Je ne saurai trop conseiller à ces personnes qui ont tellement d'empathie pour les sans papiers à les recueillir chez elles, à faire de la désobéissance civile pour être cohérentes jusqu'au bout.
J'avais oublié cette réponse que l'on fait toujours aux chrétiens lorsqu'on évoque les massacres et persécutions commises au nom de l'Islam : ah oui, mais les chrétiens hein ils ont fait pareil, comme si les fautes des uns justifiaient les fautes des autres.
Entre parenthèses, c'est aussi raisonner ainsi considérer comme incapable de réflexion personnelle les musulmans, par exemple, considérer qu'ils n'ont pas de conscience en somme, en les "angélisant".
J'avais oublié cette réponse que l'on fait toujours aux chrétiens lorsqu'on évoque les massacres et persécutions commises au nom de l'Islam : ah oui, mais les chrétiens hein ils ont fait pareil, comme si les fautes des uns justifiaient les fautes des autres.
Entre parenthèses, c'est aussi raisonner ainsi considérer comme incapable de réflexion personnelle les musulmans, par exemple, considérer qu'ils n'ont pas de conscience en somme, en les "angélisant".
"Mais, quoique dans
les Temps anciens les Maçons fussent astreints dans chaque pays d'appartenir à la
Religion de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu'elle fût, il est cependant considéré
maintenant comme plus expédient de les soumettre seulement à cette Religion que
tous les hommes acceptent, laissant à chacun son opinion particulière, et qui consiste
à être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d'Honneur et de Probité, quelles que
soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer; ainsi, la
Maçonnerie devient le Centre d'Union et le Moyen de nouer une véritable Amitié
parmi des Personnes qui eussent dû demeurer perpétuellement Éloignées. "
L'amitié comme "religion", ça me suffit comme "croyance" et ça a donné "Liberté, Egalité, Fraternité".
les Temps anciens les Maçons fussent astreints dans chaque pays d'appartenir à la
Religion de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu'elle fût, il est cependant considéré
maintenant comme plus expédient de les soumettre seulement à cette Religion que
tous les hommes acceptent, laissant à chacun son opinion particulière, et qui consiste
à être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d'Honneur et de Probité, quelles que
soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer; ainsi, la
Maçonnerie devient le Centre d'Union et le Moyen de nouer une véritable Amitié
parmi des Personnes qui eussent dû demeurer perpétuellement Éloignées. "
L'amitié comme "religion", ça me suffit comme "croyance" et ça a donné "Liberté, Egalité, Fraternité".
Non, Libert, Egalité Fraternité ce n'est rien d'autres que la laïcisation des valeurs évangéliques
C'est d'ailleurs ce que, lorsque je vivais en Palestine, les musulmans disaient, et ils ne sont pas les seuls, un théologien dominicain l'a écrit, le père Le Guillou, les valeurs des droits de l'homme sont celles, laïcisées, de l'Evangile, donc un chrétien ne peut s'y opposer sans se contredire.
SJB , Constantin Meunier était grand peintre et scupteur mais pas plus grand que ou moins grand que. Et pour lui un mineur, un paysan , un fondeur valaient bien des bourgeois ou grands patrons...La preuve ils les a magnifiés par son talent, son coeur et son grand respect pour eux. On apprend toujours les uns des autres que «l'on soit grand ou misérable» :-)
Une réponse peut-être à cette cassure entre la France des z-élites et la France périphérique quant à la compréhension très différente de l'immigration en général
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/43192
Décrivant la petite ville où l'absurdité de l'administration m'a conduit depuis septembre, une de ces villes où il n'y a personne dans les rues passé dix-sept heures excepté les poivrots locaux ou des bandes éparses de « punks à chiens », où les jeunes s'ennuient, un ami a évoqué ce livre que je me suis empressé de lire.
L'auteur est géographe, il est également celui de « l'Atlas des nouvelles fractures sociales en France » avec Christophe Noyé, ouvrage indispensable pour comprendre ce que devient notre pays, l'abîme dans lequel il risque de tomber. Finalement, et bien que Guilluy soit plutôt apparemment de gauche, son propos rejoint celui de Zemmour quant au suicide du pays. Il dresse dans ce livre qui sera perçu comme très polémique et qui est éminemment politique le tableau d'une France presque irrémédiablement cassée en deux :
la France des CSP ++ et des « rurbains » qui habitent et, ou travaillent dans de grandes métropoles régionales ou nationales, celle où l'on trouve les « bobos », voisinant avec les immigrés qui sont « leurs pauvres » et les milieux « issus de la diversité » selon la formule hypocrite à la mode, et la France de ce qui reste de la classe moyenne, la France des petites gens, souvent rurale, méprisée par les élites, c'est elles qui se nomment ainsi, et le pouvoir, celle des petites et moyennes villes qui ont fini après cinquante ans de détricotage systématique de la Nation et des liens traditionnels par perdre presque totalement leur identité, et leur dynamisme.
Cette France périphérique est celle d'une précarité sociale sans cesse accrue, une précarité matérielle mais aussi culturelle et intellectuelle, les éducateurs n'y faisant plus leur travail et encore moins les politiques, sans parler des églises, dont la catholique qui l'a laissé tomber également. Les français qui y vivent sont considérés comme trop riches pour bénéficier des aides sociales et sont trop pauvres pour arriver à se sortir du marasme économique. C'est un cercle vicieux qui implique un chômage endémique dont personne ne s'inquiète, une sous-éducation n'étant le souci de qui que ce soit, et la cause principale du vote Front National, vote qui n'a rien à voir à la base avec un vote protestataire ou un vote raciste. Les français ne sont pas racistes, ils demandent juste pour ceux de la zone périphérique l'équité sociale, et les mêmes aides que des primo-arrivants...
Nos élites autoproclamées vivant dans la France privilégiée ont tendance à considérer que les pauvres ce sont surtout les populations immigrées ou français de deuxième ou troisième génération qu'ils côtoient, qu'ils n'aident pas beaucoup plus se contentant de les faire bénéficier des minima sociaux sans éducation à la citoyenneté et aux valeurs républicaines. Bien sûr, elles ont du mal à considérer qu'elles bénéficient de privilèges exorbitants les considérant comme légitimes, et rajoutant aux prétentions matérielles de leurs ancêtres du XIXème siècle des prétentions sociales et culturelles (voir l'essai de Domecq et Naulleau sur la culture en France). La plupart auront d'ailleurs le culot ou la bêtise de dire qu'être bourgeois c'est surtout un sentiment, qu'ils ne ressentent pas, et non une situation objective...
Les dirigeants, et les oligarques, n'ont plus le souci de l'intégration économique des plus faibles socialement de leurs compatriotes, se donnant bonne conscience en favorisant plutôt les « minorités », les « communautés », ce qui leur permet de se donner d'eux-mêmes une image flatteuse. Ils n'ont toujours pas compris que cette cassure favorise le vote FN, cela ne correspond pas à leurs schémas, pour eux, ce vote est le fait de nostalgiques de Vichy et du fascisme, de skins bas du front et autres groupuscules le plus souvent infiltrés à 50 % par la BCRI (un militant, un indic...etc). La colère gronde pourtant dans ce pays abandonné à son sort, et bientôt il sera trop tard. Etre pauvre ou précaire ce n'est pas forcément faire partie d'une communauté visible...
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/43192
Décrivant la petite ville où l'absurdité de l'administration m'a conduit depuis septembre, une de ces villes où il n'y a personne dans les rues passé dix-sept heures excepté les poivrots locaux ou des bandes éparses de « punks à chiens », où les jeunes s'ennuient, un ami a évoqué ce livre que je me suis empressé de lire.
L'auteur est géographe, il est également celui de « l'Atlas des nouvelles fractures sociales en France » avec Christophe Noyé, ouvrage indispensable pour comprendre ce que devient notre pays, l'abîme dans lequel il risque de tomber. Finalement, et bien que Guilluy soit plutôt apparemment de gauche, son propos rejoint celui de Zemmour quant au suicide du pays. Il dresse dans ce livre qui sera perçu comme très polémique et qui est éminemment politique le tableau d'une France presque irrémédiablement cassée en deux :
la France des CSP ++ et des « rurbains » qui habitent et, ou travaillent dans de grandes métropoles régionales ou nationales, celle où l'on trouve les « bobos », voisinant avec les immigrés qui sont « leurs pauvres » et les milieux « issus de la diversité » selon la formule hypocrite à la mode, et la France de ce qui reste de la classe moyenne, la France des petites gens, souvent rurale, méprisée par les élites, c'est elles qui se nomment ainsi, et le pouvoir, celle des petites et moyennes villes qui ont fini après cinquante ans de détricotage systématique de la Nation et des liens traditionnels par perdre presque totalement leur identité, et leur dynamisme.
Cette France périphérique est celle d'une précarité sociale sans cesse accrue, une précarité matérielle mais aussi culturelle et intellectuelle, les éducateurs n'y faisant plus leur travail et encore moins les politiques, sans parler des églises, dont la catholique qui l'a laissé tomber également. Les français qui y vivent sont considérés comme trop riches pour bénéficier des aides sociales et sont trop pauvres pour arriver à se sortir du marasme économique. C'est un cercle vicieux qui implique un chômage endémique dont personne ne s'inquiète, une sous-éducation n'étant le souci de qui que ce soit, et la cause principale du vote Front National, vote qui n'a rien à voir à la base avec un vote protestataire ou un vote raciste. Les français ne sont pas racistes, ils demandent juste pour ceux de la zone périphérique l'équité sociale, et les mêmes aides que des primo-arrivants...
Nos élites autoproclamées vivant dans la France privilégiée ont tendance à considérer que les pauvres ce sont surtout les populations immigrées ou français de deuxième ou troisième génération qu'ils côtoient, qu'ils n'aident pas beaucoup plus se contentant de les faire bénéficier des minima sociaux sans éducation à la citoyenneté et aux valeurs républicaines. Bien sûr, elles ont du mal à considérer qu'elles bénéficient de privilèges exorbitants les considérant comme légitimes, et rajoutant aux prétentions matérielles de leurs ancêtres du XIXème siècle des prétentions sociales et culturelles (voir l'essai de Domecq et Naulleau sur la culture en France). La plupart auront d'ailleurs le culot ou la bêtise de dire qu'être bourgeois c'est surtout un sentiment, qu'ils ne ressentent pas, et non une situation objective...
Les dirigeants, et les oligarques, n'ont plus le souci de l'intégration économique des plus faibles socialement de leurs compatriotes, se donnant bonne conscience en favorisant plutôt les « minorités », les « communautés », ce qui leur permet de se donner d'eux-mêmes une image flatteuse. Ils n'ont toujours pas compris que cette cassure favorise le vote FN, cela ne correspond pas à leurs schémas, pour eux, ce vote est le fait de nostalgiques de Vichy et du fascisme, de skins bas du front et autres groupuscules le plus souvent infiltrés à 50 % par la BCRI (un militant, un indic...etc). La colère gronde pourtant dans ce pays abandonné à son sort, et bientôt il sera trop tard. Etre pauvre ou précaire ce n'est pas forcément faire partie d'une communauté visible...
SJB , Constantin Meunier était grand peintre et scupteur mais pas plus grand que ou moins grand que.Pieronnelle, je crois que tu nies l'évidence ; je connais très bien les sculptures de Constantin Meunier, il y en avait dans tous les foyers du patelin où j'habitais, c'était le cadeau qu'on offrait à tous les ouvriers quand ils prenaient leur pension.
Mais il y a toujours eu des tas de sculpteurs, et Constantin Meunier était le meilleur, le plus doué, le plus apprécié et, maintenant, le plus honoré.
Tous les sculpteurs ne se valent pas. Mon Dieu, mon Dieu, qu'y a-t-il de gênant à dire ça !
Je ne saurai trop conseiller à ces personnes qui ont tellement d'empathie pour les sans papiers à les recueillir chez elles,
Amaury j'apprécie toujours tes interventions, je les lis toujours avec beaucoup d'intérêt. Mais ceci est un cliché, tel que tu les fustiges généralement :
« Je ne saurai trop conseiller à ces personnes qui ont tellement d'empathie pour les sans papiers à les recueillir chez elles... »
Tu sais bien que le problème est ailleurs. Si chaque famille aisée prenait un sans papier, dès le lendemain il s'en présenterait le double dans le pays et ça ne résoudrait pas le problème. .
Tu me fais penser à ce ministre socialiste qui tenait un meeting et un auditeur lui dit :
- vous êtes riche, vous seriez crédible si vous partagiez vos sous.
Et le ministre lui a répondu :
- je possède 10 millions, il y a dix millions de Belges, voila votre part...
Et il lui a donné un franc...
Je m'en suis rendu compte après, c'est vrai, la fatigue je suppose, j'ai été affecté cette année à 1000 kms de chez moi.
Je sais pertinemment qu'ils ne partageront pas leurs biens.
Je sais pertinemment qu'ils ne partageront pas leurs biens.
Tiens d'ailleurs, je vis un cas pratique montrant le manque de "cohérence" de la gauche, travailleur handicapé, prof contractuel depuis 15 ans, j'ai été affecté suite à ma réussite au concours à 1000 kms de chez moi, au mépris de mon parcours et de mon handicap, en perdant au passage 250 euros de salaire.
Quand j'essaie de faire comprendre à des syndicalistes enseignants, à des profs, que c'est difficile, ils m'enjoignent de me "résigner" et d'accepter : accepter mes proches, amis, connaissances très loin, un handicap méprisé, et une perte de salaire m'obligeant à vivre en foyer.
Quand j'essaie de faire comprendre à des syndicalistes enseignants, à des profs, que c'est difficile, ils m'enjoignent de me "résigner" et d'accepter : accepter mes proches, amis, connaissances très loin, un handicap méprisé, et une perte de salaire m'obligeant à vivre en foyer.
Lettres à Najat Vallaud Belkacem, courriers aux syndicats, aucun retour.
J'ai une admiration proche de l'amour :-) pour Constantin Meunier. Mais bon sang qu'est-ce que ça apporte de plus de dire qu'il est le meilleur ! Je suis persuadée en plus qu'il aurait détesté ça. Meunier ne serait pas Meunier sans De Groux, Camille Lemonnier etc. Et Rodin, Carpeaux, Camille Claudel et plein d'autres ont tous leurs valeurs propres, ont leurs propres génies mais se sont influencés, ont influencé...Il est impossible de connaître la valeur réelle, à moins d'avoir la science infuse...Rappelle-toi «C'est un peu en chacun d'eux Mozart assassiné»...En plus la notion de réussite est tellement relative (coucou Virgile).
Lettres à Najat Vallaud Belkacem, courriers aux syndicats, aucun retour.
Ben pose-toi peut-être les bonnes questions ! Tous contre toi ça fait un peu beaucoup...Je ne porte aucun jugement mais la victimisation est contre productive. Tous les fonctionnaires titularisés passent par là ; j'y suis passée moi aussi et me suis adaptée. Je te souhaite néanmoins de t'habituer et peut-être tu te feras de nouveaux amis...dans ton camp. A moins que tu découvres un autre monde....
Ils ne sont pas contre moi, ils sont indifférents.
J'ai été un bon petit soldat des années, je n'ai pas envie de tout sacrifier alors que je suis dans mon droit.
Non, tous les titularisés ne passent plus par là. Une camarade derrière moi au classement du CAPES a été nommée à 150 mètres de chez elle.
Et en fait je sais à quoi je dois cette affectation qui est hors la loi quant à la circulaire règlant la titularisation des anciens contractuels, la responsable de formation de mon ancienne académie a eu vent de mon blog et d'une photo de moi suite à certaine manif, ce qui lui a fait dire que "les gens qui ne respectent pas les valeurs de la République", selon elle j'en suis, "on les éjecte d'une manière ou d'une autre", ce qu'ils ont fait.
J'ai été un bon petit soldat des années, je n'ai pas envie de tout sacrifier alors que je suis dans mon droit.
Non, tous les titularisés ne passent plus par là. Une camarade derrière moi au classement du CAPES a été nommée à 150 mètres de chez elle.
Et en fait je sais à quoi je dois cette affectation qui est hors la loi quant à la circulaire règlant la titularisation des anciens contractuels, la responsable de formation de mon ancienne académie a eu vent de mon blog et d'une photo de moi suite à certaine manif, ce qui lui a fait dire que "les gens qui ne respectent pas les valeurs de la République", selon elle j'en suis, "on les éjecte d'une manière ou d'une autre", ce qu'ils ont fait.
Rien de pire que la condescendance, Pieronnelle.
Quant à mes amis, je ne me pose jamais la question de leurs opinions quant à moi...
Ce qui est amusant est que si j'avais été issu d'une minorité, j'aurais eu une douzaine d'associations à me défendre...
Quant à mes amis, je ne me pose jamais la question de leurs opinions quant à moi...
Ce qui est amusant est que si j'avais été issu d'une minorité, j'aurais eu une douzaine d'associations à me défendre...
Je ne fais pas ça que pour moi d'ailleurs, j'ai évité le report de stage pour mes camarades dans le même cas que moi aussi. Un sale petit bourgeois réac qui pense aux autres, ça existe aussi
Aucune condescendance! Concernant les questions que j'évoquais tu y a répondu. Si il y a injustice il existe des recours légaux.
Je sais, c'est même en cours
Je sais, c'est même en cours
Et on se demandent ce que foutent les syndicats, à part servir de courroie de transmission bien huilée aux discours des maîtres... Je ne me demande plus d'ailleurs pourquoi les syndicats du corps enseignant se sont toujours distingués du syndicalisme ouvrier, chez lequel existent des sections d'enseignants, squelettiques depuis toujours. Mais j'ai des naïvetés d'ancien "col bleu"....
"On se demande"
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