Je m'étonne quand même que personne ne fasse la différence entre le cas d'un auteur qui sollicite des critiques et se plaint ensuite qu'elles soient défavorables comme on l'a vu ; et le cas présent, d'un auteur qui au départ n'a rien demandé à personne, et dont le livre est victime d'un concours de circonstances défavorables.
Kalie, il n'y a rien d'invraisemblable à ce que des critiques postées sur un site belge fassent du tort à un livre paru chez un petit éditeur belge. Luce Wilquin, ce n'est pas Gallimard.
Toute personne qui publie a des droits et des devoirs, ça implique aussi les personnes qui publient des critiques. Le lecteur de ces critiques doit savoir à qui il a affaire - comme pour les critiques professionnelles. Bien sûr on ne va pas demander aux membres de mettre leur vrai nom, mais au moins qu'ils remplissent leur profil, c'est la moindre des choses.
Nance, une critique que tu postes, en ayant rempli ton profil et en en ayant posté beaucoup d'autres, ce n'est pas du tout la même chose qu'un avis unique qui tombe de quelqu'un dont on ne sait absolument rien. Donc toi, oui, tu as le droit de pouvoir dire franchement ce que tu penses - parce que c'est franc, justement. Mais l'Internet c'est aussi devenu la possibilité d'écrire n'importe quoi sous couvert d'anonymat, et ça c'est une dérive.
Kalie, il n'y a rien d'invraisemblable à ce que des critiques postées sur un site belge fassent du tort à un livre paru chez un petit éditeur belge. Luce Wilquin, ce n'est pas Gallimard.
Toute personne qui publie a des droits et des devoirs, ça implique aussi les personnes qui publient des critiques. Le lecteur de ces critiques doit savoir à qui il a affaire - comme pour les critiques professionnelles. Bien sûr on ne va pas demander aux membres de mettre leur vrai nom, mais au moins qu'ils remplissent leur profil, c'est la moindre des choses.
Nance, une critique que tu postes, en ayant rempli ton profil et en en ayant posté beaucoup d'autres, ce n'est pas du tout la même chose qu'un avis unique qui tombe de quelqu'un dont on ne sait absolument rien. Donc toi, oui, tu as le droit de pouvoir dire franchement ce que tu penses - parce que c'est franc, justement. Mais l'Internet c'est aussi devenu la possibilité d'écrire n'importe quoi sous couvert d'anonymat, et ça c'est une dérive.
Feint ce qui compte c'est qu'un auteur veuille défendre son livre. le cas présent et le cas du Guetteur sont différents dans la forme mais la démarche est la même. Là dans le cas précis le livre est encore en pleine publication,une mauvaise critique porte préjudice (du moins l'auteur le ressent comme tel), pour l'autre, l'éditeur arrête la promotion même si le livre a eu bonne presse, et l'auteur veut le relancer car il y croit ; je crois que tu connais très bien le problème. En aucun cas l'auteure du Guetteur n'a sollicité une bonne critique et elle a eu le courage de le livrer à la critique ; mais elle ne s'attendait certainement pas à une critique aussi défavorable en critique principale, la déception est la même que celle pour "les épines de la couronne" et on peut le comprendre ; il faut être honnête, je pense que tu ressentirais la même chose pour un de tes livres, surtout si, sur internet, c'est cet avis défavorable qui ressort le plus. Je pense que la moindre des choses, en tant que lecteur, c'est de penser à l'impact de sa critique vu que, même si notre avis n'est pas négligeable, il est loin d'être absolu dans l'appréciation...
Critiquer à visage couvert m'a toujours paru assez indécent, ça ressemble à un manque de courage.
Assez d'accord, Piero, mais pas pour tout. Personnellement, jamais je n'irai solliciter des lecteurs dont je ne connais pas les goûts pour avoir une critique. La lecture doit rester une affaire de plaisir. Je suis très conscient que ce que j'écris peut ne pas plaire et je n'ai pas envie que des lecteurs s'ennuient en me lisant.
Il arrive que certains de mes livres soient abordés dans le cadre scolaire, auquel cas la lecture n'est bien sûr plus un choix de plaisir. J'espère que si un jeune à qui un de mes livres aurait déplu venait à donner son avis sur Internet, il veillerait à préciser les circonstances de sa lecture.
Il arrive que certains de mes livres soient abordés dans le cadre scolaire, auquel cas la lecture n'est bien sûr plus un choix de plaisir. J'espère que si un jeune à qui un de mes livres aurait déplu venait à donner son avis sur Internet, il veillerait à préciser les circonstances de sa lecture.
Oui, pour le Guetteur c'est une erreur de sa part, mais qu'on peut comprendre , et l'auteure n'a pas ménagé ses arguments, elle a longuement discuté avec nous franchement ; personnellement je n'ai pas souhaité recevoir son livre car je pressentais le casse-gueule et je ne voulais pas me sentir un peu contrainte de faire une critique "entre-deux" au cas où je n'aurais pas aimé. J'ai donc acheté le livre pour être libre de ma critique, et, mais c'est ma mentalité je le reconnais, j'ai été choquée qu'on puisse faire une critique aussi défavorable en principale ; je ne comprends pas qu'on ne puisse pas être conscient de l'impact de ce qu'on écrit lorsqu'on critique (ou donne un avis) à moins de le faire volontairement.
C'est là qu'on voit le système pernicieux de cette hiérarchisation des critiques : il ne devrait pas y avoir de critique "principale" - d'autant plus que, comme le signalait Ludmilla, ce sont celles qui sont reprises par les moteurs de recherche.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre