Il n’y a pas d’amour heureux (ARAGON) chanté par Georges Brassens
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux
Et vous n'avez pas des frissons quand vous écoutez ça?
"Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare"
BRASSENS s'y entendait sacrément pour mettre des textes d'autres en musique. Quand même!
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux
Et vous n'avez pas des frissons quand vous écoutez ça?
"Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare"
BRASSENS s'y entendait sacrément pour mettre des textes d'autres en musique. Quand même!
Le kleenex, le drap de lit et l’étendard
Qu’as tu fait de ma main
Tu l’as fourrée dans ta bouche
Caressé les doigts ourlés de fièvre
Et maintenant tu craches le sang
Ne bouge pas, je cherche
Un kleenex, un drap de lit ou un étendard
Mais tu pisses le sang – Nom de Dieu
Que vont-ils faire de tant de sang
Hier, la voisine s’est fracassée
Dans l’escalier sur un tesson de bouteille
Ca giclait de partout – sanglant
J’ai fermé les yeux rougis au sparadrap
Mon enfant, toi qui tressailles dans mon ventre
Je te protégerai de la tuerie
Tu gagneras ton pain
A la sueur de mon amour
Qu’as-tu fais de ta main
Homme - regarde-moi – écoute –moi
Qu’as-tu fais de nos mains
Aux doigts pleins de tendresse
Catherine Ribeiro, album « Ame debout »
Qu’as tu fait de ma main
Tu l’as fourrée dans ta bouche
Caressé les doigts ourlés de fièvre
Et maintenant tu craches le sang
Ne bouge pas, je cherche
Un kleenex, un drap de lit ou un étendard
Mais tu pisses le sang – Nom de Dieu
Que vont-ils faire de tant de sang
Hier, la voisine s’est fracassée
Dans l’escalier sur un tesson de bouteille
Ca giclait de partout – sanglant
J’ai fermé les yeux rougis au sparadrap
Mon enfant, toi qui tressailles dans mon ventre
Je te protégerai de la tuerie
Tu gagneras ton pain
A la sueur de mon amour
Qu’as-tu fais de ta main
Homme - regarde-moi – écoute –moi
Qu’as-tu fais de nos mains
Aux doigts pleins de tendresse
Catherine Ribeiro, album « Ame debout »
Ce n'est pas étonnant que "Old Man" te rende triste, enfin dans un état proche de la tristesse. C'est la musique de Neil Young et son interprétation, je pense. Neil Young me fait aussi cet effet, une tristesse "heureuse". Et si tu trouves "Sleeps with angels" tu vas être servie!
Cet état de tristesse heureuse ou de "bonheur malgré tout", c'est ce que j'aime tellement chez Schubert qui est un de mes grands amours musicaux avec Bach et Beethoven.
Et pour Neil Young, eh bien, j'ai trouvé "Sleeps with angels"... et je suis servie, en effet!
Safeway cart (envoûtant, oui), Trans Am, Change your mind... tout ce cd est magnifique d'un bout à l'autre.
Et j'ai eu un choc en découvrant les paroles de My heart (il a dû les lire dans le mien de coeur, là tout de suite, pas possible autrement...)
My heart
Down the valley the shepherd sees
His flock is close at hand
And in the night sky a star is falling down
From someone's hand
Somewhere, somewhere
I've got to get somewhere
It's not too late, it's not too late
I've got to get somewhere
This time I will take the lead somehow
This time you won't have to show me how
When dreams come crashing down like trees
I don't know what love can do
When life is hanging in the breeze
I don't know what love can do
My heart, my heart
I've got to keep my heart
It's not too late, its'not too late
I've got to keep my heart
My love I will give it to you it's true
Although I'm not sure what love can do
Somewhere, somewhere
I've got to get somewhere
It's not too late, it's not too late
I've got to get somewhere
Somewhere, someone has a dream come true
Somehow someone has a dream come true
Il y a un extraordinaire mélange de tristesse et d'espoir dans cette chanson...
Je connais l'émotion des premiers missionnaires, Fée Carabine. Une sauvage des Grands Nords touchée par la grâce, une sauvage qui accède au Young suprême!
Tu es ma 3ème convertie officielle, certifiée par les conciles. Car tu es mûre pour beaucoup d'autres Neil Young. Le côté très électrique ne t'a apparemment pas dérangé... (je réfléchis!) ... Partant du principe que tu t'y entends parfaitement dans la compréhension de l'anglais, il faudrait que tu te procures son tout dernier : "Greendale" qui en fait raconte une histoire, du début à la fin, dans une ville imaginaire qui s'appellerait ... Greendale, et bien évidemment pas un conte de fées, plutôt de carabine d'ailleurs!
Cet ouvrage présente la particularité d'avoir 2 supports ;
Le CD, où l'on entend ces 10 morceaux créés pour l'occasion, joués avec Crazy Horse, ses accompagnateurs de toujours, en électrique donc. Très belle musique, tirant plutôt sur des accords simples(?) type blues, et qui ne vaut que parce que ce sont eux qui la jouent. Et comment? L'art de faire lent et de renvoyer les Speedy Gonzalez à leurs chères études.
Le DVD, où là on voit bien qu'il ne triche pas, puisqu'il interprète ces 10 morceaux (en fait il raconte l'histoire) seul à la guitare acoustique, enregistré en live dans un pub Dublinois (Bon sang les veinards!). On constate ainsi : que même vieillard (ou presque) on aimerait passer des vacances avec lui, et que la guitare, pas de problème pour lui.
Je place Greendale dans mon tiercé de tête Youngien tu vois.
Après, selon que tu es plus Harvest ou plus Sleeps with angels, tu vas vers "Everbody's know this is nowhere" ou vers "Rust never sleeps" qui fit l'objet d'une Vidéo. Entre les deux "Zuma", le magnifique.
Tu as le droit, aussi, d'écouter autre chose!
Tu es ma 3ème convertie officielle, certifiée par les conciles. Car tu es mûre pour beaucoup d'autres Neil Young. Le côté très électrique ne t'a apparemment pas dérangé... (je réfléchis!) ... Partant du principe que tu t'y entends parfaitement dans la compréhension de l'anglais, il faudrait que tu te procures son tout dernier : "Greendale" qui en fait raconte une histoire, du début à la fin, dans une ville imaginaire qui s'appellerait ... Greendale, et bien évidemment pas un conte de fées, plutôt de carabine d'ailleurs!
Cet ouvrage présente la particularité d'avoir 2 supports ;
Le CD, où l'on entend ces 10 morceaux créés pour l'occasion, joués avec Crazy Horse, ses accompagnateurs de toujours, en électrique donc. Très belle musique, tirant plutôt sur des accords simples(?) type blues, et qui ne vaut que parce que ce sont eux qui la jouent. Et comment? L'art de faire lent et de renvoyer les Speedy Gonzalez à leurs chères études.
Le DVD, où là on voit bien qu'il ne triche pas, puisqu'il interprète ces 10 morceaux (en fait il raconte l'histoire) seul à la guitare acoustique, enregistré en live dans un pub Dublinois (Bon sang les veinards!). On constate ainsi : que même vieillard (ou presque) on aimerait passer des vacances avec lui, et que la guitare, pas de problème pour lui.
Je place Greendale dans mon tiercé de tête Youngien tu vois.
Après, selon que tu es plus Harvest ou plus Sleeps with angels, tu vas vers "Everbody's know this is nowhere" ou vers "Rust never sleeps" qui fit l'objet d'une Vidéo. Entre les deux "Zuma", le magnifique.
Tu as le droit, aussi, d'écouter autre chose!
Je connais l'émotion des premiers missionnaires, Fée Carabine. Une sauvage des Grands Nords touchée par la grâce, une sauvage qui accède au Young suprême!
Sauvage touchée par la grâce, sans aucun doute, mais pour le Grand Nord, c'est raté ;-)!
Hamilton est localisé à l'extrême sud du Canada, 43 15 00 lat N pour être exact... ce qui me place sensiblement à la hauteur de Nice (43 42 00 lat N), et tout à fait au sud de ma Belgique natale...
Mais si cela peut te consoler, les grands espaces des grands lacs sont tout proches (Hamilton est au bord du Lac Ontario) et le Saint-Laurent et les mille îles ne sont qu'à 400 kms...
Et pour le climat, c'est vrai que c'est plus froid qu'en Belgique, même si c'est plutôt doux comparé au Québec, ou au nord de l'Ontario...
Avec un mois de retard (désolé)
22 septembre
*************
Un vingt-deux de septembre au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
***********
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
***********
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
***********
Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
**********
Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
**********
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous.
****************************************************
(Georges Brassens)
22 septembre
*************
Un vingt-deux de septembre au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
***********
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
***********
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
***********
Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
**********
Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
**********
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous.
****************************************************
(Georges Brassens)
Ne serait-ce pas 2 mois de retard ST Jean Baptiste? Et vive BRASSENS!
Ah ! que le temps passe vite !
Si, c'est bien deux mois !
Si, c'est bien deux mois !
Bats-toi de Bernard LAVILLIERS
Chanter jusqu'à me péter la voix
Jouer jusqu'à me brûler les doigts
Danser pour conjurer le sort
Baiser pour dépasser la mort
J'aime sentir la vie
Cogner dans ma poitrine
Quand je suis en vitrine
Chanter jusqu'au bout de mon souffle
Jouer sur les larmes et le souffle
Danser pour oublier le pire
Baiser simplement par plaisir
J'aime sentir mon corps
Glisser entre mes doigts
Si j'oublie tu t'en vas
J'aimerais décoller encore
Avant qu'on change de décor
Avant de passer à la caisse
Avant de glisser sous la presse
Bats-toi - bats-toi - bats-toi
Lève-toi comme se lève la rue
Je t'aime - je t'avais reconnue
Je sais tout est dans le regard
L'amour la folie le cafard
Tu ressembles à un ange
Sur les rives de la nuit
Et la musique fuit
Je ne suis qu'un métis
Qui provoque la transe
Je plonge et je m'élance
Au fond des précipices
Pars jusqu'au bout de ta folie
Deviens célèbre ou banni
Fais-toi descendre ou fleurir
Bats-toi avant de mourir
Bats-toi
Le message est moins "enrobé" qu'avec BRASSENS! Il a le mérite d'être clair et adapté à son sens profond. Vous l'aurez compris, il s'agit de se battre!
Chanter jusqu'à me péter la voix
Jouer jusqu'à me brûler les doigts
Danser pour conjurer le sort
Baiser pour dépasser la mort
J'aime sentir la vie
Cogner dans ma poitrine
Quand je suis en vitrine
Chanter jusqu'au bout de mon souffle
Jouer sur les larmes et le souffle
Danser pour oublier le pire
Baiser simplement par plaisir
J'aime sentir mon corps
Glisser entre mes doigts
Si j'oublie tu t'en vas
J'aimerais décoller encore
Avant qu'on change de décor
Avant de passer à la caisse
Avant de glisser sous la presse
Bats-toi - bats-toi - bats-toi
Lève-toi comme se lève la rue
Je t'aime - je t'avais reconnue
Je sais tout est dans le regard
L'amour la folie le cafard
Tu ressembles à un ange
Sur les rives de la nuit
Et la musique fuit
Je ne suis qu'un métis
Qui provoque la transe
Je plonge et je m'élance
Au fond des précipices
Pars jusqu'au bout de ta folie
Deviens célèbre ou banni
Fais-toi descendre ou fleurir
Bats-toi avant de mourir
Bats-toi
Le message est moins "enrobé" qu'avec BRASSENS! Il a le mérite d'être clair et adapté à son sens profond. Vous l'aurez compris, il s'agit de se battre!
Les Hérons de Jean Louis MURAT
Le vent de Fœhn et de Lombarde
Viendra déposer
Je le crains
Son blanc manteau
Mon camarade
Sur l'âme folle qui nous tient
Le vent d'Ecir sur la Limagne
A abattu tous les hérons
Partout on ne jure que mitraille
Que vengeance
Que punition
On jure par les saillies du diable
Qu'un mal qui épargne les chiens
Tuerait les amants en cascade
Tous les gens jeunes
Les gens sains
Que dans les ronces vers la Sagne
Où se retirent les hérons
En larmes bleues
D'un bleu final
Savent mourir
Les compagnons
Sait-on la Dame qui nous peine
Eprouve-t-elle un grand chagrin
Son triste cœur
Ce bois de hêtre
Nous ferait donc croire Au Malin
Si je t'écris mon camarade
C'est pour parler de la saison
Si je t'écris
C'est que le vent de Fœhn et de Lombarde
A abattu
Tous les hérons.
Plutôt hermétique trouvé-je. Comme souvent avec Murat.
Le vent de Fœhn et de Lombarde
Viendra déposer
Je le crains
Son blanc manteau
Mon camarade
Sur l'âme folle qui nous tient
Le vent d'Ecir sur la Limagne
A abattu tous les hérons
Partout on ne jure que mitraille
Que vengeance
Que punition
On jure par les saillies du diable
Qu'un mal qui épargne les chiens
Tuerait les amants en cascade
Tous les gens jeunes
Les gens sains
Que dans les ronces vers la Sagne
Où se retirent les hérons
En larmes bleues
D'un bleu final
Savent mourir
Les compagnons
Sait-on la Dame qui nous peine
Eprouve-t-elle un grand chagrin
Son triste cœur
Ce bois de hêtre
Nous ferait donc croire Au Malin
Si je t'écris mon camarade
C'est pour parler de la saison
Si je t'écris
C'est que le vent de Fœhn et de Lombarde
A abattu
Tous les hérons.
Plutôt hermétique trouvé-je. Comme souvent avec Murat.
De Neil Young, une belle illustration musicale pour le beau roman de Madison Smartt Bell "L'année du silence":
The needle and the damage done (de l'album Harvest)
I caught you knocking at my cellar door
I love you baby. "Can I have some more"
Oh the damage done
I hit the city and I lost my band
I watched the needle take another man
Gone. The damage done
I sing the song because I love the man
I know that some of you don't understand
Milk-blood to keep from running out
I've seen the needle and the damage done
A little part of it in everyone
But every junkie's like a setting sun.
The needle and the damage done (de l'album Harvest)
I caught you knocking at my cellar door
I love you baby. "Can I have some more"
Oh the damage done
I hit the city and I lost my band
I watched the needle take another man
Gone. The damage done
I sing the song because I love the man
I know that some of you don't understand
Milk-blood to keep from running out
I've seen the needle and the damage done
A little part of it in everyone
But every junkie's like a setting sun.
Ca c’est vraiment toi de Téléphone
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Un je ne sais quoi
qui me laisse con
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
mais autour de moi
tout tourne si rond
Des balles doum doum
aux roues des bagnoles
Au rythme tchouc tchouc
du train des Batignolles
Au murmure de la ville
au matin des nuits folles
Rien ne t'affole
Et j'aime encore mieux ça
Oui je préfère ça
Oh j'aime encore mieux ça
Car c'est vraiment toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Mais dans tes pattes en rond
moi je fais ron-ron
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Mais autour de moi
toi tu fais un rond
Et les balles doum doum
aux roues des bagnoles
Et la vie des saints
et leurs auréoles
Le murmure de la ville
et des ses machines molles
Rien ne t'affole
Et j'aime encore mieux ça
Oui je préfère ça
Oh j'aime encore mieux ça
Oui j'aime encore mieux ça
Car ça c'est vraiment toi
Ça se sent, ça se sent
que c'est toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi
Ils ont raison! On sait toujours quand c’est toi.
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Un je ne sais quoi
qui me laisse con
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
mais autour de moi
tout tourne si rond
Des balles doum doum
aux roues des bagnoles
Au rythme tchouc tchouc
du train des Batignolles
Au murmure de la ville
au matin des nuits folles
Rien ne t'affole
Et j'aime encore mieux ça
Oui je préfère ça
Oh j'aime encore mieux ça
Car c'est vraiment toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Mais dans tes pattes en rond
moi je fais ron-ron
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Mais autour de moi
toi tu fais un rond
Et les balles doum doum
aux roues des bagnoles
Et la vie des saints
et leurs auréoles
Le murmure de la ville
et des ses machines molles
Rien ne t'affole
Et j'aime encore mieux ça
Oui je préfère ça
Oh j'aime encore mieux ça
Oui j'aime encore mieux ça
Car ça c'est vraiment toi
Ça se sent, ça se sent
que c'est toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi
Ils ont raison! On sait toujours quand c’est toi.
Tiens, il y a une semaine MIOSSEC était à Cannes. Et moi aussi, au Palais des Festivals. C'était quasiment la fin de sa tournée, bien rôdée donc.
Un bonhomme de 40 ans, plutôt fragile, mais de ce genre de fragilité dont on sait qu'elle est capable d'aller jusqu'au bout. Curieux mélange de fragilité, de provocation et de volonté d'aimer les autres. Autant le dire, MIOSSEC sur scène, ce n'est pas commun. J'avais juste entendu parler de sa réputation, de soir où il montait sur scène un peu noir ... Il ne cherche pas en tous cas à ce que ses concerts se passent dans le consensus. Il y a des provocs idiotes dans le public mais j'ai l'impression qu'il les attendait, et que c'est tous les soirs ainsi.
Lui chante, les 2 ou 3 fois qu'il a pris une guitare et s'est assis avec sur l'estrade de la batterie ne comptent pas. Il n'est pas instrumentiste, c'est clair! Par contre il chante très bien, avec une curieuse manie de tripoter en permanence le pied du micro. Celui ci est lesté au pied si bien qu'il s'en sert comme d'un culbuto (après avoir pris le micro en mains bien entendu!).
Des supers musiciens, et apparemment des habituels, probablement bretons comme lui. Très bons guitariste et pianiste-claviers, et basse-batterie classique. La voix c'est MIOSSEC, et que lui. Bonne cohésion de l'ensemble. Seule petite faute de goût, il ne nous a pas présenté ses musiciens.
La première moitié a malheureusement été gâchée par une mauvaise balance entre voix et instruments. Dès que la musique prenait son essor on ne comprenait plus la voix. Ca s'est arrangé ensuite et là c'était vraiment beau. 4 rappels mais il s'est bien fait prier l'animal!
Il a chanté ça :
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Que deviennent tes larmes quand tu ne les essuies pas
Que devient ton rire la nuit sous d'autres toits
Que deviennent tes lèvres murmurant tout bas
Des mots pleins de fièvre à un autre que moi
Disent-elles les mêmes choses que nous deux autrefois
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Que deviennent tes yeux quand je ne te vois pas
Que devient ton corps la nuit sous d'autres doigts
Que devient ton ventre la nuit bougeant sous d'autres draps
Que deviennent tes jambes me fuyant rappelle toi
Que deviennent tes cuisses y penser vaut mieux pas
Car sinon je glisse et je ne peux pas aller plus bas
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Que devient mon souvenir quand tu n'y penses pas
Va-t-il bientôt mourir comme nous deux autrefois
Quand il y avait tout à salir même toi et moi
Que devient ton coeur quand il pense à moi
Bat-il toujours si vite ou s'est-il mis au pas
Moi je crois qu'il évite de palpiter pour moi
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Et heureusement on comprenait les paroles! Et puis ça :
J'étais si près de toi
Que j'ai commis tant de fautes
Je nai pas vu venir le froid
S'abattre sur nos côtes
J'étais si près de toi
Que je te déchirais sans prendre note
Même ma caresse du bout des doigts
Ne laissait que de fausses notes
J'étais si près de toi
Que désormais je sanglote
Comme un passage à tabac
Un lendemain de Pentecôte
J'étais si près de toi
Que de me frotter aux autres
Me plonge dans l'effroi
Nous étions tellement des nôtres
J'étais si près de toi
Que désormais je me sabote
Est-ce que maintenant tu me crois
Si je reconnais mes fautes?
J'étais si près de toi
Que j'avais tellement envie des autres
J'étais si près de toi
Que je t'ai pris pour une idiote
...
Vous avez déja compris que les aléas de la vie et de l'amour préoccupent beaucoup l'ami MIOSSEC. Mais à vrai dire nous tous aussi, non?
Et ça :
Je m'en vais bien avant l'heure
Je m'en vais bien avant de te trahir
Je m'en vais avant que l'on ne se laisse aller
Je m'en vais avant que l'on ne puisse en rire
Je m'en vais en gardant toute ton odeur
Je m'en vais en te regardant dormir
Je m'en vais car l'on s'est vu voler
Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
Je m'en vais car l'on s'est tant aimé
Je m'en vais avant de te détruire
Je m'en vais pour que tu ne m'oublies jamais
Je m'en vais en te voyant sourire
Je m'en vais en croyant que tout est vrai
Je m'en vais avant de te découvrir
Je m'en vais bien avant de te décevoir
Je m'en vais avant de te trahir
Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir
Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir
...
Impossible de ne pas craquer à cette superbe chanson. Et ça :
Est-ce que désormais tu me détestes
D’avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu’il en reste
Le vent dans l’avenue Jean Jaurès
Je sais bien qu’on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d’une averse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
….
Le breton remonte à la surface, avec amours tragiques, évidemment!
Et ça :
Même si tu ne m'aimes plus,
Fais comme si ça reviendra,
Même si tu ne veux plus,
Fais comme si tu ne voulais que ça,
Même si t'en peux plus
De te vois entre mes bras,
C'est comme si t'avais jamais voulu
Ce genre d'histoire là,
Où les jours où il a plu
Sont comme les jours où il pleut pas,
Y a la vaisselle qui pue
Et le linge qui attendra,
J'ai pourtant fait tout ce que j'ai pu,
Même ce que je ne voulais pas,
Je me suis pourtant mis à nu,
Mais tu ne voulais pas voir ça.
Même si tu ne parles plus,
A part pour dire n'importe quoi,
Même si tu ne supportes plus
Jusqu'au bruit de mes pas,
Même si je ne suis plus
Ce que tu pensais de moi,
Même si tu ne vois plus
Ce qui te fait rester chez moi,
C'est peut-être le cul,
Je plaisante mais j'y crois pas,
Je vois bien que tu ne veux plus
Ce genre de type comme moi,
Un peu mal foutu,
Et si souvent maladroit,
Que j'ai perdu tout ce qui t'avait plu,
Et gagné ce qui ne te plaisait pas.
Et bien d'autres encore ... Si vous n'avez pas compris que j'aime infiniment MIOSSEC, vous n'avez rien compris. Si vous ne l'avez jamais écouté, commencez avec 1964, son dernier. Quand on y a goûté, on l'écoute en boucle tant il y a de choses à découvrir!
Un bonhomme de 40 ans, plutôt fragile, mais de ce genre de fragilité dont on sait qu'elle est capable d'aller jusqu'au bout. Curieux mélange de fragilité, de provocation et de volonté d'aimer les autres. Autant le dire, MIOSSEC sur scène, ce n'est pas commun. J'avais juste entendu parler de sa réputation, de soir où il montait sur scène un peu noir ... Il ne cherche pas en tous cas à ce que ses concerts se passent dans le consensus. Il y a des provocs idiotes dans le public mais j'ai l'impression qu'il les attendait, et que c'est tous les soirs ainsi.
Lui chante, les 2 ou 3 fois qu'il a pris une guitare et s'est assis avec sur l'estrade de la batterie ne comptent pas. Il n'est pas instrumentiste, c'est clair! Par contre il chante très bien, avec une curieuse manie de tripoter en permanence le pied du micro. Celui ci est lesté au pied si bien qu'il s'en sert comme d'un culbuto (après avoir pris le micro en mains bien entendu!).
Des supers musiciens, et apparemment des habituels, probablement bretons comme lui. Très bons guitariste et pianiste-claviers, et basse-batterie classique. La voix c'est MIOSSEC, et que lui. Bonne cohésion de l'ensemble. Seule petite faute de goût, il ne nous a pas présenté ses musiciens.
La première moitié a malheureusement été gâchée par une mauvaise balance entre voix et instruments. Dès que la musique prenait son essor on ne comprenait plus la voix. Ca s'est arrangé ensuite et là c'était vraiment beau. 4 rappels mais il s'est bien fait prier l'animal!
Il a chanté ça :
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Que deviennent tes larmes quand tu ne les essuies pas
Que devient ton rire la nuit sous d'autres toits
Que deviennent tes lèvres murmurant tout bas
Des mots pleins de fièvre à un autre que moi
Disent-elles les mêmes choses que nous deux autrefois
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Que deviennent tes yeux quand je ne te vois pas
Que devient ton corps la nuit sous d'autres doigts
Que devient ton ventre la nuit bougeant sous d'autres draps
Que deviennent tes jambes me fuyant rappelle toi
Que deviennent tes cuisses y penser vaut mieux pas
Car sinon je glisse et je ne peux pas aller plus bas
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Que devient mon souvenir quand tu n'y penses pas
Va-t-il bientôt mourir comme nous deux autrefois
Quand il y avait tout à salir même toi et moi
Que devient ton coeur quand il pense à moi
Bat-il toujours si vite ou s'est-il mis au pas
Moi je crois qu'il évite de palpiter pour moi
Que devient ton poing quand tu tends les doigts
Et heureusement on comprenait les paroles! Et puis ça :
J'étais si près de toi
Que j'ai commis tant de fautes
Je nai pas vu venir le froid
S'abattre sur nos côtes
J'étais si près de toi
Que je te déchirais sans prendre note
Même ma caresse du bout des doigts
Ne laissait que de fausses notes
J'étais si près de toi
Que désormais je sanglote
Comme un passage à tabac
Un lendemain de Pentecôte
J'étais si près de toi
Que de me frotter aux autres
Me plonge dans l'effroi
Nous étions tellement des nôtres
J'étais si près de toi
Que désormais je me sabote
Est-ce que maintenant tu me crois
Si je reconnais mes fautes?
J'étais si près de toi
Que j'avais tellement envie des autres
J'étais si près de toi
Que je t'ai pris pour une idiote
...
Vous avez déja compris que les aléas de la vie et de l'amour préoccupent beaucoup l'ami MIOSSEC. Mais à vrai dire nous tous aussi, non?
Et ça :
Je m'en vais bien avant l'heure
Je m'en vais bien avant de te trahir
Je m'en vais avant que l'on ne se laisse aller
Je m'en vais avant que l'on ne puisse en rire
Je m'en vais en gardant toute ton odeur
Je m'en vais en te regardant dormir
Je m'en vais car l'on s'est vu voler
Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
Je m'en vais car l'on s'est tant aimé
Je m'en vais avant de te détruire
Je m'en vais pour que tu ne m'oublies jamais
Je m'en vais en te voyant sourire
Je m'en vais en croyant que tout est vrai
Je m'en vais avant de te découvrir
Je m'en vais bien avant de te décevoir
Je m'en vais avant de te trahir
Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir
Je n'ai aimé que toi
Je t'embrasse jusqu'à en mourir
...
Impossible de ne pas craquer à cette superbe chanson. Et ça :
Est-ce que désormais tu me détestes
D’avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu’il en reste
Le vent dans l’avenue Jean Jaurès
Je sais bien qu’on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d’une averse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
….
Le breton remonte à la surface, avec amours tragiques, évidemment!
Et ça :
Même si tu ne m'aimes plus,
Fais comme si ça reviendra,
Même si tu ne veux plus,
Fais comme si tu ne voulais que ça,
Même si t'en peux plus
De te vois entre mes bras,
C'est comme si t'avais jamais voulu
Ce genre d'histoire là,
Où les jours où il a plu
Sont comme les jours où il pleut pas,
Y a la vaisselle qui pue
Et le linge qui attendra,
J'ai pourtant fait tout ce que j'ai pu,
Même ce que je ne voulais pas,
Je me suis pourtant mis à nu,
Mais tu ne voulais pas voir ça.
Même si tu ne parles plus,
A part pour dire n'importe quoi,
Même si tu ne supportes plus
Jusqu'au bruit de mes pas,
Même si je ne suis plus
Ce que tu pensais de moi,
Même si tu ne vois plus
Ce qui te fait rester chez moi,
C'est peut-être le cul,
Je plaisante mais j'y crois pas,
Je vois bien que tu ne veux plus
Ce genre de type comme moi,
Un peu mal foutu,
Et si souvent maladroit,
Que j'ai perdu tout ce qui t'avait plu,
Et gagné ce qui ne te plaisait pas.
Et bien d'autres encore ... Si vous n'avez pas compris que j'aime infiniment MIOSSEC, vous n'avez rien compris. Si vous ne l'avez jamais écouté, commencez avec 1964, son dernier. Quand on y a goûté, on l'écoute en boucle tant il y a de choses à découvrir!
Adam et Yves
Paroles: Joëlle Kopf. Musique: Zazie 2001 "La Zizanie"
Ils ont commis le péché original
Ils n'auront pas d'héritiers
Mais quel amour est idéal ?
Qui est normal ?
Ils vont de fêtes en défaites
Glamour toujours
Pourtant la guerre, ils l'ont faite
Pour oser s'aimer au grand jour
S'aimer d'amour
Pour Adam et Yves
Et ceux de l'autre rive
Cette chanson humaine
Loin d'Eden
Ce sont des choses qui arrivent
Pour Adam et Yves
Mon amitié particulière
Pour qu'après les dérives
Après l'enfer
Au paradis ils arrivent
Adam et Yves
Pour ceux qui n'ont pas choisi
Leur différence
Verlaine, Rimbaud mais aussi
Ces amis dont je pleure l'absence
Jean Pierre et Frantz
Et pour Adam et Yves
Et toi sur l'autre rive
Cette chanson humaine
Loin d'éden
Ce sont des choses qui arrivent
Pour Adam et Yves
Mon amitié particulière
Pour qu'après les dérives
Après l'enfer
Au paradis arrivent
Adam et Yves
Paroles: Joëlle Kopf. Musique: Zazie 2001 "La Zizanie"
Ils ont commis le péché original
Ils n'auront pas d'héritiers
Mais quel amour est idéal ?
Qui est normal ?
Ils vont de fêtes en défaites
Glamour toujours
Pourtant la guerre, ils l'ont faite
Pour oser s'aimer au grand jour
S'aimer d'amour
Pour Adam et Yves
Et ceux de l'autre rive
Cette chanson humaine
Loin d'Eden
Ce sont des choses qui arrivent
Pour Adam et Yves
Mon amitié particulière
Pour qu'après les dérives
Après l'enfer
Au paradis ils arrivent
Adam et Yves
Pour ceux qui n'ont pas choisi
Leur différence
Verlaine, Rimbaud mais aussi
Ces amis dont je pleure l'absence
Jean Pierre et Frantz
Et pour Adam et Yves
Et toi sur l'autre rive
Cette chanson humaine
Loin d'éden
Ce sont des choses qui arrivent
Pour Adam et Yves
Mon amitié particulière
Pour qu'après les dérives
Après l'enfer
Au paradis arrivent
Adam et Yves
Pour la peau de Dominique A
dans Auguri
Comme tu as su attendre
Comme tu lui as parlé
Et comme elle résistait
Elle voulait se défendre
Et c'était presque beau
De vous voir, presque beau
Ta patience infinie
Ses "non", "oui", "pas ici".
Un jour ça s'est passé
Elle voulait dans ta chambre
Et tout a bien été
Et tout était très tendre
Mais après, comme toujours,
Ca t'as rendu tout chose.
Elle s'est lavée vite fait :
Tu savais bien comme c'est mais
Qu'est ce que tu ne ferais pas pour la peau?
Ton sang chauffe d'un coup
Tu le sens cavaler
Te porter n'importe où
Te faire faire un peu tout, sans frein :
Là, tu es dans un lit
Où ton sang t'a mené
Et la fille est jolie
At après vous parlez
Et tu dis "j'ai quelqu'un" :
Tu dord sous d'autres draps
Depuis longtemps déja.
C'est pourquoi tu es là
Avec ton sang qui dort
Sous tes mains, sous ta peau :
Ton sang paisible enfin
Paisible, lui au moins.
Qu'est ce que tu ne ferais pas pour la peau?
Découvert cette chanson sur scène. Musique simple mais efficace et une voix!
dans Auguri
Comme tu as su attendre
Comme tu lui as parlé
Et comme elle résistait
Elle voulait se défendre
Et c'était presque beau
De vous voir, presque beau
Ta patience infinie
Ses "non", "oui", "pas ici".
Un jour ça s'est passé
Elle voulait dans ta chambre
Et tout a bien été
Et tout était très tendre
Mais après, comme toujours,
Ca t'as rendu tout chose.
Elle s'est lavée vite fait :
Tu savais bien comme c'est mais
Qu'est ce que tu ne ferais pas pour la peau?
Ton sang chauffe d'un coup
Tu le sens cavaler
Te porter n'importe où
Te faire faire un peu tout, sans frein :
Là, tu es dans un lit
Où ton sang t'a mené
Et la fille est jolie
At après vous parlez
Et tu dis "j'ai quelqu'un" :
Tu dord sous d'autres draps
Depuis longtemps déja.
C'est pourquoi tu es là
Avec ton sang qui dort
Sous tes mains, sous ta peau :
Ton sang paisible enfin
Paisible, lui au moins.
Qu'est ce que tu ne ferais pas pour la peau?
Découvert cette chanson sur scène. Musique simple mais efficace et une voix!
Mano Solo - La Marmaille Nue
On boira de la bière
Allez viens mon pote, laisse aller qu'on se frotte.
Reste pas là, comme ça à te prendre pour une nature morte.
Et on ira boire de la bière dans les bars
et si quelqu'un sort une guitare,
on évitera peut être pour une fois la bagarre.
Et on boira comme des porcs, à la santé de la nôtre perdue
et on se cassera la voix, à gueuler qu'on y croit.
Du moins qu'on y croyait, à quoi déjà,
on s'en souvient pas, on s'en souvient plus.
Allez viens mon pote, même si tu piques, même si tu rotes,
on chante tous la même chanson qui racle, qui vient du fond.
C'est celle qui fait pleurer les filles,
quand on leur tripote le bas résille,
juste avant de se faire cramer par un autre salaud
qu'était peut-être un peu moins alcoolo.
Pourtant c'est tous soif qu'on a, tous soif de deux petits bras.
Mais c'est de la bière qui coule dans notre cou,
sur la peau, baveux bisou.
Et comme ça jusqu'au bout de la nuit,
on s'écroulera tous dans le même lit,
c'est le lit du manque, la dernière étape de la déjante.
Allez viens mon pote, on se lèvera le matin, on dira plus rien,
encore une journée à attendre que la nuit vienne nous prendre.
Allez viens mon pote, ce soir l'alcool nous emporte.
Y'en a qui croient qu'ils ont touché le fond,
ils savent pas qu'il y a toujours plus profond que le fond
et c'est là qu'on habite et c'est là notre maison.
Au creux de ton bras
Ça fait des heures que tu l'attends
T'as mal aux os, t'as mal au dos
Tu transpires, c'est pas parce qu'il fait chaud
Et tu trembles, c'est pas parce que t'as froid
Et tu l'attends le salaud
Il prend son temps
Il sait qu'il aura ton argent
Tu ferais n'importe quoi
Pour l'avoir ton petit képa1
Tu voudrais la sentir déjà au creux de ton bras
La femme de ceux qui n'en ont pas
Tu le vois venir de loin
C'est ton soleil qui revient
Avec sa sale petite gueule d'enculé
C'est sûr que, ce mec-là, il va t'arnaquer
Mais, déjà tu flippes2 comme un chien
De peur qu'il te dise qu'il n'a rien
Et quand il tend sa merde avec mépris
Tu vas même jusqu'à lui dire merci
Tu cours dans une sanisette
Et là pour toi c'est la fête
Et là avec l'eau de la cuvette
Tu prépares ta petite dinette
Et quand enfin tu plantes ton pieu
Dans ton bras devenu noueux
Et que le rouge se mêle au blanc
C'est la fin du tourment
Tu la sens maintenant au creux de ton bras
La femme de ceux qui n'en ont pas
Et tu piques du zen3 dans la rue
Et déjà tu te souviens même plus
Qui t'étais avant, du temps où t'avais des couilles
Où t'étais fier, du temps où t'avais même
T'avais même des rêves
Et tu piques du zen dans la rue
J'ai comme envie de te botter le cul
Mais j'ai bien trop peur de te casser en deux
Tellement que t'as l'air d'un petit vieux
Emmène-la au creux de ton bras
La femme de ceux qui n'en ont pas
Elle est vieille ta femme
Elle est trop vieille pour toi
On boira de la bière
Allez viens mon pote, laisse aller qu'on se frotte.
Reste pas là, comme ça à te prendre pour une nature morte.
Et on ira boire de la bière dans les bars
et si quelqu'un sort une guitare,
on évitera peut être pour une fois la bagarre.
Et on boira comme des porcs, à la santé de la nôtre perdue
et on se cassera la voix, à gueuler qu'on y croit.
Du moins qu'on y croyait, à quoi déjà,
on s'en souvient pas, on s'en souvient plus.
Allez viens mon pote, même si tu piques, même si tu rotes,
on chante tous la même chanson qui racle, qui vient du fond.
C'est celle qui fait pleurer les filles,
quand on leur tripote le bas résille,
juste avant de se faire cramer par un autre salaud
qu'était peut-être un peu moins alcoolo.
Pourtant c'est tous soif qu'on a, tous soif de deux petits bras.
Mais c'est de la bière qui coule dans notre cou,
sur la peau, baveux bisou.
Et comme ça jusqu'au bout de la nuit,
on s'écroulera tous dans le même lit,
c'est le lit du manque, la dernière étape de la déjante.
Allez viens mon pote, on se lèvera le matin, on dira plus rien,
encore une journée à attendre que la nuit vienne nous prendre.
Allez viens mon pote, ce soir l'alcool nous emporte.
Y'en a qui croient qu'ils ont touché le fond,
ils savent pas qu'il y a toujours plus profond que le fond
et c'est là qu'on habite et c'est là notre maison.
Au creux de ton bras
Ça fait des heures que tu l'attends
T'as mal aux os, t'as mal au dos
Tu transpires, c'est pas parce qu'il fait chaud
Et tu trembles, c'est pas parce que t'as froid
Et tu l'attends le salaud
Il prend son temps
Il sait qu'il aura ton argent
Tu ferais n'importe quoi
Pour l'avoir ton petit képa1
Tu voudrais la sentir déjà au creux de ton bras
La femme de ceux qui n'en ont pas
Tu le vois venir de loin
C'est ton soleil qui revient
Avec sa sale petite gueule d'enculé
C'est sûr que, ce mec-là, il va t'arnaquer
Mais, déjà tu flippes2 comme un chien
De peur qu'il te dise qu'il n'a rien
Et quand il tend sa merde avec mépris
Tu vas même jusqu'à lui dire merci
Tu cours dans une sanisette
Et là pour toi c'est la fête
Et là avec l'eau de la cuvette
Tu prépares ta petite dinette
Et quand enfin tu plantes ton pieu
Dans ton bras devenu noueux
Et que le rouge se mêle au blanc
C'est la fin du tourment
Tu la sens maintenant au creux de ton bras
La femme de ceux qui n'en ont pas
Et tu piques du zen3 dans la rue
Et déjà tu te souviens même plus
Qui t'étais avant, du temps où t'avais des couilles
Où t'étais fier, du temps où t'avais même
T'avais même des rêves
Et tu piques du zen dans la rue
J'ai comme envie de te botter le cul
Mais j'ai bien trop peur de te casser en deux
Tellement que t'as l'air d'un petit vieux
Emmène-la au creux de ton bras
La femme de ceux qui n'en ont pas
Elle est vieille ta femme
Elle est trop vieille pour toi
Je rebondis sur les mots de Tistou.
Aujourd'hui le 10.12, j'entends Cendrillon,de Téléphone.
Aujourd'hui le 10.12, j'entends Cendrillon,de Téléphone.
Je rebondis sur les mots de Tistou.
Aujourd'hui le 10.12, j'entends Cendrillon,de Téléphone.
And?
End...
Tu l'as postée il y a un mois. Je ne vais pas te recopier...Faut dire que Cendrillon accompagne bien toutes sortes de jours, comme un Tom Waits, une Nina Simone, un Portishead...
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