La fêlure de Francis Scott Fitzgerald

La fêlure de Francis Scott Fitzgerald

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Nouvelles

Critiqué par Cuné, le 22 août 2005 (Inscrite le 16 février 2004, 57 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 664ème position).
Visites : 6 074  (depuis Novembre 2007)

Il était une fois un jeune homme

Il s'agit ici d'un recueil de nouvelles de Francis Scott Fitzgerald, toutes autobiographiques car il n'écrivait en somme que sur lui-même. La préface est excellente et nous permet de mieux appréhender tout ce qu'on lit par la suite. C'était particulièrement intéressant pour moi de lire Fitzgerald à la suite d'Hemingway, et des nouvelles pour chacun, quand on connait les liens tumultueux qui les unissaient selon la période de leur vie. Je garde une grosse préférence pour le second, mais ne suis jamais restée de marbre devant la sincérité qui transparait dans tout ce qu'écrit Fitzgerald.
Il y a 16 nouvelles, toute la partie Basil et Joséphine m'a ennuyée, les émois adolescents de la bonne société de l'époque ne sont vraiment pas ma tasse de thé.
Par contre je me suis délectée de Vivre de rien, par exemple, qui est un monument de drôlerie et de finesse.
Enfin, La fêlure, titre du recueil, ne laissera personne indifférent, écrite sous la contrainte éditoriale : "C'est bon, répondit Scott. Je vais écrire tout ce que je peux écrire sur le fait que je ne peux pas écrire." ...

On referme ce livre avec beaucoup de tendresse pour cet homme atypique, brillant et si malheureux.

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Les fantasmes de la richesse et ses mirages

8 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 26 janvier 2020

Ce recueil de nouvelles montre et renouvelle le traitement des passions de Fitzgerald qui livre en filigrane une autobiographie. L'attirance pour la richesse, les plaisirs de la vie, s'avère grisante, et il ne représente rien de honteux à les ressentir et les assouvir, mais ils ne garantissent pas en retour une pérennité du bonheur, ledit plaisir restant, par définition, futile et fugace. Plaire aux femmes, profiter du climat idéal des villégiatures les plus belles, en Californie ou sur la Côte d'Azur, sont revisités,souvent sous l'angle de vue du jeune Basile, qui ressemble fort au double de sa propre jeunesse.
Sans s'avérer véritablement superficiels, ces morceaux d'expérience apportent leur lot de morale et des leçons de vie à méditer. Sans rester indispensable, ce recueil paraît intéressant, comme assez distrayant.

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