'entraîne
Et s'envole alors le petit poème.
Jacques Charpentreau
A l’écoute
Ce que veulent dire les mots
On ne le sait pas quand ils viennent ;
Il faut qu’ils se parlent, se trouvent,
Qu’ils se découvrent, qu’ils apprennent.
Ce que veulent dire les mots,
Ils ne le savent pas eux-mêmes,
Mais les voilà qui se regroupent,
Qui s’interpellent, se répondent,
Et si l’on sait tendre l’oreille,
On entend parler le poème.
A l’écoute
Ce que veulent dire les mots
On ne le sait pas quand ils viennent ;
Il faut qu’ils se parlent, se trouvent,
Qu’ils se découvrent, qu’ils apprennent.
Ce que veulent dire les mots,
Ils ne le savent pas eux-mêmes,
Mais les voilà qui se regroupent,
Qui s’interpellent, se répondent,
Et si l’on sait tendre l’oreille,
On entend parler le poème.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre