Ambre de Kathleen Winsor
( Forever Amber)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques , Littérature => Anglophone
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Un destin
Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu un livre comme ça. Ce roman paru pour la première fois en 1944 n'a pas pris une ride.
"Ambre", cela sonne comme une bluette mais ne vous y trompez pas, c'est un roman âpre tant l'héroïne est arriviste et amorale.
Ambre est une petite paysanne, sans père, sans mère et pratiquement sans nom. Son seul atout: sa beauté. De cet unique cadeau fait par la vie, elle va faire une arme redoutable. Son seul but est d'arriver au sommet et tous les moyens seront bons. Elle gravit les échelons et les redescend parfois aussi vite.
C'est également l'histoire du Londres du XVIIe siècle qui défile devant nous car Ambre traverse tout, les théâtres, la prison, Whitehall, la peste, la bourgeoisie et le grand incendie qui détruisit la quasi totalité de la ville.
Un livre qu'on ne peut pas lâcher et qu'on regrette d'avoir terminé si vite.
Les éditions
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Ambre [Texte imprimé] Kathleen Winsor trad. de l'anglais par Édith Vincent
de Winsor, Kathleen Vincent, Édith (Traducteur)
Phébus / Libretto (Paris. 1998)
ISBN : 9782859408756 ; 6,63 € ; 24/01/2003 ; 888 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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épilogue
Critique de Microbe (, Inscrit le 12 mars 2023, 74 ans) - 12 mars 2023
On ne peut qu’espérer que Kathleen Winsor elle-même, qui a certainement dû fortement se projeter dans l’héroïne de son histoire (son tout premier roman, rappelons-le) a pu trouver l’apaisement dans ses propres passions dévorantes. On peut en effet imaginer que sa difficulté à mettre un point final cohérent à son récit reflète quelque chose de son propre processus inachevé. Ambre étant comme un aspect de sa propre personnalité, elle n’était probablement pas prête à la voir soit faire une prise de conscience et accéder à plus de maturité émotionnelle, soit disparaître.
Saga
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 19 août 2015
Aucun temps mort, jamais de longueurs, le roman se dévore du début à la fin. Les histoires d'alcôve sont relayées par des événements historiques : guerres, peste, grand incendie de Londres, vie à la cour de Charles II. Un bon livre de détente.
Ah Ambre, Ambre … Quelle lecture !
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 19 avril 2012
Lire Ambre c’est un peu comparable au plaisir que j’éprouve encore aujourd’hui à regarder Angélique Marquise des Anges, ou tous les Sissi, ou encore Autant en emporte le vent, plaisir d’initié qui se déguste comme on peut déguster un met succulent, en en savourant chaque instant, chaque page, chaque paragraphe, chaque chapitre.
Lire Ambre c’est accompagner pendant de nombreuses pages (le livre en fait quelques 900 mais franchement on ne les voit pas passer) une héroïne qu’on aime et admire et qui parfois nous agace par ses réactions. Une héroïne indomptable, fougueuse.
Bref, vous l’aurez compris j’ai vraiment adoré ce livre.
Une sulfureuse cascade d'eau de rose
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 19 avril 2012
L'ensemble est très fleur-bleue, aux arrière-goûts de guimauve, mais le style lyrique, enjoué, donne un liant énergique. L'analyse psychologique est correcte, sans être excessive, et n'est pas exempte de certains clichés.
L'auteure ne s'est pas épargnée des passages sulfureux concernant les ébats amoureux de belles personnes enviables socialement.
L'ensemble est parcouru assez confortablement, malgré un nombre certain de longueurs, inévitable pour mille pages. Le livre, paru en 1950, a inévitablement fait scandale. S'il vous tente, il vaut la peine.
Comment d’un travail méthodique et constant le souffle brûlant et dévastateur des passions est né.
Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 2 octobre 2011
J’ai d’abord été un peu déçue par le style qui me semblait peu empreint de poésie. Et puis de plus en plus séduite par cette écriture très efficace dont on a l’impression qu’aucun mot n’est en trop ou en moins, que derrière cette simplicité apparente se cache un puissant désir (?) de transparence, où l’écriture s’efface pour laisser place à l’imagination du lecteur tout en l’aidant parfaitement à aller là où l’auteur veut l’emmener : à Londres, au XVIIème siècle.
Les intrigues, la Cour, les rois, les guerres, la grande épidémie de peste, le grand incendie de Londres, les galants, les courtisanes, les comédiens, les collectionneurs, la campagne, la politique, le peuple, les toilettes, les artistes, les mœurs, etc. aucun thème n’a été mis de côté, l’époque choisie étant parfaitement adéquate pour l’inspiration romanesque. Ce livre est très riche et extrêmement soigné. D’une qualité étonnante quand on pense à l’abondance des détails, des histoires dans l’histoire, dans l’Histoire et à cet équilibre qui se maintient tout au long de la lecture, sans aucune longueur, aucun passage inutile ou décevant, c’est d’ailleurs ce qui m’a le plus impressionnée.
Les personnages ne sont pas en reste, la justesse de leur description psychologique, de leurs caractères, et leurs relations entre eux (incompatibilité, complicité, intimité, etc.) est parfaitement orchestrée aussi. Je voudrais juste préciser que pour moi l’héroïne n’est pas tant poussée dans cette spirale par l’ambition que par la violente passion qu’elle éprouve pour cet homme, et d’ailleurs il serait intéressant de parler de chacun des personnages mais je ne pense pas que cela soit d’une grande utilité ici.
Je ne vais pas résumer l’histoire que l’on prendra que trop de plaisir à découvrir et ce n’est d’ailleurs pas si important que de se laisser aller à vivre intensément tous ces moments durant les quelques jours d’immersion totale…
Cette lecture m’avait été conseillée sur ce site alors que je recherchais vivement de la passion, de l’évasion, suite à ma lecture de Jane Eyre qui m’avait beaucoup enthousiasmée. Même si ce roman n’a rien d’innovant, de follement poétique (si ce n’est romantique !), qu’il n’est pas particulièrement brillant par sa réflexion, il correspond parfaitement à l’envie qui m’a poussée à le lire et la modestie et le travail fournis pour son écriture m’ont particulièrement étonnée et imposé un humble respect saupoudré de reconnaissance pour le plaisir qu’il m’a procuré.
magnifique livre
Critique de Ambredu17 (, Inscrite le 9 mars 2009, 36 ans) - 9 mars 2009
C'est beau l'ambition mais...
Critique de Elvire (Wavre, Inscrite le 19 novembre 2001, 80 ans) - 31 décembre 2005
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