Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le Retour du Roi de John Ronald Reuel Tolkien, Philippe Munch (Illustration)

Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le Retour du Roi de John Ronald Reuel Tolkien, Philippe Munch (Illustration)
(The lord of the rings)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Momo6, le 7 mai 2005 (Inscrite le 5 avril 2005, 34 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : 9 étoiles (44ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 8 832  (depuis Novembre 2007)

La fin d'un magnifique roman !!!

Dans les vertes prairies de la Comté, les Hobbits, ou Semi-hommes, vivaient en paix... jusqu'au jour fatal où l'un d'entre eux, au cours de ses voyages, entra en possession de l'Anneau Unique aux immenses pouvoirs. Pour le reconquérir, Sauron, le seigneur ténébreux, va déchaîner toutes les forces du Mal... Frodon, le Porteur de l'Anneau, Gandalf, le magicien, et leurs intrépides compagnons réussiront-ils à écarter la menace qui pèse sur la Terre du Milieu ? Dispersée dans les terres de l'Ouest, la Communauté de l'Anneau affronte les périls de la guerre, tandis que Frodon, accompagné du fidèle Samsagace, poursuit une quête presque désespérée : détruire l'Anneau unique en le jetant dans les crevasses d'Oradruir, la Montagne du destin. Mais aux frontières du royaume de Mordor, une mystérieuse créature les épie... pour les perdre ou pour les sauver ? Le royaume de Gondor s'arme contre Sauron, le seigneur des ténèbres, qui veut asservir tous les peuples libres, hommes et elfes, nains et hobbits. Mais la vaillance des soldats de Minas Tirith ne peut rien désormais contre la puissance maléfique de Mordor. Un fragile espoir, toutefois, demeure : le Porteur de l'Anneau, jour après jour, s'approche de la montagne où brûle le feu du destin, seul capable de détruire l'Anneau Unique et de provoquer la chute de Sauron...
Le royaume de Gondor s'arme contre Sauron, le seigneur des ténèbres, qui veut asservir tous les peuples libres, hommes et elfes, nains et hobbits. Mais la vaillance des soldats de Minas Tirith ne peut rien désormais contre la puissance maléfique de Mordor...

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Un final en apothéose.

10 étoiles

Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 4 janvier 2024

Pour le dernier volume de sa trilogie, Tolkien conserve le même découpage que celui du volume précédent : la première partie suit Aragorn et Gandalf à Minas Tirith pour l'ultime bataille entre les Humains et les forces du Mordor. De nouveaux personnages sont encore introduits, les batailles deviennent encore plus épiques, c'est vraiment fabuleux. Enfin on terminera par Frodon et Sam et leur périple dans les ténèbres du Mordor. C'est très sombre, parfois horrifique, mais surtout inoubliable, à l'image de ce dernier chapitre magnifique, concluant l'aventure dans la plus belle des émotions. Et comme si ça ne suffisait pas, les Appendices situées en fin d'ouvrage, conséquentes, prolongent encore le plaisir de se plonger dans cet univers merveilleux, unique dans le monde de la littérature. Un dernier volume à l'image de la trilogie dans son ensemble : parfaite, magique, inimitable, indispensable, immortelle.

La fin d'une grande saga, snif.

10 étoiles

Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 36 ans) - 5 juin 2016

Je pensais que les Deux Tours auraient éteint les summum du suspense mais non.
Le retour du roi prend les mêmes personnages, les mêmes éléments et les décuple.

L'ampleur de leader d'Aragorn, le rôle de stratège et les conseils de Gandalf, l'importance cruciale de Frodon et Samgamgie au Mordor, l'adoubement de Merry et de Pippin et aussi Faramir, l'armée des Morts, etc. Tout cela met en scène un revirement de situation dans cette guerre que les lecteurs suivent depuis des centaines de pages. Le scénario n'en n'est pas moins relativement simple par rapport aux précédents, c'est l'apothéose des trois livres.

Une partie m'a tout de même surpris même à la fin de centaines de page, c'est l'épilogue. Même la grande histoire finie, on nous en remet une autre (plus modeste, j'en conviens) mais tout aussi riche. Elle clôture fièrement cette immense saga. Ce m'a prouvé a quel point on prend tout de même bien soin de nous, pauvres lecteurs.

Je pense que tout a déjà été dit dans les commentaires. Il me suffit d'encourager la lecture de ce chef-d’œuvre par d'autres lecteurs et de mettre un 5 étoiles largement mérité.

Aboutissement

10 étoiles

Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 24 juin 2012

Difficile ou plutôt impossible de juger ce livre(chaque livre étant de 2 tomes) sans parler de l'intégralité des 3 livres.
Tout comme l’œuvre de Tolkien ne se limite pas à seulement le SdA, Bilbo mais aussi les autres récits publiés de façon posthume qui raconte un univers de sa genèse mythologique à près de 6000 ans d'histoire parmi les nombreux peuples de la terre du milieu.

Je vais m'y essayer quand même:
//!\ attention ceci délivre des éléments de l'intrigue
Le paroxysme est bien atteint, si le 1er tome avec ses longueurs sur la description du caractère des hobbits dans Le Retour du Roi ils prennent toute leur dimension.
Le périple continue et les histoires entrecroisées des 9 de la compagnie de l'anneau ainsi que les nombreux nouveaux protagonistes sont alternées sans aucune rupture. S'il y a des longueurs c'est dans l'attente(lors d'une 1ère lecture toutefois) des événements et du final qui s'approche.
Particulièrement pour la fin du voyage de Frodo et Sam qui justifie la description des détails du caractère bien trempé et espérant des hobbits mais est tel qu'on a envie que l'errance pénible avec cette créature sournoise et pathétique les amène enfin au volcan où Sauron(n'oubliez pas se prononce Souron) forgea les maîtres anneaux: l'oraduim en elfe, mont doom ou montagne du destin la bien nommée.

Apothéose pour chaque personnage qui y livre son ultime combat:
Théoden au champ d'honneur, Eowin dans une scène de bravoure qui la place telle une walkyrie ou reine vengeresse.
Denethor II manipulé par les brumes de Sauron et accablé par la lourdeur et vanité du pouvoir.
Aragorn qui (enfin) s'impose à la place qui lui est destinée, Faramir rachetant la faute de son frère(et obtenant l'amour en récompense?).
Les hobbits qui ne sont plus les insouciants 'enfants' mais qui révèlent le caractère et la valeur prédite par le narrateur et par Gandalf.
Tout comme l'est pour une pirouette finale, ses dernières tromperies et son dernier fait Sméagol/Gollum, délivré par la mort du fardeau qui l'a perverti.

Fin sans fin.

La fin d'un âge(3ème) est l’avènement de l'homme, la perte du passé et de ses reliques et peuples comme les elfes.
Mais le couronnement et la geste de 'Frodo aux neufs doigts' (comme l'avait imaginé Sam) ne termine pas tout. Heureux qui comme Ulysse...
La dernière partie va présenter la conclusion en retournant sur le point de départ de l'histoire, la ruine et fuite de Saruman d'abord, celui qui se moquait de l'errant Mithrandir/Gandalf de l'aimable et simplet Radagast est maintenant par sa vanité réduit à l'état de mendiant.
Le dernier acte de gloire des hobbits de la compagnie se fait dans la douleur de la corruption du mal qui a touché la Comté/Shire.
Ils étaient partis enfants il reviennent guerriers et stratèges capable de lever la résistance et faire tomber une dictature...
Le départ vers les havres, s'il est pour les elfes et Olorin/Gandalf un retour à leur royaume d'appartenance (Éden) il est aussi pour Bilbo l'inventeur de l'anneau, celui qui a résisté et montré la voie à son neveu.
C'est avec joie que l'on lit les touchantes évolutions des personnages d la comté, et de Sam le gros et benêt jardinier qui deviendra un maire prospère marié à la fille de ses rêves.

Fin des fins:
Publié avec des appendices généalogiques il y a aussi un court paragraphe sur la reconstruction des portes de la cité du Gondor par les nains, le règne du roi Aragorn (débutant dans l'espoir de retrouver l'arbre blanc Nimloth (si je me souviens bien), une pousse de celui ci, symbole de l'ascendance Numénorienne (sortes d'elfes noirs/atlantes) du Gondor et l'amitié entre hommes et elfes) et le règne d'Aragorn et Arwen; qui ne vécurent pas heureux et n'eurent pas beaucoup d'enfants mais dans une période de déclin.

Les appendices présentent les généalogies pouvant remonter sur plusieurs âges. SdA s'achève sur la fin du 3ème âge, la fin des chroniques de l'auteur, il n'y aura pas de 4ème âge ou est-ce peut être notre monde le 4ème âge, nous qui avons l'habitude de vivre sans les orques, les Nasgul mais aussi les elfes, nains et les Istari envoyés par les dieux pour guider le monde (ordre dont font partie Gandalf et Saruman).

Qui sait, je me plais à croire que le vieil universitaire pantouflard et perfectionnant sans cesse les textes de son(ses) histoire(s) aurait pu penser cela...

LE chef d'œuvre absolu

10 étoiles

Critique de N@m0 (, Inscrit le 10 mars 2012, 28 ans) - 22 juin 2012

Vous le cherchiez ? Le voici ? Le chef d’œuvre absolu de la littérature fantastique. Tolkien nous montre tout son potentiel avec une guerre épique, des passages déchirants ou empreints d'une profonde poésie, les personnages qui se révèlent, tout ça nous offrant des réflexions philosophiques et métaphysiques. Le manichéisme est en outre très bien exploité. Et aussi, ce qui est je crois le plus important : il n'y a aucun moment plat, contrairement aux autres tomes. Je crois donc que celui-ci mérite son cinq étoiles.

Je crois que nous ne verrons jamais un jour un roman fantastique à la hauteur de celui-ci.

le destin de l'Anneau révolu

10 étoiles

Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 21 décembre 2011

Plein de rivalités et de passions, le dernier volet de la trilogie semble en être le meilleur. Le combat entre le Bien et le Mal prend toute sa grandeur et toute son ampleur qui montre ainsi la grandeur de la trilogie. La mission consistant à détruire l'Anneau est mise en main par la race la plus improbable, la plus paisible, la plus ignorée et la plus petite de la terre du milieu ; ceci rend le roman à la fois épique, incroyable et gigantesque. Chaque personnage nous impressionne d'une façon improbable : Aragorn pour son courage, Sauron pour sa puissance, Gandalf pour sa sagesse, Legolas pour son don à l'archet, Merry et Pippin pour leur ignorance, Gimli pour son humour, Saroumane pour sa traîtrise et Gollum pour ses mensonges. Trois dures et impressionnantes batailles divisent ce tome : La bataille du champs du Pelennor, la bataille du Morannon et la bataille de Lézau. Ainsi, de la Comté jusqu'en Mordor, l'aventure ne fait que nous émouvoir et nous impressionner. Nous avons dans ce monde (inspiré de la mythologie nordique, germanique et des légendes arthuriennes), des horreurs tel que les orques et le Mordor, et des merveilles comme la Comté, les elfes et la Lorien.
C'est la trilogie Unique que je viens de lire, de critiquer et de penser fréquemment.

Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le Retour du Roi

10 étoiles

Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 septembre 2011

J'ai lu ce livre aussi en 2001 avant la sortie du premier film. C'est selon moi le meilleur des trois. C'est aussi celui qui a le plus d'action. Tout est bon dans ce livre qui est selon moi un des meilleurs que j'ai lu.

Le Retour du Roi c'est la fin de la série. C'est dans ce livre qu'Aragorn prend la gouverne du peuple de Gondor à la suite de quelques épreuves. C'est aussi la destruction de l'anneau.

Pour ce qui es du positif, je dois dire que tout est bon dans ce livre. J'ai adoré les deux grandes batailles. C'est aussi dans ce livre qu'on voit que tous les personnages ont un rôle à jouer, même pour Merry et Pippin. Pour ce qui est de la destruction de l'anneau, je dois dire que c'est la plus belle fin de livre que j'ai vu de ma vie. C'est aussi le plus surprenante. Pour moi, ce livre est un chef-d'oeuvre!

Pour ce qui est des points négatifs, il n'y en a aucun.

À lire absolument!!!!!!!!!!!!!

superbe

10 étoiles

Critique de Harry Potter (Arcangues, Inscrit le 27 juillet 2010, 26 ans) - 27 octobre 2010

Le seigneur des anneaux est un véritable chef d’œuvre de la littérature qui a donné naissance au genre de l’héroic fantasy.
Tolkien est le plus merveilleux des conteurs qui a su créer avec la Terre du Milieu un monde imaginaire onirique et merveilleux regorgeant de détails minutieux et passionnants. Son récit commence dans le paisible et idyllique Comté pour nous transporter vers un univers plus sombre. Tolkien a dans son récit un véritable souci du détail avec de magnifiques descriptions pour que nous puissions nous représenter la Terre du Milieu. Tolkien fait aussi tout au long de son livre un hymne au rêve avec l’apparition de personnages semblant issus de contes de fées tel que Tom Bombadil et l’inclusion de nombreux poèmes chantés à travers le récit. Il nous entraîne ensuite dans la plus fabuleuse aventure qu’on ait pu imaginer : une quête pour sauver la Terre du Milieu menacée par le Seigneur des Ténèbres Sauron. Mais Tolkien ne se contente pas d’un schéma classique à savoir un combat manichéen entre le bien et le mal. Ainsi il ne nous livre pas des personnages stéréotypés qui sont soit complètement bons ou soit complètement mauvais. Bien plus, il prend pour son personnage principal un antihéros Frodon, banal hobbit qui n'a jamais connu l'aventure et ne la désire pas.
PS:C'est pareil que Erkenbrand
Tout au long du récit, il réussit à rendre son histoire profondément touchante et humaine en décrivant la difficulté de la tâche que les héros doivent accomplir ainsi que les souffrances et les tourments endurés. Ce qui m’a aussi beaucoup touché c’est l’amitié entre Frodon et Sam que Tolkien a placée au cœur de son récit et qui nous montre la définition d’une amitié solide et magnifique que chacun aimerait avoir. Bien plus, Tolkien met aussi en avant d’autres valeurs tels que le courage et la persévérance devant une tâche qui nous semble insurmontables. Nous sommes gagnés par un sentiment profond de mélancolie tout au long du livre. Ce sont ainsi les valeurs humaines qui se dégagent de son récit qui donnent une valeur profonde au livre. Mais le livre comporte également quelques défauts à savoir un récit un peu inégal avec un début un peu trop développé et des scènes clés du livre un peu escamotées.
Le point de vue que prend Tolkien est celui des héros, parfois mal adapté pour retranscrire la richesse de son récit. En effet, un narrateur omniscient aurait mieux convenu.
Finalement, malgré quelques défauts, La communauté est un chef d’œuvre à lire absolument.

Le meilleur de la série

10 étoiles

Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 7 mars 2010

Le retour du roi est sans nul doute le meilleur de la trilogie. J'ai pris un grand plaisir à lire ce livre. L'histoire est bien ficelée, c'est purement génial. Bravo monsieur Tolkien

Magique !!!

La fin, un éternel recommencement

10 étoiles

Critique de Laurent03000 (Moulins, Inscrit le 2 avril 2009, 42 ans) - 15 avril 2009

Nous voilà donc arrivés au terme de ce voyage en terre du milieu, et tolkien a gardé le meilleur pour la fin. Tout les fils narratifs se trouvent réunis dans les 300 premières pages, sauf l'axe frodon et sam, à un rythme effréné. Là encore, tolkien réussit l'exploit de ne pas se prendre les pieds dans cet enchevêtrement romanesque qui certe est très sombre, mais où l'attitude et le courage de tous pousse le lecteur à croire aux idéaux des personnages et à espérer avec eux qu'un monde meilleur renaîtra. La partie d'échec mise en place dans le volume précédent s'accélère dans celui-ci, et malgré la présence du magicien blanc la tension grandit de plus en plus dans le coeur des hommes. gandalf doit faire face à denethor, intendant du gondor, et à sa folie grandissante. aragorn doit affronter son destin, accompagné par légolas et gimli, et devenir celui qu'il doit être. Pippin tente de survivre comme il peut. Merry et eowyn se préparent à rejoindre leurs amis à la guerre. Frodon et sam Tentent d'aller au bout de leur quête, dans laquelle gollum va avoir une importance primordiale. À la fin, tous se rendront compte que rien ne sera plus jamais comme avant. "et C'est ici, sur les rivages de la terre du milieu, que prend fin notre communauté. Je ne vous dirais pas de ne pas pleurer car toutes les larmes ne sont pas un mal".

Un rêve merveilleux s’achève

10 étoiles

Critique de Erkenbrand (, Inscrit le 31 mars 2006, 39 ans) - 24 août 2007

Tolkien termine sa trilogie en apothéose avec le point culminant de la guerre de l’anneau. Dès le début, nous voyons la guerre imminente se profiler avec le siège de Minas Tirith qui nous est conté de façon magistrale. En effet, nous retiendrons le souci du détail qu’a Tolkien pour nous faire revivre ce siège comme si nous y étions. Le récit prend aussi une tournure plus sombre car le désespoir domine chez tous les personnages du roman. Tous sont persuadés d’échouer et d’assister au triomphe de Sauron. En particulier, le désespoir sera si grand chez Denethor qu’il sombrera dans la folie.
Mais malgré ce pessimisme, ces personnes trouvent tout de même la force de lutter contre l’ennemi et nous avons ainsi à travers le roman de beaux moments de bravoure. On retiendra ainsi l’acte héroïque d’Eowyn et de Pippin, personnages assez effacés dans le livre précédent et qui font ici preuve d’un courage extraordinaire en bravant le Roi-sorcier malgré leurs faiblesses. Ce sont donc eux les nouveaux héros du roman car ils se transcendent et vont au-delà de leurs capacités physiques et mentales. C’est pour cette raison que nous éprouvons de l’admiration pour eux. L’armée des morts rajoute un côté magique et merveilleux au roman.
Du côté de Frodon et Sam, Tolkien nous fait ressentir leurs souffrances et leurs tourments qui s’accroissent au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de la montagne du destin. Le moment le plus fort du récit sera lorsque Gollum réussissant à dérober l’anneau à Frodon glisse et tombe malencontreusement dans les flammes de la montagne du destin. Ainsi Gollum personnage perfide ne désirant retrouver que son « Trésor » est celui qui accomplit la quête malgré lui.
Puis le récit de Tolkien se termine là où il avait commencé: dans la Comtée. La scène finale aux havres gris est absolument magnifique et bouleversante.
Concernant la structure du roman, Tolkien commet encore des erreurs à l’instar de ses deux livres précédents. Il divise ainsi son récit en deux parties ce qui n’a pas lieu d’être ici puisque les aventures des membres de la communauté se rejoignent. On pourra aussi regretter un récit inégal avec trois cent premières pages absolument passionnantes suivies de cent pages à la fin sur les événements se déroulant après la chute de Sauron et qui n’auraient pas du être aussi développées. On pourra aussi regretter que la transition entre ces deux parties manque un peu de fluidité.
Mais malgré ces défauts, le talent de Tolkien est toujours là et la magie opère toujours en lisant ce chef d’oeuvre. Ainsi je ne me lasse pas de le lire et de le relire. Finalement, je remercie infiniment Tolkien de nous avoir offert ce bijou unique de la littérature et de nous avoir fait rêver pendant plus de mille cinq cent pages. Son histoire intemporelle bien qu’écrite il y a une cinquantaine d’années traversera les âges et même si d’autres romans d’héroic-fantasy par la suite ont puisé leur inspiration dans ce récit, le chef d’œuvre de Tolkien ne sera jamais égalé dans ce domaine et Tolkien restera à jamais le maître de l’héroic fantasy.

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