J'ai l'impression que dans votre esprit les "bien-pensants" ce sont ceux qui pensent différement de vous. Mais pour eux c'est Martin le bien-pensant :-)
Enfin on est dans le pamphlet bien sur et c'est le jeu.
Mais tu ratisses trop large que pour toucher, par exemple les clandestins qui traversent la mer ou les jeunes qui changent de sexe, il y a bien sur des cas ou ils ont parfaitement raison de le faire. Et à les empêcher tu tomberais dans la dictature, voir dans le genre de régime ou les femmes adultères sont lapidées...
Enfin on est dans le pamphlet bien sur et c'est le jeu.
Mais tu ratisses trop large que pour toucher, par exemple les clandestins qui traversent la mer ou les jeunes qui changent de sexe, il y a bien sur des cas ou ils ont parfaitement raison de le faire. Et à les empêcher tu tomberais dans la dictature, voir dans le genre de régime ou les femmes adultères sont lapidées...
J'ai l'impression que dans votre esprit les "bien-pensants" ce sont ceux qui pensent différement de vous.J’ai plutôt l’impression que ce sont les gens qui pensent « comme il faut ». Comme il faut pour ne pas prendre le risque de passer pour des méchants.
Pour le reste je suis d’accord avec toi : ceux qui passent la mer jouent leur dernier va-tout. Quoiqu’il y en a sans doute d’autres qui se sont laissés manipuler par les passeurs qui leur ont promis le paradis sur terre. Ils avaient beaucoup d’argent qu’ils ont perdus et ils vont vivre ici une vie de misère, pire que d’où ils viennent.
Pour le reste on n’a pas à juger les adultères, les avortements, les euthanasies, les homosexualités… on peut juste les déplorer et surtout pas les condamner.
J'ai l'impression que dans votre esprit les "bien-pensants" ce sont ceux qui pensent différement de vous.
J’ai plutôt l’impression que ce sont les gens qui pensent « comme il faut ». Comme il faut pour ne pas prendre le risque de passer pour des méchants.
Pour le reste je suis d’accord avec toi : ceux qui passent la mer jouent leur dernier va-tout. Quoiqu’il y en a sans doute d’autres qui se sont laissés manipuler par les passeurs qui leur ont promis le paradis sur terre. Ils avaient beaucoup d’argent qu’ils ont perdus et ils vont vivre ici une vie de misère, pire que d’où ils viennent.
Pour le reste on n’a pas à juger les adultères, les avortements, les euthanasies, les homosexualités… on peut juste les déplorer et surtout pas les condamner.
Allons allons, c'est quoi "penser comme il faut" ?! Qui peut soutenir que ce que l'on dit est "comme il faut"? Il faut quoi ? Penser selon le sens commun, ne pas deranger aux règles,ne pas devier ou s'ecarter de ce que l'on a "toujours pensé" ?
Quand tu accuses les "bien-pensents" il y a le sentiment de culpabilite qui cogne en toi, je l'entends d'ici :-), ou bien la frustration peut-être de n'avoir pas le courage de s'écarter des sentiers battus ? Alors tu te rattaches à des certitudes absolues qui te donnent le courage d'accuser au lieu d'essayer de comprendre...certes il est interessant d'avoir des certitudes mais certainement pas au détriment des autres ..
Moi je ne pense pas "bien", je pense c'est tout...et c'est bien suffisant !
Par contre échanger des idées, des opinions, s'interpeller, se critiquer, prendre chez d'autres ce qui nous manque, ça c'est positif. Mais accuser de "bien pensence" c'est ce que j'appelle boter en touche...
Je pense également que la "bien-pensance" est un concept creux qui en dit plus long sur ceux qui l'utilisent que sur ceux qu'il est censé désigner.
@Piero, plus que de sentiment de culpabilité, je parlerais de victimisation.
@Piero, plus que de sentiment de culpabilité, je parlerais de victimisation.
Allons allons, c'est quoi "penser comme il faut" ?! Qui peut soutenir que ce que l'on dit est "comme il faut"? Il faut quoi ? Penser selon le sens commun, ne pas deranger aux règles,ne pas devier ou s'ecarter de ce que l'on a "toujours pensé" ?
Ah bah non, au contraire, c'est normal de suivre le sens commun.
Quand Mino a dit qu'il n'avait pas de certitudes, il a au fond mis le doigt sur le problème fondamental de la bien-pensance, il a eu raison de partir de là. La bien-pensance est, fondamentalement, la peur de la certitude.
OK, avant d'aller plus loin sur la notion de certitude, j'ai dit que je n'en avais que peu ; ce que tu as traduit -comme d'habitude selon le sens qui t'arrange- que je n'en avais pas.
Allons allons, c'est quoi "penser comme il faut" ?! Qui peut soutenir que ce que l'on dit est "comme il faut"? Il faut quoi ? Penser selon le sens commun, ne pas deranger aux règles,ne pas devier ou s'ecarter de ce que l'on a "toujours pensé" ?
Ah bah non, au contraire, c'est normal de suivre le sens commun.
Quand Mino a dit qu'il n'avait pas de certitudes, il a au fond mis le doigt sur le problème fondamental de la bien-pensance, il a eu raison de partir de là. La bien-pensance est, fondamentalement, la peur de la certitude.
Par exemple, j'ai la certitude que dichotomiser n'est pas la meilleure façon de penser le monde.
L'assassin de Samuel Paty, que Dieu aie son âme, avait demandé l'asile en Pologne, où sa famille s'était réfugiée ; il ne l'obtint pas mais vint en France.
Voilà, une info, une ligne, et on vient de comprendre ce que c'est que la bien-pensance.
Voilà, une info, une ligne, et on vient de comprendre ce que c'est que la bien-pensance.
OK, avant d'aller plus loin sur la notion de certitude, j'ai dit que je n'en avais que peu ; ce que tu as traduit -comme d'habitude selon le sens qui t'arrange- que je n'en avais pas.
Non, tu as dit plus que cela : tu répugnes à l'universalité de la vérité. (Maintenant tu peux essayer de faire vivoter les "certitudes sans prétention à l'universalité"... mais on sent venir les contorsions intellectuelles.) De toute façon, ça ne change rien, la bien-pensance peut se définir par la fin de l'universalité de la vérité, si cette expression te convient mieux, moi je n'y vois pas de différence pour ma part.
Ben voilà ! C’est ça penser comme il faut.
Allons allons, c'est quoi "penser comme il faut" ?!
(...) Penser selon le sens commun, ne pas deranger aux règles,ne pas devier ou s'ecarter de ce que l'on a "toujours pensé" ?
Allons allons, c'est quoi "penser comme il faut" ?!
(...) Penser selon le sens commun, ne pas deranger aux règles,ne pas devier ou s'ecarter de ce que l'on a "toujours pensé" ?
Ben voilà ! C’est ça penser comme il faut.
C'est bien tu t'es reconnu...
Allons allons, c'est quoi "penser comme il faut" ?!
(...) Penser selon le sens commun, ne pas deranger aux règles,ne pas devier ou s'ecarter de ce que l'on a "toujours pensé" ?
Ben voilà ! C’est ça penser comme il faut.
C'est bien tu t'es reconnu...
Et tu ne le savais pas ! :-))
L'assassin de Samuel Paty, que Dieu aie son âme, avait demandé l'asile en Pologne, où sa famille s'était réfugiée ; il ne l'obtint pas mais vint en France.
Voilà, une info, une ligne, et on vient de comprendre ce que c'est que la bien-pensance.
Tu derailles...
De plus la certitude est opposée au doute , et c'est bien le doute qui aide a comprendre le monde car qui peut prétendre ateindre la vérité ?! Quel orgueil ! Franchement ça ressemble a de la blablatisation...Le questionnement est bien plus important ainsi que la recherche des réponses...mais se conforter dans les certitudes c'est comme un enfermement avec une sorte d'àrrêt sur image !
De plus la certitude est opposée au doute , et c'est bien le doute qui aide a comprendre le monde car qui peut prétendre ateindre la vérité ?! Quel orgueil ! Franchement ça ressemble a de la blablatisation...Le questionnement est bien plus important ainsi que la recherche des réponses...mais se conforter dans les certitudes c'est comme un enfermement avec une sorte d'àrrêt sur image !Vouloir "atteindre la vérité" est un moindre mal comparé à prétendre la détenir. Au moins, il y a une recherche et une confrontation aux idées des autres, un dialogue, un mouvement. Mais si on atteint son but (la Vérité), il n'y a plus de recherche nécessaire et on se sclérose dans ses certitudes.
Quand à Samuel Paty, à la rédaction de Charlie, aux morts du Bataclan, du métro Maelbeek ou du WTC et à ceux qui se comptent par milliers également dans le monde musulman, ils sont victimes avant tout de l'ignorance et de la bêtise de leurs bourreaux, endoctrinés par des gens dont le moteur est peut-être la foi, mais qui s'en servent pour nourrir leur narcissisme et leur appétit de pouvoir.
Tous ces assassins prétendent détenir la Vérité.
Tous ces assassins prétendent détenir la Vérité.
Tous ces assassins prétendent détenir la Vérité.
Oui, Mino, ils prétendaient détenir la Vérité. Tu le dis, et je suis heureux que tu le dises, car c'est vrai.
Mais cette Vérité là était fausse, nous le savons aussi bien l'un que l'autre, ces hommes se trompaient, ils étaient endoctrinés.
Ce qu'il prétendaient être la Vérité était faux dans l'Absolu ; mais comment leur dire, si l'on renonce à l'absolu? Que leur répondre, si nous nous interdisons de nous inviter sur ce terrain, celui de l'absolu. Comment justifier notre décision de déloger les imams propageant de telles vérités, si nous nous retirons de toute prétention à la vérité?
Comprends-tu quelle terrible erreur nous avons commis ?
Le débat est comme un combat ; on peut dire "je ne sais pas, je ne suis pas sûr.". Cela m'arrive souvent car il y a plein de choses que je ne sais pas. Mais il ne faut pas s'étonner si celui qui prétend savoir l'emporte, s'il attrape le trophée avant nous, s'il prend la grande décision sans nous demander notre permission, s'il nous dit après coup : "eh bien, je l'ai fait, puisque toi, tu n'étais pas sûr de toi".
Ce petit dialogue peut paraître trivial, mais il faut comprendre que les choses ne sont pas différentes dans les dialogues entre civilisations, dans les démarches politiques, dans les rivalités pour le commandement.
Piero dit que la discussion est oiseuse. Mais pour l'homme qui doit prendre une décision demain à 12:05, on voit bien que le doute ne constitue pas un principe en soi, il est normal qu'il annonce un au-delà : la décision, l'acte, la certitude si vous préférez.
Depuis le début de cette discussion, j'ai défendu la certitude. Il ne fallait pas comprendre par-là que je ne doutais jamais ou que je méprise ceux qui doutent. Le doute est une étape importante, incontournable de la réflexion philosophique. Je serai malheureux si l'on me privait du privilège de douter, même.
Si je traite Mino, Piero, Saule et bien d'autres, de "bien-pensants", je pointe ici chez ces personnes quelque chose qui me dérange, qui m'a toujours dérangé. Comme je sais que vous êtes de bon tempérament, je prends le risque de le dire. Les bien-pensants affichent une certaine tranquillité d'esprit, un goût pour l'exploration intellectuelle, une réelle perception des limites de la connaissance humaine, voire même une franche humilité et une bonté indéniable. La France a été "bonne", "débonnaire" d'accueillir tant de réfugiés. Or ce sont là des qualités que j'ai énumérées ; ce n'est pas cela qui me trouble. Ce qui me trouble, c'est que le bien-pensant, habitué à ses doutes, déresponsabilisé par eux, finit par prendre goût à ses renoncements. Il se rétracte par manque de certitude et laisse la gigantesque vague migratoire décider à sa place de l'avenir du quotidien des Français. En un mot : investi dans un poste à responsabilité, le bien-pensant n'arrive plus à prendre la décision grave, la décision difficile à prendre.
Dans l'anecdote que j'ai rappelé sur l'assassin de Paty, le fait est que l'Etat polonais, par on ne sait quel rouage administratif ennuyeux et rigide, a su prendre la décision que la France n'a pas prise. On peut ergoter sur mille détails, mais le fait est là : dans ce cas précis, la Pologne a été au rendez-vous avec les Polonais, et la France a manqué le sien avec les Français. Elle ne rattrapera pas cette erreur.
Ce petit dialogue peut paraître trivial, mais il faut comprendre que les choses ne sont pas différentes dans les dialogues entre civilisations, dans les démarches politiques, dans les rivalités pour le commandement.
Piero dit que la discussion est oiseuse. Mais pour l'homme qui doit prendre une décision demain à 12:05, on voit bien que le doute ne constitue pas un principe en soi, il est normal qu'il annonce un au-delà : la décision, l'acte, la certitude si vous préférez.
Depuis le début de cette discussion, j'ai défendu la certitude. Il ne fallait pas comprendre par-là que je ne doutais jamais ou que je méprise ceux qui doutent. Le doute est une étape importante, incontournable de la réflexion philosophique. Je serai malheureux si l'on me privait du privilège de douter, même.
Si je traite Mino, Piero, Saule et bien d'autres, de "bien-pensants", je pointe ici chez ces personnes quelque chose qui me dérange, qui m'a toujours dérangé. Comme je sais que vous êtes de bon tempérament, je prends le risque de le dire. Les bien-pensants affichent une certaine tranquillité d'esprit, un goût pour l'exploration intellectuelle, une réelle perception des limites de la connaissance humaine, voire même une franche humilité et une bonté indéniable. La France a été "bonne", "débonnaire" d'accueillir tant de réfugiés. Or ce sont là des qualités que j'ai énumérées ; ce n'est pas cela qui me trouble. Ce qui me trouble, c'est que le bien-pensant, habitué à ses doutes, déresponsabilisé par eux, finit par prendre goût à ses renoncements. Il se rétracte par manque de certitude et laisse la gigantesque vague migratoire décider à sa place de l'avenir du quotidien des Français. En un mot : investi dans un poste à responsabilité, le bien-pensant n'arrive plus à prendre la décision grave, la décision difficile à prendre.
Dans l'anecdote que j'ai rappelé sur l'assassin de Paty, le fait est que l'Etat polonais, par on ne sait quel rouage administratif ennuyeux et rigide, a su prendre la décision que la France n'a pas prise. On peut ergoter sur mille détails, mais le fait est là : dans ce cas précis, la Pologne a été au rendez-vous avec les Polonais, et la France a manqué le sien avec les Français. Elle ne rattrapera pas cette erreur.
Je souris car je me mets à penser aux campagnes électorales.
Vous avez remarqué comme les candidats inversent l'ordre habituel des choses ? Ils font campagne en brandissant des certitudes, et une fois arrivés au pouvoir, ils sont pris de doutes, se heurtent à l'expérience, au réel qui n'est pas forcément à la hauteur de ce qu'ils avaient prévu, voient leurs copies à la baisse...
Alors qu'autrefois, du temps des ministres du roi, c'était l'inverse qui se produisait : les ministres expérimentaient, apprenaient le métier en occupant des postes de moindre importance, puis au bout de cinq ans ou plus, arrivaient à la tête, commençaient à proférer des certitudes et rédigeaient des testaments politiques.
N'y a-t-il pas de quoi sourire ?
Vous avez remarqué comme les candidats inversent l'ordre habituel des choses ? Ils font campagne en brandissant des certitudes, et une fois arrivés au pouvoir, ils sont pris de doutes, se heurtent à l'expérience, au réel qui n'est pas forcément à la hauteur de ce qu'ils avaient prévu, voient leurs copies à la baisse...
Alors qu'autrefois, du temps des ministres du roi, c'était l'inverse qui se produisait : les ministres expérimentaient, apprenaient le métier en occupant des postes de moindre importance, puis au bout de cinq ans ou plus, arrivaient à la tête, commençaient à proférer des certitudes et rédigeaient des testaments politiques.
N'y a-t-il pas de quoi sourire ?
C'est que les problèmes du monde réel sont complexes et ce n'est pas avec tes certitudes (certitudes qui ne sont rien d'autre qu'une forme d'aveuglement) qu'on va les résoudre. Un bon politicien se bat pour des principes, pour rendre la société meilleure, et il n'y a pas de recettes miracles. Et puis tout ne tourne pas autour de l'immigration (qui est un problème réellement complexe)
... pour rendre la société meilleure, et il n'y a pas de recettes miracles. Et puis tout ne tourne pas autour de l'immigration (qui est un problème réellement complexe)Bien entendu ! Tout ne tourne pas autour de l’immigration. Mais l’immigration est le problème numéro un du XXIème. On nous annonce pour 2050 les migrations climatiques… Et on ne peut pas empêcher l’immigration ce serait contraire à nos valeurs – de la République ou chrétiennes, c’est selon.
Le malheur c’est qu’on n’a pas les moyens d’accueillir ces malheureux convenablement. On devrait leur trouver un logis, une table, un travail, de l’argent… Et on les laisse dormir sur les trottoirs avec femmes et enfants ! Faute de moyen.
On en revient à la situation des années cinquante : il y avait des bidon-villes, on a construit des immeubles-tours et bientôt « les bien-pensants » ont dit : c’est ignoble, on les a enfermés dans des ghettos ! s’ils sont délinquants, c’est de notre faute, etc, etc !
Comme dit bien l’ami Saule, il n’y a pas de solution simple à un problème compliqué. Et dans ce cas-ci, les bien-pensants auront beau dire, il n’y a pas de solution du tout.
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