Tistou 20/10/2021 @ 14:36:19
Les roses de la nuit, d'Arnaldur Indridason, proposé pour la section Polar ne peut être considéré, la publication originale islandaise datant de plus de 10 ans (1998) ...

Ludmilla
avatar 20/10/2021 @ 17:45:36
Le cas le plus flagrant est effectivement Emmanuelle Pirotte, lauréate 2 années de suite, dans deux catégories différentes toutefois. Je persiste à penser que ce n'est pas l'idéal. Ca a un côté "consanguinité", accentué par le fait que nous sommes de moins en moins nombreux.


Et pour éviter ce cas de figure, pour permettre de "tourner" davantage au niveau des auteurs, au risque de rajouter une règle, certes, mais une règle lisible et simple, on pourrait s'accorder sur le fait de ne pas représenter dans les 4 ans, par exemple, un auteur ayant déjà été présent dans la sélection finale de 4 ?
La règle est certes simple à énoncer.
Mais moins simple à appliquer pour les "responsables" de catégorie, d'autant que, cette année, l'idée est plutôt de simplifier les règles (pas de prise en compte du top 100, limitation des prix littéraires éliminatoires,..)
On pourra se reposer la question l'année prochaine, en espérant que le prix CL2022 aura plus de participant(e)s que cette année...

Myrco

avatar 20/10/2021 @ 18:49:30
Quand même curieux que subitement cette question soit évoquée alors que pendant 14 ans un tel critère ne l'a jamais été et ce n'est pas faute d'avoir proposé et retenu certains auteurs à de multiples reprises comme l'atteste la patiente recherche de Ludmilla.
Si l'on considère que la production des auteurs peut s'avérer inégale et/ou irrégulière, une telle règle voudrait dire que si untel a été retenu en année 1, s'il sort un livre qui vaut vraiment le coup en année 3, on sera obligé de s'en priver alors que les années 4 ou 5 il ne sortira rien ou rien de suffisamment attractif. Dommage!

L'intérêt du Prix CL (même si nous aurions pu souhaiter plus) n'est-il pas de nous faire plaisir et de renforcer éventuellement les liens de la communauté en favorisant les échanges sur nos lectures (même si cela ne fonctionne pas autant que je l'aurais personnellement souhaité mais c'est un autre débat)? En introduisant une nouvelle règle susceptible de nous priver de lectures dignes d'intérêt, il me semble que ce n'est pas le moyen d'attirer de nouveaux lecteurs ni de récupérer des anciens.

Koudoux

avatar 21/10/2021 @ 07:55:19
Le cas le plus flagrant est effectivement Emmanuelle Pirotte, lauréate 2 années de suite, dans deux catégories différentes toutefois. Je persiste à penser que ce n'est pas l'idéal. Ca a un côté "consanguinité", accentué par le fait que nous sommes de moins en moins nombreux.


Et pour éviter ce cas de figure, pour permettre de "tourner" davantage au niveau des auteurs, au risque de rajouter une règle, certes, mais une règle lisible et simple, on pourrait s'accorder sur le fait de ne pas représenter dans les 4 ans, par exemple, un auteur ayant déjà été présent dans la sélection finale de 4 ?

Si gagnant ou même si pas gagnant?

Frunny
avatar 22/10/2021 @ 10:45:45
Propositions Romans traduits :


Dégels (Julia Phillips)
Sur le rivage de la péninsule du Kamtchatka, aux confins de la Russie, deux petites filles disparaissent. L'enlèvement bouleverse les habitants : le coupable serait-il un étranger de passage ? Pire, l'un d'entre eux ? Comme une onde de choc, le trouble se propage et vient ébranler la vie de dix femmes dans leur quotidien, leurs amours et leurs rêves secrets, tandis que le puzzle de la disparition se reconstitue peu à peu...

Miss Islande (Auður Ava Ólafsdóttir)
Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.
Sauf qu’à la capitale, on lui conseille de tenter sa chance à l’élection de Miss Islande au lieu de perdre son temps à noircir du papier. Entre deux petits boulots, Hekla se réfugie chez Ísey, amie d’enfance convertie en mère de famille par un amour de vacances. Ou auprès de Jón John, fils illégitime d’un soldat américain qui rêve de quitter son île pour vivre de stylisme et de l’amour d’un autre homme…

Agathe (Anne Cathrine Bomann)
Soixante-douze ans passés, un demi-siècle de pratique et huit cents entretiens restants avant la fermeture de son cabinet : voilà ce qu’il subsiste du parcours d’un psychanalyste en fin de carrière. Or, l’arrivée imprévue d’une ultime patiente, Agathe Zimmermann, une Allemande à l’odeur de pomme, renverse tout. Fragile et transparente comme du verre, elle a perdu l’envie de vivre. Agathe, c’est l’histoire d’un petit miracle, la rencontre de deux êtres vides qui se remplissent à nouveau. Anne Cathrine Bomann signe ici un roman intelligent et inattendu, décortiquant avec tendresse les angoisses humaines : être, devenir quelqu’un, désirer et vieillir. Serait-il possible de découvrir enfin de quoi on a vraiment peur ?

Eden (Monica Sabolo)
«Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Elle le répéterait, encore et encore, à tous ceux qui l’interrogeaient, au père de Lucy, avec son pantalon froissé et sa chemise sale, à la police, aux habitants de la réserve, elle dirait toujours les mêmes mots, lèvres serrées, menton buté. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy - Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours -, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : "Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt."»
Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois et y découvre des choses, des choses dangereuses… La faute, le châtiment et le lien aux origines sont au cœur de ce roman envoûtant sur l’adolescence et ses métamorphoses. Éden, ou le miroir du paradis perdu.

Un autre tambour (William Melvin Kelley)
Du jour au lendemain, les résidents noirs d’une petite ville imaginaire d’un État du Sud désertent, à la suite de l’acte de protestation d’un jeune fermier, descendant d’esclave.
Juin 1957. Sutton, petite ville tranquille d’un état imaginaire entre le Mississippi et l’Alabama. Un après-midi, Tucker Caliban, un jeune fermier noir, recouvre de sel son champ, abat sa vache et son cheval, met le feu à sa maison, et quitte la ville. Le jour suivant, toute la population noire de Sutton déserte la ville à son tour.
Quel sens donner à cet exode spontané ? Quelles conséquences pour la ville, soudain vidée d’un tiers de ses habitants ?
L’histoire est racontée par ceux qui restent : les Blancs. Des enfants, hommes et femmes, libéraux ou conservateurs, bigots ou sympathisants.
En multipliant et décalant les points de vue, Kelley pose de façon inédite (et incroyablement gonflée pour l’époque) la « question raciale ».
Un roman choc, tant par sa qualité littéraire que sa vision politique.

Les altruistes (Andrew Ridker)
Andrew Ridker, 25 ans, est la nouvelle sensation du roman américain.
Vendu dans 20 pays en à peine deux semaines, "Les altruistes combine le génie d'un Franzen pour les portraits de famille et l'esprit satirique des premiers livres de Philip Roth. Mais si Ridker se place dans les pas de ses pères littéraires (on pense aussi à Updike, Salinger et d'autres...), il le fait avec un sens de l'humour et du rythme totalement inédits. Les irrésistibles membres de la famille Alter deviennent les antihéros d'une époque tiraillée entre deux aspirations contradictoires : l'individualisme triomphant et l'empathie nécessaire.
De ce combat entre les cyniques et les candides, Ridker a fait un roman aussi drôle qu'attachant. Une révélation qui a suscité l'engouement de 9 éditeurs français. Bataille remportée par Rivages.

Les Cents puits de Salaga (Ayesha Harruna Attah)
Elles ont le nom de reines guerrières, et tout semble les opposer. Aminah a quinze ans, guette les caravanes de marchands dans la région de Gonja, vend un peu de nourriture. Bientôt, un raid de cavaliers fait d’elle une captive.
Wurche est une princesse, fille têtue du chef de Salaga, la ville aux cent puits, haut lieu du commerce d’esclaves. Elle a l’âge d’être bientôt mariée, alors qu’elle ne rêve que de pouvoir, en ces temps d’alliances et de conflits entre chefs de tribus, avec les Ashantis de la forêt voisine, avec les Allemands, les Anglais, les Français.
Et il y a Moro, l’homme à la peau si noire qu’elle est bleue. Il vit de la vente d’esclaves mais croit à la destinée, et cède à la beauté.
Les cent puits de Salaga se déroule à la fin du XVIIIe siècle dans l’actuel Ghana, à la période précoloniale et avant que l’esclavage soit réellement aboli. Une histoire de courage, de pardon, d’amour et de liberté.

La Langue et le Couteau (Jeong-hyun Kwon)
Le couteau n’ôte pas la vie, il se fait obéir !
Le couteau, c’est le sabre, celui de Yamada Otozô, commandant en chef de l’armée d’occupation japonaise en Mandchourie en 1945, face à l’armée russe tapie comme un ours dans la neige.
La langue, c’est le goût de la cuisine porté à son paroxysme comme une œuvre d’art par Chen, cuisinier génial et révolutionnaire chinois dont le champ de bataille est un simple billot de bois.
Entre l’officier gourmet et le cuisinier rebelle, une lutte à mort s’engage dont la clé est l’art de préparer les plats. Car il y a d’autres manières de faire la guerre qu’avec des fusils et des sabres.
Ruses, périls et gourmandise sont au menu de ce roman palpitant dont l’héroïne est la cuisine.

Ce prince que je fus (Jordi Soler)
Au XVIe siècle, Xipaguacin, une princesse aztèque fille de Moctezuma II, est enlevée par un noble espagnol qui l’emmène dans un village reculé des Pyrénées. Là, naitra un enfant qui sera à l’origine d’une lignée atteinte de folie et dépositaire d’un trésor qui, selon la légende, fut enterré par la princesse dans les terres catalanes.
500 ans plus tard, la recherche de ce trésor conduit le narrateur jusqu’à un personnage invraisemblable, Kiko Grau, qui profite de sa condition d’héritier de l’empire aztèque pour s’introduire dans la haute bourgeoisie de Barcelone.

Mon Territoire (Tess Sharpe)
À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Adolescente, Harley s’occupe du Ruby, un foyer pour femmes en détresse installé dans un motel, fondé des années plus tôt par sa mère. Victimes de violence conjugale, d’addictions diverses, filles-mères, toutes s’y sentent en sécurité, protégées par le nom et la réputation des McKenna.
Mais le jour où une des pensionnaires du Ruby disparaît, Harley, en passe de reprendre les rênes de l'empire familial, décide de faire les choses à sa manière, même si elle doit, pour cela, quitter le chemin qu'on a tracé pour elle.
Depuis Winter’s Bone, on n’avait pas croisé d’héroïne aussi fascinante, émouvante, inoubliable qu’Harley McKenna. Ce roman magnifique signe la naissance d’une auteure au talent fou.

Ce qu'elles disent (Miriam Toews)
Colonie mennonite de Molotschna, 2009.
Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes – grands-mères, mères et jeunes filles – tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d’entre elles sont retrouvées, à l’aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l’explication est évidente, c’est le diable qui est à l’œuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes. Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu’elles ont vécu, et de ce qu’elles veulent désormais vivre. Analphabètes, elles parlent un obscur dialecte, et ignorent tout du monde extérieur.
Pourtant, au fil des pages de ce roman qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes.
Inspiré d’un fait divers réel, Ce qu’elles disent est un roman éblouissant sur la possibilité pour les femmes de s’affranchir ensemble de ce qui les entrave.

Marvic

avatar 22/10/2021 @ 10:57:18

Et pour éviter ce cas de figure, pour permettre de "tourner" davantage au niveau des auteurs, au risque de rajouter une règle, certes, mais une règle lisible et simple, on pourrait s'accorder sur le fait de ne pas représenter dans les 4 ans, par exemple, un auteur ayant déjà été présent dans la sélection finale de 4 ?

La règle est certes simple à énoncer.
Mais moins simple à appliquer pour les "responsables" de catégorie, d'autant que, cette année, l'idée est plutôt de simplifier les règles (pas de prise en compte du top 100, limitation des prix littéraires éliminatoires,..).

Je confirme !! Alors que je pense avoir l'une des catégories les plus simples !
On en passe du temps à vérifier chaque proposition, les prix reçus, sont-ils ou non éliminatoires, les dates de parution qui diffèrent parfois....

Si l'on considère que la production des auteurs peut s'avérer inégale et/ou irrégulière, une telle règle voudrait dire que si untel a été retenu en année 1, s'il sort un livre qui vaut vraiment le coup en année 3, on sera obligé de s'en priver alors que les années 4 ou 5 il ne sortira rien ou rien de suffisamment attractif. Dommage!

Je n'y avais pas pensé et je suis complètement d'accord.


L'intérêt du Prix CL (même si nous aurions pu souhaiter plus) n'est-il pas de nous faire plaisir et de renforcer éventuellement les liens de la communauté en favorisant les échanges sur nos lectures (même si cela ne fonctionne pas autant que je l'aurais personnellement souhaité mais c'est un autre débat)?

Et c'est peut-être pour cette raison que je m'interroge sur la pérennité de ce Prix. Nous sommes tellement peu nombreux que les échanges se réduisent, et les votes si peu représentatifs.
J'aimerai savoir combien de Céliens (hors participants bien sûr) ont lu les livres une fois qu'ils ont obtenu le Prix CL...

Reginalda
avatar 22/10/2021 @ 12:49:24
En m'intéressant de près à la liste "romans traduits" (mon dada) je me pose des questions sur "Les dévastés" de J.J Amaworo Wilson, certes original mais décrit comme faisant une très large part à l'imaginaire. Il est donné comme une oeuvre hybride , un mélange de genres: fantastique, fantasy, utopie, dystopie, post-apocalyptique en même temps que fiction sociale...d'où mon sentiment qu'il aurait plus sa place dans la liste de Réginalda.
Qu'en pensez-vous ?


Je suis OK avec Myrco.
Voici ce que j'ai trouvé sur Babelio :
"Dans Les Dévastés, l'auteur nous entraîne dans une quête héroïque où finalement le merveilleux n'est jamais loin... suite sur Fantasy à la Carte"
Lien : HTTPS://FANTASYALACARTE.BLOG..



OK pour moi donc....
On peut le basculer dans la liste de Réginalda.

Je prends ! Je suis en train d'effectuer un récapitulatif pour "ma" catégorie et proposer d'autres titres. A très vite donc !

Reginalda
avatar 22/10/2021 @ 13:19:08
Alors voilà le récapitulatif annoncé pour la catégorie SF/Fantasy. Naturellement, n'hésitez pas à me signaler des erreurs/oublis/omissions, et surtout à me suggérer d'autres titres.

« La Fracture » de Nina Allan – Tristram, 456 p.
« Les dévastés » de J.J Amaworo Wilson – Humensis, 350 p.
« L'Ours et le Rossignol » de Katherine Arden – Denoël, 362p
« Vie™ » de Jean Baret – Le Bélial’, 300 p.
« Civilizations » de Laurent Binet – Grasset, 336 p.
« Sauvage » de Jamey Bradbury – Gallmeister, 320 p.
« Diaspora » de Greg Egan – Le Bélial’, 504 p.
« Le Chant mortel du soleil » de Franck Ferric – Albin Michel, 456 p.
« L’Homme électrique » de Victor Fleury – Bragelonne, 360 p.
« Une cosmologie de monstres » de Shaun Hamill – Albin Michel, 404p
« L’outil et les papillons » de Dmitri Lipskerov – Agullo, 512 p.
« Rouge impératrice » de Léonora Miano – Grasset, 608 p.
« La Cité de l’orque » de Sam J. Miller – Albin Michel, 400 p.
« Trop semblable à l’éclair » de Ada Palmer – Le Bélial’, 672 p.
« Les Machines fantômes » d’Olivier Paquet – L’Atalante, 431 p.
« Chimère » d’Emmanuelle Pireyre – L’Olivier, 224 p.
« L’Effondrement de l’empire » de John Scalzi – L’Atalante, 336 p.
« Chasseurs & Collectionneurs » de Matt Suddain – Au diable vauvert, 688 p.
« Terminus » de Tom Sweterlitsch – Albin Michel, 552 p.
« Les meurtres de Molly Southbourne » de Tade Thompson – Bélial, 125p.

Reginalda
avatar 22/10/2021 @ 13:26:30
Par ailleurs, dans la catégorie Romans traduits, je suggère :

– F20 d'Anna Kozlova, éditions Stéphane Marsan
– L'ours qui cache la forêt de Rachel Shalita, éditions de l'Antilope
– Ce que la mort nous laisse de Jordi Ledesma, éditions Asphalte

Et voilà...

Missef
avatar 22/10/2021 @ 22:48:52
Bonsoir à tous, voici mes propositions:
- catégorie romans traduits:
Nos lendemains retrouvés, A Hlad (Hauteville)
La Goûteuse d'Hitler, R Postorino (Albin Michel)
- catégorie thrillers:
Dans l'ombre du brasier, H LeCorre (Rivages)
Les Yeux fumés, N Sauvagnac (du Masque)
Moi qui croyais te connaître, P Hancock (Hauteville)

Bon week-end à tous!

Myrco

avatar 23/10/2021 @ 09:59:11
@Frunny
-Monica Sabolo est française et "Eden" est paru dans la collection blanche de Gallimard donc littérature française.
- "Un autre tambour" de William Melvin Kelley est paru en édition originale en 1962, lapremière édition en français datant de 1965; Il n'est donc pas éligible.
- "Mon territoire" de Tess Sharpe semble plutôt classé dans la catégorie "policiers, thrillers, romans noirs" . Il aurait d'ailleurs eu le Prix des lectrices de Elle-policier- 2020. A voir.
- Enfin, je ne sais pas si vous avez décidé de maintenir seulement comme éliminatoires les prix français comme le suggérait Ludmilla dans son post du 17/10. Si tel est le cas, je signale que "Miss Islande" a obtenu le Prix Médicis Etranger 2019.

Frunny
avatar 23/10/2021 @ 12:31:21
@Frunny
-Monica Sabolo est française et "Eden" est paru dans la collection blanche de Gallimard donc littérature française.
- "Un autre tambour" de William Melvin Kelley est paru en édition originale en 1962, lapremière édition en français datant de 1965; Il n'est donc pas éligible.
- "Mon territoire" de Tess Sharpe semble plutôt classé dans la catégorie "policiers, thrillers, romans noirs" . Il aurait d'ailleurs eu le Prix des lectrices de Elle-policier- 2020. A voir.
- Enfin, je ne sais pas si vous avez décidé de maintenir seulement comme éliminatoires les prix français comme le suggérait Ludmilla dans son post du 17/10. Si tel est le cas, je signale que "Miss Islande" a obtenu le Prix Médicis Etranger 2019.


Merci pour ta vigilance Myrco !
Je mets à jour la liste.

Frunny
avatar 23/10/2021 @ 13:52:32
Romans traduits (mise à jour) :

Un livre de martyrs américains de Joyce Carol Oates
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56432

Le coeur de l'Angleterre de Jonathan Coe (prix du livre européen 2019)
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56237

La femme du banquier de Cristina Alger
L’épave d’un avion privé à destination de Genève est retrouvée dans les Alpes. Parmi les victimes : Matthew Lerner, cadre dirigeant de la Swiss United, célèbre banque offshore.
Seule face aux secrets qu'il a laissés derrière lui, Annabel, la jeune veuve de Matthew, finit par comprendre que sa mort n’a rien d'accidentel, et se retrouve prise dans un jeu de cache-cache terrifiant… de Marina Tourneau, une ambitieuse journaliste qui enquête sur un récent scandale lié à la Swiss United. Mais cette dernière osera-t-elle publier son article ?

La fabrique de poupées d’Elizabeth MacNeal
La liberté est une chose précieuse.
Londres, 1850. L'Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d'y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s'élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l'art et l'amour. Mais c'est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l'ombre, et n'a qu'une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu'à l'obsession...

A la recherche d'Alice Love de Liane Moriarty
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/58276

Grace/Paul Lynch (Irlande)
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/54883

Devouchki, Victor Remizov
Après le succès de Volia volnaïa, Victor Remizov explore de nouveau les paradoxes d’une Russie à deux vitesses, entre campagne sibérienne et faste moscovite, pour dresser le portrait d’une jeunesse qui cherche à se construire. Aussi glaçante qu’intense, une fresque brillante où s’entremêlent les destins de deux cousines en quête de repères.

La vie en chantier, Pete Fromm
Marnie et Taz ont tout pour être heureux. Jeunes et énergiques, ils s’aiment, rient et travaillent ensemble. Lorsque Marnie apprend qu’elle est enceinte, leur vie s’en trouve bouleversée, mais le couple est prêt à relever le défi. Avec leurs modestes moyens, ils commencent à retaper leur petite maison de Missoula, dans le Montana, et l’avenir prend des contours plus précis. Mais lorsque Marnie meurt en couches, Taz se retrouve seul face à un deuil impensable, avec sa fille nouvellement née sur les bras. Il plonge alors tête la première dans le monde inconnu et étrange de la paternité, un monde de responsabilités et d’insomnies, de doutes et de joies inattendus.

Texto, Dmitry Glukhovsky
Novembre 2016. Ilya rentre à Moscou après sept années de détention dans la zone – une de ces régions de Sibérie peu peuplées où la Russie installe des camps pénitentiaires –, bien décidé à tourner la page et à reprendre une vie normale.
À peine arrivé, il est confronté à la mort de sa mère, à une fin de non-recevoir de la femme qu’il aimait et à un monde qu’il ne reconnaît plus. La nuit même de son retour, l’esprit embrumé par l’alcool et la rage chevillée au corps, il tue l’officier de la brigade des stups véreux qui, sept ans plus tôt, l’avait piégé par simple mesquinerie. Ce faisant, il récupère son téléphone portable dont il a mémorisé le code de déverrouillage.

Le chant des revenants / Jesmyn Ward (USA) – Belfond, 269p
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/57147

Borgo Vecchio / Giosuè Calaciura (Italie) - Noir sur blanc, 149p
Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort, camarades de classe et complices d’école buissonnière. Cristofaro qui, chaque soir, pleure la bière de son père. Mimmo qui aime Celeste, captive du balcon quand Carmela, sa mère, s’agenouille sur le lit pour prier la Vierge tandis que les hommes du quartier se plient au-dessus d’elle. Tous rêvent d’avoir pour père Totò le pickpocket, coureur insaisissable et héros du Borgo Vecchio, qui, s’il détrousse sans vergogne les dames du centre-ville, garde son pistolet dans sa chaussette pour résister plus aisément à la tentation de s’en servir. Un pistolet que Mimmo voudrait bien utiliser contre le père de Cristofaro, pour sauver son ami d’une mort certaine.

Reste avec moi / Ayobami Adebayo (Nigeria) – Charleston, 320p
ejide et Akin vivent une merveilleuse histoire d'amour. De leur coup de foudre à l'université jusqu'à leur mariage, tout s'est enchaîné. Pourtant, quatre ans plus tard, Yejide n'est toujours pas enceinte. Ils pourraient se contenter de leur amour si Akin, en tant que fils aîné, n'était tenu d'offrir un héritier à ses parents. Jusqu'au jour où une jeune femme apparaît sur le pas de la porte. La seconde épouse d'Akin. Celle qui lui donnera l'enfant tant désiré. Bouleversée, folle de jalousie, Yejide sait que la seule façon de sauver son mariage est d'avoir un bébé. Commence alors une longue et douloureuse quête de maternité qui exigera d'elle des sacrifices inimaginables.

Toute une vie et un soir / Anne Griffin (Irlande) – Delcourt, 267p
Dans une bourgade du comté de Meath, Maurice Hannigan, un vieux fermier, s’installe au bar du Rainsford House Hotel. Il est seul, comme toujours – sauf que, ce soir, rien n’est pareil : Maurice, à sa manière, est enfin prêt à raconter son histoire. Il est là pour se souvenir – de tout ce qu’il a été et de tout ce qu’il ne sera plus. Au fil de la soirée, il veut porter cinq toasts aux cinq personnes qui ont le plus compté pour lui. Il lève son verre à son grand frère Tony, à l’innocente Noreen, sa belle-soeur un peu timbrée, à la petite Molly, son premier enfant trop tôt disparu, au talent de son fils journaliste qui mène sa vie aux États-Unis, et enfin à la modestie de Sadie, sa femme tant aimée, partie deux ans plus tôt. Au fil de ces hommages, c’est toute une vie qui se révèle dans sa vérité franche et poignante…

1/ Le clou / Zhang Yueran (Chine)
Elle, Li Jiaqi, et lui, Cheng Gong, la petite trentaine un peu cabossée, se retrouvent après des années sans nouvelles. Ces deux-là étaient pourtant inséparables, quand ils jouaient comme des enfants à chasser les mystères du côté de la Tour des morts, sur le campus de la Faculté de médecine. Elle est la fille d’un poète professeur de littérature et d’une paysanne anesthésiée par la vie urbaine, le fruit d’un slogan, comme elle dit – « les instruits à la campagne ». Il est le fils d’une femme évanescente et d’un raté peu sympathique, élevé par une grand-mère tyrannique qui régentait tout le quartier. Li Jiaqi rentre de Pékin où elle était rédactrice de mode, Cheng Gong habite encore avec sa tante dans l’appartement de son enfance. Leurs grands-pères étaient collègues, tous deux éminents professeurs de médecine, et c’est avec eux que tout a commencé, aux heures les plus sombres de la Révolution culturelle.

2/ Le nouveau (Tracy Chevalier)

Cinquième rentrée, cinquième école pour Osei Kokote, le fils de onze ans d'un diplomate ghanéen, cette fois-ci, à Washington D.C, aux Etats-Unis, où il s'avère être le seul garçon noir de sa classe.
Heureusement, il tombe par hasard sur Dee, la fille la plus populaire de l'école, qui n'a pas peur de s'intéresser à lui. Pour Ian, le troisième membre de ce triangle amoureux d'école primaire, cette relation naissante entre Dee et le garçon noir n'est cependant pas envisageable... Témoignage trop vraisemblable d'une cour d'école dans les années 70 aux Etats-Unis (que Tracy Chevalier fréquenta elle-même à Washington D.C.) ou remake shakespearien ébouriffant et ébouriffé en culotte courte ?
On ne sait bientôt plus. Tout simplement du pur Tracy Chevalier, aussi à l'aise avec les grandes figures du théâtre élisabéthain qu'avec la peinture flamande.

3/ Lincoln au Bardo (George Saunders)
Fayard 9 Janvier 2019

Washington, nuit du 25 février 1862. Dans le paisible cimetière de Oak Hill, non loin de la Maison-Blanche, quelque chose se prépare... Un peu plus tôt ce même jour, on a enterré un petit garçon prénommé Willie, qui n'est autre que le fils du Président des États-Unis. Ce soir-là, Abraham Lincoln, dévasté de chagrin, s'échappe de son bureau pour venir se recueillir en secret sur la sépulture de son enfant.
Il croit être seul il ne l'est pas. Bientôt, des voix se font entendre, et voici que jaillit des caveaux tout un peuple d'âmes errantes, prises au piège entre deux mondes, dans une sorte de purgatoire (le fameux Bardo de la tradition tibétaine). L'arrivée du jeune Willie va déclencher parmi eux un immense charivari une bataille épique, reflet d'outre-tombe de la guerre de Sécession qui, au même moment, menace de déchirer la nation américaine.

4/ West (Carys Davies)
Seuil Cadre Vert 3 Janvier 2019

John Cyrus Bellman, jeune veuf inconsolé, vit avec sa petite fille de dix ans, Bess, dans leur ferme de Pennsylvanie. Un entrefilet dans la gazette locale, faisant état d'une découverte stupéfiante, va le sortir de sa mélancolie et de son désoeuvrement : de mystérieux ossements gigantesques auraient été déterrés, quelque part dans le Kentucky. Nous sommes au dix-neuvième siècle, et le continent américain demeure pour une large part inexploré. Qu'y a-t-il donc à l'ouest ? Se pourrait-il que des créatures fantastiques rôdent dans les terres inconnues qui s'étendent au-delà du fleuve Mississippi ? Bellman décide d'en avoir le coeur net et, s'improvisant aventurier, part à la recherche des bêtes sauvages, en compagnie d'un jeune éclaireur indien répondant au nom de Vieille Femme de Loin.

5/ Trouble (Jeroen Olyslaegers)
Stock 9 Janvier 2019

Anvers, 1940. Wilfried Wils, 22 ans, a l'âme d'un poète et l'uniforme d'un policier. Tandis qu'Anvers résonne sous les bottes de l'occupant, il fréquente aussi bien Lode, farouche résistant et frère de la belle Yvette, que Barbiche Teigneuse, collaborateur de la première heure. Incapable de choisir un camp, il traverse la guerre mû par une seule ambition : survivre. Soixante ans plus tard, il devra en payer le prix.
Récompensé par le plus prestigieux prix littéraire belge, Trouble interroge la frontière entre le bien et le mal et fait surgir un temps passé qui nous renvoie étrangement à notre présent.

6/ Un mariage sur écoute (John Jay Osborn)
Editions de l'olivier Litterature Etrangere 3 Janvier 2019

Gretchen et Steve ont été mariés longtemps. Ils ont deux enfants, des métiers prenants. En bref, des vies bien remplies. Tout allait bien, jusqu'au moment où ils se sont séparés.
Pour trouver une issue au conflit qui les déchire, ils ont décidé d'aller consulter un conseiller conjugal. Entre les murs du cabinet, ces deux personnages vont parler, tenter de tout se dire : vexations, rancoeurs, ambiguïté des sentiments, tout y passe. Ce couple en crise essaye de surmonter la fracture, mais un tel projet peut-il aboutir? Se parler, est-ce suffisant pour créer la voix d'un couple?

7/ Le sport des rois (C. E. Morgan)
Gallimard Du Monde Entier 10 Janvier 2019

Riche propriétaire terrien du Kentucky, Henry Forge dédie sa vie à la recherche de la combinaison génétique idéale pour créer le cheval parfait, une machine de course imbattable et grandiose. Digne héritier d'une famille autoritaire habituée depuis des décennies à posséder, commander, dominer, Henry fait tout plier à sa volonté, la génétique comme sa fille unique, Henrietta, à qui il transmet son obsession. Dans une ville voisine, Allmon Shaughnessy, un jeune homme noir élevé dans les quartiers pauvres par une mère souffrante, grandit dans un monde de discriminations et d'injustices où les violences policières sont légion. Déterminé à changer le cours de son destin et à conquérir la fortune qu'il mérite, Allmon arrive chez les Forge : garçon d'écurie au talent rare et à l'ambition dévorante, il va mener à la victoire une pouliche de légende, Hellsmouth, bouleverser l'équilibre malsain de la famille et découvrir l'envers du rêve américain.

8/De si bons amis (Joyce Maynard)
Philippe rey 3 Janvier 2019

Quand Ava et Swift Havilland, couple de philanthropes fortunés, décident de prendre Helen McCabe sous leur aile, celle-ci est au plus bas. À quarante ans, elle a récemment perdu la garde de son fils Oliver, huit ans, et partage sa semaine entre rencontres aux Alcooliques Anonymes, petits boulots pour un traiteur, et soirées à faire défiler sur son écran les profils d'hommes célibataires de sa région. S'étant réfugiée depuis son enfance derrière des récits de vies fantasmées - un jour orpheline, le lendemain petite-fille d'Audrey Hepburn -, elle trouve auprès des Havilland ce qu'elle a toujours recherché : se sentir unique.

9/ D'os et de lumière (Mike Mccormack)
Grasset et fasquelle 9 Janvier 2019

Marcus Conway est assis devant la table de sa cuisine, un sandwich et un verre de lait posés sur la nappe blanche. Il lit son journal et écoute la radio dans la maison vide, sa femme et ses deux enfants sont absents. Il est midi et les cloches sonnent l'Angelus, nous sommes le 2 novembre dans le village de Louisburgh, en Irlande. Pendant une heure, jusqu'au prochain bulletin d'information, Marcus se remémore sa vie depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, sa vie de fils, de mari, de père, d'ingénieur du génie civil. Il désosse son passé comme il observe les ponts, d'un regard aussi rationnel qu'émerveillé. Il se souvient également des épreuves qu'il a traversées comme son combat contre la petite corruption locale qui menace sans cesse de mettre en péril la qualité de son travail, et donc la sécurité de ses concitoyens.
Marcus se rappelle ses premières années d'homme marié aux côtés de Mairead, la naissance de leur fille puis celle de leur benjamin l'aînée deviendra artiste-plasticienne alors que le second partira vivre à l'autre bout du monde, en Australie. Puis ce jour où, comme une large partie de la population du comté, Mairead est prise de violentes douleurs causées par un virus présent dans l'eau du robinet, un véritable désastre sanitaire. Il se souvient ensuite du trajet en voiture pour rapporter des médicaments à sa femme alitée. Il se souvient de sa vie qui s'est alors mise à vaciller...

10/ Les femmes de Heart Spring Mountain (Robin Macarthur)
Albin michel 30 Janvier 2019

Août 2011. L'ouragan Irene s'abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là, à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d'autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain.
Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c'est aux secrets des générations de femmes qui l'ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu'elle a tant voulu fuir.
Après Le Coeur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d'une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l'avenir de notre planète.


1/ Crépuscule sanglant (James Carlos Blake)
“P.A.T. : Parti Au Texas”. En cette sanglante journée d’été 1845, Edward Little grave ces mots sur une souche près de sa maison calcinée. John, son frère aîné, a tué leur père d’un coup de fusil pour le protéger ; leur mère, à moitié folle, s’est enfuie ; Maggie, leur sœur chérie, a disparu. Désormais, John et Edward rêvent de partir s’installer sur les terres encore désertes du Texas. Mais le hasard les sépare brutalement, et les deux frères suivent chacun de leur côté la route brutale de l’Ouest, dans l’espoir vacillant que leurs vies de meurtres et de sang se croiseront aux confins désolés de la Frontière.

2/ Le Dernier Baiser (James Crumley)
Lancé sur la piste d'un romancier en cavale, le privé C.W. Sughrue atterrit dans un bar décati de Californie, où l'écrivain se soûle à la bière, un bulldog alcoolique à ses pieds. Comme il devient disponible, la barmaid le charge d'une nouvelle enquête : retrouver sa fille Betty Sue, qui s'est volatilisée dix ans auparavant. Sughrue a envie d'un peu de compagnie ; il embarque donc romancier et bulldog dans son périple. Sans prévoir sa fascination grandissante pour la disparue ni les ramifications sans fin de cette affaire où tous semblent se jouer de lui.

3/ Le Témoin Solitaire (William Boyle)
Autrefois fêtarde et rebelle, la jeune Amy a renoncé aux bars pour une existence pieuse et rangée à Gravesend, quartier populaire de Brooklyn. Mais on ne se débarrasse pas de ses démons aussi facilement qu’on cache ses tatouages. Un soir, l’ex-party girl prend en filature l’homme louche croisé un peu plus tôt chez une vieille dame dont elle s’occupe. Et le voilà poignardé sous ses yeux dans une rue déserte. Amy a vu le visage de l’assassin, mais, étrangement fascinée, elle n’alerte personne. Complice malgré elle, elle ne peut s’empêcher de traquer le tueur, quitte à risquer sa propre vie.

Olga, Bernhard Schlink
L’est de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle.
Olga est orpheline et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d’un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu’elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d’aventures et d’exploits pour la patrie. Amis d’enfance, puis amants, ils vivent leur idylle malgré l’opposition de la famille de Herbert et ses voyages lointains. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste toutefois sans nouvelles. La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième.
À la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qui lui est proche comme un fils. Mais ce n’est que bien plus tard que celui-ci, lui-même âgé, va découvrir la vérité sur cette femme d’apparence si modeste.


"Nouvel an" de Julie Zeh
Des vacances de Noël en famille sur l'île de Lanzarote - ce rêve de Henning, mari et jeune père plein de bonne volonté, risque de tourner au vinaigre. Le temps est maussade, le moral se détériore ; les crises d'angoisse qu'il redoute tant réapparaissent. Le premier janvier, il décide de s'éloigner des obligations familiales, d'un amour mêlé d'incompréhension et d'une paternité qui l'écrase. Il enfourche un médiocre vélo de location et entreprend, par défi, une ascension harassante.
C'est un homme épuisé qui arrive au sommet de la montagne, où paysage et village se révèlent. Tel un voile qui se déchire, il lui semble retrouver un lieu maudit de sa petite enfance, une expérience traumatisante dont la romancière ressuscite alors chaque instant enfoui dans sa mémoire.

Dégels (Julia Phillips)
Sur le rivage de la péninsule du Kamtchatka, aux confins de la Russie, deux petites filles disparaissent. L'enlèvement bouleverse les habitants : le coupable serait-il un étranger de passage ? Pire, l'un d'entre eux ? Comme une onde de choc, le trouble se propage et vient ébranler la vie de dix femmes dans leur quotidien, leurs amours et leurs rêves secrets, tandis que le puzzle de la disparition se reconstitue peu à peu...


Agathe (Anne Cathrine Bomann)
Soixante-douze ans passés, un demi-siècle de pratique et huit cents entretiens restants avant la fermeture de son cabinet : voilà ce qu’il subsiste du parcours d’un psychanalyste en fin de carrière. Or, l’arrivée imprévue d’une ultime patiente, Agathe Zimmermann, une Allemande à l’odeur de pomme, renverse tout. Fragile et transparente comme du verre, elle a perdu l’envie de vivre. Agathe, c’est l’histoire d’un petit miracle, la rencontre de deux êtres vides qui se remplissent à nouveau. Anne Cathrine Bomann signe ici un roman intelligent et inattendu, décortiquant avec tendresse les angoisses humaines : être, devenir quelqu’un, désirer et vieillir. Serait-il possible de découvrir enfin de quoi on a vraiment peur ?


Les altruistes (Andrew Ridker)
Andrew Ridker, 25 ans, est la nouvelle sensation du roman américain.
Vendu dans 20 pays en à peine deux semaines, "Les altruistes combine le génie d'un Franzen pour les portraits de famille et l'esprit satirique des premiers livres de Philip Roth. Mais si Ridker se place dans les pas de ses pères littéraires (on pense aussi à Updike, Salinger et d'autres...), il le fait avec un sens de l'humour et du rythme totalement inédits. Les irrésistibles membres de la famille Alter deviennent les antihéros d'une époque tiraillée entre deux aspirations contradictoires : l'individualisme triomphant et l'empathie nécessaire.
De ce combat entre les cyniques et les candides, Ridker a fait un roman aussi drôle qu'attachant. Une révélation qui a suscité l'engouement de 9 éditeurs français. Bataille remportée par Rivages.

Les Cents puits de Salaga (Ayesha Harruna Attah)
Elles ont le nom de reines guerrières, et tout semble les opposer. Aminah a quinze ans, guette les caravanes de marchands dans la région de Gonja, vend un peu de nourriture. Bientôt, un raid de cavaliers fait d’elle une captive.
Wurche est une princesse, fille têtue du chef de Salaga, la ville aux cent puits, haut lieu du commerce d’esclaves. Elle a l’âge d’être bientôt mariée, alors qu’elle ne rêve que de pouvoir, en ces temps d’alliances et de conflits entre chefs de tribus, avec les Ashantis de la forêt voisine, avec les Allemands, les Anglais, les Français.
Et il y a Moro, l’homme à la peau si noire qu’elle est bleue. Il vit de la vente d’esclaves mais croit à la destinée, et cède à la beauté.
Les cent puits de Salaga se déroule à la fin du XVIIIe siècle dans l’actuel Ghana, à la période précoloniale et avant que l’esclavage soit réellement aboli. Une histoire de courage, de pardon, d’amour et de liberté.

La Langue et le Couteau (Jeong-hyun Kwon)
Le couteau n’ôte pas la vie, il se fait obéir !
Le couteau, c’est le sabre, celui de Yamada Otozô, commandant en chef de l’armée d’occupation japonaise en Mandchourie en 1945, face à l’armée russe tapie comme un ours dans la neige.
La langue, c’est le goût de la cuisine porté à son paroxysme comme une œuvre d’art par Chen, cuisinier génial et révolutionnaire chinois dont le champ de bataille est un simple billot de bois.
Entre l’officier gourmet et le cuisinier rebelle, une lutte à mort s’engage dont la clé est l’art de préparer les plats. Car il y a d’autres manières de faire la guerre qu’avec des fusils et des sabres.
Ruses, périls et gourmandise sont au menu de ce roman palpitant dont l’héroïne est la cuisine.

Ce prince que je fus (Jordi Soler)
Au XVIe siècle, Xipaguacin, une princesse aztèque fille de Moctezuma II, est enlevée par un noble espagnol qui l’emmène dans un village reculé des Pyrénées. Là, naitra un enfant qui sera à l’origine d’une lignée atteinte de folie et dépositaire d’un trésor qui, selon la légende, fut enterré par la princesse dans les terres catalanes.
500 ans plus tard, la recherche de ce trésor conduit le narrateur jusqu’à un personnage invraisemblable, Kiko Grau, qui profite de sa condition d’héritier de l’empire aztèque pour s’introduire dans la haute bourgeoisie de Barcelone.


Ce qu'elles disent (Miriam Toews)
Colonie mennonite de Molotschna, 2009.
Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes – grands-mères, mères et jeunes filles – tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d’entre elles sont retrouvées, à l’aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l’explication est évidente, c’est le diable qui est à l’œuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes. Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu’elles ont vécu, et de ce qu’elles veulent désormais vivre. Analphabètes, elles parlent un obscur dialecte, et ignorent tout du monde extérieur.
Pourtant, au fil des pages de ce roman qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes.
Inspiré d’un fait divers réel, Ce qu’elles disent est un roman éblouissant sur la possibilité pour les femmes de s’affranchir ensemble de ce qui les entrave.

F20 d'Anna Kozlova, éditions Stéphane Marsan
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56588

L'ours qui cache la forêt de Rachel Shalita, éditions de l'Antilope
Nancy, la thérapeute désormais seule ; Larry, la rencontre d'un soir ; Daffy, la petite fille malheureuse depuis que son papa a quitté la maison et a refait sa vie en Israël ; Ruth, la femme devenue veuve qui s'interroge sur ces années passées avec un Israélien trop robuste ; Tom, le petit garçon pas comme les autres que sa maman cherche à protéger envers et contre son mari, envers et contre les institutions.
Qu'ont tous ces personnages en commun ?

Ce que la mort nous laisse de Jordi Ledesma, éditions Asphalte
Années 1990, Espagne. Dans une station balnéaire de la Méditerranée, des rumeurs tenaces courent sur Lucía, l'épouse du commandant de la Guardia Civil locale. Les jalousies et les rivalités se déchaînent jusqu'à mener à la tragédie.Dans ces stations balnéaires de la Costa Dorada, sur le littoral de la Méditerranée, tous les habitants se connaissent. Le flux incessant des touristes a beau rythmer les saisons, ce sont toujours les mêmes jalousies, les mêmes rivalités, les mêmes clans. Lucía, qui a grandi ici, est belle, trop belle : elle attire tous les regards et déchaîne les commérages. Qu'il serait facile de lui imaginer une liaison avec le séduisant Ignacio Robles, fils à papa propriétaire d'une agence immobilière... Mais qui prendrait le risque de déclencher l'ire de son mari, le Crocodile, commandant local de la Guardia Civil ?

Nos lendemains retrouvés, A Hlad (Hauteville)
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56991

La Goûteuse d'Hitler, R Postorino (Albin Michel)
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56486




Pieronnelle

avatar 23/10/2021 @ 17:25:56


L'intérêt du Prix CL (même si nous aurions pu souhaiter plus) n'est-il pas de nous faire plaisir et de renforcer éventuellement les liens de la communauté en favorisant les échanges sur nos lectures (même si cela ne fonctionne pas autant que je l'aurais personnellement souhaité mais c'est un autre débat)?


Je n'ai pas participé au prix CL justement à cause de ce manque d'échanges. Personnellement l'intérêt est bien justement de discuter sur un livre pendant ou après la lecture, c'est la position que j'avais prise quand je participais au lieu de faire systematiquement une critique ; bien sûr je ne critique pas du tout le fait d'en faire une au contraire, mais une activité plus vivante du fil pourrait aussi attirer des lecteurs et surtout motiver l'intérèt à la sélection d'un prix CL représentatif du site.
L'embêtant c'est que les discussions liées à la lecture de ces livres ne peuvent apparaître attachées aux fiches, c'est un problème difficile à résoudre j'en ai conscience...Il faudrait peut être avoir l'énergie d'ouvrir un forum dès qu'une ou plusieurs critiques ont été rédigées ,je pense que des échanges liés aux livres peuvent être aussi enrichissants puisque complémentaires.
D'autant qu'apparemment il n'est pas conseillé de faire des critiques trop longues...

Myrco

avatar 23/10/2021 @ 19:06:25
@Frunny

C'est encore moi;-))

Tout d'abord dans mon post du 14/10 je proposais 3 romans que je ne retrouve pas dans ta liste:
"La société des rêveurs involontaires" de José Eduardo Agualusa (Angola)
"Estuaire " de Lidia Jorge (Portugal)
"Zahhak,le roi serpent" de Vladimir Medvedev (Russie)
Y a-t-il une bonne raison à cela ?

"Le chant des revenants" de Jesmyn Ward si je ne me trompe (à vérifier quand même) a reçu le Prix des lectrices de Elle. C'est normal qu'il soit conservé ?

Tes 3 propositions des éditions Gallmeister ne seraient-elles pas plus à leur place dans la liste de Lesie "policiers, thrillers, romans noirs"? Je pose la question.

Par ailleurs, si je peux me permettre (je ne voudrais pas t'ennuyer) afin d'aider à la sélection, il me paraîtrait judicieux d'indiquer SYSTEMATIQUEMENT:
- le pays d'origine de l'auteur
- l'éditeur
- le nombre de pages

Myrco

avatar 23/10/2021 @ 20:42:02


L'intérêt du Prix CL (même si nous aurions pu souhaiter plus) n'est-il pas de nous faire plaisir et de renforcer éventuellement les liens de la communauté en favorisant les échanges sur nos lectures (même si cela ne fonctionne pas autant que je l'aurais personnellement souhaité mais c'est un autre débat)?



Je n'ai pas participé au prix CL justement à cause de ce manque d'échanges. Personnellement l'intérêt est bien justement de discuter sur un livre pendant ou après la lecture, c'est la position que j'avais prise quand je participais au lieu de faire systematiquement une critique ; bien sûr je ne critique pas du tout le fait d'en faire une au contraire, mais une activité plus vivante du fil pourrait aussi attirer des lecteurs et surtout motiver l'intérèt à la sélection d'un prix CL représentatif du site.
L'embêtant c'est que les discussions liées à la lecture de ces livres ne peuvent apparaître attachées aux fiches, c'est un problème difficile à résoudre j'en ai conscience...Il faudrait peut être avoir l'énergie d'ouvrir un forum dès qu'une ou plusieurs critiques ont été rédigées ,je pense que des échanges liés aux livres peuvent être aussi enrichissants puisque complémentaires.
D'autant qu'apparemment il n'est pas conseillé de faire des critiques trop longues...


Je partage ta frustration depuis bien longtemps;-(
Pour résoudre le problème que tu évoques il me semble qu'il y a un moyen simple. Tu ouvres un forum en regard de la fiche livre où tu détailles tes impressions ; en même temps sur le forum lectures du prix Cl tu donnes juste un sentiment général (pour ne pas trop influencer les autres) et tu renvoies à ce forum lié à la fiche livre. Chacun pourra y aller après lecture et embrayer sur tes arguments.

LesieG

avatar 24/10/2021 @ 11:04:20
Comme je suis un grand fan des éditions Gallmeister, vous ne m'en voudrez pas de proposer :

1/ Crépuscule sanglant (James Carlos Blake)
“P.A.T. : Parti Au Texas”. En cette sanglante journée d’été 1845, Edward Little grave ces mots sur une souche près de sa maison calcinée. John, son frère aîné, a tué leur père d’un coup de fusil pour le protéger ; leur mère, à moitié folle, s’est enfuie ; Maggie, leur sœur chérie, a disparu. Désormais, John et Edward rêvent de partir s’installer sur les terres encore désertes du Texas. Mais le hasard les sépare brutalement, et les deux frères suivent chacun de leur côté la route brutale de l’Ouest, dans l’espoir vacillant que leurs vies de meurtres et de sang se croiseront aux confins désolés de la Frontière.

2/ Le Dernier Baiser (James Crumley)
Lancé sur la piste d'un romancier en cavale, le privé C.W. Sughrue atterrit dans un bar décati de Californie, où l'écrivain se soûle à la bière, un bulldog alcoolique à ses pieds. Comme il devient disponible, la barmaid le charge d'une nouvelle enquête : retrouver sa fille Betty Sue, qui s'est volatilisée dix ans auparavant. Sughrue a envie d'un peu de compagnie ; il embarque donc romancier et bulldog dans son périple. Sans prévoir sa fascination grandissante pour la disparue ni les ramifications sans fin de cette affaire où tous semblent se jouer de lui.

3/ Le Témoin Solitaire (William Boyle)
Autrefois fêtarde et rebelle, la jeune Amy a renoncé aux bars pour une existence pieuse et rangée à Gravesend, quartier populaire de Brooklyn. Mais on ne se débarrasse pas de ses démons aussi facilement qu’on cache ses tatouages. Un soir, l’ex-party girl prend en filature l’homme louche croisé un peu plus tôt chez une vieille dame dont elle s’occupe. Et le voilà poignardé sous ses yeux dans une rue déserte. Amy a vu le visage de l’assassin, mais, étrangement fascinée, elle n’alerte personne. Complice malgré elle, elle ne peut s’empêcher de traquer le tueur, quitte à risquer sa propre vie.



Le dernier baiser est sorti en 2017 et le témoin solitaire en 2018, désolée.

LesieG

avatar 24/10/2021 @ 11:53:24
@Frunny

C'est encore moi;-))


Tes 3 propositions des éditions Gallmeister ne seraient-elles pas plus à leur place dans la liste de Lesie "policiers, thrillers, romans noirs"? Je pose la question.



En fait sur les 3 Gallmeister, qui sont bien des policiers, j'en est retenu qu'un, en effet les deux autres, sauf erreur de ma part, ne sont pas sorti en 2019.

LesieG

avatar 24/10/2021 @ 11:55:27
Et voila pour moi à ce jour : 21 livres retenus

1793 - Niklas Natt och Dag
Sonatine, 441 pages
Fiche éditeur : https://lisez.com/livre-grand-format/1793/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56118

Aquila - Ursula Poznanski
Milan Eds, 416 pages
critiquesLibres.com : Aquila Ursula Poznanski, Julien Rico Jr
Fiche éditeur : https://editionsmilan.com/livres-jeunesse/fiction/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/61248

Askja - Ian Manook
Albin Michel, 432 pages
Fiche éditeur : https://www.albin-michel.fr/askja-9782226445223

Crépuscule sanglant - James Carlos Blake
Gallmeister, 544 pages
Fiche éditeur : https://gallmeister.fr/livres/346/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27466

Dans l'ombre du brasier - Hervé Le Corre
Rivages, 384 pages
Fiche éditeur : https://payot-rivages.fr/rivages/livre/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/58582

Dans son silence - Alex Michaelides
Calmann-Levy, 373 pages
Fiche éditeur : https://calmann-levy.fr/livre/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/57564

De bonnes raisons de mourir - Morgan Audic
Albin Michel, 490 pages
Fiche éditeur : https://albin-michel.fr/de-bonnes-raisons-de-mouri…

Dry bones - Craig Johnson
Gallmeister, 352 pages
Fiche éditeur : https://gallmeister.fr/livres/355/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/57587

L'étrange histoire du collectionneur de papillons - Rhidian Brook
Fleuve Eds, 528 pages
Fiche éditeur : https://lisez.com/livre-grand-format/…

L’ombre de la baleine - Camilla Grebe
Calmann-Levy, 400 pages
Fiche éditeur : https://calmann-levy.fr/livre/…

La transparence du temps – Léonardo Padura
AM Metailie, 448 pages
Fiche éditeur : https://editions-metailie.com/livre/…

Le Chant de l'assassin - R. J. Ellory
Sonatine, 390 pages
Fiche éditeur : https://lisez.com/livre-grand-format/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/55860

Les refuges - Jérôme Loubry
Clamann-Levy, 390 pages
Fiche éditeur : https://calmann-levy.fr/livre/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/58850

Les trois femmes du consul - Jean-Christophe Rufin
Flammarion, 272 pages
Fiche éditeur : https://editions.flammarion.com/les-trois-femmes-d…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56617

Les Yeux fumés - Nathalie Sauvagnac
Eds du Masque, 240 pages
Fiche éditeur : https://editions-jclattes.fr/livre/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/59488

Moi qui croyais te connaître, Penny Hancock (Hauteville)
Hauteville, 448 pages
Fiche éditeur : https://editions-hauteville.fr/catalogue/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56993

Mon territoire - Tess Sharpe
Sonation, 566 pages
Fiche éditeur : https://lisez.com/livre-grand-format/…

Né d’aucune femme - Franck Bouysse
Manufacture de livres, 336 pages
Fiche éditeur : https://lamanufacturedelivres.com/livres/fiche/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/55283

Parasite -Sylvain Forge
Mazarine, 416 pages
Fiche éditeur : https://fayard.fr/policiers-thrillers/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56910

Robicheaux – James - Lee Burke
Rivages, 512 pages
Fiche éditeur : https://payot-rivages.fr/rivages/livre/…
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/59156

Vindicta – Cédric Sire
Cosmopolis, 577 pages
Fiche éditeur : https://editionscosmopolis.fr/livres/vindicta
Fiche CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/60912

ENLEVES :

Surface – d’Olivier Norek PRIX DES MAISONS DE LA PRESSE
Le diable en personne - Peter Farris 1ere édition en 2017 PRIX SNCF
Le Dernier Baiser – sorti en 2017
Le Témoin Solitaire - William Boyle – sorti en 2018
Les roses de la nuit - Arnaldur Indridason – Publication orginale datant de plus de 10 ans



Myrco

avatar 24/10/2021 @ 12:26:37
Pour Reginalda (SF) je propose:

"Manaraga" de Vladimir Sorokine
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/55563

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