J ai posé la question à Débézed mais ca m intéresserait de connaitre vos réponses : qu est ce qui vous plait tant dans la littérature asiatique que vous ne trouvez pas ailleurs ?
@Eva,
Je vais te dire ce que j'ai dit à toutes les personnes que j'ai essayé de convertir à cette littérature.
Pour s'initier et rentrer en douceur dans un univers foisonnant je te conseillerais Tokyo Electrique. Comme il contient plusieurs nouvelles de très bonnes factures cela te permettra de te familiariser et de voir si tu accroches ou pas.
C'est un livre contemporain mais vraiment révélateur de la littérature nippone.
Après et là c'est beaucoup plus personnel, des auteurs comme Yoshida Shuichi avec le très bon Parade et Ira Ishida avec sa série des Ikebukuro West Gate Park, ont mes préférences.
@Merrybelle.
Entre ce que tu as mis sur ta LAL et ce que te préconises @Debezed peut être pourrais tu rajouté Park Life de Yoshida Shuichi. Il est à la fois contemporain et à la fois finement écrit, un peu à la manière d'un Soseki mais contemporain.
Par contre je te préviens Tanizaki ne donne pas la part belle aux femmes. Souvent elles y sont sournoises pour ne pas dire plus...
@Debezed
Effectivement on se comprend. Par contre ne crois tu pas que Bleu presque transparent de Ryû Murakami ne soit pas un peu trop « harcore » ?
D'un autre côté à part 1969 qui est quelque peu autobiographique tous ses romans sont sacrément crus (enfin tous ceux que j'ai lu).
Ah et je vais me renseigner sur Fumiko Enchi et Shohei Ooka que je ne connais pas. Merci.
Voilà:)
Je vais te dire ce que j'ai dit à toutes les personnes que j'ai essayé de convertir à cette littérature.
Pour s'initier et rentrer en douceur dans un univers foisonnant je te conseillerais Tokyo Electrique. Comme il contient plusieurs nouvelles de très bonnes factures cela te permettra de te familiariser et de voir si tu accroches ou pas.
C'est un livre contemporain mais vraiment révélateur de la littérature nippone.
Après et là c'est beaucoup plus personnel, des auteurs comme Yoshida Shuichi avec le très bon Parade et Ira Ishida avec sa série des Ikebukuro West Gate Park, ont mes préférences.
@Merrybelle.
Entre ce que tu as mis sur ta LAL et ce que te préconises @Debezed peut être pourrais tu rajouté Park Life de Yoshida Shuichi. Il est à la fois contemporain et à la fois finement écrit, un peu à la manière d'un Soseki mais contemporain.
Par contre je te préviens Tanizaki ne donne pas la part belle aux femmes. Souvent elles y sont sournoises pour ne pas dire plus...
@Debezed
Effectivement on se comprend. Par contre ne crois tu pas que Bleu presque transparent de Ryû Murakami ne soit pas un peu trop « harcore » ?
D'un autre côté à part 1969 qui est quelque peu autobiographique tous ses romans sont sacrément crus (enfin tous ceux que j'ai lu).
Ah et je vais me renseigner sur Fumiko Enchi et Shohei Ooka que je ne connais pas. Merci.
Voilà:)
J ai posé la question à Débézed mais ca m intéresserait de connaitre vos réponses : qu est ce qui vous plait tant dans la littérature asiatique que vous ne trouvez pas ailleurs ?
Perso j'ai dû critiquer une quarantaine de titres de littérature asiatique sur C.L (chinoise,vietnamienne,coréenne et japonaise). D'autres ici s'y sont beaucoup intéressés également :Saule pour la littérature japonaise, Dirlandaise et SpaceCadet pour la littérature chinoise, Falgo pour la coréenne et plein d'autres que j'oublie de citer (qu'ils m'en excusent). Il suffit d'aller lire ces critiques pour saisir ce que nous pouvons en aimer ou pas.Evidemment ,cela ne constitue pas quelque chose d'homogène. La littérature chinoise est très différente de la littérature japonaise ;et chacune en son sein est diverse,par exemple je sais que je ne lirai pas Ryu Murakami car son univers me repousse...ce n'est pas ce Japon là que j'aime.
@Myrco : Ah oui en quoi la littérature chinoise est différente de la japonaise ?
c est plus chaleureux de poser directement ces questions comme celle des auteurs préférés plutôt que d être seule à lire les fiches de chacun et les critiques.
Du coup tu ne mas pas dit pourquoi tu aimes ce genre de littérature ?
c est plus chaleureux de poser directement ces questions comme celle des auteurs préférés plutôt que d être seule à lire les fiches de chacun et les critiques.
Du coup tu ne mas pas dit pourquoi tu aimes ce genre de littérature ?
@Myrco : Ah oui en quoi la littérature chinoise est différente de la japonaise ?
c est plus chaleureux de poser directement ces questions comme celle des auteurs préférés plutôt que d être seule à lire les fiches de chacun et les critiques.
Du coup tu ne mas pas dit pourquoi tu aimes ce genre de littérature ?
Je n'ai pas le temps ce soir (reçois famille ce week-end) mais j'essaierai demain ou après demain de te donner au moins quelques éléments de réponse .
Je n'ai pas le temps ce soir (reçois famille ce week-end) mais j'essaierai demain ou après demain de te donner au moins quelques éléments de réponse .
rien ne presse tu sais :)) profite bien de ton week Myrco
J ai posé la question à Débézed mais ca m intéresserait de connaitre vos réponses : qu est ce qui vous plait tant dans la littérature asiatique que vous ne trouvez pas ailleurs ?
Comme toutes les littératures, la littérature asiatique à ses spécificités mais avant tout, elle répond aux mêmes règles que toutes les autres, il ya bons auteurs, des moins bons et même des mauvais et surtout ceux qu'on aime, ceux qu'on aime moins et ceux qu'on n'aime pas.
Ce qui peux, à premier abord , surprendre dans littérature asiatique c'est le rythme qui est souvent lent et même parfois très lent, la forme qui est souvent assez poétique,allégorique, imagée, mais cela vaut surtout pour les textes déjà anciens désormais, une nouvelle génération, écrit un peu comme les Occidentaux. Mais l'Asie est très grande et très peuplée, il est difficile de généraliser.
Cependant, il y a certains thèmes qui sont récurrents dans la littérature asiatique :
- l'honneur : perdre la face ou la faire perdre est pire que tout
- l'humiliation est encore pire en Asie qu'ailleurs
- le sentiment d'appartenir au centre du monde, surtout pour les Chinois
- le culte et le respect des anciens vivants ou disparus
- le respect d'une religion très présente mais très tolérante et jamais envahissante ni contraignante.
Pour le reste c'est comme ailleurs, on parle d'amour, de famille, d'étripage pour tout et rien, de corruption, de malversation...
@Debezed
Effectivement on se comprend. Par contre ne crois tu pas que Bleu presque transparent de Ryû Murakami ne soit pas un peu trop « harcore » ?
D'un autre côté à part 1969 qui est quelque peu autobiographique tous ses romans sont sacrément crus (enfin tous ceux que j'ai lu).
Ah et je vais me renseigner sur Fumiko Enchi et Shohei Ooka que je ne connais pas. Merci.
J'ai mis ce Murakami pour ne pas occulter tout un courant littéraire très marqué par le sexe, la drogue et la débauche en général, généré par la création d'une classe d'enfants de familles enrichies vivant avec des moyens très larges et s'enlisant dans une vie facile et factice.J'aurais pu parler de Banana Yoshimoto (fille d'un milliardaire qui a connu un très gros succès avec un livre très chaud), Tomomi Fujiwara, Yôko Ogawa, Rieko Matsuura (Pénis d'orteil),... Murakami m'a semblé, parmi ceux que j'ai lus, le plus représentatif de ce courant.
Je vois aussi que nous n'avons pas cité quelques monuments : Mishima, Dazai, Akutagawa, ... et les Japonais exilés comme Ishiguro et ses "Les vestiges du jour", Hirano et "L'éclipse,...
Bonjour, je viens de finir Première Neige sur le Mont Fuji de Kawabata, et qui peut m aider à comprendre ces nouvelles très mystérieuses ?
J attends celui ou celle qui voudra se "dévouer" pour la bonne cause :))))
merci
J attends celui ou celle qui voudra se "dévouer" pour la bonne cause :))))
merci
Ma connaissance de la tradition fantastique japonaise vient avant tout des « Contes et légendes du Japon » (Nathan), lus dans mon enfance. A cette époque, plusieurs de ces histoires m’avaient terrifié : « Watanabe et la sorcière », « Le spectre du bonze », « Le chat vampire ». Ah, cette illustration où l’on voyait une jeune femme assise sur sa couche terrifiée à la vue du chat noir, le chat vampire, qui vient d’entrer dans sa chambre ! (ce qui heureusement ne m’a pas empêché d’aimer les chats, même noirs.)
Plus tard, j’ai retrouvé l’un des contes de ce recueil dans le film de Mizogushi « Les contes de la lune vague après la pluie. » ( quel beau titre ! – beau film aussi.)
Plus tard, j’ai retrouvé l’un des contes de ce recueil dans le film de Mizogushi « Les contes de la lune vague après la pluie. » ( quel beau titre ! – beau film aussi.)
Salut tout le monde, dans le genre fantastique japonais, je conseillerais les récits recueillis et réécrits par Lafcadio Hearn, un anglais du XIXème siècle amoureux du Japon. C'est un régal et une vraie découverte du folklore japonais. :)
Pour ceux qui l'ont lu et l'ont encore en leur possession pourriez vous m'aider ?
C est la première fois que je lisais du Kawabata et j étais très déroutée, j hésite à continuer sur tristesse parce qu il me laisse perplexe :
1ere nouvelle : à nous d imaginer une fin ?
2eme : l écrivain silencieux et le fantôme du taxi en fait il y a toujours deux histoires parallèles dans ses nouvelles tout est suggéré dit à demi mot et il n y a pas de fin...là faut il faire un lien entre le vieillard et le fantôme?
3eme : Terre natale un homme revient dans son village, histoire fantastique que comprendre de la fin où le fantôme enfin si je puis dire veut l amener chez elle ?
4eme : gouttes de pluie comment comprendre sa fin ? La collègue qui vient annoncer son mariage mais ce ne serait pas avec Hidaka ?
5eme : une rangée d arbres la plus déroutante quelle est le rapport entre les arbres qui perdent leurs filles et la mère qui raconte l histoire de la femme qui hébergé son fils, je n ai rien compris ou il n y a rien à comprendre
6eme : la jeune fille et son odeur quoi comprendre qu après le décès de sa femme le père d Amiko ait pris trois et non plus une maitresse ?
bref je pense qu il faut certes se laisser porter mais là je suis plus que déroutée.
Merci de m’éclairer
C est la première fois que je lisais du Kawabata et j étais très déroutée, j hésite à continuer sur tristesse parce qu il me laisse perplexe :
1ere nouvelle : à nous d imaginer une fin ?
2eme : l écrivain silencieux et le fantôme du taxi en fait il y a toujours deux histoires parallèles dans ses nouvelles tout est suggéré dit à demi mot et il n y a pas de fin...là faut il faire un lien entre le vieillard et le fantôme?
3eme : Terre natale un homme revient dans son village, histoire fantastique que comprendre de la fin où le fantôme enfin si je puis dire veut l amener chez elle ?
4eme : gouttes de pluie comment comprendre sa fin ? La collègue qui vient annoncer son mariage mais ce ne serait pas avec Hidaka ?
5eme : une rangée d arbres la plus déroutante quelle est le rapport entre les arbres qui perdent leurs filles et la mère qui raconte l histoire de la femme qui hébergé son fils, je n ai rien compris ou il n y a rien à comprendre
6eme : la jeune fille et son odeur quoi comprendre qu après le décès de sa femme le père d Amiko ait pris trois et non plus une maitresse ?
bref je pense qu il faut certes se laisser porter mais là je suis plus que déroutée.
Merci de m’éclairer
Effectivement l’imaginaire nippon regorge de créatures fantastiques et notamment de fantômes qui tiennent une place importante dans la culture japonaise.
J'arrive un peu tard dans le débat mais j'ai pensé l'autre jour à ce fil en lisant la BD "Kabuki" de David Mack. Un des personnages évoque justement les fantômes japonais, voici ce qu'il en dit :
Le fantôme japonais diffère par bien des points de son homologue occidental. D'abord, à l'exception de quelques personnages historiques, le spectre japonais est en principe une femme, une femme en colère, à qui un tort a été fait. Si l'on prend la fameuse Owa dans "Histoire de Fantôme", elle veut se venger de celui qui l'a déshonorée. Le spectre japonais, fou d’amour ou de colère, brûle du feu de ses passions. Au Japon, la passion est réputée irrationnelle, c'est donc un spectacle terrifiant. Mais la passion est aussi un drame. C'est pourquoi le fantôme japonais se prêt si bien aux arts scéniques. Il y a toujours des spectres dans le Kabuki et le No. Leur forme est pratiquement immuable. Dans la première partie, l'esprit se déguise en femme. Dans la seconde il est reconnu et exorcisé, mais pas avant d'avoir assouvi sa vengeance. Le japonais a du mal à voir en la femme une créature rationnelle. C'est pourquoi il existe ce personnage, déesse plutôt que fantôme, qui incarne la passion et l'irrationnel.
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