A gauche, on a la vérité, on sait ce qui est bon pour le peuple : une Europe libérale-libertaire, des lois sociétales pour quelques « bobos » et milieux favorisés pour permettre à « Totor » de se marier politique, société, droite, gauche, hypocrisie, anar de droiteavec « Tatave », et surtout des sermons et de la moralisation à haute dose. A gauche on est sûr de soi, on ne se pose pas de questions. Être de gauche c'est finalement croire en une nouvelle religion, en des dogmes que l'on ne remettra jamais en question car l'on est convaincu de leur intangibilité. Personne, à gauche, enfin surtout à gôche, la gauche sociétale, ne se pose vraiment de questions, les convictions qu'impliquent l'appartenance à ce camp sont les seules possibles pour entrainer le progrès constant de l'humanité.
L'on n'y verra pas de contradiction à se dire tolérants bizarrement, enfin tolérants avec ceux qui pensent la même chose, les autres étant des « fachos », des partis nauséabonds, des salauds malveillants et populistes qui rappellent les fameuses z-heures les plus de notre histoire (TM°), même et parfois des icônes issues de la diversité (TM°) comme Dieudonné, qui, s'ils vont trop loin dans l'expression de leurs opinions politiques, sont à n'en pas croire, des émules du petit caporal autrichien qui avait la même moustache que « Charlot ».
L'on n'y verra pas de contradiction à se dire tolérants bizarrement, enfin tolérants avec ceux qui pensent la même chose, les autres étant des « fachos », des partis nauséabonds, des salauds malveillants et populistes qui rappellent les fameuses z-heures les plus de notre histoire (TM°), même et parfois des icônes issues de la diversité (TM°) comme Dieudonné, qui, s'ils vont trop loin dans l'expression de leurs opinions politiques, sont à n'en pas croire, des émules du petit caporal autrichien qui avait la même moustache que « Charlot ».
J'y
Ah que ça fait du bien !
Ce qui gène certains dans la diatribe de Christian Adam c'est surtout qu'il ne partage les mêmes convictions "humanistes" et de gôche, et progressistes, qu'eux...
Amaury, à ce stade de la rumination, ce ne sont plus des convictions que tu affiches, mais de l'onanisme que tu infliges à chacun, de quelque bord qu'il soit. Consolation : chez un vieillard précoce (ta prose ressemble à celle d'un Jouhandeau en fin de vie, recasé comme concierge de presbytère), l'onanisme est peut-être un signe de bonne santé...?? Sursum corda, Amaury ! Mais tu devrais relire Bernanos, un chrétien de chrétienté, un vrai, pas une bigote recuite dans ses rancunes.
Et tu ne sais rien des autres, d'aucun des autres, de ce que tu pourrais en savoir par ce qu'ils disent ou écrivent, tu t'en tapes, tu bottes en touche, tu shuntes ; car la plupart du temps rien ne t'intéresse plus que de caser ton prurit.
Au fond, CL c'est ton réverbère favori, là où il te plait de faire ton petit tour quotidien, en aboyant après les passants.
Ah que ça fait du bien !
A gauche, on a la vérité, on sait ce qui est bon pour le peuple : une Europe libérale-libertaire, des lois sociétales pour quelques « bobos » et milieux favorisés pour permettre à « Totor » de se marier politique, société, droite, gauche, hypocrisie, anar de droiteavec « Tatave », et surtout des sermons et de la moralisation à haute dose. A gauche on est sûr de soi, on ne se pose pas de questions. Être de gauche c'est finalement croire en une nouvelle religion, en des dogmes que l'on ne remettra jamais en question car l'on est convaincu de leur intangibilité. Personne, à gauche, enfin surtout à gôche, la gauche sociétale, ne se pose vraiment de questions, les convictions qu'impliquent l'appartenance à ce camp sont les seules possibles pour entrainer le progrès constant de l'humanité.
L'on n'y verra pas de contradiction à se dire tolérants bizarrement, enfin tolérants avec ceux qui pensent la même chose, les autres étant des « fachos », des partis nauséabonds, des salauds malveillants et populistes qui rappellent les fameuses z-heures les plus de notre histoire (TM°), même et parfois des icônes issues de la diversité (TM°) comme Dieudonné, qui, s'ils vont trop loin dans l'expression de leurs opinions politiques, sont à n'en pas croire, des émules du petit caporal autrichien qui avait la même moustache que « Charlot ».
Qu'est-ce que tu peux être prévisible ! Ça me ferait presque de la peine à moi «l'humaniste» de constater à quel point tu n'as pas grand chose dans ta besace...Quel que soit le fil on retrouve les mêmes ingrédients dans ta soupe.
Amaury, tu es l'Attila de tes idées. Là où tu passes, elles ne repousseront plus. Je ne te dis pas merci.
Et cesse donc ton blabla avec du "de gôche" dedans et de l'anar de droite, c'est risible ou exaspérant seront l'heure du jour et l'humeur du moment.
Et cesse donc ton blabla avec du "de gôche" dedans et de l'anar de droite, c'est risible ou exaspérant seront l'heure du jour et l'humeur du moment.
Je ne suis en aucune façon un militant en plus, quelle manie stupide de classifier forcément, obligatoirement un contradicteur...
Tu t'exprimes à tort et à travers. S'il y a une catégorisation qui me vient à l'esprit, elle n'a rien à voir avec la gauche, la droite, ni le militantisme.
"À quoi vous sert-il de chialer à tout bout de champ comme des pisse-vinaigre inadaptés, tout rétifs que vous êtes à la Mystique de la « mondialisation heureuse » ? Vous ne seriez pas un peu psychorigides par hasard ? Et pourquoi opposer ringardement un Non borné et amorphe à ce qui vient quand vous avez la chance d’être cornaqué par un béni-oui-oui béni du Système comme Guillebaud, qui est là pour expliquer aux ouistitis résignés que vous êtes que l’entrée à marche forcée dans le Brave New World ne se fera certes pas sans cahots, mais que grosso merdo on est sur la bonne voie. Oh, bien sûr, « nous avons tous nos paniques » (id., 97) ; même à votre Guide patenté, figurez-vous, il arrive de perdre le contrôle du guidon, de « traverser des “trous d’air” », par quoi son « espérance s’en trouve durement secouée » (97) : « Je mentirais en affirmant que le découragement ne m’habite jamais » (id., 97), confie avec une sincérité bouleversante votre valeureux homme des Lumières, avant de reprendre son courage à deux mains. Même si la Flamme a faibli, vous pouvez compter sur votre Jean-Claude pour la ranimer. Du vieux monde vermoulu de votre « France éternelle » faites donc table rase : grâce aux copilotes de haut vol comme Guillebaud, vous pouvez être sûrs que l’atterrissage sur les berges bigarrées du Nouveau Monde se fera en douceur...
"grosso merdo on est sur la bonne voie" :-) N'empêche, j'ai un livre de Guillebaud qui m'était tombé des mains, je vais quand même ré-essayer pour ma gouverne et être "cornaqué".
altif :
CORNAC, subst. masc.
A. 1. Personne chargée de soigner et de conduire les éléphants qui servent aux travaux agricoles ou forestiers et aux transports, notamment en Asie :
Au premier plan, devant soi, toujours la nuque de bronze du cornac, et par instant deux énormes oreilles grises qui se soulèvent pour battre l'air comme des éventails.
LOTI, Un pèlerin d'Angkor, 1912, p. 185.
2. P. ext., vx. Montreur d'animaux. [Le bateleur montreur de bêtes] qu'ils appelaient le cornac (VIDOCQ, Mém., t. 1, 1828, p. 22).
B. Fig. et fam.
1. Celui qui introduit, guide quelqu'un. Être le cornac (de qqn), faire office, servir de cornac, prendre pour cornac. Synon. guide, introducteur. Mon cornac m'a conduit [à Baden] chez de très belles dames (MÉRIMÉE, Lettres à inconnue, 1870, t. 1, p. 351).
Spéc. Personne qui sert de guide à des touristes. Synon. cicerone. Si (...) vous vous faites le cornac d'une famille anglaise (BALZAC, Œuvres div., t. 2, 1850, p. 21).
grosso merdo on est sur la bonne voie :-)
Chers homologues critiques-libristes,
Je vous envoie cette missive depuis l’Au-delà, puisque selon la notice de Wikipédia ça fait exactement un mois déjà que je suis mort : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Adam.
Plus exactement, je vous écris du Purgatoire, où je purge la peine d’avoir assené un coup de fourche méphistophélique contre la brebis « Guillebaud », cette pauvre ouaille redevenue chrétienne : il semblerait que Dieu, dans sa grande miséricorde, n’ait hélas pas voulu me pardonner cette « faute » vénielle... Surtout après le brûlot apocalyptique d’il y a un an contre Vaneigem, dans lequel je me suis suicidé à la fin du texte. Voici le lien critique-librien de cette autre dérouillée spectaculaire (mais non marchande) contre le #2 du situationnisme : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/36986
Je salue donc vos bons mots depuis mon séjour expiatoire Là-Haut (ceci, entre deux travaux forcés : Saint-Jean Baptiste, priez pour moi..) et je vous en remercie malgré vos petites piques chafouines de côté : ils restent d’autant plus réconfortants pour moi que je n’ai (quasiment) reçu aucun retour sur cette « Lettre ouverte ». Oh certes, je m’attendais bien à ce qu’un réquisitoire « haineux » pareil file la nausée. Après tout, qui a envie de lire des paragraphes épais comme des frigidaires, où l’oxygène se faire rare (quant à y trouver de « l’amour », n’essayez même pas !), de quoi donner froid dans le dos et de l’urticaire aux ventres mous des bien-pensants comme notre chère Pieronnelle, petite coccinelle irénique planquée dans son petit hameau sur la terre, pour qui « tout le monde il est gentil et il est beau », comme l’aurait dit mon confrère Jean Yann de l’époque, n’est-ce pas ? Désolée que ce fût pour vous une « vraie purge », Madame, et je regrette sincèrement que vous n’y ayez vu que de la « hargne », de la « mentalité axée sur la négation », et même... de la « haine de l’Autre ». Conseil d’ami : la prochaine fois, tournez sept fois votre langue dans votre palais médisant avant de vous ériger en Juge suprême et faire tomber vos verdicts de « haine » : à l’évidence vous ne comprenez rien au genre pamphlétaire pour parler de la sorte. Quoi, vous voudriez que l’on vous serve des loukoums avec de la tisane chaude pour vous réconforter peut-être ? À vous entendre, et à ce compte, toute la littérature polémiste serait ainsi coupable de « haine de l’autre ». Allez donc lire l’étourdissant Après Badiou de Mehdi Belhaj Kacem, chef-d’œuvre absolu de style que j’ai salué dans une de mes critiques (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/36550), vous en verrez de la haine à bloc ! Faut-il s’abaisser à faire de la pédagogie en vous expliquant qu’il est dans la loi du genre pamphlétaire de hausser le ton, de grossir le trait, de ne pas y aller du dos de la cuillère, quitte à passer pour un « hargneux » et un « haineux » ? Mince, s’il fallait que vous soyez l’administratrice de ce site, j’aurais été censuré illico pour cette publication « déplacée », qui, à vous en croire, n’aurait pas « sa place » ici. Dites-donc ! Au lieu de faire de la « critique » avec des remontrances aussi bateau, vous ne feriez pas mieux de vous faire enrôler par Manuel Valls ? Paraît-il qu’il recrute en ce moment ! Je vous garantis que vous seriez pour le coup « à votre place » parmi ses cerbères avec votre novlangue pavlovienne de « haine de l’autre ». Je vous comprends toutefois, vous préférez que l’on vous vende de « l’espérance », que l’on vous montre « le Chemin » (à en juger par vos lectures sur le site). Et c’est moi qui serais « incapable d’opinions personnelles » ? Pfff ! Remballez votre morgue Madame, passez votre chemin, et ne vous foutez pas de ma charité.
Garçonbleu, vous vous trompez : je ne voue aucune « haine » à Guillebaud. Et non, ma « Lettre ouverte » n'est pas la version haineuse de ma chanson, ce n'est pas mon « Si tu savais combien je te dé-tesss-teuuu ♪ ♫ ». Je vais même vous étonner : je trouve à Guy le beau une bouille plutôt sympathique, voire chaleureuse. Vous me mettriez devant ce gai rossignol, je fraterniserais même à la seconde avec lui – garçon bien élevé que je suis - dans l’espoir de le pousser dans ses retranchements et ses contradictions, quitte à mettre un peu d’eau dans mon fiel. Seulement voilà : quand vous vous attelez à l’écriture d’un pamphlet, où il s’agit de cogner fort et sec, sans ménager la cible de ses banderilles assassines, vous y mettez le plein paquet, voilà tout ! Vous trouvez que je me suis « acharné » ? Je vous le concède. Mais encore une fois, ce n’est pas tant Guillebaud en tant que tel , Guy « l’inoffensif » (comme vous le dites si bien) qui m’intéressait, que le prototype de l’Optimiste qu’il incarne. En ce sens, j’aurais pu intituler ma lettre ouverte : De quoi Guillebaud est-il le nom ?, ce dont il est le porte-parole : l’utopie naïve d’un monde meilleur et tout ce robinet de mélasse tiède qu’il nous sert à longueur de livres (pareil pour ma diatribe contre Vaneigem, contre lequel je me suis « acharné » aussi : cf. mon lien plus-haut). Là-dessus, Saint-Jean Baptiste, je vous rejoins dans une des phrases de votre critique de La Refondation du monde : « c’est une chose de constater que tout va mal et d’expliquer pourquoi ça va mal ; c’en est une autre de trouver des remèdes qui sont autre chose que de vagues utopies, pour ne pas dire des vagues divagations, comme le font la plupart des livres qui échafaudent un monde meilleur. » C.Q.F.D
Bref, mon brûlot pyromane n’est qu’un manifeste de scepticisme – sain, me semble-t-il - par rapport à tous les marchands d’espoir comme Guillebaud « l’optimiste têtu » qui, je vous l’accorde, n’en méritait pas autant (figurez-vous qu’au départ, ce texte ne devait comporter que 3 pages au plus, et non les 30 pages qu’il est devenu de fil en aiguille : 30 pages magistralement acides pour clamer une chose toute bête : « Arrêtez de déconner avec vos histoires de “changer la vie” et de monde meilleur ! »
J’espère tout de même qu’il ne vous a pas échappé, Garçonbleu, que la rédaction de cette charge - qui m’a coûté des mois et des mois de sueur et de labeur - est bien la preuve que « je crois encore en quelque chose ». Vous relirez à ce propos la citation de Muray qui clôt le texte, elle vous en dira long sur ce en quoi je crois...
Sur ce, vous m’excuserez, mais la récréation terrestre est terminée. Dieu me rappelle à ses nuages...
Purgatoirement vôtre,
ADAM.
Moi j'ai terminé ce très long texte, et j'aime pas trop passer de temps à lire sur internet. Mais franchement...
BRAVO!
Une lucidité qui brille dans la nuit, moi ça me va!
Un immense merci de gratitude à vous Saule, Martell, Amaury (et les autres) pour vos remarques et vos mots si revigorants, ils me sont très précieux en cette période de dépression post-natale, c'est-à-dire après l'accouchement de ce gros bébé-pamphlet surdimensionné :} Cela me va droit au cœur de savoir que ce texte a réussi à enchanter quelques happy few, et surtout que l'on y voit autre chose que de la « haine » et de la « noire désespérance ». Ne s'attarder que sur cela me semble gravement superficiel et revient à tout prendre au premier degré. Car au delà du pessimisme décomplexé qui s'y affiche, c'est quand même la Muse de l'ironie que je me suis amusé à taquiner tout au long de ce pied de nez mutin à pépé Jean-Claude. J'ai pris un malin plaisir à écrire ce pamphlet, et que certains sourient à leur tour en le lisant me comble de joie, d'espoir et me fait croire que tout n'est peut-être pas foutu après tout :}
Un immense merci de gratitude à vous Saule, Martell, Amaury (et les autres) pour vos remarques et vos mots si revigorants, ils me sont très précieux en cette période de dépression post-natale, c'est-à-dire après l'accouchement de ce gros bébé-pamphlet surdimensionné :} Cela me va droit au cœur de savoir que ce texte a réussi à enchanter quelques happy few, et surtout que l'on y voit autre chose que de la « haine » et de la « noire désespérance ». Ne s'attarder que sur cela me semble gravement superficiel et revient à tout prendre au premier degré. Car au delà du pessimisme décomplexé qui s'y affiche, c'est quand même la Muse de l'ironie que je me suis amusé à taquiner tout au long de ce pied de nez mutin à pépé Jean-Claude. J'ai pris un malin plaisir à écrire ce pamphlet, et que certains sourient à leur tour en le lisant me comble de joie, d'espoir et me fait croire que tout n'est peut-être pas foutu après tout :}
ça y est, j'ai compris, sous le vilain Joker se cachait en fait un bisounours :-)
Et oui ! J'en étais sûre aussi !
Je reconnais que entre ce que j'ai lu sur "Après Badiou" et ce pamphlet il y a une vraie différence ; une gravité qui ressort énormément et qui fait que l'on ne peut rire vraiment ; une vraie déprime en fait qui aurait bien besoin d'un petit coup...d'espérance :-)
Je reconnais que entre ce que j'ai lu sur "Après Badiou" et ce pamphlet il y a une vraie différence ; une gravité qui ressort énormément et qui fait que l'on ne peut rire vraiment ; une vraie déprime en fait qui aurait bien besoin d'un petit coup...d'espérance :-)
Amaury, (...) Et tu ne sais rien des autres, d'aucun des autres, de ce que tu pourrais en savoir par ce qu'ils disent ou écrivent, tu t'en tapes, tu bottes en touche, tu shuntes ; car la plupart du temps rien ne t'intéresse plus que de caser ton prurit.
Au fond, CL c'est ton réverbère favori, là où il te plait de faire ton petit tour quotidien, en aboyant après les passants.
Enfin ! Quand même ! Il en a fallu du temps pour en arriver à ce constat !
C'est marrant parce que tu prends le texte dans un tout autre sens que moi. Je crois que c'est une question de caractère. Loin d'être déprimant je trouve ça revigorant. Et j'ai beaucoup ri. Quand je pense à ces positiveurs culpabilisateurs, j'imagine maintenant Guillebaud "le cornac" tout guilleret assi sur son éléphant avec son fouet et nous montrant la voie vers le nouveau monde !
L'espérance commence par dénoncer les discours moralisateurs du style "tout va bien, nous n'avons jamais été aussi bien, arrêtez de vous plaindre".
L'espérance commence par dénoncer les discours moralisateurs du style "tout va bien, nous n'avons jamais été aussi bien, arrêtez de vous plaindre".
« l’optimisme têtu » de Guy le baudet pour autant : lui n’en croit rien, persuadé qu’« au fond même de notre inespoir d’aujourd’hui, et même au chômage, nous vivons mieux et plus longtemps que les générations précédentes, nous sommes mieux nourris, mieux soignés, mieux reconnus » (id., 42, je souligne). Encore faut-il que Guy-le-bobo-bien-nourri nous précise dans quel arrondissement chic parisien et pour quels fringants retraités sexagénaires ce constat est valable."
Non Saule l'Espérance c'est tout le contraire. C'est ne PAS accepter ce type de société qu'on nous impose et même si l'on considère qu'on vit peut être mieux qu'avant ; enfin on n'en sait rien, certains vivent peut-être mieux et d'autres moins bien, par exemple ils auraient pu trouver avant un travail et avoir une vie correcte ce qui n'est plus possible.
L'Espérance c'est tout simplement désirer une meilleure équité, une meilleure répartition des richesses, le droit pour chacun à vivre correctement, à fonder ou non une famille, à respecter notre planète sans extrêmisme écolo...enfin c'est pas compliqué ni très exigeant ; pas bisounours ni utopique. Mais s'il n'y a pas au minimum la volonté de le vouloir, de le construire... Il est clair que la société de consommation ne disparaitra pas, qu'il y aura toujours des riches mais du moment qu'ils ne s'enrichissent pas sur le dos des pauvres on s'en fout qu'ils se saoulent dans leurs yatchs !
Qu'il y ait des marchands d'espoir certainement ,en général c'est pour nous faire accepter notre condition .Mais l'Espérance c'est autre chose, c'est un moteur de vie ; car entre elle et son contraire, la Désespérance, c'est l'acceptation, qui se transforme vite en soumission ce vers quoi en fait nous poussent les pessimistes. Et c'est bien ce qui me fait peur.
Je suis d'accord de rire de nos malheurs (et c'est bien ma philosophie de vie), de nos idéologies, de nos rêves pour rester lucides et résister .Mais sans Espérance où se situe le sens de la vie ?
L'Espérance c'est tout simplement désirer une meilleure équité, une meilleure répartition des richesses, le droit pour chacun à vivre correctement, à fonder ou non une famille, à respecter notre planète sans extrêmisme écolo...enfin c'est pas compliqué ni très exigeant ; pas bisounours ni utopique. Mais s'il n'y a pas au minimum la volonté de le vouloir, de le construire... Il est clair que la société de consommation ne disparaitra pas, qu'il y aura toujours des riches mais du moment qu'ils ne s'enrichissent pas sur le dos des pauvres on s'en fout qu'ils se saoulent dans leurs yatchs !
Qu'il y ait des marchands d'espoir certainement ,en général c'est pour nous faire accepter notre condition .Mais l'Espérance c'est autre chose, c'est un moteur de vie ; car entre elle et son contraire, la Désespérance, c'est l'acceptation, qui se transforme vite en soumission ce vers quoi en fait nous poussent les pessimistes. Et c'est bien ce qui me fait peur.
Je suis d'accord de rire de nos malheurs (et c'est bien ma philosophie de vie), de nos idéologies, de nos rêves pour rester lucides et résister .Mais sans Espérance où se situe le sens de la vie ?
"...Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour perséverer..." (J. de Bourbon-Busset) ou encore "Es muss sein" (cela doit être).
Je suis d'accord de rire de nos malheurs (et c'est bien ma philosophie de vie), de nos idéologies, de nos rêves pour rester lucides et résister .Mais sans Espérance où se situe le sens de la vie ?
Ni
Oui enfin il faudrait développer :-)
On n'est jamais sûr de la finalité de ce qu'on entreprend,mais si l'on n'y croit pas (espérance) la motivation risque d'être faible ,non ?
Quant à la persévérance elle est très proche pour moi de l'espérance (sinon là-aussi absence de moteur).
La réussite elle, est toujours aléatoire et l'échec jamais défintif ; les deux sont liés aussi à l'espérance...
Je suis d'accord de rire de nos malheurs (et c'est bien ma philosophie de vie), de nos idéologies, de nos rêves pour rester lucides et résister .Mais sans Espérance où se situe le sens de la vie ?
"...Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour perséverer..." (J. de Bourbon-Busset) ou encore "Es muss sein" (cela doit être).
Oui enfin il faudrait développer :-)
On n'est jamais sûr de la finalité de ce qu'on entreprend,mais si l'on n'y croit pas (espérance) la motivation risque d'être faible ,non ?
Quant à la persévérance elle est très proche pour moi de l'espérance (sinon là-aussi absence de moteur).
La réussite elle, est toujours aléatoire et l'échec jamais défintif ; les deux sont liés aussi à l'espérance...
[more ironie on]
Qui est le plus efficace ? Le bobo qui annonce le frémissement d'un nouveau monde depuis son appartament germano-pratin ou bien le désespéré qui s'immole par le feu ou celui qui se jette du haut du parlement en pleine session (en Roumanie)
[more ironie off]
Piero, quand l'ironie est bien maniée c'est une arme. Et puis, "c'est bien plus beau quand c'est inutile" comme on dit.
Qui est le plus efficace ? Le bobo qui annonce le frémissement d'un nouveau monde depuis son appartament germano-pratin ou bien le désespéré qui s'immole par le feu ou celui qui se jette du haut du parlement en pleine session (en Roumanie)
[more ironie off]
Piero, quand l'ironie est bien maniée c'est une arme. Et puis, "c'est bien plus beau quand c'est inutile" comme on dit.
....Mais sans Espérance où se situe le sens de la vie ?
« L'Epérance », sens de la vie ? encore faut-il savoir en quoi ? Si c'est l'espérance d'avoir plus de fric, une plus belle bagnole, un plus gros cigare à fumer, prendre l'avion pour aller plus loin... Ou, simplement, l'espérance d'avoir un plus que le voisin...
"c'est bien plus beau quand c'est inutile"
Ça c'est le panache, le grandiose, la classe... C'est très français, et c'est la France que nous aimons.
" Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre "
Ça c'est le réalisme sublimé, c'était la philosophie de Saint-Expupéry, j'ai toujours admiré cette philosophie...
Ça c'est le panache, le grandiose, la classe... C'est très français, et c'est la France que nous aimons.
" Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre "
Ça c'est le réalisme sublimé, c'était la philosophie de Saint-Expupéry, j'ai toujours admiré cette philosophie...
B-)
Là je suis d'accord pour l'ironie mais contrairement à toi je pense que ce sont les nantis qui peuvent le plus la pratiquer. Il faut voir les Guignols sur Canal plus ! Qui les applaudit ? C'était comme pour les Deschiens. En quoi étaient-ils une arme ? Ils nourissaient les petits bourges avec un bon zest de mépris.
Ce qui me semble important c'est d'avoir toujours le recul par rapport à ses idées et savoir s'en moquer. J'accepte très bien qu'on puisse rire de moi et de mes convictions pour m'ouvrir les yeux sur des incohérences ou un idéalisme irréaliste (?). Mais je me méfie de l'ironie malsaine, qui en profite pour se « lâcher» et qui aboutit à des Dieudonné.
Oui on peut rire de tout mais pas n'importe comment...
Pour en revenir au pamphlet de Christian Adam si j'ai pu rire de bons mots ,d'une moquerie brillante,de la démonstration de l'absurdité ou de la bêtise de certaines théories, je pense qu'il souffre (le pamphlet) de son trop grand engagement dans le dénigrement systématique qui noie dans trop de détails. Ce qui ne fait ressortir, je trouve, que la hargne lui donnant un côté stérile alors qu'il y a un énorme travail de fait sur les écrits de ce «pauvre» Guillebaud. C'est clair, pas besoin d'avoir lu le livre ,il a été déchiqueté avec précision. Et franchement ça ne me gêne pas,et même si j'avais encensé Guillebaud, ce qui n'est pas le cas. C'est pour ça que j'avais beaucoup aimé la critique de «Après Badiou» mais bon le livre était lui-même un pamphlet ce qui permettait de faire une critique plus percutante.
Je n'aime pas quand la hargne remplace l'esprit, quand la méchanceté ressort trop laissant supposer un manque d'arguments.
En bref les gens inteligents et brillants qui s'attaquent aux autres n'ont pas le droit de râter :-) (combien seront allés jusqu'au bout de ce pamphlet)
[more ironie on]
Qui est le plus efficace ? Le bobo qui annonce le frémissement d'un nouveau monde depuis son appartament germano-pratain ou bien le désespéré qui s'immole par le feu ou celui qui se jete du haut du parlement en pleine session (en Roumanie)
[more ironie off]
Piero, quand l'ironie est bien maniée c'est une arme. Et puis, "c'est bien plus beau quand c'est inutile" comme on dit.
Là je suis d'accord pour l'ironie mais contrairement à toi je pense que ce sont les nantis qui peuvent le plus la pratiquer. Il faut voir les Guignols sur Canal plus ! Qui les applaudit ? C'était comme pour les Deschiens. En quoi étaient-ils une arme ? Ils nourissaient les petits bourges avec un bon zest de mépris.
Ce qui me semble important c'est d'avoir toujours le recul par rapport à ses idées et savoir s'en moquer. J'accepte très bien qu'on puisse rire de moi et de mes convictions pour m'ouvrir les yeux sur des incohérences ou un idéalisme irréaliste (?). Mais je me méfie de l'ironie malsaine, qui en profite pour se « lâcher» et qui aboutit à des Dieudonné.
Oui on peut rire de tout mais pas n'importe comment...
Pour en revenir au pamphlet de Christian Adam si j'ai pu rire de bons mots ,d'une moquerie brillante,de la démonstration de l'absurdité ou de la bêtise de certaines théories, je pense qu'il souffre (le pamphlet) de son trop grand engagement dans le dénigrement systématique qui noie dans trop de détails. Ce qui ne fait ressortir, je trouve, que la hargne lui donnant un côté stérile alors qu'il y a un énorme travail de fait sur les écrits de ce «pauvre» Guillebaud. C'est clair, pas besoin d'avoir lu le livre ,il a été déchiqueté avec précision. Et franchement ça ne me gêne pas,et même si j'avais encensé Guillebaud, ce qui n'est pas le cas. C'est pour ça que j'avais beaucoup aimé la critique de «Après Badiou» mais bon le livre était lui-même un pamphlet ce qui permettait de faire une critique plus percutante.
Je n'aime pas quand la hargne remplace l'esprit, quand la méchanceté ressort trop laissant supposer un manque d'arguments.
En bref les gens inteligents et brillants qui s'attaquent aux autres n'ont pas le droit de râter :-) (combien seront allés jusqu'au bout de ce pamphlet)
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