Le raccourcissement me semble une bonne méthode et la justice divine rendra sa décision à l'issue de l'étêtage.
Le raccourcissement me semble une bonne méthode et la justice divine rendra sa décision à l'issue de l'étêtage.
Pourquoi ne suis-je pas étonné? La justice divine après le massacre, ça me rappelle "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Et si on revenait à la bonne vieille époque des jugements de Dieu et des ordalies? Ça au moins c'était chouette. Ma préférée est l'ordalie de l'eau glacée et bénite. Un prêtre bénissait une rivière glacée et on y jetait le supposé hérétique. S'il se noyait il était déclaré innocent puisque l'eau bénite l'avait transporté au paradis. S'il était sain et sauf, il était réputé coupable et on le réchauffait sur un bûcher. Ah, c'tait beaucoup plus chouette comme époque que maintenant où la peine de mort n'existe plus que dans quelques pays arriérés (et je mets le Texas dans le lot).
Le raccourcissement me semble une bonne méthode et la justice divine rendra sa décision à l'issue de l'étêtage.
Tu as tort hexagone, nos sociétés "modernes" ont fait le choix de l'hypocrisie criminelle dans le respect de la vie humaine... Tu sais celle qui est sacrée !
Le raccourcissement me semble une bonne méthode et la justice divine rendra sa décision à l'issue de l'étêtage.
Pourquoi ne suis-je pas étonné? La justice divine après le massacre, ça me rappelle "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Et si on revenait à la bonne vieille époque des jugements de Dieu et des ordalies? Ça au moins c'était chouette. Ma préférée est l'ordalie de l'eau glacée et bénite. Un prêtre bénissait une rivière glacée et on y jetait le supposé hérétique. S'il se noyait il était déclaré innocent puisque l'eau bénite l'avait transporté au paradis. S'il était sain et sauf, il était réputé coupable et on le réchauffait sur un bûcher. Ah, c'tait beaucoup plus chouette comme époque que maintenant où la peine de mort n'existe plus que dans quelques pays arriérés (et je mets le Texas dans le lot).
Il fallait bien tout ça pour que tu sortes enfin du bois, hein, sacré Rat des Champs !
;-))
Oh, tu sais, mon cher SJB, si tout le monde avait ta courtoisie les forums de CL seraient un véritable plaisir. On ne peut pas dire, c'est un euphémisme, que nous soyons toujours d'accord, mais avec toi les discussions ont du peps et sont agréables. Ce n'est malheureusement pas le cas avec tout le monde, et je me borne, comme ici, à intervenir quand la coupe de mon indignation déborde.
Tous ces sujets qui fâchent, la peine de mort, les migrants, les racines chrétiennes de l'Europe, l'euthanasie, qui permettent à quelques (très) petits nostalgiques de l'ordre nouveau de dégoiser leur haine de l'humanité, ça me fatigue. Bon week-end à toi et à quelques autres irréductibles.
Tous ces sujets qui fâchent, la peine de mort, les migrants, les racines chrétiennes de l'Europe, l'euthanasie, qui permettent à quelques (très) petits nostalgiques de l'ordre nouveau de dégoiser leur haine de l'humanité, ça me fatigue. Bon week-end à toi et à quelques autres irréductibles.
Pour les autres, voici un magnifique texte sur la peine de mort. C'est écrit en réaction à la chanson de Sardou "Je suis pour" et c'est signé par un poète de chez nous, à savoir Paul Louka. Rien à ajouter.
Tu es « POUR »
La lame fatale, égalitaire,
Propre, froide, parfaite, efficace,
Irrémédiable
Sur le cou de l’assassin.
Lui, l’assassin, qu’a-t-il fait ?
Il a trompé la société des hommes.
Il a volé un pain, deux pommes,
Pis, il a volé un portefeuille,
Cent cinquante francs,
Une carte d’identité en mauvais état.
Pis, il a volé un vieux carnet d’adresses
Enrubanné de rêves et de tendresse.
Pis, il a tué...
Un enfant
Qu’il n’avait jamais vu auparavant.
Tu es « POUR »
Et moi, pendant longtemps,
Face à notre mal de vivre ou de mourir,
Et moi, pendant longtemps,
Je ne fus ni « POUR » ni « CONTRE ».
Je trouvais le problème embarrassant.
Mais jamais je n’ai dit :
« Qu’on lui coupe la tête ! »
« Que l’on marque d’une croix
le mur de sa maison ! »
« Que l’on enterre jusqu’à son nom ! »
Mais jamais je n’ai dit :
« Circonstances atténuantes ! »
« Remises de peines, libération provisoire ! »
« Non-lieu, acquittement ! »
Quand un homme tue un enfant,
Tous, toi et moi,
Tous, nous avons l’envie de vomir.
Et si demain,
C’était mon fils la victime,
Je te dirai
- si j’en avais la force et le courage -
Je te dirai que je suis « CONTRE »
La vengeance et l’intolérance.
Et que jamais
La mort d’un homme n’efface
La mort d’un enfant.
Tu es « POUR »
Et demain matin, cet assassin
Sera assassiné par la société des hommes.
Tu es « POUR »
Mais si demain,
C’était ton fils l’assassin ?
Tu es « POUR »
La lame fatale, égalitaire,
Propre, froide, parfaite, efficace,
Irrémédiable
Sur le cou de l’assassin.
Lui, l’assassin, qu’a-t-il fait ?
Il a trompé la société des hommes.
Il a volé un pain, deux pommes,
Pis, il a volé un portefeuille,
Cent cinquante francs,
Une carte d’identité en mauvais état.
Pis, il a volé un vieux carnet d’adresses
Enrubanné de rêves et de tendresse.
Pis, il a tué...
Un enfant
Qu’il n’avait jamais vu auparavant.
Tu es « POUR »
Et moi, pendant longtemps,
Face à notre mal de vivre ou de mourir,
Et moi, pendant longtemps,
Je ne fus ni « POUR » ni « CONTRE ».
Je trouvais le problème embarrassant.
Mais jamais je n’ai dit :
« Qu’on lui coupe la tête ! »
« Que l’on marque d’une croix
le mur de sa maison ! »
« Que l’on enterre jusqu’à son nom ! »
Mais jamais je n’ai dit :
« Circonstances atténuantes ! »
« Remises de peines, libération provisoire ! »
« Non-lieu, acquittement ! »
Quand un homme tue un enfant,
Tous, toi et moi,
Tous, nous avons l’envie de vomir.
Et si demain,
C’était mon fils la victime,
Je te dirai
- si j’en avais la force et le courage -
Je te dirai que je suis « CONTRE »
La vengeance et l’intolérance.
Et que jamais
La mort d’un homme n’efface
La mort d’un enfant.
Tu es « POUR »
Et demain matin, cet assassin
Sera assassiné par la société des hommes.
Tu es « POUR »
Mais si demain,
C’était ton fils l’assassin ?
Et si demain,
C’était mon fils la victime,
(...)
Mais si demain,
C’était ton fils l’assassin ?
Oui, bien sûr, Le Rat : « et si demain c'était mon fils la victime ; et si demain c'était mon fils l'assassin... » mais alors, je serais juge et partie, et donc le plus injuste des juges.
Moi aussi je suis contre la peine de mort, évidemment ! La vie est sacrée et personne n'a le droit de dire : toi tu peux vivre, toi tu dois mourir ! Ce pouvoir ne nous appartient pas.
Mais je pense que certaines personnes ont perdu leur place parmi les hommes : les violeurs et assassins d'enfants, ces gens cagoulés qui décapitent des innocents devant les caméras et autres terroristes qui tuent pour le plaisir.
Mais aussi ceux qui provoquent des incendies de forêts ; ceux qui massacrent les animaux inutilement jusqu'à faire disparaître des espèces. Ou qui les font souffrir comme ces requins qu'on rejette à l'eau après leur avoir enlevé les nageoires ; ou ces rhinocéros qui sont tués pour leur corne et ces éléphants assassinés pour leurs défenses...
Je pense que tous ces gens n'ont plus leur place dans l'humanité, ils ont perdu leur qualité d'homme mais, évidemment, personne n'a le droit de les tuer... Et puis, après tout, à tout péché miséricorde !
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