Il a bien raison d'avoir un idéal à 17 ans, et si celui-ci vous semble démodé, rassurez-vous: des milliers de gens ont vécu, vivent et vivront encore en ayant eu le même au même âge et en essayant de l'atteindre avec plus ou moins de réussite leur vie durant... sans que cela en fasse des psychotiques, des dépressifs ni des monstres.
Un idéal !? Meu Deus ! être contre la revendication des mêmes droits pour les hommes et les femmes, un idéal... vite, une bassine !
Faut vous réveiller ! le féminisme, c'est pas les Femen, elles, c'est autre chose (qu'on soit d'accord avec elles ou pas). La revendication des mêmes droits entre les hommes et les femmes, ce n'est pas des jeunes femmes seins nus sur des barricades. C'est simplement veiller à ce que les femmes conservent les droits de vote, de travailler etc acquis si durement pendant le dernier siècle aussi bien le droit de posséder quelque chose en propre et pas au nom de leurs maris... veiller à ce que les dernières injustices (inégalités de salaire, accès à l'emploi) soient réparées, c'est tout, cela ne va pas plus loin mais c'est déjà énorme. C'est ça le féminisme, et être anti-féministe c'est aussi idiot, injuste et méchant que de penser que les noirs doivent s'asseoir au fonds du bus !
Mais non, Antinea, on peut se dire anti-féministe comme on peut se dire anti-libéral ou anti-communiste. Ce qui est visé, ce ne sont pas les personnes. D'ailleurs, le mouvement féministe lui-même est parcouru de courants entre lesquels on se crêpe volontiers le chignon.
Un idéal !? Meu Deus ! être contre la revendication des mêmes droits pour les hommes et les femmes, un idéal... vite, une bassine !
(..)
Tu n'as pas bien lu les messages de Martin:
"Je ne me dis pas anti-féministe parce que je suis contre l'égalité homme-femme, voyons, réfléchissez deux minutes... En ce qui concerne la revendication des droits de la femme (en tant que citoyenne par exemple), relisez mon premier post et vous verrez bien... "
Et juste au-dessus de l'extrait que tu as cité, je parle de la juste revendication de l'égalité des droits.
Les anti-féministes s'offusquent des luttes en soulignant les débordements de certaines luttes : les suffragettes avaient pris le parti de l'action, Pankurst mère et fille ont fait quelques séjours en prison. Mais les "anti-féministes" (partant: favorables à l'esclavage de la femme) oublient les autres mouvements, bien plus importants (mais ça les arrange bien de faire passer les femmes pour des folles hystériques) ; Regardez la différence entre suffragistes et suffragettes. Millicent Garret Fawcett, a lutté pacifiquement pendant des années pour le droit de vote des femmes. Issue d'une famille progressiste, elle avait commencé sa lutte suite au vol de son sac à main pour lequel elle n'avait pas pu porter plainte : la police lui ayant rétorqué que le sac était propriété de son mari et que c'était son mari qui devait se présenter au poste pour dénoncer le vol...
Sinon, pour revenir dans le sujet, je préfère Gabrielle Suchon, une précurseuse du féminisme, native de la fort belle petite ville de Semur-en-Auxois.
Elle est l'auteur d'un "Petit traité de la faiblesse, de la légèreté et de l’inconstance qu’on attribue aux femmes mal à propos". Elle est très peu connue bizarrement, pourtant elle vécut un siècle avant Olympe de Gouges donc elle est encore plus avant-gardiste.
Elle est l'auteur d'un "Petit traité de la faiblesse, de la légèreté et de l’inconstance qu’on attribue aux femmes mal à propos". Elle est très peu connue bizarrement, pourtant elle vécut un siècle avant Olympe de Gouges donc elle est encore plus avant-gardiste.
Guigomas, le féminisme c'est la lutte pour les mêmes droits... faut savoir ce qu'on dit à un moment ! Et puis mettre le divorce sur le dos de la femme libre comme je sais plus qui l'a dit... oui, les mentalités distillent des vieux relents... il n'y a pas de compromis possible.
Mais les "anti-féministes" (partant: favorables à l'esclavage de la femme)
Je crois que ça clôt la discussion.
Antinéa le Féminisme est un courant, un mouvement ; on peut être féministe sans appartenir à ce courant comme on peut être anti raciste sans appartenir à Touche pas à mon pote. Martin se mélange les pédales quand il dit qu'il est anti-fémininiste, ça à l'air de dire qu'il est anti liberté de la femme ce qui est absurde ; on ne peut pas dire "je suis pour l'égalité des droits entre hommes et femmes" et se déclarer en même temps anti-féministe. Ce qu'il rejette ce sont certaines revendications féministes qui pour lui sont contraires à ses valeurs religieuses ; c'est son droit et ces revendications, si personnellement je les soutiens, ne sont pas soutenues non plus par toutes les femmes.
Son expression est malheureuse.
Ce que Martin oublie cependant c'est...qu'il n'est pas une femme, qu'à ce titre là il n'a pas le droit de décider "à la place " d'une femme ; quoi qu'il fasse il ne pourra jamais porter d'enfant, ni ressentir un accouchement et donc à fortiori décider de garder ou non un embryon ; autrement dit en empêchant une femme d'avorter il outrepasse ses droits c'est à dire s'opposer à sa liberté, ça c'est du passé bel et bien enterré ; et ça c'est aussi rédhibitoire.
Alors on peut penser selon le fait qu'un enfant soit voulu ou non ; qu'il soit décidé ou non à deux ; on peut penser que dès qu'il y a eu engagement dans la conception la femme est tenue par un serment (et non parce qu'elle est redevable envers l'homme), cela fait partie pour moi de la capacité d'un couple à vivre ensemble et des engagements l'un envers l'autre, mais en aucun cas la liberté de la femme d'aller ou non jusqu'au bout d'une grossesse ne peut être remise en cause.
La femme doit être libre de son corps comme l'homme l'est du sien, c'est tout simple.
Sissi a très bien expliqué plus haut, qu'avorter c'est une épreuve traumatisante pour une femme. Cette liberté elle la paie cher, dans sa chair, mais elle est la preuve qu'elle est un être libre et que tout ce qui est en elle lui appartient. Cette question en appelle une autre.: combien de femmes, mariées ou non mais vivant en couples, ont désiré ces grossesses ? Et je ne parle pas bien sûr de celles qui ont été violentées...
Alors Martin, tout ne se règle pas par les convictions religieuses....
Son expression est malheureuse.
Ce que Martin oublie cependant c'est...qu'il n'est pas une femme, qu'à ce titre là il n'a pas le droit de décider "à la place " d'une femme ; quoi qu'il fasse il ne pourra jamais porter d'enfant, ni ressentir un accouchement et donc à fortiori décider de garder ou non un embryon ; autrement dit en empêchant une femme d'avorter il outrepasse ses droits c'est à dire s'opposer à sa liberté, ça c'est du passé bel et bien enterré ; et ça c'est aussi rédhibitoire.
Alors on peut penser selon le fait qu'un enfant soit voulu ou non ; qu'il soit décidé ou non à deux ; on peut penser que dès qu'il y a eu engagement dans la conception la femme est tenue par un serment (et non parce qu'elle est redevable envers l'homme), cela fait partie pour moi de la capacité d'un couple à vivre ensemble et des engagements l'un envers l'autre, mais en aucun cas la liberté de la femme d'aller ou non jusqu'au bout d'une grossesse ne peut être remise en cause.
La femme doit être libre de son corps comme l'homme l'est du sien, c'est tout simple.
Sissi a très bien expliqué plus haut, qu'avorter c'est une épreuve traumatisante pour une femme. Cette liberté elle la paie cher, dans sa chair, mais elle est la preuve qu'elle est un être libre et que tout ce qui est en elle lui appartient. Cette question en appelle une autre.: combien de femmes, mariées ou non mais vivant en couples, ont désiré ces grossesses ? Et je ne parle pas bien sûr de celles qui ont été violentées...
Alors Martin, tout ne se règle pas par les convictions religieuses....
Attention Pieronnelle, la liberté n'est pas une valeur absolue. On peut parfaitement limiter la liberté des gens si cette liberté va à l'encontre de principes plus importants (ainsi il est interdit de tuer, de vendre des organes, de cloner, etc.)
Oui ! j'étais en train de me demander combien d'interventions seraient nécessaires avant que ne soit remise en cause la définition du mot "féminisme".Mais les "anti-féministes" (partant: favorables à l'esclavage de la femme)Je crois que ça clôt la discussion.
Je suis amusé de voir maintenant que c'est Pieronnelle qui pose la question ! .. :o)
Martin, tu es bien d'accord que l'homme et la femme doivent bénéficier des mêmes droits ?
Et que donc les hommes n'ont pas de droit particulier à décider pour ou la place des femmes ?
Ce que Martin oublie cependant c'est...qu'il n'est pas une femme, qu'à ce titre là il n'a pas le droit de décider "à la place " d'une femme ; quoi qu'il fasse il ne pourra jamais porter d'enfant, ni ressentir un accouchement et donc à fortiori décider de garder ou non un embryon ; autrement dit en empêchant une femme d'avorter il outrepasse ses droits c'est à dire s'opposer à sa liberté, ça c'est du passé bel et bien enterré ; et ça c'est aussi rédhibitoire.Ce qu'une femme peut demander c'est la possibilité de faire ce qu'elle souhaite à titre personnel, mais ça ne veut pas dire pour autant que les femmes ont plus de droit que les hommes à décider de lois générales concernant l'avortement et tout ce qui concerne l'embryon.
Tout dépend de qui décide des lois générales ! Et on peut effectivement se poser la question : les femmes n'ont-elles pas plus de droit vu que ce sont elles qui enfantent ? Si les lois sont une atteinte à la liberté des femmes alors les femmes doivent se battre contre.
Oui ! j'étais en train de me demander combien d'interventions seraient nécessaires avant que ne soit remise en cause la définition du mot "féminisme".
Je suis amusé de voir maintenant que c'est Pieronnelle qui pose la question ! .. :o)
Martin, tu es bien d'accord que l'homme et la femme doivent bénéficier des mêmes droits ?
Et que donc les hommes n'ont pas de droit particulier à décider pour ou la place des femmes ?
Je suis contre le féminisme d'aujourd'hui.
Je pense :
-que les hommes et les femmes sont égaux devant la loi, l'emploi, etc.
-que le féminisme a donc été important pour rétablir les injustices sexistes.
-mais que le féminisme a, et surtout depuis la seconde moitié du XXème, pris des proportions exagérées et imposé une sorte de "bien-pensance" inacceptable.
Le féminisme a une tendance fâcheuse et dangereuse qui est celle-ci : alors qu'avant lui, l'homme et la femme semblaient se compléter (je fais référence aux couples honnêtes et sans histoire), le féminisme encourage la femme a devenir la rivale de son mari. Sur le marché du travail mais surtout (et c'est là le problème) dans le couple. Le féminisme entretient une image faussée de la femme et c'est cela qui explique les divorces.
Sur la question du divorce, je n'avais pas pris la peine de répondre alors je m'explique :
Pris au cas par cas, tous les divorces sont justifiés (enfin presque).
Le problème vient du fait qu'il est complètement banalisé sous la pression du féminisme. Tout le monde ici connaît une famille ou fait lui-même partie d'une famille qui a été déchirée ou décomposée par un ou plusieurs divorces. Ce phénomène de masse n'existait pas tant au début du XXème siècle, alors que le divorce était pourtant légal. Pourquoi alors ? Tout simplement parce que la femme s'est émancipée et le féminisme, profitant de ce fait, a encouragé les gens à adopter une certaine attitude. Une rencontre amoureuse, et hop ! des enfants, et hop ! un mariage, et finalement, un divorce. Ils font tout dans le mauvais ordre. Ils s'imaginent que le simple fait de s'aimer suffira à faire un couple solide. Mais c'est faux. La vie de couple est dure et finit souvent par perdre la saveur du premier jour. Alors ils divorcent. Et on se partage la garde des enfants, et les enfants souffrent (et ça je maintiens : les enfants sont les grands oubliés du féminisme).
Alors, au fur et à mesure, les couples cèdent de plus en plus facilement, (processus alimenté par les discours féministes) parce qu'au moindre accroc, à la moindre dispute, ils se disent : je ne pourrais plus supporter l'autre. Et voyant que tout le monde autour de soi divorce, le cycle est accéléré.
Alors l'on croit de moins en moins au mariage, et beaucoup de couples ne se donnent même pas la peine de se marier et vivent en concubinage : comme s'ils savaient déjà que ça n'allait pas durer. On voit souvent des couples qui ne partagent même plus de compte en banque commun : c'est très révélateur, on est dans la rivalité, le chacun-pour-soi.
ça, c'est le processus, dont le féminisme est directement à l'origine. C'est le cercle vicieux qu'on n'arrive plus à arrêter. Le mariage et l'engagement traditionnel "jusqu'à ce que la mort nous sépare", c'est une jolie formule, mais bien dépassée. Au fond, le féministe n'a qu'un objectif : anéantir, déconstruire le mariage qui est le plus grand des obstacles à l'émancipation du deuxième sexe. On retrouve cette idée dans le Mariage pour tous : détruire le mariage bourgeois à tout prix.
Et malgré tout, il existe des couples solides, qui ont traversé de grandes épreuves, qui ont résisté à l'envie de se séparer, et qui arrivés à 60 ans ont la chance de pouvoir combler la solitude de la vieillesse. Mais c'est trop rare.
Le féminisme, voyez-vous, est un rêve amer où les femmes veulent devenir des hommes. Elles oublient qu'elles sont des femmes, qu'elles ont une sensibilité de femme, un amour maternel dont l'homme n'est pas capable, qu'elles occupent une place dans le couple que les hommes n'arriveront jamais à combler, qu'elles sont sur terre pour porter les enfants et non les tuer (n'y voyez pas un asservissement mais un honneur naturel). Moi, je n'aime pas les féministes mais je rêve d'un monde plus féminin, justement !
Pour arrêter le cercle vicieux, je crois en la solution chrétienne (qui n'est peut-être pas la seule ! mais enfin, elle est à prendre en compte) : rappeler ce qu'est le mariage chrétien. Le mariage, c'est aussi "l'art de se supporter l'un l'autre", comme l'a dit un prêtre que je connais. C'est se forcer à rester ensemble PAR AMOUR POUR LES ENFANTS. ça n'a rien de facile, je n'en veux pas à ceux qui échouent, mais ceux qui réussissent ont fait un des actes les plus dévoués et les plus généreux qui soient dans la vie d'un être humain. Pour un chrétien, c'est comme ça que l'on gagne son paradis ! Pour un athée, c'est un moyen de rendre service à son enfant, c'est s'oublier un peu pour mieux penser au bonheur de l'autre, c'est toujours ça.
Vous comprenez mon raisonnement ? Le féministe pense "femme", alors que le chrétien pense "couple". Le féministe pense "bonheur égoïste" alors que le chrétien pense "bonheur partagé". Le féministe dit : "le bonheur de la femme passe avant la vie de son enfant." alors que le chrétien dit : "si la femme laissait vivre son enfant, le couple serait plus heureux."
Je n'ai fait aucun plan ni rien, j'ai écrit "à l'arrache" donc je ne sais pas si j'ai été clair. Je ne vous demande pas de me croire, mais seulement de comprendre le raisonnement. L'antiféminisme que je revendique ne sort pas de nulle part. Quand je vous lis, j'ai l'impression que vous ne vous êtes jamais intéressé aux causes des divorces, à leur gravité, aux solutions possibles.
Ce que Martin oublie cependant c'est...qu'il n'est pas une femme, qu'à ce titre là il n'a pas le droit de décider "à la place " d'une femme ; quoi qu'il fasse il ne pourra jamais porter d'enfant, ni ressentir un accouchement et donc à fortiori décider de garder ou non un embryon ; autrement dit en empêchant une femme d'avorter il outrepasse ses droits c'est à dire s'opposer à sa liberté, ça c'est du passé bel et bien enterré ; et ça c'est aussi rédhibitoire.
Je ne suis pas d'accord du tout. La femme dispose de son enfant plus que l'homme ? Non mais de quel droit ? On les fait bien à deux, les enfants, à ce que je sache ! L'homme n'impose pas, mais il a certainement son mot à dire, c'est le minimum enfin. C'est le couple qui décide, pas seulement la mère. Si l'on élargit la règle, les hommes ont autant le droit que les femmes de dire ce qu'ils pensent de l'avortement.
Oui, en fait Martin tu es pour l'égalité homme-femme, à condition que la femme ferme sa... bouche.
Oui, en fait Martin tu es pour l'égalité homme-femme, à condition que la femme ferme sa... bouche.
C'est génial dans ce forum on a l'impression d'être pris au sérieux...
Ah oui pardon pour la prose à la fin, c'était plus fort que moi ! ;-)
Martin, je pense que tu dis des choses qui ne sont pas forcément intégralement fausses, mais que tu leur trouves de mauvaises causes. Il ne suffit pas de répéter à chaque ligne "et ça, c'est la faute du féminisme" pour faire la démonstration que c'est en effet la faute du féminisme si des familles éclatent.
C'est faire, par exemple, abstraction de tous les divorces pris à l'initiative de l'homme ou par consentement mutuel. C'est aussi faire abstraction de tous les divorces pris à l'initiative des femmes suite aux comportements de leurs mari (qu'ils les battent ou qu'il les trompent) ; à moins bien sûr de considérer que la femme devrait accepter de se faire battre ou tromper pour préserver son mariage.
Bref, tu vas sans doute un peu vite en besogne. Et demande toi si tu les sacrifices que tu attends des femmes (puisque seules leurs revendications à elles semblent blâmables), tu serais prêt à les fournir toi. Par exemple, à continuer à vivre avec quelqu'un que tu n'aimes plus alors que tu as rencontré ou pourrait rencontrer quelqu'un d'autre ? A continuer de vivre avec quelqu'un qui te trompe, te méprise, te bat...? Si toi, tu n'en es pas capable, comment peux-tu oser vouloir l'imposer à ta femme ?
Moi, je te souhaite de trouver une femme qui te rende heureux et que tu rendras heureuse. Mais si ce n'est pas le cas, je vous souhaite à tous les deux de ne pas être prisonnier l'un de l'autre ; et de ne pas vous servir de vos enfants comme d'une monnaie d'échange pour vous forcer à accepter des situations inacceptables, y compris à leur détriment ! (Et c'est un enfant de divorcés bien heureux que ses parents aient un jour divorcé qui te parle !)
C'est faire, par exemple, abstraction de tous les divorces pris à l'initiative de l'homme ou par consentement mutuel. C'est aussi faire abstraction de tous les divorces pris à l'initiative des femmes suite aux comportements de leurs mari (qu'ils les battent ou qu'il les trompent) ; à moins bien sûr de considérer que la femme devrait accepter de se faire battre ou tromper pour préserver son mariage.
Bref, tu vas sans doute un peu vite en besogne. Et demande toi si tu les sacrifices que tu attends des femmes (puisque seules leurs revendications à elles semblent blâmables), tu serais prêt à les fournir toi. Par exemple, à continuer à vivre avec quelqu'un que tu n'aimes plus alors que tu as rencontré ou pourrait rencontrer quelqu'un d'autre ? A continuer de vivre avec quelqu'un qui te trompe, te méprise, te bat...? Si toi, tu n'en es pas capable, comment peux-tu oser vouloir l'imposer à ta femme ?
Moi, je te souhaite de trouver une femme qui te rende heureux et que tu rendras heureuse. Mais si ce n'est pas le cas, je vous souhaite à tous les deux de ne pas être prisonnier l'un de l'autre ; et de ne pas vous servir de vos enfants comme d'une monnaie d'échange pour vous forcer à accepter des situations inacceptables, y compris à leur détriment ! (Et c'est un enfant de divorcés bien heureux que ses parents aient un jour divorcé qui te parle !)
Martin, je pense que tu dis des choses qui ne sont pas forcément intégralement fausses, mais que tu leur trouves de mauvaises causes. Il ne suffit pas de répéter à chaque ligne "et ça, c'est la faute du féminisme" pour faire la démonstration que c'est en effet la faute du féminisme si des familles éclatent.
C'est faire, par exemple, abstraction de tous les divorces pris à l'initiative de l'homme ou par consentement mutuel. C'est aussi faire abstraction de tous les divorces pris à l'initiative des femmes suite aux comportements de leurs mari (qu'ils les battent ou qu'il les trompent) ; à moins bien sûr de considérer que la femme devrait accepter de se faire battre ou tromper pour préserver son mariage.
Bref, tu vas sans doute un peu vite en besogne. Et demande toi si tu les sacrifices que tu attends des femmes (puisque seules leurs revendications à elles semblent blâmables), tu serais prêt à les fournir toi. Par exemple, à continuer à vivre avec quelqu'un que tu n'aimes plus alors que tu as rencontré ou pourrait rencontrer quelqu'un d'autre ? A continuer de vivre avec quelqu'un qui te trompe, te méprise, te bat...? Si toi, tu n'en es pas capable, comment peux-tu oser vouloir l'imposer à ta femme ?
Moi, je te souhaite de trouver une femme qui te rende heureux et que tu rendras heureuse. Mais si ce n'est pas le cas, je vous souhaite à tous les deux de ne pas être prisonnier l'un de l'autre ; et de ne pas vous servir de vos enfants comme d'une monnaie d'échange pour vous forcer à accepter des situations inacceptables, y compris à leur détriment ! (Et c'est un enfant de divorcés bien heureux que ses parents aient un jour divorcé qui te parle !)
Il y a juste une petite chose que tu as dû mal comprendre :
Je ne reproche à personne de divorcer, et j'ai toujours reconnu (je l'ai dit à plusieurs reprises plus haut) qu'il y a des situations où le divorce est nécessaire.
Mais je reproche à des masses féministes et puissantes de banaliser le divorce et de négliger sans cesse son impact sur la société...
Ah merci Stav de faire l'effort de répondre avec moins de mépris, sincèrement, ça me fait du bien. Je suis d'accord que mon argumentaire n'a rien de parfait, je ne suis qu'en terminale et j'ai tout le temps pour le forger mieux ou pour changer de vues... le tout, je l'ai dit, c'est de comprendre en gros pourquoi je me suis fâché avec le féminisme alors que je n'ai rien d'un machiste dans la vie (du moins on ne me l'a jamais dit ;-).
C'est faire, par exemple, abstraction de tous les divorces pris à l'initiative de l'homme
...mais qui sont extrêmement rares.
Dans 70 à 80% des cas, c'est la femme qui demande le divorce (j'ai toujours entendu 80%, dans l'article ils disent 75%, mais bon, ça suffit à être largement éloquent!)
http://lalibre.be/actu/belgique/…
Cet article explique bien ce que Martin déplore: la femme moderne est devenue, quand même, super exigeante.
Elle pense que le prince charmant, c'est une belle connerie, et en même elle veut être traitée comme une princesse.
Elle veut faire des enfants et puis après trouve que ce n'est pas si épanouissant.
Elle réclame une espèce d'uniformisation des sexes dans le couple et pourtant déplore le manque de virilité de l'homme (pas dans le sens macho, dans le sens "il ne m'offre pas de fleurs")
Je caricature beaucoup et je charrie un peu, mais quand même...
Le féminisme, voyez-vous, est un rêve amer où les femmes veulent devenir des hommes. Elles oublient qu'elles sont des femmes, qu'elles ont une sensibilité de femme, un amour maternel dont l'homme n'est pas capable, qu'elles occupent une place dans le couple que les hommes n'arriveront jamais à combler, qu'elles sont sur terre pour porter les enfants et non les tuer (n'y voyez pas un asservissement mais un honneur naturel). Moi, je n'aime pas les féministes mais je rêve d'un monde plus féminin, justement !
Pas sûre que les choses soient si tranchées: sensibilité, amour maternel... construction sociale? En négatif, on aurait des hommes insensibles dénués d'amour paternel, et ça je n'y crois pas non plus. Je crois que toutes les représentations qu'on a de l'homme et de la femme déterminent en partie les préférences qu'on a en tant qu'homme ou femme. Et que s'en débarrasser ferait du bien à tous, parce qu'il y a des femmes au caractère d'homme (ce qu'on attend d'un homme) et des hommes qui aimeraient sans doute aussi accéder à des pratiques/attributs féminins (perçus comme tels).
Martin, je rejoins Antinea: tes attentes vis-à-vis de la femme font d'elle une personne charmante sur tous les points. Mais pas très libre. Or être charmante ça va un temps, sauf qu'il y a toute un monde et toute une vie de l'autre côté de la fenêtre du foyer, qui n'est pas forcément celle du charme, de la sensibilité et de l'amour maternel. C'est cette liberté là que veulent les féministes, et peut être qu'elles rendent service aux hommes aussi, qui pourront faire selon leur gré, avec entre autres la possibilité de mener une paternité plus impliquée qu'elle ne l'a pendant longtemps été.
(Concernant le concubinage, je pense qu'autour de toi tu as déjà du rencontrer des amis avec des parents non mariés mais toujours ensemble. Ensemble et amoureux de préférence. Le mariage est un symbole, sans doute un beau symbole, mais qui n'a pas le pouvoir de perpétuer l'amour.)
Qu'est-ce qui te permet Martin d'affirmer que se sont les féministes qui ont banalisé le divorce ?! Parce qu'elles ont osée le demander ? Toute ta démonstration prouve que tu ne mets pas les hommes et les femmes sur le même plan, tu diabolises le féminisme parce que c'est commode mais en fait tu n'accordes pas aux femmes les mêmes droits qu'aux hommes. Et je parle bien de droits! Tu crois que défendre ces droits c'est aller à l'encontre d' une féminité; autrement dit que ce n'est pas compatible avec le statut de femme. Mais je le repête, tu peux penser ce que tu veux d'une femme mais tu n'as aucun droit de lui imposer un rôle, quelles que soient tes conceptions de la famille et cela m'étonnerait qu'une femme moderne et bien dans son temps accepte ce carcan. Je te souhaite d'aimer et d'être aimé indépendamment de tout ça! :-)
C'est faire, par exemple, abstraction de tous les divorces pris à l'initiative de l'homme
...mais qui sont extrêmement rares.
Dans 70 à 80% des cas, c'est la femme qui demande le divorce (j'ai toujours entendu 80%, dans l'article ils disent 75%, mais bon, ça suffit à être largement éloquent!)
Sans doute mais il fallait me citer jusqu'au bout. Quand une femme est battue ou trompée, c'est elle qui demande le divorce, mais c'est, pour ainsi dire, du fait de l'homme. C'est pas comme si les femmes étaient plus volubiles et divorçaient à chaque fois qu'elles croisaient un mec qui leur faisait de l'œil dans la rue.
http://lalibre.be/actu/belgique/…
Cet article explique bien ce que Martin déplore: la femme moderne est devenue, quand même, super exigeante.
Elle pense que le prince charmant, c'est une belle connerie, et en même elle veut être traitée comme une princesse.
Elle veut faire des enfants et puis après trouve que ce n'est pas si épanouissant.
Elle réclame une espèce d'uniformisation des sexes dans le couple et pourtant déplore le manque de virilité de l'homme (pas dans le sens macho, dans le sens "il ne m'offre pas de fleurs")
Je caricature beaucoup et je charrie un peu, mais quand même...
Certes, mais tout comme les mecs veulent que leur femme bosse, contribue économiquement au foyer, et à côté de ça qu'elle continue à faire la bouffe, à s'occuper des gosses et à être désirable.
C'est évident que le re-définition des rôles des différents sexes au sein du couple pose des problèmes : on oscille entre des revendications égalitaires et des rôles traditionnellement établis sans toujours parvenir à trouver un équilibre satisfaisant. Mais c'est aller un peu vite en besogne de tout mettre sur le dos du féminisme.
Par exemple, les aspirations individualistes, le libéralisme moral (voire économique) etc jouent aussi un grand rôle : on revendique des droits à la jouissance, à être constamment heureux, constamment amoureux, on "teste" beaucoup avant de se marier, on a parfois des aventures après, on veut faire une carrière, on se persuade qu'on a toujours droit a mieux et qu'on peut l'obtenir... Tout cet individualisme contribue aussi à augmenter les divorces. Or, le féminisme n'en est pas la cause (à vrai dire, il en serait plutôt la conséquence). Pas sur qu'on s'aimait plus ou plus longtemps avant, mais peut-être qu'on s'écoutait moins, qu'on ne cherchait pas toujours une herbe plus verte et qu'on restait ensemble malgré la lassitude et le desamour, par devoir. Pas sur que ce soit mieux ; ni moins bien ; juste différent. Mais Martin n'a pas l'âge d'être réactionnaire !
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