La femme sur la plage avec un chien de William Boyd
( Fascination)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Nouvelles
Moyenne des notes : (basée sur 18 avis)
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Nouvelles.
9 nouvelles de W. Boyd. Pas dans le ton délibérément décalé de ses romans. Il y en a pour tous les goûts : des tendres, drôles, déjantées, ... Plus mûres ?
La rencontre sur une plage de la Nouvelle Angleterre d'un homme et d'une femme avec son chien, qui conduira à un improbable amour comme c'est couramment le lot. Le passage en revue les lettres de l'alphabet pour départ de chaque paragraphe, dans Beulah Berlin. Incandescence, une nouvelle racontée à plusieurs voix, sur le thème inépuisable de ceux qui se complaisent dans la naïveté et ceux qui se réjouissent de les rouler. La triste fin d'un soldat blessé à la tête pendant le débarquement, qui perd tête et mémoire, revient progressivement à la vie pour mourir brutalement.
Des thèmes dans l'ensemble plus graves que de coutume chez Boyd. Un grand observateur toujours du genre humain.
Les éditions
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La femme sur la plage avec un chien [Texte imprimé], nouvelles William Boyd trad. de l'anglais par Christian Besse
de Boyd, William Besse, Christiane (Traducteur)
Seuil
ISBN : 9782020679046 ; 15,07 € ; 01/04/2005 ; 196 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (17)
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pas pu le finir
Critique de Joanna80 (Amiens, Inscrite le 19 décembre 2011, 68 ans) - 21 septembre 2014
Déçue...
Critique de Badzu (versailles, Inscrite le 6 novembre 2005, 49 ans) - 27 avril 2009
Où est passé l’humour ?
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 11 octobre 2008
J’évoquerai très peu l’intrigue des nouvelles. Tout simplement, parce que, à peine le livre refermé, la plupart me sont déjà complètement sortie de l’esprit, c’est dire … Mais aussi, parce que, à mon plus grand regret, je dois avouer que le sens de certaines m’a complètement échappé. Soit, je n’en ai carrément pas compris le fond, soit je n’ai pas saisi où William Boyd essayait de nous emmener. Mais je dois tout de même admettre que ma concentration frôlait le niveau zéro, tant je ne parvenais pas à accrocher aux histoires. Ceci explique peut-être mon amnésie et mon incompréhension.
J’ai quand même relevé deux nouvelles, qui selon moi, sortent un petit peu du lot. Il s’agit de « Incandescence » et de « Le fantôme d’un oiseau ».
La première raconte le retour au pays et, plus particulièrement dans la famille de son ex petite amie, d’un jeune homme qui a fait fortune en Afrique. Il est toujours amoureux de la jeune fille, qui, hélas, est mariée à un autre. Rapidement, il se rend compte qu’il n’a pas été invité sans arrières pensées…
La seconde nouvelle met en scène un médecin qui traite un jeune homme blessé sur le front allemand pendant la deuxième guerre mondiale. Touché au cerveau, il ne se souvient de rien, sauf d’un souvenir fabriqué à partir de la photo d’une jeune femme, qu’il avait trouvé sur le corps d’un autre soldat.
Il faut noter que ces nouvelles ne se passent pas à notre époque. Je suis un peu embêtée d’être si dure avec ce recueil, mais à l’exception de ces deux nouvelles, j’ai l’impression que William Boyd a assemblé des textes trouvés au fond de ses tiroirs pour en tirer un livre. Certaines nouvelles n’ont pas de chute, ou tout simplement pas d’histoire. Je déplore aussi l’absence d’humour, cet humour propre à l’écrivain, avec lequel il croque si bien la société et ses contemporains. Rien de tout ça, ici. Peut-être s’est-il essayé à un nouveau registre? Dommage, car selon moi, cela ne lui convient tout simplement pas.
Je pense que la virulence de ma critique est à la hauteur de ma déception. Mais cela ne m’empêchera pas de lire les trois romans que j'ai et qui, j’en suis certaine, me réconcilieront avec William Boyd !
Déception
Critique de Uruz (, Inscrite le 30 avril 2008, 75 ans) - 24 juin 2008
Uruz Nord 59 ans 24 juin 2008
Le talent ne suffit pas !
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 13 mai 2008
Dommage, car ce recueil contient une certaine forme de nostalgie, un dandysme désabusé, que Boyd éprouve peut-être lui-même au moment de passé le cap de demi- siècle. Ces récits concernent souvent des personnages à la recherche de sensations nouvelles, d’un nouveau sens a donné à leur vie ou d’une nouvelle vie à construire. Mais la chute n’apporte jamais, ou presque, de solution définitive, tout reste provisoire et « ce serait une bonne chose que de pouvoir emmagasiner votre bonheur dans une banque spécialisée et procéder à des retraits quand la vie devient trop difficile. »
William vite un autre livre qui montre tout ton talent au sommet de ta maturité !
rencontre avec ce type
Critique de Bertrand-môgendre (ici et là, Inscrit le 9 mars 2006, 69 ans) - 10 mai 2008
Fascination objet de rencontre banale, deux histoires menées en parallèle donnent à cette nouvelle, une ambiance de match de tennis dont les spectateurs concentrés sur la balle, suivent en alternance de droite à gauche ses rebondissements sur le terrain de jeu.
Rencontres sans lendemain.
Beulch Berlin de A à Z, cet abécédaire parcourt une tranche de vie de femme artiste partagée entre plusieurs passions amoureuses. Elle commence par l'Angst (ennui) pour se satisfaire enfin et se complaire dans un refuge protecteur en forme de Zoo.
Tantôt dans la peau d'une femme puis celle d'un homme, Boyd explore les vies passantes, des rencontres aléatoires. Sous forme de petits courts métrages dignes d'un scénariste de talent.
En employant les mots passion et rencontre aussi souvent, j'ai, je pense, réussi à résumer ce livre.(bertrand-môgendre)
Quelques heures d'ennui
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 21 avril 2008
Manque de sel
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 21 avril 2008
La première nouvelle m’a semblé d’un banal affligeant. Rien de particulier dans ces quelques pages : un homme rencontre une femme sur une plage, ils sont amenés à faire l’amour une première fois et se revoient ensuite. Supeeeer !
Trois nouvelles ont davantage attiré mon attention. Dans « Fascination », Boyd fait s’entrecroiser deux histoires arrivées au même personnage à des années d’intervalle, faisant ressortir son manque de chance récurrent. Ou peut-être ne prend-il pas les perches que la vie lui tend… J’ai franchement bien aimé « Incandescence ». Les différents personnages y sont narrateurs tour à tour. Cette mise en scène met en relief la manipulation dont est victime l’un d’eux. Assez savoureux. Dans « Le problème esprit/corps », il est intéressant de noter que les dissertations philosophiques que doit écrire le héros trouvent leur écho dans sa vie quotidienne puisqu’il travaille dans une salle de fitness possédée par ses parents.
Le tout est de voir si trois nouvelles plus ou moins potables suffisent à faire un recueil…
fonds de tiroir
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 19 avril 2008
Enfin bref c'est un livre à éviter, surtout que Boyd a fait beaucoup mieux. Par exemple "Une vie aux aguets" que j'ai lu juste avant et que j'aimais beaucoup.
Exercices de style ou fonds de tiroir?
Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 81 ans) - 25 mars 2008
Alors exercices de style ? D’autres lecteurs s’y sont référés en citant quelques récits. Perec ou Queneau nous ont offert de tels exercices d’une autre envergure et d’une autre beauté.
Ou bien fonds de tiroir ? Qu’est-ce qui a pu pousser Boyd que j’ai lu plus séduisant, plus imaginatif, plus flamboyant ? Pressions de l’éditeur, besoins financiers, obligations contractuelles, autopastiche pour épater le lecteur ?
« La femme sur la plage avec un chien » est bien écrit et, ça et là, on retrouve un style, notamment dans la seule nouvelle que j’ai vraiment aimée « Fascination ».Mais un récit d’une vingtaine de pages ne fait pas un livre.
A la déception se joint la frustration de perdre son temps quand tant de textes passionnants vous attendent. Qui dira l'ennui épuisant du rôle de juré littéraire astreint à parcourir tant de pages inutiles pour trouver un livre digne du prix à attribuer ? (1) Mais aussi quel bonheur quand, un autre jour et avec un autre livre, ce même rôle lui fait trouver ces mots, ces phrases, ces histoires qu'il n'aurait pas découvertes autrement et qui lui chavirent le coeur!
C’est Sahkti qui a très bien exprimé, ci après, ce qu’au fond j’ai ressenti en refermant ce bouqin et je me permets de la citer : « En y réfléchissant bien, je me rends compte que je me suis presque ennuyée. » Presque ?
Ceci n’est bien sûr qu’un avis que ne partagent manifestement pas d’autres critiques. Lisez les et faites vous votre opinion.
1 : J’ai lu ces nouvelles dans le cadre de l’attribution du Prix des lectrices et lecteurs de CL 2008.
Une écriture fine et sensible
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 23 mars 2008
Un auteur que je lis pour la première fois et dont j'apprécie l'écriture élégante, fine, sensible et poétique. À chacune de ses nouvelles et en quelques pages, Boyd plonge le lecteur dans des univers cohérents et complexes dans lesquelles les personnages évoluent et vivent sous nos yeux parfois de véritables drames et parfois des situations assez banales tirées du quotidien.
Ma préférée est intitulée "Incandescence" mais celle qui m'a littéralement bouleversée est "Le fantôme d'un oiseau". Le thème privilégié par Boyd est l'amour, la rencontre "coup de foudre" qui change une vie à tout jamais mais qui peut aussi engendrer toute une série de désillusions comme dans "Incandescence".
Un livre très agréable à lire de par son écriture mais aussi par la variété des nouvelles qu'il renferme. Une belle découverte pour moi.
Neuf nouvelles pas très originales et un peu bancales
Critique de Sentinelle (Bruxelles, Inscrite le 6 juillet 2007, 54 ans) - 4 février 2008
Ces neufs nouvelles sont franchement dispensables et seront bien vite effacées de ma mémoire.
De l’ordinaire au banal
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 21 janvier 2008
Les chutes sont inexistantes. D’ailleurs dans ‘Carnet de notes no.9’, Boyd ne prend même la peine d’en esquisser une. Le texte s’interrompt. C’est tout.
En somme, ce sont des moments anodins, ou des situations allant nulle part, d’une certaine bourgeoisie dépeinte par des voix d’artistes – souvent des écrivains.
bof
Critique de Douglas (, Inscrit le 16 mars 2007, 51 ans) - 18 mars 2007
pas de clef et peu de rêve
histoire de s'endormir sans se poser de question
Désolée...
Critique de Muchado (Paris, Inscrite le 21 avril 2006, 43 ans) - 16 juillet 2006
Un William Boyd fatigué
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 14 janvier 2006
Un recueil de nouvelles assez aseptisées, à l'exception peut-être de "Incandescence" qui est la seule à m'avoir vraiment plu. J'ai trouvé le reste sans grande originalité, certes bien écrit mais rien d'exceptionnel non plus. Pas de mordant, peu de dynamisme, un peu comme si Boyd était las d'écrire et qu'il avait tout de même tenu à publier ce recueil. Je suis déçue. Non pas que je regrette que pour une fois, Boyd laisse sa plume vitriolée ou humoristique au vestiaire, mais il n'arrive pas à donner suffisamment d'épaisseur à son texte. Il y a pourtant quelques personnages intéressants, des situations qui aurait pu être davantage traitées, mais cela ne va jamais très loin. En y réfléchissant bien, je me rends compte que je me suis presque ennuyée...
Cours, toujours
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 16 juillet 2005
Et toujours, des liens à la poésie, littérature, cinéma. Comme si dans toute vie, leur part était obligatoire, quel qu'en soit le niveau.
Un oeil aiguisé sur les faiblesses qui nous construisent, en tout cas.
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