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Mais il y a un souci. Un gros ! Je ne bois pas une goutte d'alcool, et donc pas de vin. Sorry !

Je me régale à vous lire. Une minuscule étincelle et le feu repart de plus belle. Il fallait que naisse ce fil ;-)

De la difficulté de mettre des mots sur les goûts et les odeurs, nous avions un jour évoqué ce sujet avec l'ami Shelton et un sommelier bisontin, c'était très intéressant.



Quel sommelier bisontin? On peut pas aller le voir? ;-)

De la difficulté de mettre des mots sur les goûts et les odeurs, nous avions un jour évoqué ce sujet avec l'ami Shelton et un sommelier bisontin, c'était très intéressant.



Oui, mais c'est d'ailleurs ce qui est intéressant, c'est que ce n'est pas une donnée fixe. Bien sûr, à force de former ton goût, tu associes mieux les arômes, mais la magie du vin réside aussi dans la résurgence de certains souvenirs à la manière de la fameuse madeleine. Je goûtais récemment un rioja dont on m'avait dit qu'il goutait comme un bon bordeaux, mais avant même de retrouver le bois et la vanille (bien présents pourtant), j'y ai trouvé une confiture de myrtilles comme celle que j'achète aux sports d'hiver. Peut-être qu'un oenologue m'aurait corrigé en me disant que c'était du groseille, mais pour moi c'était ça parce que l'arôme avait convoqué en moi un souvenir bien précis auquel je l'associais. Et ça, je trouve que c'est bien plus beau que de "tomber juste". Alors, comme on dit : "Si tu l'trouves, c'est qu'ça y est !"

Stavro a écrit :
Je goûtais récemment un rioja dont on m'avait dit qu'il goutait comme un bon bordeaux, mais avant même de retrouver le bois et la vanille (bien présents pourtant), j'y ai trouvé une confiture de myrtilles comme celle que j'achète aux sports d'hiver. Peut-être qu'un oenologue m'aurait corrigé en me disant que c'était du groseille, mais pour moi c'était ça parce que l'arôme avait convoqué en moi un souvenir bien précis auquel je l'associais. Et ça, je trouve que c'est bien plus beau que de "tomber juste". Alors, comme on dit : "Si tu l'trouves, c'est qu'ça y est !"

La mémoire olfactive est surprenante de longévité et de précision ! L'odeur du bois de simples copeaux (une vieille chaise) m'ont soudain rappelé avec netteté un moment que je croyais avoir oublié et remontant à mes cinq-six ans.

Merci Radetsky pour ce petit verre offert dans un verre à pied, et non dans un ciboire...

Ça y est, le goût de la pierre à silex n'a plus de secret pour mon palais.
J'ai choisi un Pouilly-Fumé dont il était bien spécifié qu'il était très axé sur ce goût là, il était très beau, ce vin, d'ailleurs, très limpide, très cristallin, tout le monde l'a beaucoup aimé...sauf moi.
Ça reste en bouche longtemps, en plus...non je ne suis pas fan de ce petit goût de pierre, je dirais bien que ça laisse une note amère dans la bouche (je n'aime pas l'amertume), mais ce ne serait pas très cohérent puisque les tanins sont réputés pour contenir bien plus d'amertume et moi j'aime les vins tanniques.
La bizarrerie des goûts et des couleurs, sans doute...

(pour les tanins, personnellement je pense plus à l'astringence qu'à l'amertume).

Bu à Noël un Gewurtz un peu moelleux (parfait avec le foie gras, en tout cas pour moi, j'ai laissé le liquoreux aux autres...) du producteur suivant:

(pour les tanins, personnellement je pense plus à l'astringence qu'à l'amertume).



Oui, c'est un terme qui revient souvent, mais je n'arrive pas à le définir gustativement.

(pour les tanins, personnellement je pense plus à l'astringence qu'à l'amertume).

Oui, c'est un terme qui revient souvent, mais je n'arrive pas à le définir gustativement.

L'astringence c'est ce qui dessèche les joues, l'amertume c'est comme la bière ou la gentiane. Rien à voir.

Je crois que c'est Stavro qui n'apprécie guère l'entre-deux-mers, ben pourtant, avec des huîtres et du carpaccio de saumon, je trouve qu'il n'y a pas mieux....( et oui, je réveillonne avant l'heure!)