Mais ce n'est pas du tout une bluette.
Mais ce n'est pas du tout une bluette.Par l'auteur de Petite table sois mise, ça risque pas !
Moi, je ne l'ai pas lu, mais d'après ce qu'en disent tant Sissi que Septu, ça autant l'air d'une bluette que Madame Bovary (qui peut bien en être une).
Bon et j'en suis désolé, mais il faut bien que le dise : Radetsky m'énerve !
Ca n'a rien à voir avec la critique de Septu (ni avec celle de Sissi) : chacun peut bien penser ce qu'il veut ; ni avec le côté bluette ou non du livre (je ne peux pas en juger) ; mais qu'on remercie quelqu'un de nous avoir dissuadé d'aller voir, c'est de la plus haute paresse intellectuelle et les opinions pré-mâchées de Radtesky, malgré la réelle sympathie que j'éprouve pour lui, commencent à me courir : veuillez, messieurs, penser pour moi, ça me fatigue !
Passe encore s'il s'agit d'un best-seller : si l'on appartient à cette catégorie de personnes qui se sentent obligées d'avoir un avis sur les choses dont on parle, dont les goûts ou les intérêts sont dictés par l'actualité, soit : on est bien content de pouvoir échapper à la lecture de Zemmour, Trierweiler ou 50 nuances de Grey grâce à ce qu'on en entend dire. Mais là ! Un petit livre d'un auteur parfaitement inconnu ou presque, qu'est-ce tu aurais risqué à mettre ton nez d'ours dedans ?
Qu'on se comprenne : on n'est absolument pas obligé d'avoir envie de lire un livre, moins encore de l'aimer. Mais sauter sur la moindre occasion, le moindre jugement pour s'empresser de déprécier une oeuvre, livrer soi-même un jugement définitif dessus (c'est une bluette ; les bluettes, c'est pas pour moi), c'est paresseux et c'est stupide et tant pis si je me prends un méchant coup de paluche ! Est-il réellement inconcevable de juste laisser le bénéfice du doute, ou bien de ne pas s'intéresser, de se contenter d'un "mouais, ça ne me dit rien" ou bien même, pourquoi pas ?, de se taire ; au lieu de se barricader dans des avis opportunistes et préconçus comme autant de planches dans lesquelles on enterre l'intelligence, l'expérience, l'esprit critique, l'indépendance. Un ours qui bêle comme un mouton, heureux de se rfugier derrière le premier avis qu'il trouve sur son passage, c'est effrayant !
Bon et j'en suis désolé, mais il faut bien que le dise : Radetsky m'énerve !
Ca n'a rien à voir avec la critique de Septu (ni avec celle de Sissi) : chacun peut bien penser ce qu'il veut ; ni avec le côté bluette ou non du livre (je ne peux pas en juger) ; mais qu'on remercie quelqu'un de nous avoir dissuadé d'aller voir, c'est de la plus haute paresse intellectuelle et les opinions pré-mâchées de Radtesky, malgré la réelle sympathie que j'éprouve pour lui, commencent à me courir : veuillez, messieurs, penser pour moi, ça me fatigue !
Passe encore s'il s'agit d'un best-seller : si l'on appartient à cette catégorie de personnes qui se sentent obligées d'avoir un avis sur les choses dont on parle, dont les goûts ou les intérêts sont dictés par l'actualité, soit : on est bien content de pouvoir échapper à la lecture de Zemmour, Trierweiler ou 50 nuances de Grey grâce à ce qu'on en entend dire. Mais là ! Un petit livre d'un auteur parfaitement inconnu ou presque, qu'est-ce tu aurais risqué à mettre ton nez d'ours dedans ?
Qu'on se comprenne : on n'est absolument pas obligé d'avoir envie de lire un livre, moins encore de l'aimer. Mais sauter sur la moindre occasion, le moindre jugement pour s'empresser de déprécier une oeuvre, livrer soi-même un jugement définitif dessus (c'est une bluette ; les bluettes, c'est pas pour moi), c'est paresseux et c'est stupide et tant pis si je me prends un méchant coup de paluche ! Est-il réellement inconcevable de juste laisser le bénéfice du doute, ou bien de ne pas s'intéresser, de se contenter d'un "mouais, ça ne me dit rien" ou bien même, pourquoi pas ?, de se taire ; au lieu de se barricader dans des avis opportunistes et préconçus comme autant de planches dans lesquelles on enterre l'intelligence, l'expérience, l'esprit critique, l'indépendance. Un ours qui bêle comme un mouton, heureux de se rfugier derrière le premier avis qu'il trouve sur son passage, c'est effrayant !
PS : Drive, ça a (déjà) mal vieilli, mais sur le coup, quelle claque !
Non seulement j'ai aimé, mais je suis assez bouleversée, en fait.
Je suis bonne pour y penser toute la journée je pense (qu'est-ce que je pense!)
Respire. Ça n'a jamais fait de mal à personne!... ;D))))
Ça va bien au-delà du finalement banal triangle amoureux, ça évoque (et même presque plus) la difficulté à faire la distinction entre la vie vécue et la vie imaginée et rêvée.
Jusqu'au bout, Thomas n'est qu'un personnage de fiction, et elle se demande, d'ailleurs, si elle arrivera à l'aimer hors de la fiction, hors du songe.
Pas tout à fit d’accord ici, puisque Thomas existe vraiment, la preuve elle échange des courriels avec lui !... C’est plutôt l’idée qu’elle se fait de lui qui est une fiction. Non ?
Bref, je digère, et je fais une critique, demain sans doute.
Je reste à attendre...
Et non, je ne vais pas "t'allumer" du tout, .
Je sais, je sais. C’était juste une boutade de ma part je dois dire !...
l'ennui et à l'inverse le fait d'être accaparé(e) dans une lecture, ça ne s'explique pas vraiment.
Personne n'a raison et personne n'a tort.
Tout à fait d’accord avec Toi, ici.
Ta critique a été suffisamment éloquente pour que je "comprenne" que c'était pour moi. Et que tu ne l'aies pas aimé, toi, n'est pas grave et encore moins un problème.
Je l'ai redit plusieurs fois, ce que j'attends d'une critique, c'est finalement peu le ressenti du critiqueur, c'est une présentation la plus claire possible de l'ouvrage.
Encore d’accord. Après quand je critique un livre j’essaie de faire passer les deux !... Et puis au moins heureux que ma critique a servi a quelque chose!... :)
Les goûts, les couleurs, ce qui touche, laisse indifférent, fait monumentalement ch... ou met en extase, c'est propre à chacun.
Encore tout à fait d'accord!
Il y a juste que je ne pense pas que ce livre soit un mauvais livre.
C'est quand même bien de la bonne littérature, je trouve.
Mais je conçois tout à fait qu'on n'accroche pas.
Encore une fois je ne dis pas que je n’ai pas accroché du tout ! Je dis qu’après 180 pages à nous resservir la même histoire, avec ses doutes, ses hésitations, ses retour en arrière, ses je te quite, je reviens etc… J’ai été pris d’un ennui indescriptible, même dans une critique!…
Je reste aussi à dire que sur le même thème la même histoire, j’ai quand même déjà lu beaucoup mieux…
Et puis tu n’a pas trouvé quelques incohérences dans l’histoire, celles dont je parle dans ma critique ?...
On peut vraiment tomber amoureux après 40 ans ?
On peut vraiment tomber amoureux après 40 ans ?:))
Et puis tu n’a pas trouvé quelques incohérences dans l’histoire, celles dont je parle dans ma critique ?...
Pourquoi, c'est censé être cohérent, l'amour?
En fait, je pense que ce qui te dérange (dans le sens je n'arrive pas à "croire" à cette histoire), c'est le fait qu'on puisse aimer deux personnes en même temps.
Tu dis ses "je te quitte je reviens", mais pas du tout! Elle est bien en train de quitter, et de la cohérence moi j'en vois, finalement: elle aime G., se profile T., qui provoque des sentiments chez A mais G reste au premier plan, T n'est qu'une chimère, il est en arrière plan, puis il gagne du terrain, il s'approche de plus en plus (il entre de plus en plus dans la vie de A.), arrive un moment où T et G sont côte à côte, mais comme l'équilibre est impossible A est à ce moment-là dans une situation hyper bancale où selon les jours, les semaines, les heures voire les minutes l'un, puis l'autre, prend la place du devant "de la scène de son théâtre" (c'est divinement bien transcrit!!), c'est le point culminant du doute, le moment crucial du choix etc.
Et puis la bascule se fait, T passe devant, G derrière, et petit à petit il s'efface (d'ailleurs, la forme servant le fond, son personnage devient de plus en plus évanescent dans le livre, il est de moins en moins évoqué).
En fait c'est l'histoire d'une femme qui va cesser d'aimer un homme car elle se met à en aimer un autre.
Ça ne se fait pas de manière linéaire, l'un, puis l'autre, mais en simultané, et il y a un moment où elle les aime tous les deux (pour des raisons différentes) en même temps.
Et c'est fort possible que ça se passe souvent comme ça, non?
Mr Smith, il faut grandir mon petit, tu es décidément trop jeune pour comprendre.
Cette fois c'est sûr, la critique ne sera ps pour aujourd'hui encore, mais, croix de bois croix de fer, dans le WE.
Il y a beaucoup beaucoup de choses à dire!
Il y a beaucoup beaucoup de choses à dire!
Moi je trouve qu'il a raison de se renseigner.
Mr Smith, il faut grandir mon petit, tu es décidément trop jeune pour comprendre.
On peut vraiment tomber amoureux après 40 ans ?
y'a pas d'âge pour souffrir...
Bon et j'en suis désolé, mais il faut bien que je le dise : Radetsky m'énerve !
J'ai passé ma vie à ça....j'espère bien devenir centenaire !
Un ours qui bêle comme un mouton, heureux de se réfugier derrière le premier avis qu'il trouve sur son passage, c'est effrayant !C'est pour mieux te faire grogner, mon enfant... :-))
On peut vraiment tomber amoureux après 40 ans ?Oui, à 48 par exemple....
...En fait c'est l'histoire d'une femme qui va cesser d'aimer un homme car elle se met à en aimer un autre.C'est follement original ! On comprendra mes hésitations... Pour tout dire, ce genre de situation doit remonter au paléolithique, sans grandes variations si on regarde autour de soi.
Mais bon, les amis, je m'éclipse....
Moi, je ne l'ai pas lu, mais d'après ce qu'en disent tant Sissi que Septu, ça autant l'air d'une bluette que Madame Bovary (qui peut bien en être une).
Bon et j'en suis désolé, mais il faut bien que le dise : Radetsky m'énerve !
Ca n'a rien à voir avec la critique de Septu (ni avec celle de Sissi) : chacun peut bien penser ce qu'il veut ; ni avec le côté bluette ou non du livre (je ne peux pas en juger) ; mais qu'on remercie quelqu'un de nous avoir dissuadé d'aller voir, c'est de la plus haute paresse intellectuelle et les opinions pré-mâchées de Radtesky, malgré la réelle sympathie que j'éprouve pour lui, commencent à me courir : veuillez, messieurs, penser pour moi, ça me fatigue !
Passe encore s'il s'agit d'un best-seller : si l'on appartient à cette catégorie de personnes qui se sentent obligées d'avoir un avis sur les choses dont on parle, dont les goûts ou les intérêts sont dictés par l'actualité, soit : on est bien content de pouvoir échapper à la lecture de Zemmour, Trierweiler ou 50 nuances de Grey grâce à ce qu'on en entend dire. Mais là ! Un petit livre d'un auteur parfaitement inconnu ou presque, qu'est-ce tu aurais risqué à mettre ton nez d'ours dedans ?
Qu'on se comprenne : on n'est absolument pas obligé d'avoir envie de lire un livre, moins encore de l'aimer. Mais sauter sur la moindre occasion, le moindre jugement pour s'empresser de déprécier une oeuvre, livrer soi-même un jugement définitif dessus (c'est une bluette ; les bluettes, c'est pas pour moi), c'est paresseux et c'est stupide et tant pis si je me prends un méchant coup de paluche ! Est-il réellement inconcevable de juste laisser le bénéfice du doute, ou bien de ne pas s'intéresser, de se contenter d'un "mouais, ça ne me dit rien" ou bien même, pourquoi pas ?, de se taire ; au lieu de se barricader dans des avis opportunistes et préconçus comme autant de planches dans lesquelles on enterre l'intelligence, l'expérience, l'esprit critique, l'indépendance. Un ours qui bêle comme un mouton, heureux de se rfugier derrière le premier avis qu'il trouve sur son passage, c'est effrayant !
Waouhhhhhh ! Que j'aime ce petit discours ! J'ai toujours pensé qu'il était essentiel de se faire soi-même sa propre idée sur un livre en le lisant avant de le juger et de le critiquer. Bravo Stavroguine c'est super !
...En fait c'est l'histoire d'une femme qui va cesser d'aimer un homme car elle se met à en aimer un autre.
C'est follement original ! On comprendra mes hésitations... Pour tout dire, ce genre de situation doit remonter au paléolithique, sans grandes variations si on regarde autour de soi.
Mais bon, les amis, je m'éclipse....
Mais depuis quand l'intrigue fait l'originalité et plus encore la qualité d'un livre ? Depuis quand un sujet devrait être inédit pour être bon ? Et plus généralement, depuis 6 000 ans que l'homme écrit, que n'a-t-il pas déjà dit 100 ou 1000 fois ? Ce qui compte, ce n'est pas le sujet, c'est la façon dont il est traité. L'histoire d'une femme qui va cesser d'aimer un homme car elle se met à en aimer un autre, c'est aussi l'histoire de Madame Bovary (enfin presque : ce serait plutôt l'histoire d'une femme qui va se mettre à aimer un homme car elle a cessé d'en aimer un autre - ce qui, en soi, n'est pas bien plus original) : sans doute est-ce suffisant pour en faire une bluette sans aucun intérêt. Je ne suis même pas sûr qu'il existe un seul grand texte qui ne puisse être réduit à un sujet bateau, comme une trame éculée depuis des millénaires pour la bonne raison que l'homme est le même depuis des millénaires, préoccupé par les mêmes choses. L'originalité du sujet, c'est trivial (voir tous ces bouquins de rentrée qui s'acharnent à "parler de") ; c'est celle de la façon dont on le traite qui compte, c'est là qu'est l'artiste. Encore une fois, je ne sais pas si ce bouquin est bon, mais je sais que tu es à côté de tes pompes.
Non mais vraiment ! Et toute la poésie ? Au bûcher tous ces cons qui depuis 3 000 ne font que chialer sur leur amour perdu ? Pas assez original ? Vraiment, quelle bêtise que cette dictature américanisante du sujet qu'on retrouve partout et qui fait délaisser la proie pour l'ombre.
Le sujet, c'est un truc pour les journalistes. Ça leur permet d'éviter de parler du texte. D'où l'abondance de cette littérature à sujet, qui dans l'ensemble ne vaut pas tripette.
Le sujet, c'est un truc pour les journalistes. Ça leur permet d'éviter de parler du texte. D'où l'abondance de cette littérature à sujet, qui dans l'ensemble ne vaut pas tripette.
Et pas qu'en littérature !
Au cinéma, c'est la mode des biopics, des cartons "inspirés d'une histoire vraie" toujours plus édifiantes ! Ah ça, y a du sujet, mais c'est 100 fois le même film, 100 fois le même roman prêt-à-consommer aussitôt l/vu aussitôt oublié. Comme on ne sait plus écrire, on se fait journaliste, faute de grives, on mange des merles, et on appelle juste ça "roman" parce que ça permet de prendre des libertés. Au moins, les Américains ont le bon lexique : ils parlent de "plot", d'intrigue. Nous, avec le sujet, on a doublement faux car il est rare que le sujet soit le sujet du livre, du moins chez les auteurs.
Le sujet, c'est un truc pour les journalistes. Ça leur permet d'éviter de parler du texte. D'où l'abondance de cette littérature à sujet, qui dans l'ensemble ne vaut pas tripette.
Mouais, je pense que tout le monde n'est pas sur cette ligne, Feint.
Ecrire pour écrire n'a pas de sens. De même que prendre une photo dans une situation de lumière compliquée parfaitement réussie, c'est bien, mais si c'est sous-tendu par un ... sujet tiens par exemple, une émotion, quelque chose qui fasse que ce ne soit pas qu'un morceau de bravoure technique, c'est mieux ! Pour moi au moins.
Par ailleurs, sur le fait d'écarter, arbitrairement en partie mais surtout par rapport à des descriptions, des critiques qui sont faites, mieux encore qui sont faites par des gens dont on comprend, on connait les options, ne me parait pas sot, Stavroguine. De toutes façons on ne peut tout lire ? Donc il faut bien faire des choix ? De cette manière, le choix de Radetsky ne me parait pas si "énervant" que cela. Pas plus que celui de Feint par exemple qui a déclaré n'avoir jamais lu Murakami et n'avoir pas l'intention de le faire. Par exemple ...
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