...chercher les raisons de l'interprétation que tu as faite du livre ? (...) en particulier concernant l'opinion que tu as des femmes.
Ouie-ouie-ouie ! ! ! Pieronnelle et la psychologie des profondeurs…!!!
Il est plus que temps de jeter l’éponge !
Mais enfin SJB ce n'est pas un match de boxe !!!:-))
ce roman est bien plus qu'un "brulot" puisqu'il nous pousse à chercher en nous les raisons de notre interprétation, de notre empathie ou non-empathie!
Celle-là, je la trouve un peu raide !
Ah bon ? Une petite interrogation de soi ça ne fait pas de mal non ?
Pas dans ce cas, non.
dommage!
Je ne savais pas qu'il y avait des vérités absolues en littérature... Je devrais peut-être en rester à mes sciences dures...
Il n’y a pas de vérité absolue en littérature, Nymphette, mais il ne faut pas inventer des vérités qui ne sont pas le livre sinon, tu ferais mieux, en effet, d’en rester à tes sciences dures.
Petite question...
Avez-vous pensé que peut-être lolita n'avait pas du tout "perdu sa virginité" ...
Ben, la réponse est dans le livre, Nymphette, tu devrais peut-être commencer par le lire.
Ne veux-tu donc par chercher les raisons de l'interprétation que tu as faite du livre ?
Mais on te l’a dit cent fois, Pieronnelle ! Notre façon d’interpréter le livre tient du fait que le personnage de Lolita ne tient pas debout, il n’existe pas !
Relis nos post et n’y met pas autre chose que ce qui y est dit ! Pffff ! Décidément… !
;-(((
Décidément SJB quand tu as décidé d'être hermétique et de croire que tu as la science infuse! Ta grande intelligence t'a sans doute fait comprendre ce que d'autres n'ont pas compris mais ça ne t'autorise pas il me semble à être désobligeant envers Nymphette. Décidément oui, le mépris s'installe de plus en plus dans tes propos. Je te ferai quand même remarquer que ton hypothèse concernant le personnage de Lolita, même si elle est pertinente, n'est pas non plus d'une vérité absolue et est tout à fait discutable. De plus les arguments avancés par Nymphette ont été repris par d'autres, tout aussi intelligents que toi, et dans le cadre d'une discussion interessante et conviviale sur une lecture en commun je trouve tes remarques vraiment déplacées.
Oui un peu d'introspection ne fait pas de mal à ceux qui ont des égos surdimensionnés !
M.... alors !!!!
Oui un peu d'introspection ne fait pas de mal à ceux qui ont des égos surdimensionnés !
M.... alors !!!!
J'ai lu la critique de Plume84 sur ce livre et elle affirme que "Lolita" est le premier roman écrit en anglais par Nabokov alors qu'il n'en est rien. Le premier roman écrit en anglais par cet auteur est "La vraie vie de Sebastian Knight". Il serait donc bon de modifier la critique afin de ne pas répandre de fausses informations à moins que Wikipédia se trompe totalement...
"Après un bref passage à Paris, pendant lequel il écrit une nouvelle en français : Mademoiselle O, Nabokov émigre vers Londres. En 1941, Nabokov écrit pour la première fois un roman en anglais - un tournant majeur de sa carrière d'écrivain : La Vraie Vie de Sebastian Knight. Son style devient totalement abouti et le livre lui-même peut être présenté comme un manifeste de son travail." Source : Wikipédia
Ensuite, je conseille aux lecteurs le roman "Chambre obscure" afin de mieux comprendre l'écrivain. Il s'agit d'un homme aisé et respectable... qui tombe amoureux d'une fille de quinze ans... Hum...
"Après un bref passage à Paris, pendant lequel il écrit une nouvelle en français : Mademoiselle O, Nabokov émigre vers Londres. En 1941, Nabokov écrit pour la première fois un roman en anglais - un tournant majeur de sa carrière d'écrivain : La Vraie Vie de Sebastian Knight. Son style devient totalement abouti et le livre lui-même peut être présenté comme un manifeste de son travail." Source : Wikipédia
Ensuite, je conseille aux lecteurs le roman "Chambre obscure" afin de mieux comprendre l'écrivain. Il s'agit d'un homme aisé et respectable... qui tombe amoureux d'une fille de quinze ans... Hum...
SBJ, des fois tu es brillant, d'autres fois obtus !
Comme nous tous, j'imagine, mais un peu plus ...................
Et pourtant tu fais partie de mes références !
Ouvre toi, là ou tu as des certitudes, ça te correspondrait pourtant !
Grosses Bises quand même
Comme nous tous, j'imagine, mais un peu plus ...................
Et pourtant tu fais partie de mes références !
Ouvre toi, là ou tu as des certitudes, ça te correspondrait pourtant !
Grosses Bises quand même
SBJ, ... tu es ... obtus !Encore plus obtus que tous les autres ? Ça c’est bon à savoir, De Gouge, je me soignerai, promis. ;-))
En tous cas, je préfère ça aux insinuations du genre : « pour moi, c’est transparent mais je ne dirai rien…» ou bien : « je n’ose pas dire ce que je pense, mais…trois petits points. »
Ceci dit, quitte à passer pour un irréductible obtus – à tes yeux - je reste sur mes positions : si un livre dit qu’une fille est brune, il est insensé de dire qu’elle pourrait peut-être être blonde ; et si le livre Lolita, dit que l’héroïne n’est plus vierge, il est stupide de penser qu’elle pourrait l’être en réalité.
Chacun interprète un livre d’après sa personnalité et son expérience, et l’intérêt d’une lecture en commun est d’expliquer son ressenti avec des arguments qui tiennent la route.
Mais si on introduit des données qui ne sont pas dans le livre, et que ça devient prétexte à des insinuations plus ou moins malveillantes sur l’interprétation des autres, alors il faut s’attendre à des réactions plus ou moins virulentes. Ou, selon toi, plus ou moins « obtuses »… ;-))
Ah ! J'oubliais, bisous, bisous, De Gouge. ;-))
Chacun interprète un livre d’après sa personnalité et son expérience, et l’intérêt d’une lecture en commun est d’expliquer son ressenti avec des arguments qui tiennent la route.
Ben tu vois ! C'est exactement ce dont il était question dans ces prétendues "insinuations"....Seulement tous ont accepté les arguments des uns et des autres, d'accord ou pas, sauf toi !
Et quand on écrit ça :
"Mais vous êtes dans l’erreur parce que une vraie victime de pédophile n’est jamais comme cette Lolita."
Qu'est-ce que tu en sais !
Et ça :
"Et quand elle dit : pas encore, pas maintenant, pas ce soir… est-ce que ça veut dire qu’elle souffre ? Mais pas du tout ! Quelle est la femme qui n’a jamais dit ça ? "
On peut s'attendre à des remarques non ?
Alors oui, c'est transparent pour moi et j'ai la délicatesse de ne pas approfondir, d'où les points de suspensions !
Et ton "il est temps de jeter l'éponge" ! non mais !
Trois nouvelles critiques sur février et mars : 3 approche diférentes qui montrent à quel point ce livre divise ! De 4 à une demi étoile , c'est parlant du malaise positif ou négatif que cet ouvrage développe.
Dommage que toi, Monde Imaginaire, dont je respecte les critiques, te sois arrêté à ce dégout du personnage principal... Pour moi, c'est justement cette lâcheté, non admise par le protagoniste, qui fait de ce livre un témoignage odieux, OK, mais réel, ignoble mais littérairement , humainement et intellectuellement fascinant et à marquer d'une pierre blanche.
Catinus, n'oublie surtout pas, dans l'extrait que tu cites qu'il s'agit de la parole de HH... avec toute la perversité que cet adulte utilise pour se justifier ! Tu en es manifestement conscient, c'est juste un pointé de la violence de ce livre.
Monocle : jolie image : "Le sens moral chez les mortels n'est que la dîme que nous payons sur le sens moral du sublime".
Bref, Lolita reste un ouvrage qui fait mal et dérange !
Dommage que toi, Monde Imaginaire, dont je respecte les critiques, te sois arrêté à ce dégout du personnage principal... Pour moi, c'est justement cette lâcheté, non admise par le protagoniste, qui fait de ce livre un témoignage odieux, OK, mais réel, ignoble mais littérairement , humainement et intellectuellement fascinant et à marquer d'une pierre blanche.
Catinus, n'oublie surtout pas, dans l'extrait que tu cites qu'il s'agit de la parole de HH... avec toute la perversité que cet adulte utilise pour se justifier ! Tu en es manifestement conscient, c'est juste un pointé de la violence de ce livre.
Monocle : jolie image : "Le sens moral chez les mortels n'est que la dîme que nous payons sur le sens moral du sublime".
Bref, Lolita reste un ouvrage qui fait mal et dérange !
Si on s'arrête à l'histoire d'amour choquante du livre, on ne va pas très loin, histoire d'amour d'ailleurs consommée, Nabokov le dit clairement, rappelant aussi que la fillette le vit très mal. Autant se taper un porno "soft".
C'est d'ailleurs l'erreur commise par l'adaptation du roman dans les années 90...
Nabokov, dans sa correspondance et ses notes à Kubrick, a donné des clés pour comprendre son livre :
Lolita c'est l'Occident consumériste décérébré uniquement préoccupé du paraître, Humbert Humbert c'est l'ancien monde, un rien dégénéré et qui culpabilise, et Clare Quilty c'est l'Occident dégénéré et qui s'en fout...
Sinon il n'y a pas plusieurs interprétations mais plusieurs appréciations, on n'est pas obligé d'aimer "Lolita"...
C'est d'ailleurs l'erreur commise par l'adaptation du roman dans les années 90...
Nabokov, dans sa correspondance et ses notes à Kubrick, a donné des clés pour comprendre son livre :
Lolita c'est l'Occident consumériste décérébré uniquement préoccupé du paraître, Humbert Humbert c'est l'ancien monde, un rien dégénéré et qui culpabilise, et Clare Quilty c'est l'Occident dégénéré et qui s'en fout...
Sinon il n'y a pas plusieurs interprétations mais plusieurs appréciations, on n'est pas obligé d'aimer "Lolita"...
J'avais écrit ça sur "Lolita"
http://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/…
« Lolita » de Nabokov raconte l'errance à travers les Etats Unis d'Humbert Humbert, le narrateur, professeur de français anglais, pédophile (pédophilie sur laquelle Nabokov est sans équivoque), avec sa fille adoptive, Lolita, dont il a épousé la mère uniquement pour la passion qu'il éprouve pour la fillette. Nabokov ne se place jamais en moralisateur, en donneur de leçons d'exemplarité. Il fait d'Humbert Humbert un personnage complexe, humain, nuancé, et non un monstre d'un bloc. Il faut préciser que l'auteur prend ses lecteurs pour des adultes et non pour des gosses immatures qui n'aurait aucune capacité de réflexion. « Lolita » de par son sujet et le traitement qu'en fait l'auteur ne serait plus édité en 2013, mais pas du tout pour les mêmes raisons invoquées dans les années 60.
Ces raison à l'époque et maintenant, ces bonnes intentions, ne seraient que des prétextes fallacieux car ce que reprochent les censeurs d'alors et ceux de maintenant à Nabokov c'est surtout de tendre à toute notre société libérale libertaire en dégénérescence un miroir qui renvoie un reflet peu flatteur, l'adaptation de Kubrick, teintée de dérision « mitteleuropéenne » et d'un sens du grotesque qui vient des mêmes racines étant encore plus insistant là-dessus :
Humbert Humbert y incarne ce qui reste de la civilisation occidentale, qui se leurre sur son dévoiement par un matérialisme envahissant et tout-puissant. Lolita est une allégorie de la jeunesse occidentale élevée au lait de l'hyper consumérisme, de l'égoïsme roi, du pseudo individualisme du consommateur, de la banalité élevée au rang d'art noble. « Lo » regarderait les « zoos humains » de téléréalité, et se pasionnerait pour les « boys band jetable ». Elle est « chosifiée » par son beau-père incestueux, elle n'est plus vraiment une personne pour lui mais son fantasme réalisé tout comme ces ados à peine pubères, anorexiques et tristes, qui sont données en pâture à notre époque comme parangons de beauté.
Les deux personnages traversent une Amérique apparement de « carte postale », dorment dans des « motels » rutilants, mangent dans des « dinners » de la « junk food » qu'apprécie Lolita et roulent sur des autoroutes poussiéreuses dans un paysage de panneaux publicitaires géants et colorés, comme dans les films hollywoodiens exaltant ce genre de fantasmes idéalisants de l'Amérique et portés aux nues, enviés, rêvés par les occidentaux depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La petite est également un personnage complexe, ce n'est pas qu'un archétype, si elle paraît se satisfaire de cette vie et « prendre l'initiative » un soir, au fond Nabokov souligne qu'elle vit particulièrement mal ces tribulations où elle est le jouet d'un adulte dévoyé.
Clare Quilty, (« clare guilty », clairement coupable), la « némésis » d'Humbert Humbert et son rival quant à Lolita, qui les poursuit tout au long du livre prenant un malin plaisir à persécuter et torturer le beau-père indigne de Lolita ravagé par des scrupules et remords au fond hypocrites car ses pulsions sont toujours les plus fortes, lui enlevant l'objet de sa convoitise, le laissant désespéré. Clare Quilty est un Humbert Humbert qui a perdu toute culpabilité à vivre son dévoiement et ses vices les plus abjects, ses « plaisirs tristes » les plus vils, et qui le sait très bien, et qui s'en fiche complètement, ne songeant qu'à son plaisir, n'ayant strictement aucune altérité, aucune empathie, et ce volontairement.
Clare Quilty se comporte exactement comme les privilégiés de notre société qui ont trouvé dans « Maissoissantuite » (TM°) un alibi afin de se « libérer » une bonne fois pour toutes de leur culpabilité morale, et de vivre leur a-moralité foncière et totale au grand jour sans se cacher derrière un paravent hypocrite de moralisation sociale. Encore pire que Quilty, ils ont développé des prétentions sociales absolument hors de propos, et ont maintenant la vanité de jouer un rôle de guide des autres classes, d'exemples à suivre, donnant des leçons sans vergogne à toutes les autres couches de la société, des leçons qui ne les concernent pas.
Ces privilégiés, leurs idéologues et larbins, détestent pour toutes ces raisons « Lolita » de Nabokov, et de Kubrick sur lesquels ils ont jeté un regard distrait et superficiel en attendant du scabreux et du croustillant qui ne sont ni dans le roman, ni dans le film, se parant pour justifier leur censure de la protection des plus jeunes. Mais au fond, ce dévoiement, et en particulier la pédophilie que d'aucuns justifient sans vergogne parmi eux, qu'ils feignent pourtant de dénoncer, ce qu'ils refusent également de constater, provient surtout de leur mode de vie libérale-libertaire et donc d'eux-mêmes. Ils sont comme ces personnes que la vue d'handicapés physiques rend mal à l'aise car ils y voient l'incarnation de leurs tares morales et intellectuelles.
http://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/…
« Lolita » de Nabokov raconte l'errance à travers les Etats Unis d'Humbert Humbert, le narrateur, professeur de français anglais, pédophile (pédophilie sur laquelle Nabokov est sans équivoque), avec sa fille adoptive, Lolita, dont il a épousé la mère uniquement pour la passion qu'il éprouve pour la fillette. Nabokov ne se place jamais en moralisateur, en donneur de leçons d'exemplarité. Il fait d'Humbert Humbert un personnage complexe, humain, nuancé, et non un monstre d'un bloc. Il faut préciser que l'auteur prend ses lecteurs pour des adultes et non pour des gosses immatures qui n'aurait aucune capacité de réflexion. « Lolita » de par son sujet et le traitement qu'en fait l'auteur ne serait plus édité en 2013, mais pas du tout pour les mêmes raisons invoquées dans les années 60.
Ces raison à l'époque et maintenant, ces bonnes intentions, ne seraient que des prétextes fallacieux car ce que reprochent les censeurs d'alors et ceux de maintenant à Nabokov c'est surtout de tendre à toute notre société libérale libertaire en dégénérescence un miroir qui renvoie un reflet peu flatteur, l'adaptation de Kubrick, teintée de dérision « mitteleuropéenne » et d'un sens du grotesque qui vient des mêmes racines étant encore plus insistant là-dessus :
Humbert Humbert y incarne ce qui reste de la civilisation occidentale, qui se leurre sur son dévoiement par un matérialisme envahissant et tout-puissant. Lolita est une allégorie de la jeunesse occidentale élevée au lait de l'hyper consumérisme, de l'égoïsme roi, du pseudo individualisme du consommateur, de la banalité élevée au rang d'art noble. « Lo » regarderait les « zoos humains » de téléréalité, et se pasionnerait pour les « boys band jetable ». Elle est « chosifiée » par son beau-père incestueux, elle n'est plus vraiment une personne pour lui mais son fantasme réalisé tout comme ces ados à peine pubères, anorexiques et tristes, qui sont données en pâture à notre époque comme parangons de beauté.
Les deux personnages traversent une Amérique apparement de « carte postale », dorment dans des « motels » rutilants, mangent dans des « dinners » de la « junk food » qu'apprécie Lolita et roulent sur des autoroutes poussiéreuses dans un paysage de panneaux publicitaires géants et colorés, comme dans les films hollywoodiens exaltant ce genre de fantasmes idéalisants de l'Amérique et portés aux nues, enviés, rêvés par les occidentaux depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La petite est également un personnage complexe, ce n'est pas qu'un archétype, si elle paraît se satisfaire de cette vie et « prendre l'initiative » un soir, au fond Nabokov souligne qu'elle vit particulièrement mal ces tribulations où elle est le jouet d'un adulte dévoyé.
Clare Quilty, (« clare guilty », clairement coupable), la « némésis » d'Humbert Humbert et son rival quant à Lolita, qui les poursuit tout au long du livre prenant un malin plaisir à persécuter et torturer le beau-père indigne de Lolita ravagé par des scrupules et remords au fond hypocrites car ses pulsions sont toujours les plus fortes, lui enlevant l'objet de sa convoitise, le laissant désespéré. Clare Quilty est un Humbert Humbert qui a perdu toute culpabilité à vivre son dévoiement et ses vices les plus abjects, ses « plaisirs tristes » les plus vils, et qui le sait très bien, et qui s'en fiche complètement, ne songeant qu'à son plaisir, n'ayant strictement aucune altérité, aucune empathie, et ce volontairement.
Clare Quilty se comporte exactement comme les privilégiés de notre société qui ont trouvé dans « Maissoissantuite » (TM°) un alibi afin de se « libérer » une bonne fois pour toutes de leur culpabilité morale, et de vivre leur a-moralité foncière et totale au grand jour sans se cacher derrière un paravent hypocrite de moralisation sociale. Encore pire que Quilty, ils ont développé des prétentions sociales absolument hors de propos, et ont maintenant la vanité de jouer un rôle de guide des autres classes, d'exemples à suivre, donnant des leçons sans vergogne à toutes les autres couches de la société, des leçons qui ne les concernent pas.
Ces privilégiés, leurs idéologues et larbins, détestent pour toutes ces raisons « Lolita » de Nabokov, et de Kubrick sur lesquels ils ont jeté un regard distrait et superficiel en attendant du scabreux et du croustillant qui ne sont ni dans le roman, ni dans le film, se parant pour justifier leur censure de la protection des plus jeunes. Mais au fond, ce dévoiement, et en particulier la pédophilie que d'aucuns justifient sans vergogne parmi eux, qu'ils feignent pourtant de dénoncer, ce qu'ils refusent également de constater, provient surtout de leur mode de vie libérale-libertaire et donc d'eux-mêmes. Ils sont comme ces personnes que la vue d'handicapés physiques rend mal à l'aise car ils y voient l'incarnation de leurs tares morales et intellectuelles.
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