Vers la p. 160, quelle description absolument splendide de Elie qui s'en va et fuit avec son troupeau de mustangs ! J'en étais vraiment tout ému.
Mon Dieu, mais je suis abonné ? Sans faute du haut de page !
P. 201
Les pages qui précèdent sont excellentes. On est vraiment dans le western un peu décalé, il y a du rythme et de l'humour assez fin.
Pour autant...j'ai compris ce qui me dérange et fait que je m'ennuie parfois. Ce sont les très longs passages ultra descriptifs avec des phrases apposées les unes aux autres, de même longueur, au passé simple, sans connecteurs textuels.
Je ne trouve pas ça très plaisant à lire (en tout cas moi je trouve ça fastidieux, et le problème c'est que ça prédomine largement). Les pages 162/163 illustrent complètement ça.
Le temps passe...pour en être aux deux tiers maintenant, je reste très mitigée.
Je trouve que c'est inégal.
Les pages qui précèdent sont excellentes. On est vraiment dans le western un peu décalé, il y a du rythme et de l'humour assez fin.
Pour autant...j'ai compris ce qui me dérange et fait que je m'ennuie parfois. Ce sont les très longs passages ultra descriptifs avec des phrases apposées les unes aux autres, de même longueur, au passé simple, sans connecteurs textuels.
Je ne trouve pas ça très plaisant à lire (en tout cas moi je trouve ça fastidieux, et le problème c'est que ça prédomine largement). Les pages 162/163 illustrent complètement ça.
Le temps passe...pour en être aux deux tiers maintenant, je reste très mitigée.
Je trouve que c'est inégal.
Vers la p. 160, quelle description absolument splendide de Elie qui s'en va et fuit avec son troupeau de mustangs ! J'en étais vraiment tout ému.
Ben tu vois, l'émotion c'est quand même très relatif (cf Gravity).
Suis pas émue pour un sou, moi.
(Pour les hauts de page, avoue tu comptes...)
Les pages 162/163 illustrent complètement ça.
On parle du même passage ? (J'ai pas le livre sous les yeux.)
Si c'est le cas, c'est assez frappant cette différence de ressenti.
Les pages 162/163 illustrent complètement ça.
On parle du même passage ? (J'ai pas le livre sous les yeux.)
Oui. Moi je l'ai, sous les yeux, alors, exemple, p 162, "ils partirent...." " ils se nourrirent..." "ils suivirent..." "ils firent..." (d'affilée)
p 164 "Elie éloigna son étalon en lui parlant dans le cou. Il le mena le long de la barrière jusqu'à la porte. Il l'ouvrit, sortit, la tint etc... Puis il fit demi-tour etc..."
C'est censé apporter de la précision et du réalisme, et pourtant c'est tellement terre à terre que du coup ça ne me fait pas rêver du tout.
Si c'est le cas, c'est assez frappant cette différence de ressenti.
Ben oui, d'autant qu'on a posté quasiment en même temps pour dire des choses complètement opposées!
En fait, je ne peux pas m'émouvoir vu que je ne visualise strictement rien...(après, c'est peut-être moi qui ai un problème, hein, en attendant il se trouve que ça se passe comme ça pour moi.)
Après vérification, je parlais plutôt des pages 159-160, quand il libère le troupeau et retrouve avec eux sa liberté. Mais j'ai aime tout le passage.
C'est en effet un très bel épisode que cette fuite au milieu de 300 mustangs. L'on a vraiment la sensation de vivre cette ivresse de la vitesse et de la vitalité de ces chevaux dont on partage la liberté durant quelques jours pour finir en apothéose lorsqu'ils déboulent dans la ville!
J'apprécie moins les épisodes "saloon" parce que plus convenus sans négliger l'originalité de l'importance donnée à cet archet dont la plupart et surtout les indiens n'en connaissent pas l'usage.
Plus tard, Brad lors de ses longues randonnées dans la région semble decouvrir "sa" terre promise. Les rythmes de la nature, les animaux, les plantes lui font toucher du doigt l majesté et la beauté du vivant.
Dommage que l'amour et la sexualité soient absents jusqu'à présent.
Pause à la page 201.
J'apprécie moins les épisodes "saloon" parce que plus convenus sans négliger l'originalité de l'importance donnée à cet archet dont la plupart et surtout les indiens n'en connaissent pas l'usage.
Plus tard, Brad lors de ses longues randonnées dans la région semble decouvrir "sa" terre promise. Les rythmes de la nature, les animaux, les plantes lui font toucher du doigt l majesté et la beauté du vivant.
Dommage que l'amour et la sexualité soient absents jusqu'à présent.
Pause à la page 201.
p.223.
Les vingt dernières pages lues m'ont bien plu, alors que j'ai mis un temps fou à lire les pages 180 - 200. Comme Benjamin, je pense que les dialogues sont un atout. C'est sans doute pour cette raison que j'ai apprécié ces dernières pages.
De plus, la plupart des personnages sont réunis. Il y a davantage d’interaction. J'ai parfois le sentiment de voir un film muet quand je lis ce roman, c'est une sensation étrange.
Quelques pointes d'humour donnent de la vitalité au texte. Je pense à la réplique de la page 192 : "Tu t'es vu, non, avec ton mouchoir sur les couilles ?" Hors contexte, cette phrase peut sembler bizarre ...
Comme Sissi, certains détails ou certaines accumulations d'actions m'ennuient. Ce point ne concerne pas la totalité du texte, mais me ralentit nettement dans ma lecture.
Les vingt dernières pages lues m'ont bien plu, alors que j'ai mis un temps fou à lire les pages 180 - 200. Comme Benjamin, je pense que les dialogues sont un atout. C'est sans doute pour cette raison que j'ai apprécié ces dernières pages.
De plus, la plupart des personnages sont réunis. Il y a davantage d’interaction. J'ai parfois le sentiment de voir un film muet quand je lis ce roman, c'est une sensation étrange.
Quelques pointes d'humour donnent de la vitalité au texte. Je pense à la réplique de la page 192 : "Tu t'es vu, non, avec ton mouchoir sur les couilles ?" Hors contexte, cette phrase peut sembler bizarre ...
Comme Sissi, certains détails ou certaines accumulations d'actions m'ennuient. Ce point ne concerne pas la totalité du texte, mais me ralentit nettement dans ma lecture.
Phrase sympathique de la p.207 :
" ... la rumeur est un animal qui se déplace et se reproduit très vite si on la lance au bon endroit."
" ... la rumeur est un animal qui se déplace et se reproduit très vite si on la lance au bon endroit."
Même si je trouve le roman inégal, je reconnais que le roman est très bien construit. Lorsque les personnages se rencontrent, il y a toujours un petit détail qui fait que le lecteur reconnaît le personnage avant que l'auteur le nomme.
On voit parfois une scène sous un angle avec en arrière-plan un élément qui semblait insignifiant et qui devient un élément capital lorsque la scène est décrite sous un autre angle. C'est un peu comme si on assemblait progressivement les pièces d'un puzzle.
On voit parfois une scène sous un angle avec en arrière-plan un élément qui semblait insignifiant et qui devient un élément capital lorsque la scène est décrite sous un autre angle. C'est un peu comme si on assemblait progressivement les pièces d'un puzzle.
p. 196
Un peu de divertissement enfin avec l’entreprise de bains de Zeb! Les dernières 40 pages furent plus agréables. Les personnages mieux reliés entre eux.
À un moment, il est écrit que les fesses du cowboy allongé sur le lit sont « idéalement exposées. »
Ah bon, il y’a une façon idéale?!!
Un peu de divertissement enfin avec l’entreprise de bains de Zeb! Les dernières 40 pages furent plus agréables. Les personnages mieux reliés entre eux.
À un moment, il est écrit que les fesses du cowboy allongé sur le lit sont « idéalement exposées. »
Ah bon, il y’a une façon idéale?!!
J'ai parfois le sentiment de voir un film muet quand je lis ce roman, c'est une sensation étrange.
Oui, c'est ça! Tu as mis le doigt dessus. Je ressens la même chose.
J'ai parfois le sentiment de voir un film muet quand je lis ce roman, c'est une sensation étrange.
Oui, c'est ça! Tu as mis le doigt dessus. Je ressens la même chose.
Je pense que c'est aussi lié au fait que je ne rentre pas complètement dans le roman, je reste spectateur et ne suis pas plongé totalement dans l'histoire.
Je pense que c'est aussi lié au fait que je ne rentre pas complètement dans le roman, je reste spectateur et ne suis pas plongé totalement dans l'histoire.
C'est un roman qui adopte le mode descriptif, celui de l'évocation pour raconter une histoire contrairement à la majorité des œuvres à la troisième personne où des personnages principaux sont les piliers et leurs interactions servent à raconter l’histoire. Forcément il y’a décalage.
Même si je trouve le roman inégal, je reconnais que le roman est très bien construit
Ah ça oui!
Les personnages se retrouvent petit à petit tous ensemble, leur société s'organise, du coup les chapitres sont plus longs etc.
C'est ce que j'ai le plus envie de saluer.
P 265.
Je commence seulement maintenant à beaucoup beaucoup aimer ce livre :-(
C'est un peu tard et c'est dommage.
(Mais comme j'ai deux journées épouvantables et interminables qui se profilent, je ne pense pas avancer beaucoup et comme ça je pourrai déguster la fin.)
PS J'adore Sally. Et puis Zeb.
Je commence seulement maintenant à beaucoup beaucoup aimer ce livre :-(
C'est un peu tard et c'est dommage.
(Mais comme j'ai deux journées épouvantables et interminables qui se profilent, je ne pense pas avancer beaucoup et comme ça je pourrai déguster la fin.)
PS J'adore Sally. Et puis Zeb.
L'amour vient enfin de naître entre deux personnages, Elie et Ilse.
"Le monde venait de naître", pour Elie et pour Ilse "Ilse reconnaissait ce moment qu'elle n'avait jamais vécu. Une assoiffée qui trouve enfin une rivière".(p220).
C'est pas beau çà, dans ce monde de brutes?
C'est en tout cas un roman français qui fait prendre l'air vivifiant des débuts d'aventure.
Il fallait oser sortir de l'autofiction et du nombrilisme.
Je continue.
A+
"Le monde venait de naître", pour Elie et pour Ilse "Ilse reconnaissait ce moment qu'elle n'avait jamais vécu. Une assoiffée qui trouve enfin une rivière".(p220).
C'est pas beau çà, dans ce monde de brutes?
C'est en tout cas un roman français qui fait prendre l'air vivifiant des débuts d'aventure.
Il fallait oser sortir de l'autofiction et du nombrilisme.
Je continue.
A+
Plusieurs amours sont nées mais chacun à sa façon, j'aime bien Josh accroché à son arbre et la passion de Zeb et Sally.
Ca y est, terminé pour moi. Dans l'ensemble je suis satisfaite de cette lecture, mais j'aurai aimé quelques approfondissements sur le pourquoi tous ces personnages sont arrivés dans cette nouvelle ville. En fait on ne connait que l'histoire de Zebulon. Pourquoi Gifford est si "spécial", d'où vient-il... Pourquoi la famille de Josh est elle partie....
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