Mon "Maître" en symphonique.... la reconnaissance de l'amour pour la langue !
https://youtu.be/ejls0laaduY?si=DN0BL0UTM3eGB7Mp
https://youtu.be/ejls0laaduY?si=DN0BL0UTM3eGB7Mp
L'ogre, de Jean Guidoni
dans "Trapèze"
Je suis l’ogre sur le toit
Qui attend je ne sais quoi
En carafe sur le toit
Une carafe entre les doigts
Le bouchon qui tombe par terre
Le bouchon lui sert d’appât
Ses petits éclats de verre
Où je me reflète à l’envers
Forcent l’attention des passantes
Qui lèvent les yeux rougissantes
Quel est cet homme là-haut qui joue
Au père noël en plein mois d’aout
Je suis l’ogre sur le toit
Un amateur de sanguines
Je croque les orphelines
Les princesses au petit pois
Sur le trottoir en contrebas
Gagnant le ciel à cloche pied
Et celles qui comptent tout bas
Contre le mur les yeux fermés
Du haut contemplant ma palette
Rose aux joues lèvres grenat
Je compose un menu de fête
Il manque un cœur à mon repas
Je suis l’ogre sur le toit
Un sans foyer un sans béquille
J’aimerais tant quelque chose à moi
L’air de rien un air de famille
Les mêmes traits le même sang
Adopter la jeune orpheline
Qui rase les murs les vitrines
L’œil inquiet le pas pressant
Pour échapper à la morphine
Elle me donnera son bras d’enfant
De veines en déveines en rêvant
Je l’appellerai ma consanguine
Je suis un ogre sur un toit
https://youtu.be/t0aWpcAbt6c
Le texte est de de Marie Nimier/Jean Rouaud. Et Jean Guidoni est un sacré interprète !
dans "Trapèze"
Je suis l’ogre sur le toit
Qui attend je ne sais quoi
En carafe sur le toit
Une carafe entre les doigts
Le bouchon qui tombe par terre
Le bouchon lui sert d’appât
Ses petits éclats de verre
Où je me reflète à l’envers
Forcent l’attention des passantes
Qui lèvent les yeux rougissantes
Quel est cet homme là-haut qui joue
Au père noël en plein mois d’aout
Je suis l’ogre sur le toit
Un amateur de sanguines
Je croque les orphelines
Les princesses au petit pois
Sur le trottoir en contrebas
Gagnant le ciel à cloche pied
Et celles qui comptent tout bas
Contre le mur les yeux fermés
Du haut contemplant ma palette
Rose aux joues lèvres grenat
Je compose un menu de fête
Il manque un cœur à mon repas
Je suis l’ogre sur le toit
Un sans foyer un sans béquille
J’aimerais tant quelque chose à moi
L’air de rien un air de famille
Les mêmes traits le même sang
Adopter la jeune orpheline
Qui rase les murs les vitrines
L’œil inquiet le pas pressant
Pour échapper à la morphine
Elle me donnera son bras d’enfant
De veines en déveines en rêvant
Je l’appellerai ma consanguine
Je suis un ogre sur un toit
https://youtu.be/t0aWpcAbt6c
Le texte est de de Marie Nimier/Jean Rouaud. Et Jean Guidoni est un sacré interprète !
S'il est une chanson qui un jour m'a donné envie d'apprendre une autre langue, c'est bien celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=wBfVsucRe1w
Elle renferme une magie tragique et sensuelle que je ressentais déjà sans pouvoir l'expliquer avant d'en découvrir cette traduction qui fait peu honneur à la musique des mots de Chico Buarque -mais c'est mieux que rien-.
Précision utile : elle a été écrite durant une période de dictature militaire;
Anecdote inutile : je n'ai jamais appris le portugais
Construçao (Construction)
Il a aimé cette fois comme si c'était la dernière
Il a embrassé sa femme comme si elle était la dernière
Et chacun de ses fils comme s'il était unique
Et il traversé la rue de son pas timide
Il a grimpé la construction comme s'il était une machine
Il a dressé à l'étage quatre murs solides
Brique après brique dans un dessin magique
Ses yeux voilés de ciment et de larmes
Il s'est assis pour se reposer comme si c'était un samedi
Il a mangé des fayots avec du riz comme s'il était un prince
Il a bu et a sangloté comme s'il était un naufragé
Il a dansé et ri comme s'il écoutait de la musique
Et il a trébuché dans le ciel comme s'il était un ivrogne
Et il a flotté dans l'air comme s'il était un oiseau
Et il a atterri sur le sol comme un paquet flasque
Il a agonisé au milieu du passage public
Il est mort sur la contre-allée, perturbant le trafic
Il a aimé cette fois comme s'il était le dernier
Il a embrassé sa femme comme si elle était unique
Et chacun de ses fils comme s'il était prodigue
Et il traversé la rue de son pas ivre
Il a grimpé la construction comme s'il était solide
Il a dressé à l'étage quatre murs magiques
Brique après brique dans un dessin logique
Ses yeux voilés de ciment et de trafic
Il s'est assis pour se reposer comme s'il était un prince
Il a mangé des fayots avec du riz comme si c'était ce qu'il y a de mieux
Il a bu et a sangloté comme s'il était une machine
Il a dansé et ri comme s'il était le prochain
Et il a trébuché dans le ciel comme s'il écoutait de la musique
Et il a flotté dans l'air comme si c'était un samedi
Et il a atterri sur le sol comme un paquet timide
Il a agonisé au milieu du passage naufragé
Il est mort sur la contre-allée, perturbant le public
Il a aimé cette fois comme s'il était une machine
Il a embrassé sa femme comme si c'était logique
Il a dressé à l'étage quatre murs flasques
Il s'est assis pour se reposer comme s'il était un oiseau
Et il a flotté dans l'air comme s'il était un prince
Et il a atterri sur le sol comme un paquet ivre
Il est mort sur la contre-allée, perturbant le samedi
Pour ce pain que tu manges, pour ce sol où dormir
Le certificat de naissance et la concession pour sourire
Pour me laisser respirer, pour me laisser exister
Dieu vous bénisse
Pour la cachaça gratuite que l'on doit avaler
Pour la fumée et la misère qui nous font tousser
Pour les échafaudages suspendus qui nous font tomber
Dieu vous bénisse
Pour la pleureuse qui nous fait prier et cracher
Pour les mouches qui nous embrassent et nous couvrent
Et pour la paix ultime qui enfin va nous racheter
Dieu vous bénisse
Elle renferme une magie tragique et sensuelle que je ressentais déjà sans pouvoir l'expliquer avant d'en découvrir cette traduction qui fait peu honneur à la musique des mots de Chico Buarque -mais c'est mieux que rien-.
Précision utile : elle a été écrite durant une période de dictature militaire;
Anecdote inutile : je n'ai jamais appris le portugais
Construçao (Construction)
Il a aimé cette fois comme si c'était la dernière
Il a embrassé sa femme comme si elle était la dernière
Et chacun de ses fils comme s'il était unique
Et il traversé la rue de son pas timide
Il a grimpé la construction comme s'il était une machine
Il a dressé à l'étage quatre murs solides
Brique après brique dans un dessin magique
Ses yeux voilés de ciment et de larmes
Il s'est assis pour se reposer comme si c'était un samedi
Il a mangé des fayots avec du riz comme s'il était un prince
Il a bu et a sangloté comme s'il était un naufragé
Il a dansé et ri comme s'il écoutait de la musique
Et il a trébuché dans le ciel comme s'il était un ivrogne
Et il a flotté dans l'air comme s'il était un oiseau
Et il a atterri sur le sol comme un paquet flasque
Il a agonisé au milieu du passage public
Il est mort sur la contre-allée, perturbant le trafic
Il a aimé cette fois comme s'il était le dernier
Il a embrassé sa femme comme si elle était unique
Et chacun de ses fils comme s'il était prodigue
Et il traversé la rue de son pas ivre
Il a grimpé la construction comme s'il était solide
Il a dressé à l'étage quatre murs magiques
Brique après brique dans un dessin logique
Ses yeux voilés de ciment et de trafic
Il s'est assis pour se reposer comme s'il était un prince
Il a mangé des fayots avec du riz comme si c'était ce qu'il y a de mieux
Il a bu et a sangloté comme s'il était une machine
Il a dansé et ri comme s'il était le prochain
Et il a trébuché dans le ciel comme s'il écoutait de la musique
Et il a flotté dans l'air comme si c'était un samedi
Et il a atterri sur le sol comme un paquet timide
Il a agonisé au milieu du passage naufragé
Il est mort sur la contre-allée, perturbant le public
Il a aimé cette fois comme s'il était une machine
Il a embrassé sa femme comme si c'était logique
Il a dressé à l'étage quatre murs flasques
Il s'est assis pour se reposer comme s'il était un oiseau
Et il a flotté dans l'air comme s'il était un prince
Et il a atterri sur le sol comme un paquet ivre
Il est mort sur la contre-allée, perturbant le samedi
Pour ce pain que tu manges, pour ce sol où dormir
Le certificat de naissance et la concession pour sourire
Pour me laisser respirer, pour me laisser exister
Dieu vous bénisse
Pour la cachaça gratuite que l'on doit avaler
Pour la fumée et la misère qui nous font tousser
Pour les échafaudages suspendus qui nous font tomber
Dieu vous bénisse
Pour la pleureuse qui nous fait prier et cracher
Pour les mouches qui nous embrassent et nous couvrent
Et pour la paix ultime qui enfin va nous racheter
Dieu vous bénisse
Chanson de Rezvani, chantée par Jeanne Moreau
JAMAIS JE NE T'AI DIT QUE JE T'AIMERAI TOUJOURS
Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours
Ô mon amour
Jamais tu ne m'as promis de m'adorer
Toute la vie
Jamais nous n'avons échangé de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Jamais nous n'aurions cru être à jamais pris par l'amour nous qui étions
Si inconstants
Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Des sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient
À se mêler
Et puis des mots d'amour sont venus sur nos lèvres nues
Petit à p'tit
Des tas de mots d'amour se sont mêlés tout doucement à nos baisers
Combien de mots d'amour ?
Jamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours
Ô mon amour
Jamais nous n'aurions pensé pouvoir vivre ensemble
Sans nous lasser
Nous réveiller tous les matins aussi surpris de nous trouver si bien
Dans le même lit
De ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d'être ensemble
Aussi bien
Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Nos sentiments nous ont liés bien malgré nous sans y penser
À tout jamais
Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d'amour connus
Et inconnus
Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous n'aurions
Jamais cru
Jamais, ne me dis jamais que tu m'aimeras toujours
Ô mon amour
Jamais ne me promets de m'adorer
Toute la vie
N'échangeons surtout pas de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour,
Que notre amour est un amour
Sans lendemain
pour l'écouter :
https://www.youtube.com/watch?v=8nCVyXQsUNg
JAMAIS JE NE T'AI DIT QUE JE T'AIMERAI TOUJOURS
Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours
Ô mon amour
Jamais tu ne m'as promis de m'adorer
Toute la vie
Jamais nous n'avons échangé de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Jamais nous n'aurions cru être à jamais pris par l'amour nous qui étions
Si inconstants
Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Des sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient
À se mêler
Et puis des mots d'amour sont venus sur nos lèvres nues
Petit à p'tit
Des tas de mots d'amour se sont mêlés tout doucement à nos baisers
Combien de mots d'amour ?
Jamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours
Ô mon amour
Jamais nous n'aurions pensé pouvoir vivre ensemble
Sans nous lasser
Nous réveiller tous les matins aussi surpris de nous trouver si bien
Dans le même lit
De ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d'être ensemble
Aussi bien
Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Nos sentiments nous ont liés bien malgré nous sans y penser
À tout jamais
Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d'amour connus
Et inconnus
Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous n'aurions
Jamais cru
Jamais, ne me dis jamais que tu m'aimeras toujours
Ô mon amour
Jamais ne me promets de m'adorer
Toute la vie
N'échangeons surtout pas de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour,
Que notre amour est un amour
Sans lendemain
pour l'écouter :
https://www.youtube.com/watch?v=8nCVyXQsUNg
Tout est dans le titre 'This is not America' :
https://www.youtube.com/watch?v=nsMUxdZGgWI
https://www.youtube.com/watch?v=nsMUxdZGgWI
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