L'attentat de Yasmina Khadra
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Arabe , Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 52 avis)
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Quand tout bascule
Amine est de nationalité Israélienne, Arabe de naissance. A Tel-Aviv, c'est un chirurgien renommé qui a une vie dorée, avec une épouse qu'il adore depuis 15 ans. Le jour où elle se fait exploser dans un MacDonald bondé, tuant 17 personnes dont 11 enfants, il refuse d'y croire. Pourtant c'est la vérité, sa femme était une kamikaze. Ca le rend fou de n'avoir jamais rien vu, jamais rien soupçonné. Il lui devient complètement impossible de reprendre sa vie, qui lui semble remplie de faux. Il part à la recherche d'une explication, d'une vérité, d'un apaisement, et rencontre alors de plein fouet la situation politique inextricable dans laquelle il vit, qu'il n'avait jamais affrontée vraiment.
Un roman dur, qui expose avec clarté la réalité vécue quotidiennement, de nos jours, par les Juifs et les Palestiniens. Pas de prise de position, de la souffrance tout au long des pages, de tous les côtés. Mais aussi, parce que c'est ça la vie, des sentiments, des racines, des mesquineries.
Ainsi Amine sera plus soulagé par le fait que sa femme et son cousin n'étaient pas amants que par l'obtention finale de la vérité... Dérisoire, et pourtant si humain.
L'écriture est dépouillée, et c'est certainement aussi grâce à ça qu'elle porte autant.
Les éditions
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L'attentat [Texte imprimé], roman Yasmina Khadra
de Khadra, Yasmina
Julliard
ISBN : 9782260016939 ; EUR 18,00 ; 18/08/2005 ; 268 p. ; Broché -
L'attentat [Texte imprimé] Yasmina Khadra
de Khadra, Yasmina
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266162692 ; 7,60 € ; 28/06/2006 ; 245 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (51)
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Douloureusement actuel
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 23 décembre 2023
Israélien d’origine arabe, issu d’une famille modeste et digne, il faisait la fierté des siens pour avoir réussi des études de médecine. Entre les oppressions et les folies furieuses, les unes alimentant les autres et vice versa, notre chirurgien se donnait pour mission d’opérer, parfois de réparer, tous ceux qui passeraient dans sa salle, qu’ils soient juifs, arabes ou autres citoyens du monde.
Heureux dans sa profession comme dans sa vie privée, rentrant tous les soirs dans une villa cossue des beaux quartiers de Tel Aviv, attendu amoureusement par la femme qu’il aime, Amine est comblé et mesure bien sa chance.
Jusqu’à ce jour du basculement, ce moment fatal : une explosion dans un restaurant entendue jusqu’à l’hôpital ; des morts mais aussi des corps très amochés ; comme toujours dans ces cas-là, Amine tente de sauver des vies que d’autres se sont employés à supprimer. Y compris celle d’un Juif qui préfère mourir que d’être sauvé par un Arabe. Et puis on lui demande d’identifier le cadavre de l’auteur de l’attentat, au corps déchiqueté mais au visage miraculeusement reconnaissable. L’auteur est une autrice. Sihem. Sa femme.
Amine est littéralement soufflé par la déflagration causée par ce qu’il vient de voir. Son épouse ne lui avait donné aucun signe avant-coureur, il se sent trahi. Dans un premier temps, il se laisse aller. Ses proches, ses collègues craignent qu’il ne choisisse de rejoindre la femme de sa vie. Pour survivre, il sent qu’il doit faire le parcours initiatique vers la source, là où s’est probablement fomenté le projet d’attentat, ce qui n’est pas sans risque. Ses convictions profondes vont être confrontées à d’autres convictions, tout aussi inébranlables. Des cheminements de logiques et de pensées qui à défaut d’être acceptées par l’autre partie deviennent moins inconcevables vu le contexte explosif local.
Deux réflexions éclairantes pour terminer.
Le narrateur de « l’Attentat » : « Jamais je ne me suis senti impliqué dans le conflit sanglant qui ne fait qu’opposer à huis clos les souffre-douleurs aux boucs-émissaires d’une Histoire scélérate toujours prête à récidiver ».
Amira Hass, journaliste israélienne dans son essai « Boire la mer à Gaza » où elle a habité dans les années 1990 : "la détresse de un million de personnes est comme un océan de nitroglycérine".
Israël/Palestine: un autre roman
Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 45 ans) - 8 avril 2020
Une fois que le personnage arrive à Janin, on voit assez bien où l'auteur veut en venir et ce qui était un roman nuancé se transforme rapidement en plaidoyer.
Recommandable mais loin d'être indispensable.
Plongée dans un monde sans espoir.
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 15 janvier 2020
Ceci dit, si l’auteur ne s’attarde pas dans la psychologie des profondeurs, son histoire est bien racontée, ça se lit vite et avec beaucoup d’intérêt.
Ça se passe en Israël toujours en guerre civile et, au fil du récit, on se rend compte que l’auteur penche en faveur « des Héros » palestiniens qui se font exploser au milieu des petits enfants juifs, pour sauver leur honneur et leur patrie bafouée.
Mais le but de l’auteur n’est pas tant de justifier la violence que de raconter la douleur d’un peuple, littéralement envahi et persécuté. Et c’est réussi ; même si le lecteur sait bien que la réalité est beaucoup plus complexe que ne le suggère ce récit, il verra, comme si il y était, la souffrance d’un peuple désespéré, qui n'envisage plus rien d’autre que le terrorisme pour sauver son honneur.
Yasmina Khadra ne déçoit pas
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 62 ans) - 11 avril 2019
On ne présente plus Yasmina Khadra, le nom de plume de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul.
Amine Jaafari est un arabe qui exerce le métier de chirurgien à Tel-Aviv. Lui et sa femme sont bien intégrés en Israël et mènent une vie confortable. Ils ont même obtenu la nationalité israélienne.
Un jour, la ville est frappée par un attentat de plus. Un kamikaze s'est fait exploser dans un restaurant faisant de nombreux morts et blessés.
C'est l'attentat de trop pour Amine.
Appelé d'urgence à l'hôpital, il se rend compte que le kamikaze n'est autre que sa femme.
Amine s'effondre, ne comprend pas.
Après des semaines d'errance à essayer de s'expliquer ce geste qui l'a anéanti, il décide de se rendre en Palestine, leur pays d'origine.
Au milieu des siens, des terroristes et des villes dévastées par la guerre, Amine prend petit à petit conscience de l'ampleur de ce conflit qu'il avait réussi, jusqu'à ce jour, à occulter.
Il n'est pas au bout de l'horreur.
Les premières pages du récit, qui servent de prologue, prennent tout leur sens dans les derniers instants.
Récit émouvant et personnage attachant.
Une histoire qui nous décrit les dégâts engendrés pas les haines et le fanatisme.
Peut-on cependant vivre dans un tel pays et parvenir à tout occulter autour de soi comme l'a fait Amine pendant des années ? j'ai du mal à le concevoir.
Ce livre est sombre, il ne se termine pas bien et ne présente pas de notes d'espoir mais vaut la peine d'être lu sans aucun doute pour essayer d'un peu mieux comprendre la folie des hommes et la complexité du conflit israélo-palestinien.
Ce roman a reçu le prix des libraires en 2006.
les arguments des terroristes et la souffrance des victimes
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 12 octobre 2015
Drame en Israël : un(e) kamikaze se fait exploser dans un restaurant. Le chirurgien Amine Jafaari a fort à faire. Bédouin d’origine, il est naturalisé Israélien et a épousé Sihem. Un couple heureux vivant dans les quartiers chics de Tel-Aviv. Las, Sihem est la kamikase. Tout s’effondre pour Amine. Il ne comprend pas et cherche à savoir. Sa quête le mène aux quatre coins d’Israël.
Le lecteur suit pas à pas les démarches d’Amine ; chacun peut ressentir les affres et les doutes du narrateur. On comprend mieux les motivations des terroristes tétanisés par les dires de gourous et le malheur des victimes. Beaucoup d’humanité se dégage de ce roman qui, en 2015, reste d’actualité !
Poignant, certes, mais rien de transcendant...
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 29 mars 2015
Khadra a une plume particulière pour détailler les sentiments, l'angoisse, l'appréhension, la colère, la haines ressentis par les personnages. Voilà pour les points positifs, ceux qui font que le livre mérite d'être lu.
Maintenant, les points négatifs... Je ne parle pas en termes de nombre de pages... Mais j'ai eu du mal à rester accroché car certaines longueurs se révélaient interminables. Comme je l'ai dit précédemment, Khadra décrit à merveille les sentiments des personnages, mais à certains moment j'ai eu le sentiment qu'il en faisait trop. Traitez-moi de sans coeur mais à un moment je me suis surpris à m'écrier "c'est bon, on a COMPRIS que tu étais triste !". Autrement dit, la narration se concentre beaucoup sur le ressenti et la tristesse du personnage, et accorde peu de place aux événements et rebondissements. On conclut le livre sur 10 dernières pages bourrées d'action, de rebondissements, le tout est tellement condensé qu'on se demande finalement ce qu'on doit retenir du bouquin.
Bref, un livre qui se laisse lire, mais ne vous attendez pas à un livre exceptionnel.
Souffrance
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 31 juillet 2014
Enfin ce n'est qu'un sentiment personnel.
Je reproche un peu à l'Auteur de parler de l'attentat et de la souffrance et de la peur (qui vire à la paranoïa) des Israéliens pendant quelques pages. Le reste étant consacré à la perception de la douleur d'un peuple privé de ses racines, à savoir le peuple palestinien.
Après tout comme le disait très justement un chroniqueur quand une roquette est lancée sur Israël la presse parle d'un tir de roquette, quand Israël envoie son aviation on parle de crime !
Mais ce n'est peut-être pas ici le lieu d'un débat d'idée sur ce sujet, surtout celui-ci qui déchaîne souvent des passions qui virent à la hargne.
Bombe étouffée
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 8 décembre 2013
La première scène du livre est d'une grande intensité et d'une grande qualité littéraire et m'a tout de suite accroché. Après l'annonce du fait principal, le roman part dans une quête de vérité qui m'a un peu déçu par sa frivolité. En effet le choc de la cruauté de la réalité n'est pas assez marqué et le chagrin du narrateur ne m'a pas paru assez violent par rapport à l'ampleur du drame. Yasmina Khadra nous raconte le parcours chaotique de la recherche de réponses de cet homme "trompé", à travers des régions inhospitalières, mais je n'ai ressenti que rarement de l'empathie pour ce personnage empêtré dans des circonstances pourtant tragiques.
Je pense que ce livre est juste et fort mais il pêche par manque de profondeur, ce qui aurait peut-être mérité des dizaines voire une centaine de pages supplémentaires pour étoffer les conséquences psychologiques de l'attentat. Toutes les scènes ne sont pas véritablement inoubliables, cependant la force du sujet et les réflexions qu'il entraîne, permettent de trouver une légitimité et une utilité à ce roman.
Même s'il est un peu moralisateur, c'est dans ses méditations parallèles au récit que Yasmina Khadra m'a le plus emballé, et m'a donné l'envie de tenter un autre de ses engagements littéraires.
L'attentat
Critique de Sarazohra (, Inscrite le 3 mars 2012, 36 ans) - 31 août 2013
Le roman est bouleversant et nous emmène dans la détresse que traverse Amine Jaafari lorsque celui-ci se rend compte que sa femme s'est faite kamikaze dans un café.
Un attentat vu de l'intérieur.
Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 46 ans) - 6 mars 2013
Malheureusement, l'histoire prend une tournure décevante quand le chirurgien décide de retourner dans sa Palestine natale, afin de comprendre le geste posé par son épouse. J'ai trouvé qu'à ce moment précis le roman perdait toute subtilité, les réflexions devenant moralisantes et peu nuancées.
J'ai toutefois apprécié le fait qu'on nous explique la douleur des jeunes Palestiniens, une misère terrible qui pousse parfois à commettre les pires atrocités. Inacceptable humiliation, ça m'a dérangé et remué.
Selon que vous serez puissants ou misérables...
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 7 février 2013
Ou bien vous êtes un brin cynique et vous penserez que ce chirurgien active ses "mécanismes de défense" et sa quête ne sert qu'à une seule chose "se prouver qu'il n'y est pour rien" et que quoi qu'il arrive il passera sa vie à se demander pourquoi sa femme a préféré se faire sauter plutôt que vivre
bien tranquillement dans sa vie bourgeoise.
Une bonne nouvelle... ce livre ne vous laissera pas indifférent !
Haine et désespoir
Critique de KAMEL KIES (, Inscrit le 2 janvier 2013, 70 ans) - 3 janvier 2013
Le conflit isrélo-palestinnien mis en évidence
Critique de Louis-Antoine Gervais (, Inscrit le 7 novembre 2012, 25 ans) - 7 novembre 2012
Amine, un chirurgien Israélien d’origine arabe, vivait paisiblement avec sa femme Sihem. Il avait un travail prestigieux et valorisant, une belle maison, un très bon salaire et une femme qu’il aimait et qui l’aimait depuis quinze ans. Bref, il avait tout pour être heureux. Dans une chaude journée d’été, Amine venait de terminer sa journée de travail quand on l’appelle d’urgence. Près de l’hôpital, un attentat à la bombe a été déclaré. Les blessés ne cessaient d’entrer dans le bloc opératoire. Après des heures et des heures supplémentaires, épuisé, il revient à la maison pour dormir. Cette nuit-là, il était seul car Sihem était allée rendre visite à ses grands-parents à Nazareth. Soudain, son cellulaire sonne. Le chef du département de la police (qui est aussi son meilleur ami) lui demande de venir à l’hôpital d’urgence. C’est à ce moment que sa vie a basculé à jamais.
Personnellement, j’ai adoré ce livre. Premièrement, il m’a fait comprendre la dure réalité du racisme entre les différents groupes ethniques d’Israël, surtout entre juifs et musulmans. Ça m’a fait découvrir le dessous des groupes de musulmans intégristes et la motivation des «kamikazes». Ce livre nous fait aussi comprendre le conflit israélo-palestinien et le rôle des musulmans dans celui-ci. Dans ce roman, Yasmina Khadra nous fait vivre toute une gamme d’émotion. Il nous surprend dès le départ avec la mort inattendue de Sihem. Par la suite, il fait évoluer Amine tout le long du roman. Les changements d’humeur de celui-ci sont décrits avec précision et nous sont transmis avec brio. Il est passé du bonheur absolu à la tristesse profonde, en passant par le déni, la colère, le soulagement et la hargne. Il a su rendre Amine, qui est un personnage fictif, réel en lui donnant un aspect humain. Il utilisait un vocabulaire adéquat pour rendre le personnage concret. Cependant, les descriptions étaient parfois longues et je pouvais à l’occasion perdre le fil du déroulement du livre. J’ai également trouvé qu’il y avait trop de personnages, ce qui pouvait porter à confusion. Par contre, l’auteur nous a étonné dans les dernière page du roman, car celui-ci a terminé de la même manière qu’il a commencé. Le style d’écriture de Yasmina Khadra est extrêmement littéraire et poétique. Le vocabulaire utilisé était très évocateur et précis. Le choix de mots employés était plus que pertinent et rendait la compréhension du texte plus facile et intéressante.
Je recommande ce livre à un public adulte car l’histoire est macabre et sombre.
Extrêmement fort
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 29 mai 2012
Sans doute le meilleur de l'auteur lorsqu'il évoque un autre contexte que son pays d'origine.
wow!
Critique de Mml ;) (, Inscrite le 14 mai 2012, 29 ans) - 14 mai 2012
Deux phrases clé.
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 17 janvier 2012
«Je veux juste comprendre comment la femme de ma vie m’a exclu de la sienne, comment celle que j’aimais comme un fou a été plus sensible au prêche des autres, plutôt qu’à mes poèmes» et, plus loin, «Tout Juif de Palestine est un peu arabe et aucun Arabe d’Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif». Sans commentaire...
L'attentat
Critique de Aurore (, Inscrite le 8 mai 2011, 30 ans) - 8 mai 2011
et j'ai un sentiment de tristesse en pensant à tous ces gens morts par la folie de certains... et aux famille qui ne cessent de se demander "pourquoi"
ce livre exprime la réalité de la "souffrance"aussi bien des victimes que des "kamikazes"
ce livre ne répondra à aucune des questions que bien des gens se posent, mais il nous permettra de nous éclaircir sur certains points tout en ne prenant aucuns parti !et c'est en ça que le livre est "formidable"!
Un récit dérangeant
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 28 décembre 2010
Que peut-il arriver de plus dramatique pour un chirurgien, qui opère des blessés, qui sauve des vies, d’apprendre que son épouse, non seulement est décédée dans un attentat, mais que c’est elle la Kamikaze? Ce drame a fait plusieurs jeunes victimes et de nombreux blessés. On peut comprendre le désarroi de celui qui combat la mort tous les jours. Désorienté, Amine veut comprendre pourquoi sa femme, qu’il aimait, a voulu mourir dans un attentat-suicide. Jusqu’où ira-t-il pour connaître les raisons de son acte et d’où vient l’endoctrinement que Sihem a reçu?
La première moitié du livre met en évidence les remords et la culpabilité que ressent Amine de cette mort voulue de Sihem. La seconde donne le relief sur son agressivité, qui provoque des difficultés de communication avec Kim et Naveed, le flic, qui lui sont si dévoués et qui cherchent pourtant à l’aider. Est-ce le refus de se dissocier de la faute de Sihem qui le pousse à se montrer désobligeant? L’insécurité émotive, s’incarne dans l’action et, incite Amine à aller faire lui-même ses recherches à Bethléem - d’où provient la lettre reçue de Sihem - malgré le désaccord de Kim qui trouve cette aventure trop dangereuse. « Tu es chirurgien et non flic », lui dira-t-elle! C’est, sans doute, la manière d’Amine de lutter pour ne pas sombrer dans le désespoir. Le héros-narrateur nous fait passer quelques heures d’émotions intenses avec ces sentiments habilement présentés.
C’est un bon roman bien écrit, dur et émouvant à la fois, que je conseille à quiconque aime le genre témoignage. L’entrée dans le vif du sujet, dès le début, m’a plu. Ici, comme dans "Les sirènes de Bagdad", on y décèle la philosophie camusienne de "l’Étranger" : c’est par la révolte que l’homme régénère son propre soi. La révolte d’Amine lui permettra-t-elle une réconciliation avec soi-même et avec les autres?
Jalousie ordinaire
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 19 septembre 2010
Amine refuse tout d’abord absolument d’y croire, ne serait-ce que parce que les époux sont tous deux d’origine arabe et naturalisés israéliens. Puis, la preuve irréfutable de sa culpabilité lui ayant été apportée, le chirurgien va tenter de comprendre comment Sihem a pu en arriver là.
J’ai en fait été très déçue par ce livre à la quatrième de couverture pourtant attirante. Car je ne m’attendais pas à cette histoire d’un homme dévasté et rongé par la culpabilité. Il n’a rien vu venir, convaincu que la vie qu’il offrait à sa femme suffisait à son bonheur, et tout ce qui l’intéresse au fond est de savoir qui a bien pu la convaincre de faire le sacrifice de sa vie pour une cause qui lui était parfaitement étrangère. Petit à petit, son unique moteur s’avère être une jalousie ordinaire qui ne le mènera pas bien loin et le laissera au fond sans réponse.
En résumé je suis ressortie de cette lecture désappointée et quelque peu agacée, d’autant plus que l’édition que j’ai lue est bourrée de fautes de frappe et de mise en page. Ce n’est certes pas la première fois, mais le nombre de coquilles est ici particulièrement important. Ce qui a achevé de m’irriter !
Un lyrisme dépouillé.
Critique de Tochinette (, Inscrite le 8 mai 2010, 30 ans) - 6 août 2010
J'ai été surprise d'apprécier L'Attentat, mais il faut reconnaitre que l'écriture de Yasmina Khadra est tout simplement magnifique.
C'est un livre noir, qui retrace la dure réalité d'un monde dans lequel nous vivons, le lexique y est cru. L'histoire est peut-être un peu bancale, avec cette quête du savoir du veuf éploré, mais un vrai jeu de piste.
Il y a une phrase du livre qui me restera gravée à l'esprit :
" Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué. "
Kamikaze
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 24 juillet 2010
Un problème inattendu
Critique de K4out4r (, Inscrite le 13 novembre 2009, 31 ans) - 13 novembre 2009
Le langage utilisé est simple, compréhensible et la syntaxe est légère.On découvre du suspens dans le roman.Par exemple, quand Amine ignorait que sa femme a commis l'attentat et que lui s'acharnait pour sauver les vies.
On découvre différentes conceptions : celle du juif israélien et du musulman israélien. De plus on rencontre les problèmes israélo-arabes. Au fil de la lecture, l'histoire devient plus triste. Amine se déchire pour trouver ce qu'il s'est passé et essaye de comprendre le geste de son époux.
Le roman est sérieux et se conforme au réel. Je m'identifie facilement au personnage car il veut la paix, il se bat pour faire évoluer les choses. Le roman m'a particulièrement plu et vaut la peine d'être lu.
Fade
Critique de RyMantys (, Inscrite le 15 septembre 2009, 45 ans) - 15 septembre 2009
J'admets que que l'Attentat est mieux écrit que son premier livre, A quoi rêvent les loups, mais ça reste très ennuyeux. Les personnages manquent de relief, l'écriture est assez malhabile, et aucune émotion ne vient colorer le récit. Bref, pour moi ce livre n'a eu aucun intérêt.
Pourtant, le sujet méritait plus, beaucoup plus.
Pas convaincue
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 6 août 2009
Mais surtout, j’ai eu l’impression constante de ne suivre ce récit que de très loin. Je comprends le propos global de cette histoire (les motivations d’un kamikaze), mais malheureusement, ce propos ne me touche pas, et je pense qu’il s’agissait là de l’intérêt principal de ce roman.
Une plume de maître
Critique de Le pingouin (, Inscrit le 27 février 2009, 35 ans) - 28 mai 2009
Un coup de coeur...
un plaidoyer pour la paix?
Critique de Clara33 (, Inscrite le 29 septembre 2008, 77 ans) - 24 janvier 2009
Décevant
Critique de Magver (La chapelle d'Armentières, Inscrite le 1 septembre 2008, 51 ans) - 6 septembre 2008
Je pensais que l'auteur essaierait de nous expliquer pour une femme heureuse peut se transformer en kamikaze ... Je n'ai pas réellement trouvé de réponse.
Un attentat tentant
Critique de Avanni (, Inscrit le 9 août 2008, 60 ans) - 9 août 2008
On se rend compte que finalement, une personne comme tout le monde mais plus érudite sans doute puisque médecin, ne sait rien de sa femme. Il apprend ainsi petit à petit qu'il a vécu avec elle sans se douter de rien.
Il s'agit ici de sa longue recherche de la vérité qui le mènera un peu partout.
Et c'est justement ce qui m'a plu dans ce livre. On craint presque de prendre la place de ce médecin qui soudain, se trouve sous les questions de la police.
A conseiller et à discuter ensuite.
Pas pour moi
Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 12 mars 2008
De l’humour involontaire en page 65 : « Pas un voisin ne s’est porté à mon secours, pas une âme chrétienne n’a eu la présence d’esprit d’appeler la police ». Ben oui, forcément, les âmes chrétiennes sont rares à Tel-Aviv.
suivre des traces et/ou traces indélébiles
Critique de G. (Rambouillet, Inscrit le 14 décembre 2004, 49 ans) - 18 octobre 2007
Amine, un éminent chirurgien de Tel-Aviv, est un Arabe israélien, heureux et intégré, qui doit faire face à une terrible vérité : sa femme, qu’il croyait tout aussi heureuse et intégrée que lui, est l’auteur du dernier attentat suicide.
Nous partageons la même interrogation, à savoir, comment cet homme a-t-il pu vivre aux côtés de sa femme, sans déceler un quelconque indice lui permettant d’augurer une telle destruction ? C’est la question qui hante Amine et qui le poussera, de Tel-Aviv à Nazareth, à Janin, à chercher obsessionnellement une réponse, une seule. Ce mari, est-il passé à côté de sa femme sans la voir ? Peut-on comprendre ?
« On ne peut pas comprendre, mais on peut essayer de s’approcher de cette réalité qui est occultée par la brutalité du geste, répond Yasmina Khadra. Je ne parle pas des effets, je vais à la source. »
Sous un pseudonyme composé par les prénoms de sa femme, cet ancien officier algérien a décidé d’écrire en réaction à la violence, qui n’est rien d’autre que « la faillite du bon sens », pour le citer.
Ses romans sont toujours situés au cœur des conflits les plus brûlants de notre époque : les massacres en Algérie, le conflit israélo-palestinien, l'Afghanistan des Taliban.
Déjà, avec «Les Hirondelles de Kaboul», on pouvait affirmer que l’extrémisme religieux était le fantôme qui hantait ce militaire devenu écrivain.
L’auteur affirme ne pas chercher à savoir « qui a tort ou a raison ».
«(…) ce n’est pas en bâtissant un mur qu’on y arrivera. Dans les deux camps, il y a des gens qui ont compris et qui essaient de bien faire les choses. Mais les extrémistes existent des deux bords. »
Ce roman est tout simplement remarquable, en raison du fait qu’il y est question d’amour et de son contraire, autant dire qu’il est question de compréhension et d’incompréhension. In media res, le lecteur pénètre brutalement dans les dédales et méandres des attentats suicides.
« L’Attentat » est définitivement un roman qui laisse des traces.
L’attentat, ou, la mort comme elle va.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 20 septembre 2007
Ici, plus précisément entre juifs israéliens et arabes. L’attentat dont il est question a lieu à Tel Aviv. Une kamikaze s’est fait sauter avec de la dynamite dans un restaurant : 17 morts. Jusque là, ça ressemble à un horrible fait d’actualité. Mais le propos de Yasmina Khadra va plus loin. Il dissèque le cas du docteur Amine, arabe israélien, chirurgien de son état, qui découvre brutalement que ces corps déchiquetés qu’il soigne, qu’il tente de réparer ou dont il ferme les yeux, ces corps déchiquetés sont l’oeuvre ni plus ni moins de … sa femme, arabe israélienne comme lui et dont rien, apparemment et surtout pas pour lui, ne laissait deviner une dérive terroriste. C’est cela le sujet de « L’attentat ». C’est l’enquête du docteur Amine pour tenter de comprendre comment la femme avec qui il vivait, qu’il aimait, a pu en finir ainsi.
Les conclusions ne sont pas forcément gaies, l’optimisme pas forcément au rendez-vous, sans doute dans la réalité non plus !
La lecture se révèle impérieuse (on ne lâche pas le livre jusqu’à sa fin) mais l’ouvrage est court. L’écriture agréable quoique certaines envolées un peu lyriques ou images un peu bizarres fassent trébucher le lecteur. Pour l’ampleur de la réflexion et l’absence de concessions, c’est un excellent roman.
l'amour aveugle
Critique de Noma (, Inscrite le 30 juillet 2006, 56 ans) - 1 avril 2007
Connaît-on vraiment les personnes que l'on aime ?
Un attentat un peu mou ...
Critique de Dclxvi (, Inscrit le 24 mars 2007, 43 ans) - 24 mars 2007
Le livre reste une lecture tout à fait agréable et je le recommande à toute personne touchée par les tragédies du moyen orient et du terrorisme.
Pourquoi ?
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 66 ans) - 21 janvier 2007
J'ai bien aimé
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 11 décembre 2006
Vos critiques sont unanimes
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 8 décembre 2006
Si j'interviens ce n'est pas pour ajouter une critique supplémentaire, tout à déjà été dit et très bien dit.
J'interviens pour vous conseiller de lire "les identités meurtrières" d'Amin Maalouf. Je l'ai lu par hasard juste après avoir lu "l'attentat" et j'ai trouvé que c'était la lecture parfaite pour compléter le thème du livre de Khadra.
Petit résumé du livre (trouvé sur un site internet)
Amin Maalouf s'interroge sur la notion d'identité, sur les passions qu'elle suscite, sur ses dérives meurtrières. Pourquoi est-il si difficile d'assumer en toute liberté ses diverses appartenances ? Pourquoi faut-il, en cette fin de siècle, que l'affirmation de soi s'accompagne si souvent de la négation d'autrui ? Nos sociétés seront-elles indéfiniment soumises aux tensions, aux déchaînements de violence, pour la seule raison que les êtres qui s'y côtoient n'ont pas tous la même religion, la même couleur de peau, la même culture d'origine ? Y aurait-il une loi de la nature ou une loi de l'Histoire qui condamne les hommes à s'entretuer au nom de leur identité ?
Quoi que vous lisiez, je vous souhaite un moment de plaisir intense
EXCEPTIONNEL
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 25 novembre 2006
Peut être parler du style de ce livre, un livre exceptionnel faut t'il encore le dire, qui marque le lecteur, avec pourtant un thème difficile, mais traité avec une pudeur et une justesse et un ton exceptionnels, sans aucun parti pris et surtout, surtout, avec des phrases tranchantes comme des lames de rasoir.
Un style d'écriture sec et rapide avec des phrases saccadées mais qui sonnent toujours juste, avec pourtant une écriture rapide et facile à lire.
Enfin, comment ne pas parler du thème abordé? Le conflit israélo-palestinien traité ici au travers d'un chirurgien israélien, d'origine palestinienne qui se retrouve tout à coup impliqué au cœur d'un conflit, (auquel il ne s'était d'ailleurs jamais intéressé), le jour où il découvre que le kamikaze qui à fait exploser la bombe qu'il portait sur lui dans un restaurant, (et dont il a lui-même aidé à soigner les blessés) n'est autre que sa femme…
Un grand livre? par un grand écrivain encore à découvrir, un de ces écrivains dont on finissant ses livres, tu te dis, "mais comment j'ai pu passer aussi longtemps à coté?"
Le terrorisme vu sous l'angle du kamikaze.
Critique de Norcane (, Inscrite le 27 mars 2006, 57 ans) - 19 septembre 2006
une belle histoire
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 12 juillet 2006
un très beau livre.
Décoiffant!!!
Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 72 ans) - 13 avril 2006
Thème malheureusement d'actualité, relaté avec beaucoup de pudeur.
A mettre d'urgence en bonne place dans votre bibliothèque
poignant
Critique de Elfe (, Inscrite le 15 septembre 2004, 68 ans) - 8 avril 2006
Impressionnat
Critique de Livre-esse (Créteil, Inscrite le 23 mars 2006, 60 ans) - 23 mars 2006
Ce livre est une tornade, un frisson qui vous traverse de la tête au pied c'est aussi un livre sublime sur l'amour, la religion, la fraternité et sur le courage.
Il y a longtemps qu'un livre m'avait autant remué, impressionné
Je l'ai lu en 2 heures, j'en ai parlé à tout le monde autour de moi, tous mes collègues veulent le lire. Je ne sais pas quand je vais le récupérer pour enfin pouvoir le relire.
L’effet d’une bombe
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 13 mars 2006
J’ai dévoré cette histoire. Le sujet est dur mais tellement révélateur de l’humain. Bien sur, la complexité de la situation n’est pas étudiée en profondeur, par exemple en ce qui concerne les enjeux des acteurs politiques et le fonctionnement des organisations et des institutions. C’est de la fiction immersive dont le but est de nous faire vivre au milieu de l’horreur sans le danger. A cet égard, une réussite complète.
La grande force de Khadra est de ne pas glorifier un côté du conflit au détriment de l’autre. Même si certains vous diront que de ne pas prendre position, c’est une position en soi…
Un livre poignant.
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 5 mars 2006
Un livre qui est,malgré le sujet, agréable à lire, car il est bien écrit, et le sujet parfaitement maitrisé. On doute par moment et on ressent les émotions du narrateur. Bref c'est un bon livre à lire pour ceux qui veulent découvrir l'autre côté de la réalité.
passer de l'autre côté du miroir
Critique de Point-virgule (, Inscrite le 14 février 2006, 74 ans) - 14 février 2006
Doit-on le lire comme un roman d'actualité ? Tous les jours , nous voyons à la télé d'un oeil presqu'indifférent les tueries , les boucheries.Dans ce livre, on vit cela de l'intérieur, on explose avec la bombe, on meurt sans comprendre pourquoi.
Est-ce un essai philosophique sur la société d'aujourd'hui , sur les bons et les méchants, les prédateurs et les victimes, les riches et les pauvres, les opprimés qui deviennent fous, la religion qui manipule ces désespérés?
Ne serait-ce pas un roman d'amour, car comment une jeune femme heureuse et comblée par son époux, grand chirurgien exerçant à Tel-Aviv,peut-elle devenir l'assassin de dizaines d'enfants en se faisant sauter dans sa ville , sans que son mari n'ait jamais eu le moindre soupçon de sa métamorphose ?
L'auteur nous fait passer de l'autre côté du miroir, à la recherche de la vérité, si tenté qu'il y en ait une, face à l'absurdité d'un monde devenu incompréhensible. Nous devons trouver nous-mêmes nos réponses, lui ne fait que poser les question, à la façon d'un grand auteur.
Vous ne lâcherez pas ce roman courageux et engagé , c'est lui qui vous poursuivra .....
Essayer de comprendre...
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 13 février 2006
Tâche toujours risquée que celle de parler de ce conflit ancestral sans choisir un camp et Yasmina Khadra y parvient, en décrivant la quête de compréhension de cet homme blessé. A travers ce roman, l'auteur algérien tente d'interroger la fiction pour tenter de comprendre le présent, toujours complexe, rempli de la fureur et de la folie des hommes. Et on en ressort avec plus de questions encore…
la violence à l'état pur
Critique de Erwan (, Inscrit le 12 décembre 2005, 51 ans) - 13 février 2006
Une belle leçon de (sur)vie.
l'enfer sur terre
Critique de Lucette (, Inscrite le 6 janvier 2006, 71 ans) - 6 janvier 2006
Un grand écrivain, un thème qui donne une nouvelle dimension aux attentats .
une descente aux enfers
Critique de Yoshi (lunéville, Inscrite le 19 juillet 2005, 44 ans) - 4 janvier 2006
C'est cette vérité qui éclate au visage et à l'esprit d'Amine, chirurgien palestinien nationalisé israëlien.
Ce livre nous montre sa descente aux enfers : tout d'abord le déni puis l'incompréhension. Sa volonté de comprendre le geste de sa femme va le confronter aux problèmes qui secouent cette région du monde.
Chaque mot est pesé. Il n'y a pas de parti pris mais l'auteur dresse le tableau d'une situation où la douleur à une place de choix.
Opération à coeur ouvert
Critique de Jpoix27 (saint-Etienne de tulmont, Inscrit le 27 septembre 2005, 55 ans) - 22 octobre 2005
« Coup de poing au ventre »
Critique de Channe01 (, Inscrite le 21 juin 2005, 70 ans) - 11 octobre 2005
C’est bien écrit pour vous prendre aux tripes, aux émotions. C’est si bien écrit qu’on ne peut lâcher le livre. C’est si bien écrit que les images télévisées auxquelles on finit par s’habituer, reprennent de la réalité, de la douleur dans les yeux….
Et l’impression que tout ça n’est pas prêt de se terminer… Qu’il faudrait beaucoup de mots à lire et à échanger entre les humains pour que la haine se laisse oublier… Qu’une autre vie, une autre façon d’envisager l’appartenance à une terre puisse se vivre. ..
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DOUBLON pour l' "Attentat" de Y. Khadra... | 1 | Aria | 25 mars 2007 @ 18:03 |