Attention, Attention, Scrogneugneu ! Nous sommes
LE 11 NOVEMBRE !
GARRRRRRD'..A VOUS !!
-----------------------------------------
La Guerre de 14-18disque 7
Depuis que l'homme écrit l'Histoire,
Depuis qu'il bataille à coeur joie
Entre mille et une guerr' notoires,
Si j'étais t'nu de faire un choix,
A l'encontre du vieil Homère,
Je déclarais tout de suit' :
" Moi, mon colon, cell' que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! "
*******
Est-ce à dire que je méprise
Les nobles guerres de jadis,
Que je m' souci' comm' d'un' cerise
De celle de soixante-dix ?
Au contrair', je la révère
Et lui donne un satisfecit
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Je sais que les guerriers de Sparte
Plantaient pas leurs epé's dans l'eau,
Que les grognards de Bonaparte
Tiraient pas leur poudre aux moineaux...
Leurs faits d'armes sont légendaires,
Au garde-à-vous, je les félicit',
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Bien sûr, celle de l'an quarante
Ne m'as pas tout a fait déçu,
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus,
Mais à mon sens, elle ne vaut guère,
Guèr' plus qu'un premier accessit,
Moi, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Mon but n'est pas de chercher noise
Au guérillas, non, fichtre ! non,
Guerres saintes, guerres sournoises,
Qui n'osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chos' pour plaire,
Chacune a son petit mérit',
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Du fond de son sac à malices,
Mars va sans doute, à l'occasion,
En sortir une - un vrai délice ! -
Qui me fera grosse impression...
En attendant je persévère
A dir' que ma guerr' favorit',
Cell', mon colon, que j' voudrais faire,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*****************************
(Georges Brassens) Evidemment !
LE 11 NOVEMBRE !
GARRRRRRD'..A VOUS !!
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La Guerre de 14-18disque 7
Depuis que l'homme écrit l'Histoire,
Depuis qu'il bataille à coeur joie
Entre mille et une guerr' notoires,
Si j'étais t'nu de faire un choix,
A l'encontre du vieil Homère,
Je déclarais tout de suit' :
" Moi, mon colon, cell' que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! "
*******
Est-ce à dire que je méprise
Les nobles guerres de jadis,
Que je m' souci' comm' d'un' cerise
De celle de soixante-dix ?
Au contrair', je la révère
Et lui donne un satisfecit
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Je sais que les guerriers de Sparte
Plantaient pas leurs epé's dans l'eau,
Que les grognards de Bonaparte
Tiraient pas leur poudre aux moineaux...
Leurs faits d'armes sont légendaires,
Au garde-à-vous, je les félicit',
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Bien sûr, celle de l'an quarante
Ne m'as pas tout a fait déçu,
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus,
Mais à mon sens, elle ne vaut guère,
Guèr' plus qu'un premier accessit,
Moi, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Mon but n'est pas de chercher noise
Au guérillas, non, fichtre ! non,
Guerres saintes, guerres sournoises,
Qui n'osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chos' pour plaire,
Chacune a son petit mérit',
Mais, mon colon, celle que j' préfère,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*******
Du fond de son sac à malices,
Mars va sans doute, à l'occasion,
En sortir une - un vrai délice ! -
Qui me fera grosse impression...
En attendant je persévère
A dir' que ma guerr' favorit',
Cell', mon colon, que j' voudrais faire,
C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit !
*****************************
(Georges Brassens) Evidemment !
Les Marquises de Jacques Brel
Ils parlent de la mort
Comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver
Cela n'est pas l'été
La pluie est traversière
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s'immobilise
Aux Marquises
Du soir montent des feux
Et des pointes de silence
Qui vont s'élargissant
Et la lune s'avance
Et la mer se déchire
Infiniment brisée
Par des rochers qui prirent
Des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l'alizé se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le cœur
Le mot dans le regard
Le cœur est voyageur
L'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui écrivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour
Ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont
Les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je dise
Gémir n'est pas de mise
Aux Marquises
Tentative d'introduction d'un peu de lumière dans le glauque d'un 11 novembre ...
Ils parlent de la mort
Comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver
Cela n'est pas l'été
La pluie est traversière
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s'immobilise
Aux Marquises
Du soir montent des feux
Et des pointes de silence
Qui vont s'élargissant
Et la lune s'avance
Et la mer se déchire
Infiniment brisée
Par des rochers qui prirent
Des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l'alizé se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le cœur
Le mot dans le regard
Le cœur est voyageur
L'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui écrivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour
Ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont
Les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je dise
Gémir n'est pas de mise
Aux Marquises
Tentative d'introduction d'un peu de lumière dans le glauque d'un 11 novembre ...
Eh bien moi, j'ai réécouté récemment l'album de Zazie, "La zizanie" (2001), dont j'extrais cette belle chanson :
Sur toi.
J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du coeur
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vie manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la vôtre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
Sur toi.
J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du coeur
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vie manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la vôtre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main de Georges Brassens
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
R:
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
+R:
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
+R:
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
+R:
De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
A la dame de mes pensées toujours je pense? Comment faire autrement?
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
R:
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
+R:
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
+R:
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
+R:
De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
A la dame de mes pensées toujours je pense? Comment faire autrement?
Cendrillon de Téléphone
Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Dix ans de cette vie ont suffit
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire
Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux
Et dire que Téléphone s’adressait aux ados! Je crois qu’on a mésestimé Téléphone.
Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Dix ans de cette vie ont suffit
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire
Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux
Et dire que Téléphone s’adressait aux ados! Je crois qu’on a mésestimé Téléphone.
Une autre?
Mylène Farmer
"Comme j'ai mal"
Paroles: M. Farmer,
L. Boutonnat "Anamorphosée"
Je bascule à l'horizontal
Démissionne ma vie verticale
Ma pensée se fige animale
Abandon du moi
Plus d'émoi
Je ressens ce qui nous sépare
Me confie au gré du hasard
Je vis hors de moi et je pars
A mille saisons, mille étoiles
Comme j'ai mal
Je n'verrai plus comme j'ai mal
Je n'saurai plus comme j'ai mal
Je serai l'eau des nuages
Je te laisse parce que je t'aime
Je m'abîme d'être moi-même
Avant que le vent nous sème
A tous vents, je prends un nouveau départ
Plus de centre tout m'est égal
Je m'éloigne du monde brutal
Ma mémoire se fond dans l'espace
Ode à la raison
Qui s'efface
Je ressens ce qui nous sépare
Me confie au gré du hasard
Je vis hors de moi et je pars
A mille saisons, mille étoiles
Comme j'ai mal
Je n'verrai plus comme j'ai mal
Je n'saurai plus comme j'ai mal
Je serai l'eau des nuages
Je te laisse parce que je t'aime
Je m'abîme d'être moi-même
Avant que le vent nous sème
A tous vents, je prends un nouveau départ
Mylène Farmer
"Comme j'ai mal"
Paroles: M. Farmer,
L. Boutonnat "Anamorphosée"
Je bascule à l'horizontal
Démissionne ma vie verticale
Ma pensée se fige animale
Abandon du moi
Plus d'émoi
Je ressens ce qui nous sépare
Me confie au gré du hasard
Je vis hors de moi et je pars
A mille saisons, mille étoiles
Comme j'ai mal
Je n'verrai plus comme j'ai mal
Je n'saurai plus comme j'ai mal
Je serai l'eau des nuages
Je te laisse parce que je t'aime
Je m'abîme d'être moi-même
Avant que le vent nous sème
A tous vents, je prends un nouveau départ
Plus de centre tout m'est égal
Je m'éloigne du monde brutal
Ma mémoire se fond dans l'espace
Ode à la raison
Qui s'efface
Je ressens ce qui nous sépare
Me confie au gré du hasard
Je vis hors de moi et je pars
A mille saisons, mille étoiles
Comme j'ai mal
Je n'verrai plus comme j'ai mal
Je n'saurai plus comme j'ai mal
Je serai l'eau des nuages
Je te laisse parce que je t'aime
Je m'abîme d'être moi-même
Avant que le vent nous sème
A tous vents, je prends un nouveau départ
Overseas Telegram de Serge Gainsbourg
Je voudrais que ce télégramme
Soit le plus beau télégramme
De tous les télégrammes
Que tu recevras jamais
Découvrant mon télégramme
Et lisant ce télégramme
A la fin du télégramme
Tu te mettes à pleurer
Je sais que ce télégramme
Est le dernier télégramme
De tous les télégrammes
Que je t'enverrai jamais
Tu auras ce télégramme
Comme les autres télégramme
Par l'Overseas Telegram
Et le Post Office anglais
Chanson culte de Gainsbourg, reprise en maintes circonstances, par lui, par d’autres. Qui se soucie encore des télégrammes?
Je voudrais que ce télégramme
Soit le plus beau télégramme
De tous les télégrammes
Que tu recevras jamais
Découvrant mon télégramme
Et lisant ce télégramme
A la fin du télégramme
Tu te mettes à pleurer
Je sais que ce télégramme
Est le dernier télégramme
De tous les télégrammes
Que je t'enverrai jamais
Tu auras ce télégramme
Comme les autres télégramme
Par l'Overseas Telegram
Et le Post Office anglais
Chanson culte de Gainsbourg, reprise en maintes circonstances, par lui, par d’autres. Qui se soucie encore des télégrammes?
L'homme au bouquet de fleurs (Maxime Le Forestier)
Un bouquet d'fleurs à la main
Il sort du magasin
Il avance de bon coeur
Où va donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Vers quel rencard
Quel amant dans l'placard
Quelle inconnue
Dans la toile entrevue
Quelle fête des mères
Quel ami sincère
Quelle moitié d'aveu
Quel amour qui flanche
Quel drôle de cheveu
Sur sa manche
Où va donc cet humain
Qui croit qu'on est dimanche
Où va donc cet humain
Qui croit qu'on est dimanche
Un bouquet d'fleurs à la main
Il connaît le chemin
Il avance de bon coeur
Qu'attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Qu'attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Quel genre de fête
Quel anneau dans la tête
Quel coeur qui bat
Et n'attendait que ça
Sur quelle blessure
Quel trou dans le mur
Pour quel adieu
Pour décorer quel dieu
En vue d'assouvir
Quel désir
Qu'attend donc cet humain
Qu'est fait pour le plaisir
Qu'attend donc cet humain
Qu'est fait pour le plaisir
Un bouquet d'fleurs à la main
Il connaît l'chemin
Il avance de bon coeur
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Il marche pas vite
C'est pas des marguerites
Il presse le pas
C'est pas des camélias
Il marque une pause
Il a pas pris des roses
Ses neurones agissent
C'est pas du cannabis
C'est pas l'temps du tout
du coucou
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Un bouquet d'fleurs à la main
Il sait trop le chemin
Il va rentrer chez lui
Pourquoi donc cet humain
S'est acheté des soucis
Pourquoi donc cet humain
S'est acheté des soucis
Une chanson qui est en harmonie avec mon état d'esprit de ces derniers jours ;-)...
Un bouquet d'fleurs à la main
Il sort du magasin
Il avance de bon coeur
Où va donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Vers quel rencard
Quel amant dans l'placard
Quelle inconnue
Dans la toile entrevue
Quelle fête des mères
Quel ami sincère
Quelle moitié d'aveu
Quel amour qui flanche
Quel drôle de cheveu
Sur sa manche
Où va donc cet humain
Qui croit qu'on est dimanche
Où va donc cet humain
Qui croit qu'on est dimanche
Un bouquet d'fleurs à la main
Il connaît le chemin
Il avance de bon coeur
Qu'attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Qu'attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Quel genre de fête
Quel anneau dans la tête
Quel coeur qui bat
Et n'attendait que ça
Sur quelle blessure
Quel trou dans le mur
Pour quel adieu
Pour décorer quel dieu
En vue d'assouvir
Quel désir
Qu'attend donc cet humain
Qu'est fait pour le plaisir
Qu'attend donc cet humain
Qu'est fait pour le plaisir
Un bouquet d'fleurs à la main
Il connaît l'chemin
Il avance de bon coeur
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d'fleurs
Il marche pas vite
C'est pas des marguerites
Il presse le pas
C'est pas des camélias
Il marque une pause
Il a pas pris des roses
Ses neurones agissent
C'est pas du cannabis
C'est pas l'temps du tout
du coucou
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Un bouquet d'fleurs à la main
Il sait trop le chemin
Il va rentrer chez lui
Pourquoi donc cet humain
S'est acheté des soucis
Pourquoi donc cet humain
S'est acheté des soucis
Une chanson qui est en harmonie avec mon état d'esprit de ces derniers jours ;-)...
Manset? Difficile à définir! Un atypique qui fait tout lui même, qui ne s'expose pas au public. Donc pas de scène, très peu d'interviews. Ses textes sont beaux, tendance doux-amère généralement. Ca parle souvent de voyages. La musique, plutôt tendance pop-rock, enfin ça dépend. Un OVNI dans la production française, et ce depuis LA MORT D ORION, qui date quand même de 1969! Ses dernières productions m'accrochent moins, mais d'anciens disques, tels "Il voyage en solitaire", "2870", "Lumières", "Royaume de Siam", ... sont très attachants.
Merci pour les infos sur Gérard Manset, Tistou. J'essaierai de le découvrir quand je serai de retour en Belgique (vivement le 18 décembre!).
Et pour Neil Young, j'ai finalement pu mettre la main sur Harvest et j'aime vraiment beaucoup :-).
Dominique A était à Grenoble hier. I WAS HERE!
Petit (moyen) Bonhomme, rablé, crâne chauve, pêchu, décontracté et à la voix vraiment top. Comme sur disque. Configuration musicale TRES originale. Lui au chant et guitare, le plus souvent électrique. Section rythmique hyper réduite ; une contrebasse électrique. Un Clavier-Synthé, omniprésent. Et 2 cuivres jouant de tout, Sax.; Hautbois, trompette, cor, ... et pour l'un d'entre eux, de temps en temps tambourin ou xylophone ou élément rythmique divers. Pas de batterie-basse classique donc. Musiciens de très haut niveau, Dominique A également Super qualité donc. On sort de là moins déprimé qu'à l'écoute d'un CD de lui, où là, bonjour la corde! En fait pas déprimé du tout. Public étudiant et 20% de "vieux" comme moi.
Il n'a pas chanté ça :
"Nos pères ont pris sur eux après notre arrivée
Même s’ils s’en défendaient, même s’ils acceptaient
Ils nous ont vu finir à leur place le repas
Certains savaient en rire, d’autres n’y arrivaient pas.
…
Leurs femmes nous trimballaient, nous crochetaient le bras
Clignaient des yeux d’amour pour qu’on ne les oublie pas
Comme si c’était possible d’oublier ces yeux là
Ces lèvres au bord du vide qui s’écrasaient sur nous
…
Et à tant s’effacer nos pères ont disparu
Et quand on a compris on a regardé la terre
Qui ne recracherait rien, on a regardé nos mères
Qu’on n’avait jamais vues si éloignées de nous
On les a regardées peinant à évoquer
Ces hommes tels qu’ils étaient avant notre arrivée
Avant qu’ils ne s’assoient pour mieux nous reconnaître
Pour bien nous regarder avant de disparaître.
Sniff! Mais il chanté ça :
"Je suis une ville dont beaucoup sont partis
Enfin pas tous encore mais ça se rétrécit
Il reste celui là qui ne se voit pas ailleurs
Celui là qui s’y voit mais à qui ça fait peur
Et celle là qui ne sait plus, qui est trop abrutie
Qui ne sait pas où elle est ou qui se croit partie
Je suis une ville où l’on ne voit même plus
Qu’un tel n’est pas au mieux lui qu’on a toujours vu
Avec les joues bien bleues, avec les yeux rougis
Ou avec le teint gris, mais bon, avec l’air d’être en vie
Un jour il est foutu et peu comprennent alors
Que la mort a frappé quelqu’un déja mort
Waouh!!
Et ça aussi :
"Oh comment certains vivent
Comment veux tu les suivre?
Ils arrosent des plantes qui viennent de boire la pluie
Mangent dans la seule assiette qui n'était pas lavée
Se réveillent le matin, se lèvent l'après midi
Et s'abrutissent un peu et vont se recoucher
Ils misent sur des chevaux aux pattes ankylosées
Et au moment de perdre ils misent encore plus gros
Ils trouvent qu'on les oublie, qu'on ne les soigne pas assez
Et se font tout petits dès qu'ils peuvent en dire un mot
Oh comment certains vivent
Comment veux tu les suivre?
Ils voient des raccourcis là où il y a des impasses
Et s'étonnent après qu'il n'y ait personne au rendez vous
On les aime, ils trahissent, se trahissent et nient tout
Et voudraient bien "savoir enfin ce qui se passe"
Ils reviennent sur des lieux où ils ont mal vécu
Contents d'y retrouver des trucs mal digérés
Vautrés dans du regret, dans tout ce qui n'est plus
Ils aiment tant ces histoires dont on sort accablé
Oh comment certains vivent
Comment veux tu les suivre?"
Rewaouh!!!!!!
Beaucoup d'effets variés sur la guitare, essentiellement rythmique. Et une habitude curieuse de délaisser souvent le manche pour rythmer ses paroles de mouvements aériens de la main droite, comme un chef d'orchestre!
A voir s'il passe près de chez vous. pOur l'instant, au programme Villeurbanne et Dijon.
Petit (moyen) Bonhomme, rablé, crâne chauve, pêchu, décontracté et à la voix vraiment top. Comme sur disque. Configuration musicale TRES originale. Lui au chant et guitare, le plus souvent électrique. Section rythmique hyper réduite ; une contrebasse électrique. Un Clavier-Synthé, omniprésent. Et 2 cuivres jouant de tout, Sax.; Hautbois, trompette, cor, ... et pour l'un d'entre eux, de temps en temps tambourin ou xylophone ou élément rythmique divers. Pas de batterie-basse classique donc. Musiciens de très haut niveau, Dominique A également Super qualité donc. On sort de là moins déprimé qu'à l'écoute d'un CD de lui, où là, bonjour la corde! En fait pas déprimé du tout. Public étudiant et 20% de "vieux" comme moi.
Il n'a pas chanté ça :
"Nos pères ont pris sur eux après notre arrivée
Même s’ils s’en défendaient, même s’ils acceptaient
Ils nous ont vu finir à leur place le repas
Certains savaient en rire, d’autres n’y arrivaient pas.
…
Leurs femmes nous trimballaient, nous crochetaient le bras
Clignaient des yeux d’amour pour qu’on ne les oublie pas
Comme si c’était possible d’oublier ces yeux là
Ces lèvres au bord du vide qui s’écrasaient sur nous
…
Et à tant s’effacer nos pères ont disparu
Et quand on a compris on a regardé la terre
Qui ne recracherait rien, on a regardé nos mères
Qu’on n’avait jamais vues si éloignées de nous
On les a regardées peinant à évoquer
Ces hommes tels qu’ils étaient avant notre arrivée
Avant qu’ils ne s’assoient pour mieux nous reconnaître
Pour bien nous regarder avant de disparaître.
Sniff! Mais il chanté ça :
"Je suis une ville dont beaucoup sont partis
Enfin pas tous encore mais ça se rétrécit
Il reste celui là qui ne se voit pas ailleurs
Celui là qui s’y voit mais à qui ça fait peur
Et celle là qui ne sait plus, qui est trop abrutie
Qui ne sait pas où elle est ou qui se croit partie
Je suis une ville où l’on ne voit même plus
Qu’un tel n’est pas au mieux lui qu’on a toujours vu
Avec les joues bien bleues, avec les yeux rougis
Ou avec le teint gris, mais bon, avec l’air d’être en vie
Un jour il est foutu et peu comprennent alors
Que la mort a frappé quelqu’un déja mort
Waouh!!
Et ça aussi :
"Oh comment certains vivent
Comment veux tu les suivre?
Ils arrosent des plantes qui viennent de boire la pluie
Mangent dans la seule assiette qui n'était pas lavée
Se réveillent le matin, se lèvent l'après midi
Et s'abrutissent un peu et vont se recoucher
Ils misent sur des chevaux aux pattes ankylosées
Et au moment de perdre ils misent encore plus gros
Ils trouvent qu'on les oublie, qu'on ne les soigne pas assez
Et se font tout petits dès qu'ils peuvent en dire un mot
Oh comment certains vivent
Comment veux tu les suivre?
Ils voient des raccourcis là où il y a des impasses
Et s'étonnent après qu'il n'y ait personne au rendez vous
On les aime, ils trahissent, se trahissent et nient tout
Et voudraient bien "savoir enfin ce qui se passe"
Ils reviennent sur des lieux où ils ont mal vécu
Contents d'y retrouver des trucs mal digérés
Vautrés dans du regret, dans tout ce qui n'est plus
Ils aiment tant ces histoires dont on sort accablé
Oh comment certains vivent
Comment veux tu les suivre?"
Rewaouh!!!!!!
Beaucoup d'effets variés sur la guitare, essentiellement rythmique. Et une habitude curieuse de délaisser souvent le manche pour rythmer ses paroles de mouvements aériens de la main droite, comme un chef d'orchestre!
A voir s'il passe près de chez vous. pOur l'instant, au programme Villeurbanne et Dijon.
Et pour Neil Young, j'ai finalement pu mettre la main sur Harvest et j'aime vraiment beaucoup :-).
Le risque de commencer par celui ci, Fée Carabine (oh que j'aime ce pseudo!), c'est de le cataloguer dans ce style comme beaucoup. Il y a un autre Neil YOUNG, plus le vrai d'ailleurs, plus électrique, transpirant d'émotions, et le meilleur exemple est "Sleeps with Angels" et dedans particulièrement
Safeway Cart, que j'écoute, là tout de suite!, à la fois envoutant et spleenesque
Trans Am, qui donne envie de traverser les USA au volant d'une voiture avec Neil Young au son!
Sleeps with angels, consacré si je ne m'abuse à la mort de Curt Kobain (Nirvana).
Ce disque, c'est le Neil Young, sans bluff de dextérité ou d'esbrouffe. Il déroule des choses simples qu'il va trouver on ne sait où, et qui parlent bien à notre? (mon) âme.
Le risque de commencer par celui ci, Fée Carabine (oh que j'aime ce pseudo!), c'est de le cataloguer dans ce style comme beaucoup. Il y a un autre Neil YOUNG, plus le vrai d'ailleurs, plus électrique, transpirant d'émotions, et le meilleur exemple est "Sleeps with Angels" et dedans particulièrement
Safeway Cart, que j'écoute, là tout de suite!, à la fois envoutant et spleenesque
Trans Am, qui donne envie de traverser les USA au volant d'une voiture avec Neil Young au son!
Sleeps with angels, consacré si je ne m'abuse à la mort de Curt Kobain (Nirvana).
Ce disque, c'est le Neil Young, sans bluff de dextérité ou d'esbrouffe. Il déroule des choses simples qu'il va trouver on ne sait où, et qui parlent bien à notre? (mon) âme.
Trans Am de Neil Young.
dans Sleeps with angels!.
Trans Am
The wagons in the valley
had pulled up for the night
Seth said
"go get the plow out Merle,
this place looks just right"
By then they were surrounded,
by dawn they all were dead
I heard this from
the old Trans Am,
up the road ahead
That cowboy just kept talking,
I thought I heard him say
He used to ride the Santa Fe
before the tracks were laid
Trans Am
A nasty wind was blowing
through the gates of Eden Park
One was swinging
and one was hanging,
and the street lights all were dark
It crawled along the boulevard
with two wheels on the grass
That old Trans Am was dying hard,
but still had lots of gas
The golden gate was open wide,
the sun came shining through
Where once
the angels stood and cried
everything was new
Trans Am
Global manufacturing,
hands across the sea
The hotel filled with dealers,
everything was free
Before the competition,
ahead of all the rest
The product was presented,
it clearly was the best
The power link was ruptured,
the hotel shook and rolled
The old Trans Am
just bounced around
and took another road
Trans Am
An old friend showed up at the door
The mile posts flying by
He said come on, I said what for
He said I'll show you why
I got a call from north of here
They said some girl's broke down
There's good money in it
for you and me
If we can get her back to town
She's somewhere north of Barstow
Lost on 66
An old Trans Am
by the side of the road
That needs a headlight fixed
Trans Am
Et un petit Neil Young pour la route. Particulièrement adapté pour la route.
dans Sleeps with angels!.
Trans Am
The wagons in the valley
had pulled up for the night
Seth said
"go get the plow out Merle,
this place looks just right"
By then they were surrounded,
by dawn they all were dead
I heard this from
the old Trans Am,
up the road ahead
That cowboy just kept talking,
I thought I heard him say
He used to ride the Santa Fe
before the tracks were laid
Trans Am
A nasty wind was blowing
through the gates of Eden Park
One was swinging
and one was hanging,
and the street lights all were dark
It crawled along the boulevard
with two wheels on the grass
That old Trans Am was dying hard,
but still had lots of gas
The golden gate was open wide,
the sun came shining through
Where once
the angels stood and cried
everything was new
Trans Am
Global manufacturing,
hands across the sea
The hotel filled with dealers,
everything was free
Before the competition,
ahead of all the rest
The product was presented,
it clearly was the best
The power link was ruptured,
the hotel shook and rolled
The old Trans Am
just bounced around
and took another road
Trans Am
An old friend showed up at the door
The mile posts flying by
He said come on, I said what for
He said I'll show you why
I got a call from north of here
They said some girl's broke down
There's good money in it
for you and me
If we can get her back to town
She's somewhere north of Barstow
Lost on 66
An old Trans Am
by the side of the road
That needs a headlight fixed
Trans Am
Et un petit Neil Young pour la route. Particulièrement adapté pour la route.
Dingue
Si je pouvais devenir dingue
Je veux devenir dingue
Je veux voir la terre s’entrouvrir
Je veux voir la flamme jaillir
De la crevasse béante
Le repos de la lucidité
Est une insulte à la folie
L’apaisement n’est pas de ce monde
A quoi bon être tranquille
Je veux devenir dingue
Que les arbres se couchent
Dans un fracas épouvantable
Que le soleil et la lune tournent
Se confondent dans la même brûlure
Je veux la folie suprême
Les corbeaux ne croassent plus
Regardez-les tomber comme des mouches
Un minuscule papillon bleu
Butine au coin de ma bouche
Sur une pâquerette endormie
Je crie je n’ai plus faim
Mais je brûle, j’ai soif
J’ai soif - donnez-moi à boire
Un peu de mercurochrome
S’il vous plait… un peu
Mon ventre a explosé
Les tripes à l’air vomissent
Dans une lente agonie
Cessez de gueuler votre désir
De vivre une dernière fois
Dérision des larmes du repentir
Les spermatozoïdes crachent
Leur venin aux ovules maîtresses
Il ne faut plus que naissent
Des enfants aux yeux crevés
La lumière jaillira
Au plus profond de nos ténèbres
Le silence n’est plus de ce monde
Qu’éclate la folie suprême
Que je crève au plus vite, demain
Catherine Ribeiro
Si je pouvais devenir dingue
Je veux devenir dingue
Je veux voir la terre s’entrouvrir
Je veux voir la flamme jaillir
De la crevasse béante
Le repos de la lucidité
Est une insulte à la folie
L’apaisement n’est pas de ce monde
A quoi bon être tranquille
Je veux devenir dingue
Que les arbres se couchent
Dans un fracas épouvantable
Que le soleil et la lune tournent
Se confondent dans la même brûlure
Je veux la folie suprême
Les corbeaux ne croassent plus
Regardez-les tomber comme des mouches
Un minuscule papillon bleu
Butine au coin de ma bouche
Sur une pâquerette endormie
Je crie je n’ai plus faim
Mais je brûle, j’ai soif
J’ai soif - donnez-moi à boire
Un peu de mercurochrome
S’il vous plait… un peu
Mon ventre a explosé
Les tripes à l’air vomissent
Dans une lente agonie
Cessez de gueuler votre désir
De vivre une dernière fois
Dérision des larmes du repentir
Les spermatozoïdes crachent
Leur venin aux ovules maîtresses
Il ne faut plus que naissent
Des enfants aux yeux crevés
La lumière jaillira
Au plus profond de nos ténèbres
Le silence n’est plus de ce monde
Qu’éclate la folie suprême
Que je crève au plus vite, demain
Catherine Ribeiro
Le risque de commencer par celui ci, Fée Carabine (oh que j'aime ce pseudo!), c'est de le cataloguer dans ce style comme beaucoup. Il y a un autre Neil YOUNG, plus le vrai d'ailleurs, plus électrique, transpirant d'émotions, et le meilleur exemple est "Sleeps with Angels" et dedans particulièrement
Safeway Cart, que j'écoute, là tout de suite!, à la fois envoutant et spleenesque
Trans Am, qui donne envie de traverser les USA au volant d'une voiture avec Neil Young au son!
Sleeps with angels, consacré si je ne m'abuse à la mort de Curt Kobain (Nirvana).
Ce disque, c'est le Neil Young, sans bluff de dextérité ou d'esbrouffe. Il déroule des choses simples qu'il va trouver on ne sait où, et qui parlent bien à notre? (mon) âme.
Promis, juré, craché, je vais m'empresser de découvrir les autres facettes de Neil Young... Faut dire qu'après avoir lu Trans Am, j'ai vraiment envie d'écouter la musique qui va avec...
Et en attendant, voici une autre artiste canadienne que j'ai découvert récemment - Joni Mitchell - et sans doute une de ses plus belles chansons:
Both Sides Now
Rows and flows of angel hair
And ice cream castles in the air
And feather canyons everywhere
I've looked at clouds that way
But now they only block the sun
They rain and they snow on everyone
So many things I would have done
But clouds got in my way
I've looked at clouds from both sides now
From up and down, and still somehow
It's cloud illusions I recall
I really don't know clouds at all
Moons and Junes and Ferris wheels
The dizzy dancing way that you feel
As every fairy tale comes real
I've looked at love that way
But now it's just another show
And you leave'em laughing when you go
And if you care, don't let them know
Don't give yourself away
I've looked at love from both sides now
From give and take, and still somehow
It's love illusions that I recall
I really don't know love
Really don't know love at all
Tears and fears and feeling proud
To say "I love you" right out loud
Dreams and schemes and circus crowds
I've looked at life that way
Oh but now old friends they 're acting strange
And they shake their heads
and they tell me that I've changed
Well something's lost but something's gained
In living everyday
I've looked at life from both sides now
From win and lose and still somehow
It's life illusions I recall
I really don't know life at all
It's life's illusions that I recall
I really don't know life
I really don't know life at all
Qu'il faut entendre chanté par sa voix, grave, chaude et un peu feutrée...
Tu te rends compte Fée Carabine que nous parlons qui connaissaient déja leur heure de gloire en 1968 ou juste après? Neil Young a une longévité absolument exceptionnelle. Joni Mitchell, je ne suis pas suffisamment à l'aise avec l'anglais, surtout chanté, pour l'apprécier totalement. Du coup, ça me laisse un peu froid. Il me faut absolument la voix et de la musique que je ressente comme vivante, comme sortie des tripes. Avec Joni Mitchell, je n'ai que la voix. Je ne savais pas qu'elle était canadienne.
Aimerais rester au Canada si l'occasion t'en était donnée?
Aimerais rester au Canada si l'occasion t'en était donnée?
Avec ces corrections, ça fait plus français!
Tu te rends compte Fée Carabine que nous parlons D ARTISTES qui connaissaient déja leur heure de gloire en 1968 ou juste après? Neil Young a une longévité absolument exceptionnelle. Joni Mitchell, je ne suis pas suffisamment à l'aise avec l'anglais, surtout chanté, pour l'apprécier totalement. Du coup, ça me laisse un peu froid. Il me faut absolument la voix et de la musique que je ressente comme vivante, comme sortie des tripes. Avec Joni Mitchell, je n'ai que la voix. Je ne savais pas qu'elle était canadienne.
Aimerais TU rester au Canada si l'occasion t'en était donnée?
Tu te rends compte Fée Carabine que nous parlons D ARTISTES qui connaissaient déja leur heure de gloire en 1968 ou juste après? Neil Young a une longévité absolument exceptionnelle. Joni Mitchell, je ne suis pas suffisamment à l'aise avec l'anglais, surtout chanté, pour l'apprécier totalement. Du coup, ça me laisse un peu froid. Il me faut absolument la voix et de la musique que je ressente comme vivante, comme sortie des tripes. Avec Joni Mitchell, je n'ai que la voix. Je ne savais pas qu'elle était canadienne.
Aimerais TU rester au Canada si l'occasion t'en était donnée?
Confidence pour toi, Kilis. Catherine RIBEIRO + ALPES, c'était tout à fait mon époque, en même temps que François BERANGER par exemple et ... je ne sais pas si je peux le dire ... je n'aime pas C. RIBEIRO et pourtant je ne l'ai jamais écoutée! Hallucinant non? Je ne sais pas. Pochette de disque qui m'a refoulé, ...? Je n'aime pas C. RIBEIRO et je ne la connais pas! Tu gardes ça pour toi, stp.
Natacha de François Béranger
Ton nom est déjà un voyage
A quoi bon dépenser nos sous
A partir et pour où
A partir
J'aime mieux les rivages ombreux
De notre grand lit aux draps bleus
Où l'on découvre des merveilles
Natacha
Ton ventre est une plaine à blé
Où le Lion court après la Vierge
Dans le soleil de Juillet
Et la plaine
Quand elle finit c'est pour venir
Caresser des montagnes douces
Où je cueille des fruits délectables
Natacha après les monts après les plaines
On arrive dans un pays
Où les mots ne peuvent plus rien dire
Un pays
Où je crois voir ton visage
Avec ta bouche qui s'entrouvre
Avec tes yeux qui cherchent l'ombre
Natacha
L'air que je respire est le tien
Je me baigne dans les grands flots
De tes cheveux abandonnés
Nos navires
Selon le temps selon la mer
Vont calmement ou bien se brisent
Mais c'est toujours pour le plaisir
Natacha
En toi je fais de longs voyages
Les plus beaux les plus délectables
Il me semblait que toi aussi
Tu t'en vas
Tu t'en vas faire le tour du monde
Le vrai cette fois avec des trains
Des Boings, des machs des turbines
Natacha
Je crois bien que tu reviendras
Non pas que je sois prétentieux
Mais nos voyages c'était bien mieux
A partir
J'aime mieux les rivages ombreux
De notre grand lit aux draps bleus
Où l'on découvrait des merveilles
Il était généreux, utopiste mais généreux le François.
Ton nom est déjà un voyage
A quoi bon dépenser nos sous
A partir et pour où
A partir
J'aime mieux les rivages ombreux
De notre grand lit aux draps bleus
Où l'on découvre des merveilles
Natacha
Ton ventre est une plaine à blé
Où le Lion court après la Vierge
Dans le soleil de Juillet
Et la plaine
Quand elle finit c'est pour venir
Caresser des montagnes douces
Où je cueille des fruits délectables
Natacha après les monts après les plaines
On arrive dans un pays
Où les mots ne peuvent plus rien dire
Un pays
Où je crois voir ton visage
Avec ta bouche qui s'entrouvre
Avec tes yeux qui cherchent l'ombre
Natacha
L'air que je respire est le tien
Je me baigne dans les grands flots
De tes cheveux abandonnés
Nos navires
Selon le temps selon la mer
Vont calmement ou bien se brisent
Mais c'est toujours pour le plaisir
Natacha
En toi je fais de longs voyages
Les plus beaux les plus délectables
Il me semblait que toi aussi
Tu t'en vas
Tu t'en vas faire le tour du monde
Le vrai cette fois avec des trains
Des Boings, des machs des turbines
Natacha
Je crois bien que tu reviendras
Non pas que je sois prétentieux
Mais nos voyages c'était bien mieux
A partir
J'aime mieux les rivages ombreux
De notre grand lit aux draps bleus
Où l'on découvrait des merveilles
Il était généreux, utopiste mais généreux le François.
Tu te rends compte Fée Carabine que nous parlons qui connaissaient déja leur heure de gloire en 1968 ou juste après? Neil Young a une longévité absolument exceptionnelle. Joni Mitchell, je ne suis pas suffisamment à l'aise avec l'anglais, surtout chanté, pour l'apprécier totalement. Du coup, ça me laisse un peu froid. Il me faut absolument la voix et de la musique que je ressente comme vivante, comme sortie des tripes. Avec Joni Mitchell, je n'ai que la voix. Je ne savais pas qu'elle était canadienne.
Aimerais rester au Canada si l'occasion t'en était donnée?
J'ai d'autant plus de mal à m'en rendre compte qu'en 1968, je n'étais pas encore née, mais c'est impressionnant, c'est sûr! D'autant que leurs chansons n'ont pas pris une ride!
Pour Joni Mitchell, j'aime énormément sa voix en fait et sa façon de "dire" ses textes, qui me fait un peu penser à Billie Holliday ou Nina Simone (même si d'un point de vue musical, c'est très différent...). Mais je viens de la découvrir il y a seulement quelques semaines, on a beaucoup parlé d'elle ici parce qu'elle vient de recevoir un doctorat Honoris Causa à McGill University, où ses chansons font dorénavant l'objet d'études approfondies pour leur apport original à la musique pop...
Et quant à rester définitivement au Canada, non, je ne crois pas. Toute ma famille est en Belgique et pour le long terme, j'aimerais me fixer un peu plus près. Mais j'aimerais rester encore un an ou deux, le temps d'en tirer le maximum comme expérience professionnelle, et le temps aussi de m'adapter à une autre culture et une autre façon de vivre (une expérience très enrichissante aussi...).
Et pour revenir à Neil Young (que j'ai encore réécouté ce soir), une chanson que j'aime beaucoup sans bien comprendre pourquoi, une chanson triste sans être triste mais en l'étant quand même...
Old man
Old man look at my life, I'm a lot like you were
Old man look at my life - twenty four and there's so much more
Live alone in a paradise that makes me think of two
Love lost, such a cost
Give me things taht don't get lost
like a coin that won't get tossed
Rolling home to you
Old man take a look at my life
I'm a lot like you.
I need someone to love me the whole day through
Ah, one look in my eyes and you can tell that's true
Lullaby's, look in your eyes,
Run around the same old town.
Doesn't mean that much to me to mean that much to you.
I've been first and last,
Look at how the time goes past.
But I'm all alone at last.
Rolling home at you.
Encore qu'après ma sortie malencontreuse à propos de "vieux singes" (mais c'est vraiment une expression que ma grand-mère emploie souvent, et je ne visais personne, même si je me rends compte après coup que cela peut être mal interprété...), j'aurais peut-être mieux fait de taper ici "Forever young" de Joan Baez (encore une contemporaine de Joni Mitchell et de Neil Young que je viens de redécouvrir, redécouvrir parce que mon papa écoutait assez souvent ses 33-tours quand j'étais gamine...). Mais ce sera pour une autre fois...
Et le texte de Béranger est magnifique ...
Et c'en est encore un que je ne connais pas du tout...
Encore qu'après ma sortie malencontreuse à propos de "vieux singes"
Tu auras compris que je charriais Fée Carabine! C'était pour de faux.
Ce n'est pas étonnant que "Old Man" te rende triste, enfin dans un état proche de la tristesse. C'est la musique de Neil Young et son interprétation, je pense. Neil Young me fait aussi cet effet, une tristesse "heureuse". Et si tu trouves "Sleeps with angels" tu vas être servie!
Tu auras compris que je charriais Fée Carabine! C'était pour de faux.
Ce n'est pas étonnant que "Old Man" te rende triste, enfin dans un état proche de la tristesse. C'est la musique de Neil Young et son interprétation, je pense. Neil Young me fait aussi cet effet, une tristesse "heureuse". Et si tu trouves "Sleeps with angels" tu vas être servie!
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