Et tu n'as pas essayé MIOSSEC ou Dominique A?
Non, pas encore, mais je m'en vais écouter tes conseils...
Un peu d'humour pour terminer une journée bien grise...
Y'a une fille qu'habite chez moi (de l'album Bénabar de Laurent Bénabar)
Plusieurs indices m'ont mis la puce à l'oreille
j'ouvre l'oeil
j'vais faire une enquête pour en avoir le coeur net
ça m'inquiète
y'a des détails qui trompent pas
les draps la couette et la taie d'oreiller
sont plus dépareillés
à côté de mes fringues en boule
y'a des vêtements pliés et repassés
y'a des détails qui trompent pas
j'crois qu'y'a une fille qu'habite chez moi!
deux brosses à dents dans la salle de bain
du savon sans savon et le sèche-cheveux
c'est certainement pas le mien
des petites boules bizarres
pour parfurmer la baignoire
c'est un vrai cauchemar
quelqu'un a massacré tous mes amis cafards!
dans la cuisine des sachets de thé
de verveine de camomille
un message sur le répondeur d'une mère
qu'est pas la mienne
v'là qu'elle s'en prend à ma famille!
quelqu'un en traître a fait la vaisselle
où sont mes habitudes mon ménage trimestrielle?
j'ouvre le frigo l'horreur c'est la folie!
y'a plein de légumes!
y'a même des fruits!
y'a des détails qui trompent pas
j'crois qu'y'a une fille qu'habite chez moi!
où sont mes potes qui glandaient devant la télé
les boîtes de pizza les paquets de chips éventrés
les mégots de cigarettes écrasés dans les assiettes
ma collection de new look? aux oubliettes!
sur la table de nuit y'a plus de capotes mais de l'aspirine
y'a une fille qu'habite chez moi
y'a aussi des bougies contre l'odeur de la nicotine
y'a une fille qui habite chez moi
y'a des détails qui trompent pas
y'a un vrai rideau y'a plus de drap cloué sur la fenêtre!
qu'est-ce que ça mon Dieu c'est une plante verte!
l'aspirateur est encore chaud
c'est trop je porte plainte!
j'vais l'emmener au labo
pour vérifier les empreintes
on dirait que je suis plus célibataire
la coupable je la tiens
elle est devant moi l'étau se resserre
accrochée au téléphone assise en tailleur
dans une jolie robe à fleur
une fille me dit "arrête ton cinéma
et le loyer je le paye autant que toi!"
Le texte est drôle, mais avec la musique - entre cirque et bal musette - et l'abattage de Laurent Bénabar, ça devient carrément irrésistible!
Y'a une fille qu'habite chez moi (de l'album Bénabar de Laurent Bénabar)
Plusieurs indices m'ont mis la puce à l'oreille
j'ouvre l'oeil
j'vais faire une enquête pour en avoir le coeur net
ça m'inquiète
y'a des détails qui trompent pas
les draps la couette et la taie d'oreiller
sont plus dépareillés
à côté de mes fringues en boule
y'a des vêtements pliés et repassés
y'a des détails qui trompent pas
j'crois qu'y'a une fille qu'habite chez moi!
deux brosses à dents dans la salle de bain
du savon sans savon et le sèche-cheveux
c'est certainement pas le mien
des petites boules bizarres
pour parfurmer la baignoire
c'est un vrai cauchemar
quelqu'un a massacré tous mes amis cafards!
dans la cuisine des sachets de thé
de verveine de camomille
un message sur le répondeur d'une mère
qu'est pas la mienne
v'là qu'elle s'en prend à ma famille!
quelqu'un en traître a fait la vaisselle
où sont mes habitudes mon ménage trimestrielle?
j'ouvre le frigo l'horreur c'est la folie!
y'a plein de légumes!
y'a même des fruits!
y'a des détails qui trompent pas
j'crois qu'y'a une fille qu'habite chez moi!
où sont mes potes qui glandaient devant la télé
les boîtes de pizza les paquets de chips éventrés
les mégots de cigarettes écrasés dans les assiettes
ma collection de new look? aux oubliettes!
sur la table de nuit y'a plus de capotes mais de l'aspirine
y'a une fille qu'habite chez moi
y'a aussi des bougies contre l'odeur de la nicotine
y'a une fille qui habite chez moi
y'a des détails qui trompent pas
y'a un vrai rideau y'a plus de drap cloué sur la fenêtre!
qu'est-ce que ça mon Dieu c'est une plante verte!
l'aspirateur est encore chaud
c'est trop je porte plainte!
j'vais l'emmener au labo
pour vérifier les empreintes
on dirait que je suis plus célibataire
la coupable je la tiens
elle est devant moi l'étau se resserre
accrochée au téléphone assise en tailleur
dans une jolie robe à fleur
une fille me dit "arrête ton cinéma
et le loyer je le paye autant que toi!"
Le texte est drôle, mais avec la musique - entre cirque et bal musette - et l'abattage de Laurent Bénabar, ça devient carrément irrésistible!
une chanson que j'aime beaucoup mais je l'ai perdue et impossible de savoir d'ou elle vient, si vous le savez, dites-le-moi siouplé :
Pomme de Terre:
Pomme de terre, inerte dans un champ
ni sang, ni nerfs, ni pensées ni sentiments
Bouddha au rabais, Nirvana d'occasion
Qu'est-ce que t'attends? reste pas là planté comme un con
si tu continue, tu vas prendre racines
arrête de rigoler en contemplant ton urine
en contemplant ton urine couler
sur tes chaussures en cuir,
est-ce que ca te fait vraiment rire?
Pomme de terre, rien n'a d'interêt
tout m'indiffère, les gens sentent mauvais
les petits oiseaux s'enculent sur les branches,
le commandant Cousteau découpe un enfant en tranches
Mère Thérésa vend de la cocaïne à la sortie des martenelles
et tu contemple ton urine et tu contemple ton urine
qui coule sur tes chaussures en cuir
est-ce que ca te fait vraiment rire?
Pomme de terre observe sans se plaindre
toutes ces lumières, une à une s'éteindre
regard inaudit, le visage inexpressif
quelques germes font leur apparition sur le pif
pourquoi tu te laisse aller? pourquoi tu te débines?
et pourquoi est-ce que tu te marres
en contemplant ton urine en contemplant ton urine
qui coule sur tes chaussures en cuir?
est-ce que ca te fait vraiment rire?
Pomme de terre un jour a rencontré
Pomme de fer qui l'a sodomisé
passé à tabac, pendu par les testicules,
Pomme de terre ou pas quand on souffre on est ridicule,
le monde des humains n'est pas fait pour les tubercules
mais aujoud'hui encore, pourtant parfois se dessine
un sourire nostalgique à la vue de son urine
à la vue de son urine
qui coule sur ses chaussures en cuir
avant ca le faisait tant rire.
laaa la la laaa
la la laaa la la
la, lalalalalalala
laaa la la la la
lalala, laaa
En plus cette chanson est un excellent exercice de chant tant les temps pour reprendre son souffle sont rares et courts.
ps: retranscrit d'apres un tres vieux souvenir, les paroles ne doivent donc pas correspondre exactement, dsl.
Pomme de Terre:
Pomme de terre, inerte dans un champ
ni sang, ni nerfs, ni pensées ni sentiments
Bouddha au rabais, Nirvana d'occasion
Qu'est-ce que t'attends? reste pas là planté comme un con
si tu continue, tu vas prendre racines
arrête de rigoler en contemplant ton urine
en contemplant ton urine couler
sur tes chaussures en cuir,
est-ce que ca te fait vraiment rire?
Pomme de terre, rien n'a d'interêt
tout m'indiffère, les gens sentent mauvais
les petits oiseaux s'enculent sur les branches,
le commandant Cousteau découpe un enfant en tranches
Mère Thérésa vend de la cocaïne à la sortie des martenelles
et tu contemple ton urine et tu contemple ton urine
qui coule sur tes chaussures en cuir
est-ce que ca te fait vraiment rire?
Pomme de terre observe sans se plaindre
toutes ces lumières, une à une s'éteindre
regard inaudit, le visage inexpressif
quelques germes font leur apparition sur le pif
pourquoi tu te laisse aller? pourquoi tu te débines?
et pourquoi est-ce que tu te marres
en contemplant ton urine en contemplant ton urine
qui coule sur tes chaussures en cuir?
est-ce que ca te fait vraiment rire?
Pomme de terre un jour a rencontré
Pomme de fer qui l'a sodomisé
passé à tabac, pendu par les testicules,
Pomme de terre ou pas quand on souffre on est ridicule,
le monde des humains n'est pas fait pour les tubercules
mais aujoud'hui encore, pourtant parfois se dessine
un sourire nostalgique à la vue de son urine
à la vue de son urine
qui coule sur ses chaussures en cuir
avant ca le faisait tant rire.
laaa la la laaa
la la laaa la la
la, lalalalalalala
laaa la la la la
lalala, laaa
En plus cette chanson est un excellent exercice de chant tant les temps pour reprendre son souffle sont rares et courts.
ps: retranscrit d'apres un tres vieux souvenir, les paroles ne doivent donc pas correspondre exactement, dsl.
D'après une petite recherche sur Google, il semblerait que cela soit de "Blair" (? moi je connais pas...) dans l'album "Les choses ne sont pas bien". J'imagine que les connaisseurs s'y retrouveront et pourront chercher plus loin...
Même trouvé des liens à essayer:
http://leskk.free.fr/bazar/…
http://djlemmings.free.fr/Pommedeterrecd.mp3
http://leskk.free.fr/bazar/…
http://djlemmings.free.fr/Pommedeterrecd.mp3
les deux liens sont morts... :-(
Euh, j'ai aussi fait une recherche(plutot longue d'ailleurs) et a mieux j'ai trouvé des paroles sur des forums, comme ici, quoi. Merci pour le nom du groupe, je vais voir si l'info est correct et si je peux tirer un peu plus d'infos, :-) .
Euh, j'ai aussi fait une recherche(plutot longue d'ailleurs) et a mieux j'ai trouvé des paroles sur des forums, comme ici, quoi. Merci pour le nom du groupe, je vais voir si l'info est correct et si je peux tirer un peu plus d'infos, :-) .
qvv.fr.st/bazar/Pomme_de_Terre.mp3
Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable de Hubert Félix THIEFAINE
Coupable, coupable
J'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma
mère et de l'avoir mangé
J'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté
de me pendre avec mon cordon ombilical
J'me sens coupable d'avoir offensé et souillé la lumière du jour en
essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux
la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais
J'me sens coupable d'avoir méprisé tous ces petits barbares débiles
insensibles, insipides et minables qui couraient en culottes courtes
derrière un ballon dans les cours de récréation
Et j'me sens coupable d'avoir continué à les mépriser beaucoup plus
tard encore alors qu'ils étaient déjà devenus des banquiers, des juges,
des dealers, des épiciers, des fonctionnaires, des proxénètes, des
évêques ou des chimpanzés névropathes
J'me sens coupable des lambeaux de leur âme déchirée par la honte et
par les ricanements cyniques et confus de mes cellules nerveuses
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable d'avoir été dans une vie antérieure l'une de ces
charmantes petites créatures que l'on rencontre au fond des bouteilles de
mescal et d'en ressentir à tout jamais un sentiment mélancolique de
paradis perdu
J'me sens coupable d'être tombé d'un tabouret de bar dans un palace
pour vieilles dames déguisées en rock-star, après avoir éclusé sept
bouteilles de Dom Pé 67 dans le seul but d'obtenir des notes de frais à
déduire de mes impôts
J'me sens coupable d'avoir arrêté de picoler alors qu'il y a des
milliers d'envapés qui continuent chaque année à souffrir d'une cirrhose ou
d'un cancer du foie ou des conséquences d'accidents provoqués par
l'alcool
De même que j'me sens coupable d'avoir arrêté de fumer alors qu'il y a
des milliers d'embrumés qui continuent chaque année à souffrir pour les
mêmes raisons à décalquer sur les poumons en suivant les pointillés
Et j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète et
d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui
continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un
durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de
chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum et du
gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'HIV ou de
salpingite
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable d'être né français, de parents français,
d'arrière-arrière... etc. grands-parents français, dans un pays où les indigènes
pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres
de dénonciation que les nazis les plus compétents et les mieux
expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l'humanité en furent
stupéfaits et même un peu jaloux
J'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de
pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je
prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers
écœurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement
troublés et choqués par ce genre de pratique
J'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes
voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de
certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et
dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'œuvre
de l'anonymat
J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire
alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de
remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir
les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c'est la
turlutte finale
J'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer
chez mes Nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de
mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine
et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides,
serviles et domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les
chè-è-vres, les Tamagochis et les poissons rouges
J'me sens coupable de ne pas être mort le 30 septembre 1955, un peu
après 17 heures 40, au volant du spyder Porsche 550 qui percuta le coupé
Ford de monsieur Donald Turnupseed
J'me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y
a quelque six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de
se battre entre-eux et de s'accrocher à leur triste petite part de néant
cafardeux
Je me sens coupable, coupable !
Il faut le prendre pour ce que c'est : un exercice de simple provocation ... dans la veine THIEFAINE. Belle musique envoutante. On peut regretter quelques outrances dans certaines de ses culpabilités!
Coupable, coupable
J'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma
mère et de l'avoir mangé
J'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté
de me pendre avec mon cordon ombilical
J'me sens coupable d'avoir offensé et souillé la lumière du jour en
essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux
la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais
J'me sens coupable d'avoir méprisé tous ces petits barbares débiles
insensibles, insipides et minables qui couraient en culottes courtes
derrière un ballon dans les cours de récréation
Et j'me sens coupable d'avoir continué à les mépriser beaucoup plus
tard encore alors qu'ils étaient déjà devenus des banquiers, des juges,
des dealers, des épiciers, des fonctionnaires, des proxénètes, des
évêques ou des chimpanzés névropathes
J'me sens coupable des lambeaux de leur âme déchirée par la honte et
par les ricanements cyniques et confus de mes cellules nerveuses
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable d'avoir été dans une vie antérieure l'une de ces
charmantes petites créatures que l'on rencontre au fond des bouteilles de
mescal et d'en ressentir à tout jamais un sentiment mélancolique de
paradis perdu
J'me sens coupable d'être tombé d'un tabouret de bar dans un palace
pour vieilles dames déguisées en rock-star, après avoir éclusé sept
bouteilles de Dom Pé 67 dans le seul but d'obtenir des notes de frais à
déduire de mes impôts
J'me sens coupable d'avoir arrêté de picoler alors qu'il y a des
milliers d'envapés qui continuent chaque année à souffrir d'une cirrhose ou
d'un cancer du foie ou des conséquences d'accidents provoqués par
l'alcool
De même que j'me sens coupable d'avoir arrêté de fumer alors qu'il y a
des milliers d'embrumés qui continuent chaque année à souffrir pour les
mêmes raisons à décalquer sur les poumons en suivant les pointillés
Et j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète et
d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui
continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un
durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de
chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum et du
gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'HIV ou de
salpingite
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable d'être né français, de parents français,
d'arrière-arrière... etc. grands-parents français, dans un pays où les indigènes
pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres
de dénonciation que les nazis les plus compétents et les mieux
expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l'humanité en furent
stupéfaits et même un peu jaloux
J'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de
pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je
prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers
écœurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement
troublés et choqués par ce genre de pratique
J'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes
voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de
certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et
dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'œuvre
de l'anonymat
J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire
alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de
remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir
les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c'est la
turlutte finale
J'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer
chez mes Nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de
mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine
et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides,
serviles et domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les
chè-è-vres, les Tamagochis et les poissons rouges
J'me sens coupable de ne pas être mort le 30 septembre 1955, un peu
après 17 heures 40, au volant du spyder Porsche 550 qui percuta le coupé
Ford de monsieur Donald Turnupseed
J'me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y
a quelque six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de
se battre entre-eux et de s'accrocher à leur triste petite part de néant
cafardeux
Je me sens coupable, coupable !
Il faut le prendre pour ce que c'est : un exercice de simple provocation ... dans la veine THIEFAINE. Belle musique envoutante. On peut regretter quelques outrances dans certaines de ses culpabilités!
Le commerce de l'eau de Dominique A
dans AUGURI
La pluie qui tombe est douce
et nous faisons l'amour
Certains plus loins se livrent
au commerce de l'eau.
Comme ils flairent une faillite
ils prennent des airs salauds
Et ils monnaient la pluie
et nous faisons l'amour.
Des barques filent tout près
on en voit écoper
Renvoyant l'eau à l'eau.
La pluie semblait pourtant
Inoffensive et douce
discrète comme l'instant
Qui se laisse suspendre
et nous fait nous aimer.
Et la pluie se monnaie
dans les maisons de thé
Où des colons déçus
évoquent de vieux étés
Où on ne parlait pas
du commerce de l'eau
De cette eau écopée
sur de petits bateaux.
...
Etrange chanson que je ne décrypte pas. Accompagnement avec percussions orientalistes, très beau. Ambiance mystérieuse, et donc, je ne décrypte pas. Fait irrésisitiblement penser à Srinagar, au Cachemire, sur les House-Boats, du temps où l'on pouvait encore y aller sans risquer de se faire trancher la gorge. Si Dominique A pouvait me répondre ...
dans AUGURI
La pluie qui tombe est douce
et nous faisons l'amour
Certains plus loins se livrent
au commerce de l'eau.
Comme ils flairent une faillite
ils prennent des airs salauds
Et ils monnaient la pluie
et nous faisons l'amour.
Des barques filent tout près
on en voit écoper
Renvoyant l'eau à l'eau.
La pluie semblait pourtant
Inoffensive et douce
discrète comme l'instant
Qui se laisse suspendre
et nous fait nous aimer.
Et la pluie se monnaie
dans les maisons de thé
Où des colons déçus
évoquent de vieux étés
Où on ne parlait pas
du commerce de l'eau
De cette eau écopée
sur de petits bateaux.
...
Etrange chanson que je ne décrypte pas. Accompagnement avec percussions orientalistes, très beau. Ambiance mystérieuse, et donc, je ne décrypte pas. Fait irrésisitiblement penser à Srinagar, au Cachemire, sur les House-Boats, du temps où l'on pouvait encore y aller sans risquer de se faire trancher la gorge. Si Dominique A pouvait me répondre ...
Que se passe-t-il?
J'n'y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Je m'souviens que j'marchais
Que j'marchais dans une rue
Au milieu d'la cohue
Sous un joyeux soleil de mai
C'était plein de couleurs
De mouvements et de bruits
Une fille m'a souri
Et je m'souviens que j'la suivais
Je la suivais
Sous le joyeux soleil de mai
Chemin faisant j'imaginais
Un mot gentil pour l'aborder
Et puis voici
Que dans le ciel bleu de midi
De plus en plus fort j'entendis
Comme arrivant de l'infini
Ce drôle de bruit
Ce drôle de bruit
Je m'souviens que les gens
S'arrêtèrent de marcher
Et d'un air étonné
Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique
Couleur de paradis
D'où sortait cette musique
Comme accordée sur l'infini
C'était étrange
Est-ce qu'il allait neiger des anges
Les gens guettaient dans un mélange
D'inquiétude et d'amusement
Et brusquement
Il y eut un éclair aveuglant
Et dans un souffle incandescent
Les murs se mirent à trembler
Que s'est-il passé?
J'y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Y a plus rien qu'un désert
De gravats, de poussière
Qu'un silence à hurler
A la place où il y avait
Une ville qui battait
Comme un cœur prodigieux
Une fille dont les yeux
Etaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu
Faites que ce soit
Un mauvais rêve
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Il Y Avait Une Ville
Interprété par Claude Nougaro
J'n'y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Je m'souviens que j'marchais
Que j'marchais dans une rue
Au milieu d'la cohue
Sous un joyeux soleil de mai
C'était plein de couleurs
De mouvements et de bruits
Une fille m'a souri
Et je m'souviens que j'la suivais
Je la suivais
Sous le joyeux soleil de mai
Chemin faisant j'imaginais
Un mot gentil pour l'aborder
Et puis voici
Que dans le ciel bleu de midi
De plus en plus fort j'entendis
Comme arrivant de l'infini
Ce drôle de bruit
Ce drôle de bruit
Je m'souviens que les gens
S'arrêtèrent de marcher
Et d'un air étonné
Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique
Couleur de paradis
D'où sortait cette musique
Comme accordée sur l'infini
C'était étrange
Est-ce qu'il allait neiger des anges
Les gens guettaient dans un mélange
D'inquiétude et d'amusement
Et brusquement
Il y eut un éclair aveuglant
Et dans un souffle incandescent
Les murs se mirent à trembler
Que s'est-il passé?
J'y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Y a plus rien qu'un désert
De gravats, de poussière
Qu'un silence à hurler
A la place où il y avait
Une ville qui battait
Comme un cœur prodigieux
Une fille dont les yeux
Etaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu
Faites que ce soit
Un mauvais rêve
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Il Y Avait Une Ville
Interprété par Claude Nougaro
LE GRAND LUSTUCRU
(kurt Weil, Roger Fernay, Jacques Deval)
Quel est donc dedans la plaine
ce grand bruit qui vient jusqu'à nous ?
on dirait un bruit de chaînes
que l'on traîne sut des cailloux.
C'est le grand Lustucru qui passe
c'est le grand Lustucru qui mangera
tous les petits gars qui ne dorment guère,
tous les petits gars qui ne dorment pas.
Quel est donc sur la rivière
ce grand bruit qui vient jusqu'ici ?
on dirait un bruit de pierres
que l'on jette dedans un puits.
L'Angélus sonne sur Ballanche,
un pigeon tombe du clocher
quel est donc ce bruit de branches
que l'on traîne sur le plancher ?
C'est le grand Lustucru qui passe
et c'est moi qu'il vient chercher,
Moi parce que je ne dors guère
moi parce que ce soir je ne dors pas.
chanté par Cathy Berberian, épouse du compositeur Luciano Berio.
(kurt Weil, Roger Fernay, Jacques Deval)
Quel est donc dedans la plaine
ce grand bruit qui vient jusqu'à nous ?
on dirait un bruit de chaînes
que l'on traîne sut des cailloux.
C'est le grand Lustucru qui passe
c'est le grand Lustucru qui mangera
tous les petits gars qui ne dorment guère,
tous les petits gars qui ne dorment pas.
Quel est donc sur la rivière
ce grand bruit qui vient jusqu'ici ?
on dirait un bruit de pierres
que l'on jette dedans un puits.
L'Angélus sonne sur Ballanche,
un pigeon tombe du clocher
quel est donc ce bruit de branches
que l'on traîne sur le plancher ?
C'est le grand Lustucru qui passe
et c'est moi qu'il vient chercher,
Moi parce que je ne dors guère
moi parce que ce soir je ne dors pas.
chanté par Cathy Berberian, épouse du compositeur Luciano Berio.
Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable de Hubert Félix THIEFAINE
Coupable, coupable
J'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma
mère et de l'avoir mangé
J'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté
de me pendre avec mon cordon ombilical
J'me sens coupable d'avoir offensé et souillé la lumière du jour en
essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux
la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais
J'me sens coupable d'avoir méprisé tous ces petits barbares débiles
insensibles, insipides et minables qui couraient en culottes courtes
derrière un ballon dans les cours de récréation
Et j'me sens coupable d'avoir continué à les mépriser beaucoup plus
tard encore alors qu'ils étaient déjà devenus des banquiers, des juges,
des dealers, des épiciers, des fonctionnaires, des proxénètes, des
évêques ou des chimpanzés névropathes
J'me sens coupable des lambeaux de leur âme déchirée par la honte et
par les ricanements cyniques et confus de mes cellules nerveuses
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable d'avoir été dans une vie antérieure l'une de ces
charmantes petites créatures que l'on rencontre au fond des bouteilles de
mescal et d'en ressentir à tout jamais un sentiment mélancolique de
paradis perdu
J'me sens coupable d'être tombé d'un tabouret de bar dans un palace
pour vieilles dames déguisées en rock-star, après avoir éclusé sept
bouteilles de Dom Pé 67 dans le seul but d'obtenir des notes de frais à
déduire de mes impôts
J'me sens coupable d'avoir arrêté de picoler alors qu'il y a des
milliers d'envapés qui continuent chaque année à souffrir d'une cirrhose ou
d'un cancer du foie ou des conséquences d'accidents provoqués par
l'alcool
De même que j'me sens coupable d'avoir arrêté de fumer alors qu'il y a
des milliers d'embrumés qui continuent chaque année à souffrir pour les
mêmes raisons à décalquer sur les poumons en suivant les pointillés
Et j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète et
d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui
continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un
durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de
chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum et du
gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'HIV ou de
salpingite
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable d'être né français, de parents français,
d'arrière-arrière... etc. grands-parents français, dans un pays où les indigènes
pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres
de dénonciation que les nazis les plus compétents et les mieux
expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l'humanité en furent
stupéfaits et même un peu jaloux
J'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de
pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je
prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers
écœurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement
troublés et choqués par ce genre de pratique
J'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes
voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de
certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et
dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'œuvre
de l'anonymat
J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé
Je me sens coupable, coupable !
J'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire
alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de
remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir
les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c'est la
turlutte finale
J'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer
chez mes Nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de
mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine
et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides,
serviles et domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les
chè-è-vres, les Tamagochis et les poissons rouges
J'me sens coupable de ne pas être mort le 30 septembre 1955, un peu
après 17 heures 40, au volant du spyder Porsche 550 qui percuta le coupé
Ford de monsieur Donald Turnupseed
J'me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y
a quelque six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de
se battre entre-eux et de s'accrocher à leur triste petite part de néant
cafardeux
Je me sens coupable, coupable !
Il faut le prendre pour ce que c'est : un exercice de simple provocation ... dans la veine THIEFAINE. Belle musique envoutante. On peut regretter quelques outrances dans certaines de ses culpabilités!
Effectivement, une très belle chanson d'un de mes chanteurs favoris : HFT. Je trouve ses musiques, ses textes envoûtant. On sent que c'est un fou de Céline, Baudelaire, Rimabud, Lautréamont, Jim Harrison, car voilà ce qu'est HFT : un poète troubadour fou de poésie et de littérature. Bon, allez, une petite :
Alligators 427
Aux ailes de cachemire safran,
Je grille ma dernière cigarette.
Je vous attends.
Sur cette autoroute hystérique
Qui nous conduit chez les mutants,
J'ai troqué mon cœur contre une trique.
Je vous attends.
Je sais que vous avez la beauté destructive
Et le sourire vainqueur jusqu'au dernier soupir.
Je sais que vos mâchoires distillent l'agonie.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !"
Alligators 427
À la queue de zinc et de sang,
Je m'tape une petite reniflette.
Je vous attends.
Dans cet étrange carnaval
On a vendu l'homo sapiens
Pour racheter du Neandertal.
Je vous attends.
Et les manufactures ont beau se recycler,
Y aura jamais assez de morphine pour tout le monde,
Surtout qu'à ce qu'on dit, vous aimez faire durer.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !"
Alligators 427
Aux longs regards phosphorescents,
Je mouche mon nez, remonte mes chaussettes.
Je vous attends.
Et je bloque mes lendemains.
Je sais que les mouches s'apprêtent,
Autour des tables du festin.
Je vous attends.
Et j'attends que se dressent vos prochains charniers.
J'ai raté l'autre guerre pour la photographie.
J'espère que vos macchabées seront bien faisandés.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !"
Alligators 427
Aux crocs venimeux et gluants,
Je donne un coup de brosse à mon squelette.
Je vous attends.
L'idiot du village fait la queue
Et tend sa carte d'adhérent
Pour prendre place dans le grand feu.
Je vous attends.
J'entends siffler le vent au-dessus des calvaires
Et je vois les vampires sortir de leurs cercueils
Pour venir saluer les anges nucléaires.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !"
Alligators 427
Aux griffes d'or et de diamant,
Je sais que la ciguë est prête.
Je vous attends.
Je sais que dans votre alchimie,
L'atome ça vaut des travellers chèques
Et ça suffit comme alibi.
Je vous attends.
A l'ombre de vos centrales, je crache mon cancer.
Je cherche un nouveau nom pour ma métamorphose.
Je sais que mes enfants s'appelleront vers de terre.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !"
Alligators 427
Au cerveau de jaspe et d'argent,
Il est temps de sonner la fête.
Je vous attends.
Vous avez le goût du grand art
Et sur mon compteur électrique,
J'ai le portrait du prince-ringard.
Je vous attends.
Je sais que, désormais, vivre est un calembour.
La mort est devenue un état permanent.
Le monde est aux fantômes, aux hyènes et aux vautours.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !"
Cabaret Sainte-Lilith de Hubert-Félix Thiéfaine
Y a toujours un cinglé au bout de son trimard
Qui se crame les yeux sur un ours en chaleur
Du côté de ces nuits où s'enfuit le hasard
Avec les doigts collés de foutre et de sueur.
Y a toujours en taxi qui se perd dans la brume
Avec une reine morte en pâture aux fantômes
Et de vieux corbeaux rances en marge du bitume
Qui s'en viennent crever au détour de ta zone.
Lilith ! Oh Lilith
Y a toujours un pingouin qui souffle ses poumons
À travers un saxo branché sur du mélo
Et des gosses exilés qui maquillent leurs noms
Sur les fiches-transit d'hôtels hallucinos.
Y a toujours un pigeon qui s'envole en fumée
Dans les couloirs visqueux d'un vieux rêve-agonie
Et des cigares bandants sur les lèvres flippées
De dieux défigurés maquillés par tes nuits.
Oh ! Lilith
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs roussis :
Les dingues de la déglingue
Qui s'flinguent derrière ton zinc
Lilith ! Lilith !
Tu sais comment comment ça jouit,
Les mecs complètements stress
Qui t'réclament aux toilettes
Une p'tite canette, une p'tite fumette,
Une reniflette, une seringuette,
Une bonne branlette
Et puis : ciao... dodo.
Y a toujours une petite frangine qui se noie dans ses nerfs
Au fond d'une arrière-salle d'un vieux boxon crado
Et d'autres qui s'en vont respirer le grand air
Sur une plage à Hambourg, à Belfast ou Glasgow.
Y a toujours un clébard de bar unijambiste
Qui largue ses sachetons dans le W.C. pour dames
Et des gonzes un peu raides au bras de vieilles groupies
Qui dégueulent en riant leur Canigou on ice.
Oh ! Lilith
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs roussis :
Tu marches nulle part à genoux sur mes rames
Avec des souvenirs à tringle du bourrin.
Tu descends le quartier où les mômes jouent aux dames
Et me font voir la came dans le creux de leurs mains
Mais j'ai perdu l'adresse des autres solitudes
À contempler la noille dans les yeux des passants.
Souvent t'en as croisé au bord de l'hébétude
Qui ne pouvaient dormir sans leur dose de sang.
Lilith !
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs finis :
Les dingues de la déglingue
Qui s'flinguent derrière ton zinc
Lilith ! Lilith !
Tu sais comment, comment ça jouit
Les mecs complètement stress
Qui t'réclament aux toilettes
Une p'tite canette, une p'tite fumette,
Une reniflette, une seringuette,
Une bonne branlette
Et pis... ça joue ! ça jouit
Le style particulier de THIEFAINE et des compositions musicales brillantes, notamment du temps où ses chansons étaient composées avec Claude MAIRET. Et la voix, la présence de THIEFAINE ...
Y a toujours un cinglé au bout de son trimard
Qui se crame les yeux sur un ours en chaleur
Du côté de ces nuits où s'enfuit le hasard
Avec les doigts collés de foutre et de sueur.
Y a toujours en taxi qui se perd dans la brume
Avec une reine morte en pâture aux fantômes
Et de vieux corbeaux rances en marge du bitume
Qui s'en viennent crever au détour de ta zone.
Lilith ! Oh Lilith
Y a toujours un pingouin qui souffle ses poumons
À travers un saxo branché sur du mélo
Et des gosses exilés qui maquillent leurs noms
Sur les fiches-transit d'hôtels hallucinos.
Y a toujours un pigeon qui s'envole en fumée
Dans les couloirs visqueux d'un vieux rêve-agonie
Et des cigares bandants sur les lèvres flippées
De dieux défigurés maquillés par tes nuits.
Oh ! Lilith
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs roussis :
Les dingues de la déglingue
Qui s'flinguent derrière ton zinc
Lilith ! Lilith !
Tu sais comment comment ça jouit,
Les mecs complètements stress
Qui t'réclament aux toilettes
Une p'tite canette, une p'tite fumette,
Une reniflette, une seringuette,
Une bonne branlette
Et puis : ciao... dodo.
Y a toujours une petite frangine qui se noie dans ses nerfs
Au fond d'une arrière-salle d'un vieux boxon crado
Et d'autres qui s'en vont respirer le grand air
Sur une plage à Hambourg, à Belfast ou Glasgow.
Y a toujours un clébard de bar unijambiste
Qui largue ses sachetons dans le W.C. pour dames
Et des gonzes un peu raides au bras de vieilles groupies
Qui dégueulent en riant leur Canigou on ice.
Oh ! Lilith
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs roussis :
Tu marches nulle part à genoux sur mes rames
Avec des souvenirs à tringle du bourrin.
Tu descends le quartier où les mômes jouent aux dames
Et me font voir la came dans le creux de leurs mains
Mais j'ai perdu l'adresse des autres solitudes
À contempler la noille dans les yeux des passants.
Souvent t'en as croisé au bord de l'hébétude
Qui ne pouvaient dormir sans leur dose de sang.
Lilith !
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs finis :
Les dingues de la déglingue
Qui s'flinguent derrière ton zinc
Lilith ! Lilith !
Tu sais comment, comment ça jouit
Les mecs complètement stress
Qui t'réclament aux toilettes
Une p'tite canette, une p'tite fumette,
Une reniflette, une seringuette,
Une bonne branlette
Et pis... ça joue ! ça jouit
Le style particulier de THIEFAINE et des compositions musicales brillantes, notamment du temps où ses chansons étaient composées avec Claude MAIRET. Et la voix, la présence de THIEFAINE ...
Ok, je sais pas si vous connaissez cette chason en France, mais en Amérique c'est pas mal connu. C'est de Evanescence, normalement j'aime pas leur musique, mais cette toune a tellement de belles paroles que j'en fait une exception. Voici les paroles...
"My Immortal"
I'm so tired of being here
Suppressed by all my childish fears
And if you have to leave
I wish that you would just leave
'Cause your presence still lingers here
And it won't leave me alone
These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
[Chorus:]
When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I held your hand through all of these years
But you still have
All of me
You used to captivate me
By your resonating light
Now I'm bound by the life you left behind
Your face it haunts
My once pleasant dreams
Your voice it chased away
All the sanity in me
These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
[Chorus]
I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along
[Chorus]
"My Immortal"
I'm so tired of being here
Suppressed by all my childish fears
And if you have to leave
I wish that you would just leave
'Cause your presence still lingers here
And it won't leave me alone
These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
[Chorus:]
When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I held your hand through all of these years
But you still have
All of me
You used to captivate me
By your resonating light
Now I'm bound by the life you left behind
Your face it haunts
My once pleasant dreams
Your voice it chased away
All the sanity in me
These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
[Chorus]
I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along
[Chorus]
Depuis 2 jours complètement immergé dans le dernier CD, magnifique, de Jean GUIDONI. Trapèze que ça s'appelle.
Thé de Chine chanté par Jean Guidoni
dans Trapèze
(Christophe Mali)
Partez ne m'attendez pas
J'ai décroché le téléphone
La nuit n'a plu besoin de moi
J'entends la théière qui s'affole.
Ram'nez moi des morceaux d'étoiles
J'les mettrai dans ma collection
De mes petits anges au teint pâle
Porter jusqu'à ébullition.
Et vous me conterez l'histoire
De ce danseur un peu félin
Qui dormira dans la baignoire
Thé à l'orange ou thé au jasmin.
Je tourne une à une les pages
Les photos s'enchainent
Le passé se déchaîne
Et je flâne la cuillère dans la tasse
Thé de Chine de notre premier voyage
En Asie.
Ramasser sa gueule à la pelle
Aller voir au bout de la nuit
Tomber reprendre de plus belle
J'pourrai en boire toute la nuit.
A quelle heure arriveront-ils?
J'laisserai allumé le salon
Le temps qui passe est invincible
Sucre candy collé au fond.
Je pars la cuillère dans la tasse
Thé de Chine
Ajouter une pincée de paradis
Et je tourne une à une les pages
Les images s'enchainent
Le passé se déchaîne
Où es-tu?
J'abandonnerai au silence
L'affriolance de mes nuits
Il faut que je me fasse offense
Un thé idéal pour mourir.
Partir n'attendre que moi
Ce thé ne m'excitera pas
Dernière heure passe lentement
Et la théière refroidira.
Je pars la cuillère dans la tasse
Dernière goutte
Thé de Chine se renverse
Sans laisser de traces
Je plie une à une les pages
de ma vie sans chaînes
Le passé se déchaîne
Où es-tu?
Magnifique GUIDONI. La voix, les propos. Et une musique toujours particulière. Ici une musique répétitive, jazzy, avec juste un riff de quelques notes de guitares qui reviennent en permanence.
Thé de Chine chanté par Jean Guidoni
dans Trapèze
(Christophe Mali)
Partez ne m'attendez pas
J'ai décroché le téléphone
La nuit n'a plu besoin de moi
J'entends la théière qui s'affole.
Ram'nez moi des morceaux d'étoiles
J'les mettrai dans ma collection
De mes petits anges au teint pâle
Porter jusqu'à ébullition.
Et vous me conterez l'histoire
De ce danseur un peu félin
Qui dormira dans la baignoire
Thé à l'orange ou thé au jasmin.
Je tourne une à une les pages
Les photos s'enchainent
Le passé se déchaîne
Et je flâne la cuillère dans la tasse
Thé de Chine de notre premier voyage
En Asie.
Ramasser sa gueule à la pelle
Aller voir au bout de la nuit
Tomber reprendre de plus belle
J'pourrai en boire toute la nuit.
A quelle heure arriveront-ils?
J'laisserai allumé le salon
Le temps qui passe est invincible
Sucre candy collé au fond.
Je pars la cuillère dans la tasse
Thé de Chine
Ajouter une pincée de paradis
Et je tourne une à une les pages
Les images s'enchainent
Le passé se déchaîne
Où es-tu?
J'abandonnerai au silence
L'affriolance de mes nuits
Il faut que je me fasse offense
Un thé idéal pour mourir.
Partir n'attendre que moi
Ce thé ne m'excitera pas
Dernière heure passe lentement
Et la théière refroidira.
Je pars la cuillère dans la tasse
Dernière goutte
Thé de Chine se renverse
Sans laisser de traces
Je plie une à une les pages
de ma vie sans chaînes
Le passé se déchaîne
Où es-tu?
Magnifique GUIDONI. La voix, les propos. Et une musique toujours particulière. Ici une musique répétitive, jazzy, avec juste un riff de quelques notes de guitares qui reviennent en permanence.
La farce bleue de Jean GUIDONI
dans Trapèze
(Eleonor Weber/Edith Fambuena)
Si je cesse de mentir
Qu'on me coupe la tête
Si je cesse de mentir
Qu'on me coupe la tête.
Les amants sont menteurs
Le soir sur les balcons.
Une farce bleue
Dans l'air tourbillonne
Le dragueur épuisé
Se fait la malle
Dans le bleu.
Il n'y a pas de tourbillon
Sans la chimère
Il n'y a pas d'autre abandon
Que l'illusion
Il n'y a pas que de la pluie sur Londres
Pas plus qu'il n'y a de froid
Dans le glaçon.
Si j'ai menti
Qu'on me coupe la tête
Des histoires inventées
Renaissent les visions.
Une farce bleue
Dans l'air déraisonne
Mon amour entêté
Se fait la malle
Dans tes yeux.
dans Trapèze
(Eleonor Weber/Edith Fambuena)
Si je cesse de mentir
Qu'on me coupe la tête
Si je cesse de mentir
Qu'on me coupe la tête.
Les amants sont menteurs
Le soir sur les balcons.
Une farce bleue
Dans l'air tourbillonne
Le dragueur épuisé
Se fait la malle
Dans le bleu.
Il n'y a pas de tourbillon
Sans la chimère
Il n'y a pas d'autre abandon
Que l'illusion
Il n'y a pas que de la pluie sur Londres
Pas plus qu'il n'y a de froid
Dans le glaçon.
Si j'ai menti
Qu'on me coupe la tête
Des histoires inventées
Renaissent les visions.
Une farce bleue
Dans l'air déraisonne
Mon amour entêté
Se fait la malle
Dans tes yeux.
C'était pas fini! Je continue.
Il n'y a pas de tourbillon
Sans la chimère
Il n'y a pas d'autre abandon
Que l'illusion
Il n'y a pas que de la pluie sur Londres
Pas plus qu'il n'y a de froid
Dans le glaçon.
Très curieux accompagnement, au tambour, avec une ritournelle bizarre. Chanté en duo avec Edith Fambuena.
Il n'y a pas de tourbillon
Sans la chimère
Il n'y a pas d'autre abandon
Que l'illusion
Il n'y a pas que de la pluie sur Londres
Pas plus qu'il n'y a de froid
Dans le glaçon.
Très curieux accompagnement, au tambour, avec une ritournelle bizarre. Chanté en duo avec Edith Fambuena.
Un p'tit bonheur pour commencer l'année...
Le p'tit bonheur (de l'album "Les vacances", Edgar de l'Est)
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
Il est là tout près de moi
ça fait des mois qu'j'attendais ça
Il est là couché dans les fleurs
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
ça m'a réchauffée de le voir
Il est tout près de moi ce soir
dans la nuit il met des couleurs
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
C'est quand même une drôle d'histoire
je ne pensais pas l'revoir
Il est là mon pommier en fleurs
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
Je l'ai croqué d'un coup tout cru
le déguster je n'ai pas su
c'est com' les galettes au beurre
Et j'ai perdu un p'tit bonheur
il va falloir qu'j'attende des heures
avant d'le cueillir dans les fleurs
et d'le croquer mon p'tit bonheur
Et j'ai perdu un p'tit bonheur
il va falloir qu'j'attende des heures
avant d'le cueillir dans les fleurs
et d'le croquer pour mon bonheur
Edgar de l'Est, c'est le duo composé de Isabelle Becker et Edgar Daguier. Ils composent ensemble, et c'est Isabelle Becker qui chante, d'une voix un peu rauque, aux inflexions un peu gouailleuses et surtout très chaleureuses. Leurs textes sont des petits bijoux d'humour qui jonglent avec les mots, tout en finesse et en légèreté. Et la musique est irrésistible, des petites ritournelles qui vous trottent dans la tête pendant longtemps et des accompagnements débordants de couleurs. Un régal!
Le p'tit bonheur (de l'album "Les vacances", Edgar de l'Est)
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
Il est là tout près de moi
ça fait des mois qu'j'attendais ça
Il est là couché dans les fleurs
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
ça m'a réchauffée de le voir
Il est tout près de moi ce soir
dans la nuit il met des couleurs
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
C'est quand même une drôle d'histoire
je ne pensais pas l'revoir
Il est là mon pommier en fleurs
Oui j'ai trouvé un p'tit bonheur
Je l'ai croqué d'un coup tout cru
le déguster je n'ai pas su
c'est com' les galettes au beurre
Et j'ai perdu un p'tit bonheur
il va falloir qu'j'attende des heures
avant d'le cueillir dans les fleurs
et d'le croquer mon p'tit bonheur
Et j'ai perdu un p'tit bonheur
il va falloir qu'j'attende des heures
avant d'le cueillir dans les fleurs
et d'le croquer pour mon bonheur
Edgar de l'Est, c'est le duo composé de Isabelle Becker et Edgar Daguier. Ils composent ensemble, et c'est Isabelle Becker qui chante, d'une voix un peu rauque, aux inflexions un peu gouailleuses et surtout très chaleureuses. Leurs textes sont des petits bijoux d'humour qui jonglent avec les mots, tout en finesse et en légèreté. Et la musique est irrésistible, des petites ritournelles qui vous trottent dans la tête pendant longtemps et des accompagnements débordants de couleurs. Un régal!
Petit de Bernard Lavilliers
Un enfant, avec un fusil trop grand
Un enfant, marche lentement, à pas hésitants
Au milieu du sang et du silence, et du silence
Un enfant, mais apparemment c'est plus un enfant
Depuis très longtemps, trop longtemps, trop longtemps
Bientôt dix ans, t'as jamais joué au voleur
Au gendarme qui a peur, à l'insouciance
Petit, tu devrais regarder les filles
Et voir dans leurs yeux qui brillent des valses lentes
Tu vois dans leurs yeux des éclairs de feux
Béton déchiré par les barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Quand vas-tu mourir ?
Un enfant, avec un fusil trop grand
Un enfant, mais apparemment c'est plus un enfant
Peut tuer comme un grand, comme à la guerre évidemment
Bientôt dix ans, il y a des pays tranquilles
Et des jardins dans les villes, et de l'argent
Petit, tu sais pas jouer aux billes
Tu revends des balles en cuivre, pour le moment
Tu vis au milieu des éclairs de feux
Béton déchirés par le barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Quand vas-tu mourir ?
Un enfant, un enfant trop vieux, un enfant trop dur
Un enfant bien évidemment peut tuer comme un grand
Et comme c'est la guerre, fait sa ronde, fait sa ronde
Et dans dix ans, si jamais y a plus l'enfer
Si jamais y a plus le fer, le feu, le sang
Petit, tu raccrocheras ton fusil
Comme un cauchemar qu'on oublie, apparemment
Petit, tu joueras peut-être au voleur
Et les gendarmes auront peur de l'insolence
Petit, tu feras danser les filles
Pour voir dans leurs yeux qui brillent des valses lentes
Mais au fond des yeux, des éclairs de feux
Béton déchiré par les barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Que vas-tu devenir ?
Tendresse et grande musicalité dans cette chanson.
Un enfant, avec un fusil trop grand
Un enfant, marche lentement, à pas hésitants
Au milieu du sang et du silence, et du silence
Un enfant, mais apparemment c'est plus un enfant
Depuis très longtemps, trop longtemps, trop longtemps
Bientôt dix ans, t'as jamais joué au voleur
Au gendarme qui a peur, à l'insouciance
Petit, tu devrais regarder les filles
Et voir dans leurs yeux qui brillent des valses lentes
Tu vois dans leurs yeux des éclairs de feux
Béton déchiré par les barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Quand vas-tu mourir ?
Un enfant, avec un fusil trop grand
Un enfant, mais apparemment c'est plus un enfant
Peut tuer comme un grand, comme à la guerre évidemment
Bientôt dix ans, il y a des pays tranquilles
Et des jardins dans les villes, et de l'argent
Petit, tu sais pas jouer aux billes
Tu revends des balles en cuivre, pour le moment
Tu vis au milieu des éclairs de feux
Béton déchirés par le barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Quand vas-tu mourir ?
Un enfant, un enfant trop vieux, un enfant trop dur
Un enfant bien évidemment peut tuer comme un grand
Et comme c'est la guerre, fait sa ronde, fait sa ronde
Et dans dix ans, si jamais y a plus l'enfer
Si jamais y a plus le fer, le feu, le sang
Petit, tu raccrocheras ton fusil
Comme un cauchemar qu'on oublie, apparemment
Petit, tu joueras peut-être au voleur
Et les gendarmes auront peur de l'insolence
Petit, tu feras danser les filles
Pour voir dans leurs yeux qui brillent des valses lentes
Mais au fond des yeux, des éclairs de feux
Béton déchiré par les barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Que vas-tu devenir ?
Tendresse et grande musicalité dans cette chanson.
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