Ich bin Prager de Tecia Werbowski
( Ich bin Prager)
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Européenne non-francophone
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Aimer Prague et les siens
Sacha Bell est philologue et musicien, il s'installe à Prague en 1957. Un pays qu'il apprécie, il s'y sent comme chez lui. Peu à peu, ce sentiment d'être pragois le pousse à s'intéresser de très près à la politique du pays, le régime en place et aussi les dissidents, qu'ils soient de l'ombre ou du grand jour. Est-ce la fin de sa tranquilité? Peut-être. Mais c'est aussi le début d'un nouvel apaisement et l'aboutissement d'une certaine quête, celle de soi-même. Malgré la désillusion et la perte de certains espoirs.
Ce texte de Tecia Werbowski est tendre et amer à la fois. Beaucoup d'attachement pour ce Sacha Bell qui s'investit avec passion dans la dissidence tchèque. Prague, une ville que l'auteur connaît bien, puisqu'elle y passe une grande partie de son temps. On devine son affection pour la ville à travers ses lignes et le regard qu'elle pose sur le combat politique (polonaise, elle connaît bien cela aussi) est lucide, non militant (quoique...) et plutôt pertinent.
Les éditions
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Ich bin Prager [Texte imprimé], roman Tecia Werbowski traduit du polonais par Élisabeth Van Wilder
de Werbowski, Tecia Destrée-Van Wilder, Élisabeth (Traducteur)
les Allusifs / Les Allusifs
ISBN : 9782922868159 ; 12,20 € ; 07/09/2003 ; 112 p. ; Broché
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Un journal témoin du passé
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 26 décembre 2008
Ce livre a eu le mérite d’éveiller ma curiosité et de repousser un peu les limites de mon ignorance en ce qui concerne l’histoire de la Tchécoslovaquie car il m’a incité à me documenter sur le fameux « Printemps de Prague » et aussi « La révolution de velours » dont je ne savais pas grand-chose. Un livre qui reprend les thèmes chers à Tecia dont Prague, le passé, les liaisons plus ou moins ratés ou qui auraient pu exister mais ont avorté pour différentes raison dont la différence d’âge entre autres. J’ai aimé car pour une fois, Tecia nous entraîne dans un récit qui ressemble à un livre d’espionnage ce qui lui réussit très bien.
Un livre un peu moins romantique que les autres mais que j’ai lu deux fois tellement je l’ai apprécié.
« Les Tchèques aiment causer, raconter des blagues, des anecdotes, des potins. La brasserie est un phénomène sociopsychologique où règne une atmosphère de vraie démocratie. On peut y rencontrer un ouvrier en bleu de travail maculé de peinture assis à côté d’un doyen d’université ou même d’un ministre ou d’un sénateur. C’est un lieu de repos et de détente, un lieu d’évasion, loin de la réalité, où l’on peut confier ses pensées les plus intimes à un voisin de hasard qui vous comprend, vous console et ne se souviendra plus, demain, après une nuit de sommeil, de votre existence. La brasserie, c’est un centre tchèque de revalidation, c’est l’opposition plébéienne à l’autorité et à la phraséologie officielle, un lieu où l’on parle de choses banales et où, parfois le monde se délivre. »
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