Peut-être trop méconnue. Moi je l'adore (Jean Ferrat) depuis l'âge de 17 ans : JE VOUS AIME30 ans d'adoration, c'est beau...
Quand on aime, on ne compte pas ...
J'ai éprouvé le besoin d'exposer ma philosophie sur ce sujet dans le lien suivant :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Il n’y a pas d’amour heureux
Louis Aragon,
musique G. Brassens
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux
Louis Aragon,
musique G. Brassens
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux
Peut-être trop méconnue. Moi je l'adore (Jean Ferrat) depuis l'âge de 17 ans : JE VOUS AIME30 ans d'adoration, c'est beau...
Quand on aime, on ne compte pas ...
D'ailleurs, je parlais de la chanson et non de l'auteur/compositeur/interprète qui, soit dit en passant, mérite tout mon respect.
D'ailleurs, je parlais de la chanson et non de l'auteur/compositeur/interprète qui, soit dit en passant, mérite tout mon respect.Le mien aussi, et d'autres
Il n'y a pas d'amour heureux.
Heureux exemple de poésie qui passe la rampe en chanson. Rare, et en plus de ARAGON, ce qui n'est pas une mince affaire. mais c'est vrai que je pardonnerais beaucoup de fautes de goût à Brassens!
Gauguin, Comme je t'aime, chkoun?
Heureux exemple de poésie qui passe la rampe en chanson. Rare, et en plus de ARAGON, ce qui n'est pas une mince affaire. mais c'est vrai que je pardonnerais beaucoup de fautes de goût à Brassens!
Gauguin, Comme je t'aime, chkoun?
Ce n'est pas une histoire d'amour d'Antoine TOME
dans Les chants du coeur.
Ce n'est pas une histoire d'amour
c'est une histoire qui s'égare
sur un tortueux parcours
où je progresse sans gloire.
Je te cherche et je dois me résoudre à te dire
que ce n'est pas une histoire d'amour mais de désir.
Les mots qu'à présent je prononce
sont autant de coups de couteau
dans la corde du pendu là haut.
Depuis longtemps il se balance.
Ce n'est pas une histoire d'amour
j'ai toujours fui mon corps tu sais.
J'ai voulu le perdre sur le sable
d'une plage où la mer arrivait
mon corps couvert d'épais nuages.
...
Antoine TOME, si peu pratiqué et pourtant si envoûtant au niveau de sa pratique vocale. Arrangements minimaux, tout est basé sur le vocal ou des percus.
dans Les chants du coeur.
Ce n'est pas une histoire d'amour
c'est une histoire qui s'égare
sur un tortueux parcours
où je progresse sans gloire.
Je te cherche et je dois me résoudre à te dire
que ce n'est pas une histoire d'amour mais de désir.
Les mots qu'à présent je prononce
sont autant de coups de couteau
dans la corde du pendu là haut.
Depuis longtemps il se balance.
Ce n'est pas une histoire d'amour
j'ai toujours fui mon corps tu sais.
J'ai voulu le perdre sur le sable
d'une plage où la mer arrivait
mon corps couvert d'épais nuages.
...
Antoine TOME, si peu pratiqué et pourtant si envoûtant au niveau de sa pratique vocale. Arrangements minimaux, tout est basé sur le vocal ou des percus.
Gauguin, Comme je t'aime, chkoun?BARBARA, "Je t'aime", très exactement, que Barbara m'excuse ! Le ferai plus
Je voudrais pas crever de EIFFEL
dans Abricotine
Je voudrais pas crever
avant d'avoir connu
les chiens noirs du Mexique
qui dorment sans rêver
les singes à cul nu
dévoreurs de tropiques
les araignées d'argent
au nid truffé de bulles
je voudrais pas crever
sans savoir si la lune
sous son faux air de thune
a un côté pointu
si le soleil est froid
si les quatre saisons
ne sont vraiment que quatre
sans avoir essayé
de porter une robe
sur les grands boulevards
sans avoir regardé
dans un regard d'égoût
sans avoir mis mon zobe
dans des coinstots bizarres
je voudrais pas finir
sans connaître la lèpre
ou les sept maladies
qu'on attrape là bas
le bon ni le mauvais
ne me feraient de peine
si si si je savais
que j'en aurais l'étrenne
et il y a z'aussi
tout ce que je connais
tout ce que j'apprécie
que je sais qui me plait
...
Pourquoi EIFFEL reste-t-il largement méconnu? C'est pourtant bien revigorant. Très grosse énergie qui se dégage de leur musique et de leur interprétation.
dans Abricotine
Je voudrais pas crever
avant d'avoir connu
les chiens noirs du Mexique
qui dorment sans rêver
les singes à cul nu
dévoreurs de tropiques
les araignées d'argent
au nid truffé de bulles
je voudrais pas crever
sans savoir si la lune
sous son faux air de thune
a un côté pointu
si le soleil est froid
si les quatre saisons
ne sont vraiment que quatre
sans avoir essayé
de porter une robe
sur les grands boulevards
sans avoir regardé
dans un regard d'égoût
sans avoir mis mon zobe
dans des coinstots bizarres
je voudrais pas finir
sans connaître la lèpre
ou les sept maladies
qu'on attrape là bas
le bon ni le mauvais
ne me feraient de peine
si si si je savais
que j'en aurais l'étrenne
et il y a z'aussi
tout ce que je connais
tout ce que j'apprécie
que je sais qui me plait
...
Pourquoi EIFFEL reste-t-il largement méconnu? C'est pourtant bien revigorant. Très grosse énergie qui se dégage de leur musique et de leur interprétation.
Je voudrais pas crever de EIFFEL
dans Abricotine
Je voudrais pas crever
avant d'avoir connu
les chiens noirs du Mexique
qui dorment sans rêver
les singes à cul nu
dévoreurs de tropiques
les araignées d'argent
au nid truffé de bulles
je voudrais pas crever
sans savoir si la lune
sous son faux air de thune
a un côté pointu
si le soleil est froid
si les quatre saisons
ne sont vraiment que quatre
sans avoir essayé
de porter une robe
sur les grands boulevards
sans avoir regardé
dans un regard d'égoût
sans avoir mis mon zobe
dans des coinstots bizarres
je voudrais pas finir
sans connaître la lèpre
ou les sept maladies
qu'on attrape là bas
le bon ni le mauvais
ne me feraient de peine
si si si je savais
que j'en aurais l'étrenne
et il y a z'aussi
tout ce que je connais
tout ce que j'apprécie
que je sais qui me plait
...
Pourquoi EIFFEL reste-t-il largement méconnu? C'est pourtant bien revigorant. Très grosse énergie qui se dégage de leur musique et de leur interprétation.
Ce texte est de Vian
Et chanté par Reggiani, c'est pas mal non plus.
de BARBARA : Perlimpinpin
Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C'en est assez de vos violences.
D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c'est bien !
Et pour une rose entr'ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d'abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne !
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour au murs gris
Où l'aube n'a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d'abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse !
Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C'en est assez de vos violences.
D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c'est bien !
Et pour une rose entr'ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d'abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne !
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour au murs gris
Où l'aube n'a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d'abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse !
Tu aimes, Tistou ?
Et chanté par Reggiani, c'est pas mal non plus.
Ce texte est de Vian
Mea culpa. je n'étais pas allé lire qu'effectivement le seul texte d'Abricotine qui ne soit pas d'eux était celui ci. Par contre, vu que la musique est de Romain Humeau, la chanson, texte et musique, ne doit avoir grand chose à voir avec ce qu'en avait fait Reggiani, et que je ne connais pas, par ailleurs.
Merci de votre vigilance!
Tu aimes, Tistou ?
La chanson, je ne la connais pas.
Le texte, oui, je l'aime.
Auteur : Prévert
Interprète : Montant
"Sanguine"
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
et tout l'orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l'ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le Parquet ciré
n'a pas fait plus de bruit
qu'une écorce d'orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance
dans le creux de ma main
Sanguine
joli fruit
Soleil de nuit.
Cette phrase n'est-elle pas sublime ? :
"la pointe de ton sein a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main"
Interprète : Montant
"Sanguine"
La fermeture éclair a glissé sur tes reins
et tout l'orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l'ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le Parquet ciré
n'a pas fait plus de bruit
qu'une écorce d'orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance
dans le creux de ma main
Sanguine
joli fruit
Soleil de nuit.
Cette phrase n'est-elle pas sublime ? :
"la pointe de ton sein a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main"
Ce texte est de Vian
!
Je n'ai pas les livres ici pour vérifier, mais il me semble bien que le texte n'est pas complet. Si je me souviens bien (toujours) c'est un peu dommage, car ce qui manque est beau.
Retrouver un livre des poèmes de Vian.
B.VIAN : "Je voudrais pas crever"
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un côté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraimment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurais l'etrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algue
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un côté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraimment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurais l'etrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algue
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...
de BARBARA : "Je ne sais pas dire"
Je ne sais pas dire "Je t'aime.".
Je ne sais pas, je ne sais pas.
Je ne peux pas dire "Je t'aime.".
Je ne peux pas, je ne peux pas.
Je l'ai dit tant de fois pour rire.
On ne rit pas de ces mots-là.
Aujourd'hui que je veux le dire,
Je n'ose pas, je n'ose pas.
Alors, j'ai fait cette musique
Qui mieux que moi te le dira.
Pour une larme, pour un sourire
Qui pourraient venir de toi,
Je ferais le mieux et le pire
Mais je ferais n'importe quoi.
Pourtant le jour et la nuit même,
Quand j'ai le mal d'amour pour toi,
Là, simplement dire "Je t'aime."
Je n'ose pas, je n'ose pas,
Alors, écoute ma musique
Qui mieux que moi te le dira.
Je sais ta bouche sur ma bouche.
Je sais tes yeux, ton rire, ta voix.
Je sais le feu quand tu me touches
Et je sais le bruit de ton pas.
Je saurais, sur moi, dévêtue,
Entre mille, quelle est ta main nue,
Mais simplement dire "Je t'aime.",
Je ne sais pas, je ne sais pas.
C'est trop bête, je vais le dire.
C'est rien, ces deux mots-là
Mais j'ai peur de te voir sourire.
Surtout, ne me regarde pas.
Tiens, au piano, je vais le dire,
Amoureuse du bout des doigts.
Au piano, je pourrais le dire.
Ecoute-moi, regarde-moi.
Je ne peux pas,
Je ne sais pas,
Je n'ose pas.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Je ne sais pas dire "Je t'aime.".
Je ne sais pas, je ne sais pas.
Je ne peux pas dire "Je t'aime.".
Je ne peux pas, je ne peux pas.
Je l'ai dit tant de fois pour rire.
On ne rit pas de ces mots-là.
Aujourd'hui que je veux le dire,
Je n'ose pas, je n'ose pas.
Alors, j'ai fait cette musique
Qui mieux que moi te le dira.
Pour une larme, pour un sourire
Qui pourraient venir de toi,
Je ferais le mieux et le pire
Mais je ferais n'importe quoi.
Pourtant le jour et la nuit même,
Quand j'ai le mal d'amour pour toi,
Là, simplement dire "Je t'aime."
Je n'ose pas, je n'ose pas,
Alors, écoute ma musique
Qui mieux que moi te le dira.
Je sais ta bouche sur ma bouche.
Je sais tes yeux, ton rire, ta voix.
Je sais le feu quand tu me touches
Et je sais le bruit de ton pas.
Je saurais, sur moi, dévêtue,
Entre mille, quelle est ta main nue,
Mais simplement dire "Je t'aime.",
Je ne sais pas, je ne sais pas.
C'est trop bête, je vais le dire.
C'est rien, ces deux mots-là
Mais j'ai peur de te voir sourire.
Surtout, ne me regarde pas.
Tiens, au piano, je vais le dire,
Amoureuse du bout des doigts.
Au piano, je pourrais le dire.
Ecoute-moi, regarde-moi.
Je ne peux pas,
Je ne sais pas,
Je n'ose pas.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Pfhh! (soupir) C'est très beau Monique. Je ne connais pas la chanson.
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