Dans l'espoir qu'un jour on entende des jeunes filles dire à leurs professeurs : "Vous saviez qu'il y a des siècles, les gens tuaient leurs enfants à l'état embryonnaire, vous rendez-vous compte ?!"
A prendre au second ou au premier degré, je ne sais pas trop.
A prendre au second ou au premier degré, je ne sais pas trop.
@ Antinea
Oui Martin a des idées bien ancrées concernant les femmes, je me souviens d'un précédent fil où j'avais bondi aussi, ce n'est pas par manque de réaction que je lis simplement sans réagir, c'est que ça me paraît tout bonnement inutile :-(
Oui Martin a des idées bien ancrées concernant les femmes, je me souviens d'un précédent fil où j'avais bondi aussi, ce n'est pas par manque de réaction que je lis simplement sans réagir, c'est que ça me paraît tout bonnement inutile :-(
Et par ailleurs, être contre le féminisme parce que ça a apporté des fléaux (à tes yeux, parce qu'autant je peux comprendre ta position sur l'avortement, autant celle du divorce me semble ahurissante à moins de vouloir faire du mariage un cachot dans lequel on doit rester à pourrir toute sa vie, ou au mieux une vaste hypocrisie forçant des gens qui ne s'aiment plus à continuer à vivre ensemble), c'est un peu comme être contre le christianisme parce qu'il a apporté des guerres de religion, des Savanarole, des inquisitions, des bûchers etc, etc, etc... Encore une fois, tout n'est pas noir ou blanc.
Sur la question du divorce, je faisais référence aux enfants, qui comme souvent, doivent payer les pots cassés. Mais ça, bien sûr, c'est un problème qu'il faut masquer à tout prix.
Sur la question du divorce, je faisais référence aux enfants, qui comme souvent, doivent payer les pots cassés. Mais ça, bien sûr, c'est un problème qu'il faut masquer à tout prix.
Non (je t'assure que je mesure très très bien les dégâts que ça peut occasionner)
Mais pour autant, les enfants ne payent-ils pas aussi les pots cassés quand ils ont deux parents qui se détestent, s'ignorent ou se méprisent?
(et ils peuvent faire semblant tout ce qu'ils veulent, les parents, les enfants savent très bien...)
Et par ailleurs, être contre le féminisme parce que ça a apporté des fléaux (à tes yeux, parce qu'autant je peux comprendre ta position sur l'avortement, autant celle du divorce me semble ahurissante à moins de vouloir faire du mariage un cachot dans lequel on doit rester à pourrir toute sa vie, ou au mieux une vaste hypocrisie forçant des gens qui ne s'aiment plus à continuer à vivre ensemble), c'est un peu comme être contre le christianisme parce qu'il a apporté des guerres de religion, des Savanarole, des inquisitions, des bûchers etc, etc, etc... Encore une fois, tout n'est pas noir ou blanc.
Sur la question du divorce, je faisais référence aux enfants, qui comme souvent, doivent payer les pots cassés. Mais ça, bien sûr, c'est un problème qu'il faut masquer à tout prix.
Martin, crois-tu qu'il est mieux que des parents qui ne s'entendent plus fassent subir leur quotidien à leurs enfants ? Si le couple ne va plus, il se crée une éternelle source de conflits, de violences verbales, voire physiques, je ne pense pas qu'il soit bon pour un enfant de participer à cela non plus. Un divorce peut se faire intelligemment, dans l'intérêt des enfants, même si je conçois que d'être éloigné d'un de leurs parents peut les faire souffrir, les systèmes de gardes évoluent et ils peuvent voir et profiter d'eux plus sereinement que s'ils étaient restés ensemble à s'arracher les yeux !
Quant à l'avortement, ça c'est un point très délicat, un sujet tellement intime à chaque femme qui se trouve confrontée à une situation difficile. Elle peut ne pas avoir désiré cet enfant, avoir été violée, porter un enfant anormal, trois raisons déjà qui font que cette solution peut empêcher qu'elle se retrouve avec un enfant non désiré.
As-tu vu récemment ces enfants sauvages trouvés en région parisienne, de deux mois à six ans, ils n'avaient presque jamais vu la lumière du jour, n'étaient pas suivis médicalement, pas nourris suffisamment. Crois-tu que là on puisse féliciter ces parents qui ont visiblement subi toutes ces naissances, pas prêts à élever ces êtres qui n'ont pas demandé à vivre maltraités ? Et des cas comme ça, il y en a beaucoup trop hélas, les bébés dans les congélateurs, par exemple, là oui, pour moi ce sont des crimes.
professeurs : "Vous saviez qu'il y a des siècles, les gens tuaient leurs enfants à l'état embryonnaire, vous rendez-vous compte ?!"
Un embryon n'est pas un enfant. C'est un organisme en voie de développement, un amas de cellules qui, si il croît, en deviendra un enfant, mais ce n'est pas un enfant.
Si on suit ton raisonnement, une femme qui prend une contraception empêche la vie de démarrer, c'est criminel aussi.
(et je te dis ça même si je pense pas que je pourrais aller me faire avorter)
Tu dis tout un tas de choses intéressantes, mais tu es ultra radical, je trouve ça dommage.
Un embryon n'est pas un enfant. C'est un organisme en voie de développement, un amas de cellules qui, si il croît, en deviendra un enfant, mais ce n'est pas un enfant.
Si on suit ton raisonnement, une femme qui prend une contraception empêche la vie de démarrer, c'est criminel aussi.
(et je te dis ça même si je pense pas que je pourrais aller me faire avorter)
Tu dis tout un tas de choses intéressantes, mais tu es ultra radical, je trouve ça dommage.
Ok, parlons d'un point de vue philosophique (c'est avec plaisir !).
Tu dis : un embryon n'est pas un enfant, car il est en voie de développement. Mais tu crois qu'à 12 semaines (limite actuelle il me semble), il a fini son développement ? Tu crois qu'après la naissance, il a fini son développement ? Bien sûr que non : il continue à se développer. Et puis mince, d'où sort cette limite de 12 semaines ? C'est l'instant où le pancréas est à la bonne place, le moment où les doigts se séparent, où le coeur commence à battre ?
Un être humain en devenir est déjà un être humain, puisque la limite de l'un à l'autre est indéfinissable. La vie, elle, commence dès la conception. N'allez pas chercher plus loin.
La contraception, non, pas du tout. Il n'y a pas mort d'homme, là, que je sache.
La loi d'Espagne tolère l'IVG dans trois cas : cas de viol, de malformation ou de risque pour la mère. Le compromis personnellement, me convient.
Ok, parlons d'un point de vue philosophique (c'est avec plaisir !).
Oh ça va au delà de la philosophie, c'est un sujet qui pose des questions à la fois éthiques, morales et religieuses.
C'est d'ailleurs par ce qu'il y a toutes ces interférences que c'est extrêmement sensible et compliqué.
Tu dis : un embryon n'est pas un enfant, car il est en voie de développement. Mais tu crois qu'à 12 semaines (limite actuelle il me semble), il a fini son développement ?
Pas compris où tu veux en venir. Bien sûr que non.
Je dis juste qu'un embryon n'est pas un être humain.
Tu crois qu'après la naissance, il a fini son développement ?
Non, mais c'est à présent une personne. Un être vivant.
Je te rappelle qu'un foetus de moins de 6 mois n'est pas viable.
Et puis mince, d'où sort cette limite de 12 semaines ? C'est l'instant où le pancréas est à la bonne place, le moment où les doigts se séparent, où le coeur commence à battre ?
Et non, le coeur commence à battre très rapidement, dès le premier mois de grossesse (soit 6 semaines d'aménorrhée) dès que l'embryon est visible à l'échographie tu vois un petit grain de riz qui pulse.
Alors tu vas me dire: et c'est ça c'est pas la vie, peut-être, un coeur qui bat?
Ben pas forcément. Si demain j'ai un accident et que je suis déclarée en mort cérébrale, mon coeur continuera de battre, mais pour moi je ne serai plus vivante (et je souhaite d'ailleurs qu'on me débranche pour que ce coeur cesse de battre).
Et si cet embryon sort du corps de sa mère, il meurt sur le champ. Malgré ce battement de coeur.
Quant aux 12 semaines, c'est grosso modo le passage de la vie embryonnaire à la vie foetale.
Il a a différentes phases de développement, stade pré-embryonnaire, embryonnaire puis foetal.
Ces étapes sont définies en fonction de la maturation. L'embryon devient foetus quand tous les organes sont formés (ainsi que les tissus je crois).
Un être humain en devenir est déjà un être humain, puisque la limite de l'un à l'autre est indéfinissable. La vie, elle, commence dès la conception. N'allez pas chercher plus loin.
C'est bien là effectivement le noeud du problème: quand commence la vie?
Pour moi c'est à la naissance, pour toi à la conception.
Autre problème, autre noeud: un embryon peut-il avoir des droits?
Pour moi il est inconcevable qu'un embryon (qui n'est pas un être humain) ait des droits qui priment sur une personne (sa mère).
La contraception, non, pas du tout. Il n'y a pas mort d'homme, là, que je sache.
Pour moi il n'y a pas mort d'homme non plus quand on interrompt une grossesse, puisqu'il n'y a pas d'homme (mais encore une fois je ne dis pas du tout que c'est un acte anodin, et je suis choquée par le comportement ou le discours de certaines femmes vis à vis de ça)
La loi d'Espagne tolère l'IVG dans trois cas : cas de viol, de malformation ou de risque pour la mère. Le compromis personnellement, me convient.
Bon, déjà il y a le mot "compromis" :-)
Moi ça ne me convient pas, c'est trop restrictif.
La vie c'est pas quelque chose de tout carré, c'est plus complexe que ça.
J'ai une copine qui vient d'avoir un cinquième enfant, elle est tombée enceinte alors qu'elle avait un stérilet (eh oui, ça arrive!).
Elle l'a gardé, mais à quel prix, j'ai envie de dire...
Une société avec tout plein d'enfants, c'est chouette. Mais une une société avec des femmes épanouies qui ont la possibilité de choisir leur vie, c'est bien, aussi....
"parce" et "c'est pas pas la vie, ça, peut-être"
Martin1, je te souhaite de trouver la femme qui aime vivre dans ton carcan.
Martin1, je te souhaite de trouver la femme qui aime vivre dans ton carcan.
Est-ce que je vous dis des choses comme ça, moi ? ... C'est très méprisant.
Martin, ou as-tu été chercher que les féministes avaient introduit le divorce ? Pour moi, ou alors, j'ai loupé des épisodes, c'est bien Napoléon qui a, chez nous en France, mis en place cette opportunité quand ça l'a arrangé ....Moins féministe que Napoléon, j'ai du mal à trouver !
Ceci dit, OUF existèrent et existent encore les féministes !
Manifestement, il y a encore beaucoup, beaucoup à faire .... !
Et heureusement, sur ce site, hommes et femmes se rejoignent pour créer une communauté d'idées, où je pense qu'Olympe de Gouges trouverait son compte. Effarée sûrement qu'en 2014, on ait encore de tels débats, mais assez intelligente et ouverte pour comprendre que chacun va à son rythme.
Bises à Blue Boy, Antinéa, Nathafi, Sissi, Pieronelle, Stravoguine and C°
Manifestement, il y a encore beaucoup, beaucoup à faire .... !
Et heureusement, sur ce site, hommes et femmes se rejoignent pour créer une communauté d'idées, où je pense qu'Olympe de Gouges trouverait son compte. Effarée sûrement qu'en 2014, on ait encore de tels débats, mais assez intelligente et ouverte pour comprendre que chacun va à son rythme.
Bises à Blue Boy, Antinéa, Nathafi, Sissi, Pieronelle, Stravoguine and C°
Sans regarder les sources pour l'origine du divorce, c'est la Révolution qui introduit le divorce et Napoléon en restreint quelque peu l'usage pour les femmes.
Martin1, je te souhaite de trouver la femme qui aime vivre dans ton carcan.
Est-ce que je vous dis des choses comme ça, moi ? ... C'est très méprisant.
Tu accuses les femmes de bien des maux sans te demander si c'est méprisant ou non, alors ne te plains pas.
Martin, ou as-tu été chercher que les féministes avaient introduit le divorce ? Pour moi, ou alors, j'ai loupé des épisodes, c'est bien Napoléon qui a, chez nous en France, mis en place cette opportunité quand ça l'a arrangé ....Moins féministe que Napoléon, j'ai du mal à trouver !
Ce "divorce" introduit par lui ou les révolutionnaire, pouvait-il être à l'initiative de la femme ?
Le divorce masculin, chez les rois, existait déjà : ça s'appelait la répudiation. Y'avait le meurtre aussi... Comme dans la plupart des cas de crimes aujourd'hui d'un des conjoints, c'est souvent l'autre qui en est l'auteur, alors que le divorce, ça existe... pourquoi cela ?
Je ne pense pas que Martin ait accusé les femmes de quoi que ce soit en se disant opposé à l'idéologie féministe, qui va bien au-delà de la juste revendication de l'égalité des droits à laquelle Martin n'est pas opposé.
Il a bien raison d'avoir un idéal à 17 ans, et si celui-ci vous semble démodé, rassurez-vous: des milliers de gens ont vécu, vivent et vivront encore en ayant eu le même au même âge et en essayant de l'atteindre avec plus ou moins de réussite leur vie durant... sans que cela en fasse des psychotiques, des dépressifs ni des monstres.
Il a bien raison d'avoir un idéal à 17 ans, et si celui-ci vous semble démodé, rassurez-vous: des milliers de gens ont vécu, vivent et vivront encore en ayant eu le même au même âge et en essayant de l'atteindre avec plus ou moins de réussite leur vie durant... sans que cela en fasse des psychotiques, des dépressifs ni des monstres.
Il a bien raison d'avoir un idéal à 17 ans, et si celui-ci vous semble démodé, rassurez-vous: des milliers de gens ont vécu, vivent et vivront encore en ayant eu le même au même âge et en essayant de l'atteindre avec plus ou moins de réussite leur vie durant...Et on a le droit de changer aussi. Je n'ai plus du tout les idées que je croyais les miennes à l'âge de Martin.
Il a bien raison d'avoir un idéal à 17 ans, et si celui-ci vous semble démodé, rassurez-vous: des milliers de gens ont vécu, vivent et vivront encore en ayant eu le même au même âge et en essayant de l'atteindre avec plus ou moins de réussite leur vie durant...
Et on a le droit de changer aussi. Je n'ai plus du tout les idées que je croyais les miennes à l'âge de Martin.
Tout à fait. 17 ans, c'est l'âge des convictions inébranlables, le reste de la vie celui de leur ébranlement !
Je ne pense pas que Martin ait accusé les femmes de quoi que ce soit en se disant opposé à l'idéologie féministe, qui va bien au-delà de la juste revendication de l'égalité des droits à laquelle Martin n'est pas opposé.
EN quoi cela va au-delà de l'égalité des droits ? Je regardais une émission sur LCP ce weekend sur le nouveau féminisme et je n'y ai pas entendu d'autres choses que la revendication de l'égalité des droits entre les hommes et les femmes.
C'est bien ce que je dis : les mentalités sont difficiles à changer. On peut se dire anti-féministe et ça ne choque personne ou presque alors que c'est aussi atroce que de se dire anti-noir ou anti-arabe !
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