C'est Proust qui écrit, oui (d'ailleurs, à ce propos, j'ai vu à Berlin un robot écrire la Torah), mais ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime. Et sans doute moins encore lorsque c'est Charlus ou Norpois qui discutent. Et pourtant, tant Swann que Charlus et Norpois parlent. De là à écrire, donc...
On peut aussi se demander si c'est Proust qui écrit quand il fait écrire le narrateur (les clochers de Martinville). C'est lui et ce n'est pas lui.
On en revient à Je est un autre. Et d'ailleurs, dans la Recherche, le narrateur évite longtemps de dévoiler son nom et son prénom, même quand Gilberte le lui demande.
Et d'ailleurs, dans la Recherche, le narrateur évite longtemps de dévoiler son nom et son prénom, même quand Gilberte le lui demande.Il le dévoile à un moment ? Je ne m'en souviens pas.
C'est Proust qui écrit, oui (d'ailleurs, à ce propos, j'ai vu à Berlin un robot écrire la Torah), mais ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime. Et sans doute moins encore lorsque c'est Charlus ou Norpois qui discutent. Et pourtant, tant Swann que Charlus et Norpois parlent. De là à écrire, donc...
J'adore être pris pour un demeuré !
Dans les milliers de romans qui sont édités tous les ans il y a des ... dizaines, centaines (?) de milliers de personnages qui s'expriment. Tu l'avais remarqué ça, Stavroguine ?!
Tu veux prouver quoi avec tes propos ?
De là à écrire, donc ... Ben oui, bien sûr, c'est d'une évidence aveuglante !!
"ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime." Ben tiens, Proust n'y est pour rien !
Et d'ailleurs, dans la Recherche, le narrateur évite longtemps de dévoiler son nom et son prénom, même quand Gilberte le lui demande.
Il le dévoile à un moment ? Je ne m'en souviens pas.
Je n'ai pas encore lu La Prisonnière, mais j'ai lu qu'on y trouvait un ou deux "Marcel".
Et d'ailleurs, dans la Recherche, le narrateur évite longtemps de dévoiler son nom et son prénom, même quand Gilberte le lui demande.Inadvertance. Il commençait à être pris par le temps.
Il le dévoile à un moment ? Je ne m'en souviens pas.
Je n'ai pas encore lu La Prisonnière, mais j'ai lu qu'on y trouvait un ou deux "Marcel".
C'est Proust qui écrit, oui (d'ailleurs, à ce propos, j'ai vu à Berlin un robot écrire la Torah), mais ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime. Et sans doute moins encore lorsque c'est Charlus ou Norpois qui discutent. Et pourtant, tant Swann que Charlus et Norpois parlent. De là à écrire, donc...
J'adore être pris pour un demeuré !
Dans les milliers de romans qui sont édités tous les ans il y a des ... dizaines, centaines (?) de milliers de personnages qui s'expriment. Tu l'avais remarqué ça, Stavroguine ?!
Tu veux prouver quoi avec tes propos ?
Bah précisément que le discours du personnage ne se confond pas avec celui de l'auteur. Et que si ces personnages sont capables de parler, ils peuvent aussi écrire. Et que d'ailleurs, certains d'entre eux, à commencer par ton cher Harry Quebert, le font. Et donc que partant de là, rien ne s'opposent à ce qu'ils soient publier.
Bassmann, Volodine, Kronauer, Draeger ne sont que quelques uns des personnages d'une immense fiction non-écrite (le post-exotisme) et qui s'expriment notamment à travers les livres qu'ils publient (que tu n'as qu'à assimiler à de très longues lignes de dialogue, vu que tu as la comprenette difficile).
Et d'ailleurs, dans la Recherche, le narrateur évite longtemps de dévoiler son nom et son prénom, même quand Gilberte le lui demande.
Il le dévoile à un moment ? Je ne m'en souviens pas.
Je n'ai pas encore lu La Prisonnière, mais j'ai lu qu'on y trouvait un ou deux "Marcel".
Inadvertance. Il commençait à être pris par le temps.
Et puis, des Marcel, y en a plein ! ;)
Je commence à fatiguer à force de répéter cent fois la même chose. Pour varier un peu le discours, j'y ajoute des fautes grosses comme moi ! Qu'on veuille bien m'excuser.
J'adore être pris pour un demeuré !En même temps Stavro et moi nous sommes des branleurs (cf ton 1er post) quant à Volodine c'est un malhonnête qui multiplie les pseudos pour se faire publier. Comme ça chacun en a pour son compte.
C'est Proust qui écrit, oui (d'ailleurs, à ce propos, j'ai vu à Berlin un robot écrire la Torah), mais ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime. Et sans doute moins encore lorsque c'est Charlus ou Norpois qui discutent. Et pourtant, tant Swann que Charlus et Norpois parlent. De là à écrire, donc...
J'adore être pris pour un demeuré !
Dans les milliers de romans qui sont édités tous les ans il y a des ... dizaines, centaines (?) de milliers de personnages qui s'expriment. Tu l'avais remarqué ça, Stavroguine ?!
Tu veux prouver quoi avec tes propos ?
De là à écrire, donc ... Ben oui, bien sûr, c'est d'une évidence aveuglante !!
"ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime." Ben tiens, Proust n'y est pour rien !
T'inquiètes Tistou nous sommes nombreux à être demeurés! Nous avons de grands esprits qui nous disent comment comprendre, et même qui nous expliquent comment lire ; et que même on devrait aller au piquet tellement on est bornés...je dis "on" pour que tu saches que tu n'es pas tout seul! Et qu'en ce qui concerne Volodine et consorts je considère que je suis tellement bête que je ne mettrai ni mon nez ni mes yeux ni bien sûr mon pauvre esprit dans leurs oeuvres. Vive l'imbecilité quand elle est supérieure à l'intelligence!
Bon, je propose qu'on arrête là. Ceux qui veulent se faire une idée par eux-mêmes iront lire des ouvrages des multiples pseudos de Volodine.
Nul doute que ça leur sautera aux yeux que, par exemple, "Onze rêves de suie" soit sous le nom de Manuela Draeger et que "Bardo or not Bardo" sous celui de Volodine. Je n'en doute pas un seul instant !
Nul doute que ça leur sautera aux yeux que, par exemple, "Onze rêves de suie" soit sous le nom de Manuela Draeger et que "Bardo or not Bardo" sous celui de Volodine. Je n'en doute pas un seul instant !
C'est Proust qui écrit, oui (d'ailleurs, à ce propos, j'ai vu à Berlin un robot écrire la Torah), mais ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime. Et sans doute moins encore lorsque c'est Charlus ou Norpois qui discutent. Et pourtant, tant Swann que Charlus et Norpois parlent. De là à écrire, donc...
J'adore être pris pour un demeuré !
Dans les milliers de romans qui sont édités tous les ans il y a des ... dizaines, centaines (?) de milliers de personnages qui s'expriment. Tu l'avais remarqué ça, Stavroguine ?!
Tu veux prouver quoi avec tes propos ?
De là à écrire, donc ... Ben oui, bien sûr, c'est d'une évidence aveuglante !!
"ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime." Ben tiens, Proust n'y est pour rien !
T'inquiètes Tistou nous sommes nombreux à être demeurés! Nous avons de grands esprits qui nous disent comment comprendre, et même qui nous expliquent comment lire ; et que même on devrait aller au piquet tellement on est bornés...je dis "on" pour que tu saches que tu n'es pas tout seul! Et qu'en ce qui concerne Volodine et consorts je considère que je suis tellement bête que je ne mettrai ni mon nez ni mes yeux ni bien sûr mon pauvre esprit dans leurs oeuvres. Vive l'imbecilité quand elle est supérieure à l'intelligence!
Ah mais Pieronnelle, par contre je ne dis pas que Volodine est mauvais ! En suffisante bonne santé mentale, je suis capable d'apprécier sa qualité. C'est ce procédé de découplage des pseudos qu'on veut me faire passer pour un nec plus ultra, pour un procédé littéraire tout à fait clair, auquel je n'adhère pas.
Feint et Stavroguine trouvent cela d'une logique et d'une normalité éblouissantes ... Grand bien leur fasse. Mais on ne doit pas vivre tout à fait dans le même monde. Pour ma part j'ai encore la terre sous mes pieds !:
C'est Proust qui écrit, oui (d'ailleurs, à ce propos, j'ai vu à Berlin un robot écrire la Torah), mais ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime. Et sans doute moins encore lorsque c'est Charlus ou Norpois qui discutent. Et pourtant, tant Swann que Charlus et Norpois parlent. De là à écrire, donc...
J'adore être pris pour un demeuré !
Dans les milliers de romans qui sont édités tous les ans il y a des ... dizaines, centaines (?) de milliers de personnages qui s'expriment. Tu l'avais remarqué ça, Stavroguine ?!
Tu veux prouver quoi avec tes propos ?
De là à écrire, donc ... Ben oui, bien sûr, c'est d'une évidence aveuglante !!
"ce n'est pas Proust qui parle quand Swann s'exprime." Ben tiens, Proust n'y est pour rien !
T'inquiètes Tistou nous sommes nombreux à être demeurés! Nous avons de grands esprits qui nous disent comment comprendre, et même qui nous expliquent comment lire ; et que même on devrait aller au piquet tellement on est bornés...je dis "on" pour que tu saches que tu n'es pas tout seul! Et qu'en ce qui concerne Volodine et consorts je considère que je suis tellement bête que je ne mettrai ni mon nez ni mes yeux ni bien sûr mon pauvre esprit dans leurs oeuvres. Vive l'imbecilité quand elle est supérieure à l'intelligence!
C'est beau, ce soutien dans la médiocrité couplé à ce désir de ne surtout pas vouloir s'instruire ! Et après, on s'étonne qu'un Français sur quatre vote FN...
Bon, je propose qu'on arrête là. Ceux qui veulent se faire une idée par eux-mêmes iront lire des ouvrages des multiples pseudos de Volodine.
Nul doute que ça leur sautera aux yeux que, par exemple, "Onze rêves de suie" soit sous le nom de Manuela Draeger et que "Bardo or not Bardo" sous celui de Volodine. Je n'en doute pas un seul instant !
Bah oui, de même que les ressemblances qui existent entre Le rivage des Syrtes et Le désert des Tartares prouvent qu'ils sont tous les deux du même auteur, non ?
On pourrait difficilement trouver plus mauvais exemple. Onze rêves de suie est aussi tragique que Bardo or not Bardo est comique.
Nul doute que ça leur sautera aux yeux que, par exemple, "Onze rêves de suie" soit sous le nom de Manuela Draeger et que "Bardo or not Bardo" sous celui de Volodine. Je n'en doute pas un seul instant !
Je comprends ce que Feint et toi Stavro expliquez; néanmoins, ce post-exotisme demeure une construction intellectuelle abstraite issue de l'esprit d'un seul bonhomme, c'est ce que veut dire Tistou (qui parlait de branlette à l'encontre de ce processus de création sans pour autant vous traiter de branleurs). Contrairement à Piero, je ne me ferme pas,j'essaierai de me faire ma propre opinion sur cette œuvre et je n'ai aucun a priori.
Mais de grâce, ce mépris n'est pas de mise...je te le dis gentiment.
Quand à la référence au FN, je ne vois pas ce qu'elle vient faire là-dedans...Par les temps qui courent et en ce qui concerne le paysage politique actuel, je crains que la médiocrité soit bien partagée...mais encore une fois, c'est un tout autre débat.
Mais de grâce, ce mépris n'est pas de mise...je te le dis gentiment.
Quand à la référence au FN, je ne vois pas ce qu'elle vient faire là-dedans...Par les temps qui courent et en ce qui concerne le paysage politique actuel, je crains que la médiocrité soit bien partagée...mais encore une fois, c'est un tout autre débat.
Quant aux évidentes parentés qu'on trouvera par ailleurs, elles sont dues au fait que ces différents hétéronymes appartiennent au même univers de fiction, lequel est - heureusement pour nous - assez différent du nôtre.
L'éternel problème de CL, les êtres supérieurs, et... les autres ! ça devient franchement gonflant.
Quand à la référence au FN, je ne vois pas ce qu'elle vient faire là-dedans...Par les temps qui courent et en ce qui concerne le paysage politique actuel, je crains que la médiocrité soit bien partagée...mais encore une fois, c'est un tout autre débat.
C'est peut-être excessif, mais quand je lis sur un site littéraire un tel éloge à la bêtise ("Vive l'imbécilité quand elle est supérieure à l'intelligence"), je me dis qu'on ne peut pas s'étonner qu'une bonne partie de la population se laisse séduire par les discours idiots qu'on leur sert. Mais je veux bien admettre qu'un peu d'énervement m'a fait aller un peu trop loin. Aucune envie de lancer une nouvelle polémique.
L'éternel problème de CL, les êtres supérieurs, et... les autres ! ça devient franchement gonflant.
Mais c'est qui les êtres supérieurs, là, du coup ? Les branleurs intellos de service qui manquent d'humilité ou les "imbéciles supérieurs" ?
Non, parce que si ça dérange qu'on essaye un peu d'expliquer les ressorts d'une construction littéraire, on peut se taire et laisser entre les imbéciles revendiqués et visiblement heureux de l'être... De toute façon, j'ai déjà tellement l'impression de pisser dans un violon qu'à ce niveau là...
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