La Règle de quatre de Ian Caldwell, Dustin Thomason (Co-auteur)

La Règle de quatre de Ian Caldwell, Dustin Thomason (Co-auteur)
(The rule of four)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Aaro-Benjamin G., le 8 mars 2005 (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 25 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 322ème position).
Visites : 9 256  (depuis Novembre 2007)

Autres codes

Il fallait s’y attendre. L’engouement pour le polar ésotérico-religieux engendré par le succès du « Da Vinci Code » a accouché d’un premier émule, ce best-seller, pondu par deux jeunes auteurs américains à peine sortis de l’université, diplôme en poche.

Au centre de ce livre, un autre livre, « Le Songe de Poliphile », un ouvrage ancien extrêmement complexe dont le texte dissimule un code cryptique et secret. Ceux qui peuvent en percer le mystère se voient automatiquement riches d’une information précieuse ; l’emplacement d’une crypte contenant un trésor fabuleux vieux de 500 ans.

Situé sur le campus de Princeton, le roman présente les recherches d’un groupe d’étudiants déterminés à trouver la clé. Aussi, celle des hommes qui par le passé ont combattu pour chaque bribe de renseignement. Cet aspect du récit est intéressant. L’admiration pour la période de la renaissance italienne de la part des auteurs est contagieuse et nous met en appétit pour apprendre sur l’histoire de l’art et les mœurs de l’époque.

Toutefois, pour se rendre aux passages de l’intrigue relatant la vie tumultueuse de l’homme derrière « Le Songe de Poliphile », il faut se taper de longs chapitres ennuyeux sur la vie académique de collège, les rivalités infantiles entre les personnages et les amourettes insignifiantes de notre narrateur obnubilé.

L’écriture est plus fine que celle de « Da Vinci Code » et le propos plus érudit. Par contre, on ne retrouve pas la fougue et le style accrocheur de Brown qui rendait la lecture de son thriller si haletante. Finalement, la comparaison est boiteuse. Je dirais que « La Règle de quatre » s’apparente plutôt à « Club Dumas » de Pérez-Reverte, en raison de sa révérence pour les livres anciens.

C’est un roman rempli de bonnes idées, parfois fascinant. Mais je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il aurait bénéficié grandement de l’œil d’un éditeur moins indulgent.

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Une sacrée déception

3 étoiles

Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 28 décembre 2011

Ce livre aurait pu être bon si les auteurs ne s'étaient pas autant égarés dans les descriptions de la vie estudiantine de Princeton. L'idée d'un message caché dans un livre ancien n'est pas nouvelle, mais ici elle n'est pas mise en valeur. Le lecteur est complètement noyé dans un flot d'informations plus inutiles les unes que les autres. Trop de digressions, trop de détails inutiles, et c'est dommage car si les auteurs avaient maîtrisé parfaitement leur narration, on aurait peut-être eu un récit plus agréable. Toujours est-il que je suis très déçu par ce roman, il devient vite long et ennuyeux, j'ai eu beaucoup de mal à le finir...

Victime de sa quatrième de couverture

8 étoiles

Critique de SkylarBlue (, Inscrite le 16 novembre 2010, 34 ans) - 16 novembre 2010

Dommage que La règle de Quatre ait été si abusivement comparée au Da Vinci Code, car cela l'a bien desservie.

L'intrigue est certes un peu longue à démarrer mais est hautement plus vraisemblable que celle du Da Vinci Code et a la judicieuse idée de ne pas se finir en eau de boudin, ce qui évite d'être laissé sur sa faim.
Les énigmes tiennent la route et j'apprécie le scénario bien ficelé avec des aboutissants à la grande majorité des idées.

Le style est polyvalent, même pour les non initiés à la littérature de la renaissance, et les passages historiques sont bienvenus. J'ai apprécié les alternances entre passages historiques, intrigue policière dans le présent, et souvenirs du narrateur. On en tire une prose enrichissante, intéressante, attractive qui empêche de sombrer dans l'ennui. L'ambiance est bien imposée, avec des descriptions courtes mais concises et parlantes.
Une prose pas du tout racoleuse ni suffisante, qui fait défaut à Dan Brown, qui pour le coup se prend pour Eco, sans cependant en avoir ni le style, ni l'érudition. La Règle de Quatre est particulièrement consistante si elle est comparée au Da Vinci Code de ce point de vue.

Les personnages sont attachants et leur personnalité fait avancer le récit, ce qui n'est pas toujours le cas, et même si c'est parfois un peu évident.

C'est sûr, c'est plus pour les jeunes en mal d'un roman à portée didactique que pour les amateurs de grande littérature, mais c'est un bon polar philosophique avec de belles envolées ( passage de la boîte de Pandore et de la perspective dans le miroir ) qui se laisse lire et même relire avec toujours autant de plaisir.

Alors "si Eco et Brown s'étaient unis pour faire un roman, ils auraient écrit la règle de quatre", je suis d'accord si on considère la moyenne de leur talent, Eco le tirant vers le haut et Brown le plombant vers le bas.
J'ai tendance à penser qu'Eco a plus réussi que Brown dans ce cas.
C'est juste dommage de vouloir faire la promotion d'un livre en le comparant aux histoires d'un scribouillard qui peut volontiers se passer de quatrièmes de couvertures qui ne sont pas les siennes, au risque de rebuter un lecteur averti sur le loustic d'un bon roman n'ayant rien à voir, mais ayant hérité d'une quatrième peu flatteuse...

Arnaque à la 4ème de couverture!!!

3 étoiles

Critique de Aurèl29 (, Inscrit le 16 novembre 2009, 40 ans) - 16 novembre 2009

Le problème de ce livre ne se situe pas tant dans l'intrigue que dans l'annonce faite par la 4ème de couverture! Ahurissant ou comment nous vendre un thriller à la Dan Brown écrit par Oui-Oui!! Je pense que l'éditeur se moque de nous...sans la participation des auteurs j'espère!

Sinon pour le fond je dirai qu'il vaut mieux lire "La règle de 4" avant le "Da Vinci code". L'inverse reviendrait à s'ennuyer...c'est ce qu'il m'est arrivé...

Décevant

3 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 20 mai 2009

Le début est pas mal, c'est bien écrit, l'histoire semble intéressante, mais ça s'enlise, c'est lent, il ne se passe pas grand chose, et on commence rapidement à saturer. Bref, souvent chiant, et très surestimé !

Faiblard mais délassant

6 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 30 mai 2008

On a souvent comparé, à tort je trouve, ce livre avec le "Da Vinci Code", dont on dit même qu'il s'inspire.
Dans " La règle de quatre", le mystère et l'ésotérisme peuvent apparaître comme étant les clés du récit, or celui-ci est avant tout dédié à la vie universitaire, les joies du campus et des clubs étudiants. Le tout raconté de matière plutôt potache, genre Beverly Hills 90210. Les filles sont belles, les étudiants brillants, les clubs des paradis et tout va bien dans le meilleur des mondes universitaires.
Peu d'intérêt sur ce point, si ce n'est se plonger dans une certaine nostalgie, celle de ses propres études universitaires. Lointaine et heureuse période...

Revenons donc à la partie qui a fait sensation, celle consacrée à l'Hypnerotomachia ou Le Songe de Poliphile. Un ouvrage que je vous invite plutôt à découvrir via le livre de Bruno Rives "Aldo Manuzio" (voir commentaire sur le site), parce qu'ici, il lui est à peine rendu hommage. Caldwell et Thomason balayent rapidement l'ampleur du savoir encyclopédique contenu dans ce recueil, tout comme ses merveilles typographiques. Dommage, parce que c'est vraiment un livre qui mérite d'être exploité autrement, mais bon, d'un autre côté, si ça a pu familiariser des gens avec la Renaissance, Savonarole et Colonna, c'est toujours ça de pris, surtout si ça se fait en douceur et facilement.

Ouvrage léger donc, à mes yeux, qui détend et donne, je l'espère, envie de creuser davantage la période évoque. Avec un bon point: il me semble que les auteurs ne se prennent pas au sérieux comme a pu le faire Dan Brown et qu'ils savent qu'ils ne proposent pas ici la vérité. Ils le disent et en sourient. Plutôt sympathique, donc!

Une bonne idée... gâchée

5 étoiles

Critique de Lisa86 (, Inscrite le 18 octobre 2007, 38 ans) - 1 janvier 2008

L'idée de départ est fort intéressante, mais dans le même temps complètement gâchée, traitée à la légère par une plume terne, ennuyeuse, presque insipide. L'histoire d'amour ? Digne d'un épisode des Feux de l'Amour. La relation entre le héros et son mentor ? Aucun poncif du genre ne nous aura été épargné. Le dénouement ? Ce qui sauve à mon sens le roman du naufrage complet.
Encore une fois, l'idée de départ aurait mérité mieux, bien mieux, qu'une prose sans rythme et alambiquée où les (presque) rebondissements résonnent à la manière d'un hoquet chaotique.

Pour l'Hypnerotomachia et Savonarole

6 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 7 février 2007

Je me suis ennuyée ferme à la lecture de la première moitié de ce livre. Mais la deuxième partie est un peu plus intéressante. Je commence par les points faibles : l’écriture est terne, ordinaire et plutôt ennuyeuse. Les personnages sont passables. Il y a de nombreuses erreurs dans le texte comme des phrases avec un mot manquant ou un mot de trop et des mots au pluriel sans le « s », ce qui m’a grandement agaçée et que je trouve inadmissible. Certains chapitres sont d’un ennui mortel tellement qu’on se croirait dans un roman d’amour à l’eau de rose pour adolescentes. J’ai failli abandonner mais ce qui m’a empêchée de le faire c’est l’Hypnerotomachia Poliphili. Je voulais en savoir plus sur cet ouvrage mystérieux car j’aime ce genre de document dont on n’arrive pas à bien retracer l’histoire et l’origine de l’auteur, un peu comme le manuscrit Voinich qui m’a bien passionnée et me passionne encore. C’est à peu près tout ce qu’il y a d’intéressant dans ce livre. Mon intérêt a été allumé par ce texte ancien et les supposées intrigues qu’il renferme. C’est ce qui sauve le livre d’ailleurs car le reste ne vaut pas grand-chose.

Pour m’avoir appris l’existence de ce vieux grimoire que je ne connaissais pas, je ne regrette pas ma lecture. Ce qui m’étonne, c’est qu’ils se soient mis à deux pour écrire ça… Enfin, c’est un roman qui se passe à Princeton et qui met en scène quatre étudiants partageant la même résidence. Ça me rappelle vaguement « Le Maître des Illusions » de Donna Tartt mais en beaucoup moins bon. Dommage car l’idée de départ était bonne mais les auteurs n’ont pas réussi à rendre le tout passionnant. C’est un livre moyen au niveau de l’action et de l’intrigue. Rien à dire de plus. Ah oui, on y parle aussi de Savonarole ce qui m’a donné le goût d’en apprendre plus sur ce singulier personnage. Voilà !

Victime du marketing ?

7 étoiles

Critique de Manu_C (, Inscrit le 19 août 2004, 55 ans) - 1 septembre 2006

Ce livre est loin d’être désagréable mais il y a fort à parier que les déçus sont les victimes du marketing ; comme l’a précisé Sparkling Nova, c’est vendu comme un thriller ésotérique mais ca n’en est pas un.

L’intrigue autour des énigmes cachées dans le Songe de Poliphile n’est qu’un prétexte pour dépeindre les relations entre un petit cercle d’étudiants et quelques représentants de la génération antérieure (dont la caractéristique principale est de s’être cassée les dents sur ces énigmes pendant une vie entière). Il est vrai que les personnages sont inégaux dans le traitement et que la construction du livre est un peu chaotique. Comme de nombreuses critiques éclair le soulignent, la deuxième partie accélère le rythme en mettant l’accent sur les révélations du contenu caché de l’ouvrage et un dérapage dans les relations des intervenants qui va jusqu’aux meurtres ; le tout donne une impression de déséquilibre qui n’est, cependant, pas rédhibitoire.

Oubliez Fitzgerald, Brown et Eco (tous les trois cités bien à tort) et ouvrez ce livre comme un divertissement sans prétentions, vous pourrez alors passer un bon moment sans que ce soit inoubliable.

A tout prendre, je préfère conseiller ce livre plutôt que Da Vinci Code où l’ennui vient de l’abus de clichés ; je trouve, ici, l’imbrication des deux histoires à cinq siècles d’intervalle beaucoup plus intelligemment traitée.

Règle : cinq étoiles – 4 = une étoile

2 étoiles

Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 30 juillet 2006

Les auteurs ont voulu surfer sur la vague de popularité du Da Vinci Code mais, pour moi, leur roman est resté dans le creux de la vague et a même complètement sombré. Les commentaires du 4ème de couverture étaient là pour allécher le lecteur en faisant directement référence au Da Vinci Code, mais n’est pas Dan Brown qui veut !
C’est lent, long, surtout les retours dans le passé qui m’ont beaucoup ennuyé, sans rebondissement et pas très mystérieux. Une fois (enfin) achevé ce roman, je n’ai pas pu répondre à une question : qu’est-ce que la règle de quatre ?? (mais peut-être que l’explication a été donnée pendant que je pensais à autre chose…)
Mais de nombreux lecteurs n’ont (heureusement !) pas cette opinion puisque le roman a été réédité et a reçu, il me semble, un prix des lecteurs.

Une histoire facile et tirée par les cheveux

6 étoiles

Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 6 juillet 2006

Ce que je reproche à ce livre c'est son manque de réalisme. Une énigme vieille de 500 ans, une nuit, un étudiant, une solution. C'est surtout ça que je reproche à ce livre. Il y a un manque de rythme certain dans la première partie du livre mais cela devient plus palpitant en seconde partie. C'est pas le meilleur de l'histoire mais ce n'est pas non plus désagréable à lire.

La Règle de quatre

5 étoiles

Critique de PHENIX007 (, Inscrit le 9 avril 2006, 66 ans) - 10 avril 2006

Une bonne histoire sans plus avec des longueurs, voire des chapitres inutiles qui n'apportent rien au coeur du roman. Car c'est un roman au style banal, à peine relevé par un ou deux passages dans le 3ième tiers de l'ouvrage qui rehaussent un peu le style. Ce qui est mentionné au dos du livre à savoir que si Scott Fitzgerald, Umberto Eco et Dan Brown s'étaient réunis le temps d'un roman ils auraient écrit la Règle de 4, c'est un argument marketing un peu gros car leurs styles respectifs sont bien peu compatibles et l'on ne peut pas préjuger de ce qui n'est pas.

Une fumisterie

1 étoiles

Critique de Palawan (, Inscrit le 19 mars 2006, 77 ans) - 26 mars 2006

Amateur d'Umberto Eco et après avoir lu le succès planétaire de Dan Brown, la 4ème de couverture me faisait saliver. L'époque du Quattrocento avait tous les ingrédients pour tisser une intrigue. Cruelle déception.
Rien, rien, rien dans les 360 pages ! J'aurai pu m'arrêter bien avant, mais j'ai voulu aller jusqu'au bout. Pour rien. Les souterrains de Princeton et des pseudo-chercheurs pour un mystère. Bien mince. Le style : plat, aucune envolée. Pauvreté?
La 4ème de couverture est une fumisterie honteuse. D'ailleurs je vais carrément aller le rendre à l'éditeur.

Pas prétentieux

7 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 23 mars 2006

Hé bien, n'en déplaise aux détracteurs de ce roman, je l'ai trouvé moins bâclé et de meilleure qualité que le Da Vinci Code. Plus crédible aussi, si bien sûr on peut parler de crédibilité dans quelque énigme littéraire-mystique-artistique-médiévale que ce soit.
La construction de la "Règle de quatre" a davantage privilégié le fond que la forme, ne se gaussant pas d'une soit disant vérité. Ici, on sait ce qu'on lit: un roman. Sans battage média. Sans la prétention de vouloir nous faire avaler quelconque couleuvre. Juste nous faire plaisir. Les ados ne sont pas boutonneux, leur psychologie est simple mais vraisemblable et sans chichis, ce sont des gens "comme tout le monde". Pas comme dans le Da Vinci.
La forme a peut-être aidé: j'ai suivi la "Règle de quatre" en livre audio. A petites doses, sur la longueur, une écoute quotidienne dans la voiture, en parallèle.
Lire, c'est, aussi, se distraire et sans être berné. J'ai donc apprécié le voyage.

ou comment surfer sur la vague

1 étoiles

Critique de Erwan (, Inscrit le 12 décembre 2005, 51 ans) - 20 mars 2006

C'est ce que j'appelle un livre opportuniste. Ce qui finalement peut s'avérer intéressant : une autre enquête à la Da Vinci Code. Vous n'avez qu'a regarder en librairie tous les livres sur le sujet !!!
En fait non, ce n'est pas intéressant du tout. Prenez quelques adolescents encore un peu boutonneux, ajoutez un livre au nom imprononçable, puis une école à la Harry Potter et pour finir une énigme tirée par les cheveux. Vous obtenez un livre incompréhensible, qui n'a de mérite que de tromper le lecteur quant à la qualité de l'ouvrage.
A quand les 7 nains qui cherchent le Graal, chassés par Fredie mais sauvés par Zorro.

Ni Dan Brown, ni Umberto Eco

6 étoiles

Critique de Mimac (, Inscrit le 3 mars 2006, 78 ans) - 18 mars 2006

Comme il a déjà été dit, comparer "La Règle de Quatre" aux livres de Dan Brown et Umberto Eco me paraît exagéré.
Ce récit s'emmêle entre la recherche des mystères, et même de l'énigme d'un livre ancien, et la vie d'un campus d'étudiants américains. Même si l'histoire est intéressante, elle a du mal à nous captiver. Il m'a fallu attendre le dernier tiers du livre pour être enfin pris par le l'intrigue.
Dommage, car le propos est original, ce qui en fait un ouvrage tout à fait acceptable.

On nous ment ?!

7 étoiles

Critique de Sparkling Nova (Paris, Inscrite le 6 juillet 2005, 41 ans) - 6 mars 2006

La 4ème de couverture tire sur une bien belle ficelle marketing. Elle nous promet un thriller ésotérique, à mi-chemin entre Dan Brown et Ecco. Entre le pire et le meilleur, donc. Sur ce point, pas de soucis, "La règle de 4" est un livre bien écrit.
Le problème, c'est la promesse d'un "thriller ésotérique". Parce que "La règle de 4", c'est avant tout une histoire de passion et d'amitié.
Certes, tout s'articule autour d'un message caché dans un ouvrage fascinant, certes il y a des traîtres, des rebondissements, des manipulations, etc. mais la comparaison s'arrête là. Ici, c'est l'ésotérisme qui sert de prétexte aux relations entre les personnages, et non l'inverse.

Alors forcément, on est un peu déçu.

Bref, c'est un bon livre... mais pas un bon thriller ésotérique.

faut pas trop pousser!

5 étoiles

Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 28 février 2006

Quand j'ai entamé le livre, on m'avait dit que si Umberto Eco et Dan Brown s'étaient réunis ils auraient écrit La Règle de quatre... Pardon? J'ai un peu de mal à imaginer ça en jugeant ce livre.
Comme le dit une critique précédente, je me suis un peu ennuyée les 3/4 du livre. Ensuite l'enquête devient un peu plus construite, on voit enfin où l'auteur veut en venir, mais rien de comparable à Dan Brown!

Un archéothriller cérébral

7 étoiles

Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 1 février 2006

Princeton. L'année universitaire se termine au petit trot pour Tom, Gil et Charly. Sauf peut-être pour Paul qui bûche encore sur sa thèse de fin d'étude. Thèse qui traite de l'" Hypnerotomachia Poliphili", " Le Combat pour l'amour dans le songe de Poliphile" de Francesco Colonna, un livre hermétique du Quattrocento, attisant polémique sur polémique chez les universitaires et les spécialistes de l'histoire de la Renaissance italienne. Un code nébuleux, révélateur d'un terrible secret, serait en effet caché à l'intérieur de ce manuscrit que Paul tente de décrypter par tous les moyens. Avec l'aide de Tom, dont le père était lui aussi obnubilé par ce livre. Tous deux bloquent sur la dernière énigme, le dernier code qui leur permettrait de découvrir la vérité. Jusqu'au jour où refait surface un mystérieux document, que beaucoup considèrent comme la clef ultime à la compréhension. Cette apparition marquera aussi le début des ennuis pour la bande d'étudiants…

Certes, on se doute bien que les énigmes contenues dans ce roman, et décryptées par les quatre étudiants, sont issues de l'imaginaire des deux auteurs, il n'empêche que l'on a envie d'y croire, tellement c'est passionnant, tellement cela semble plausible. Très bonne idée, en tous cas, que de partir de l'"Hypnerotomachia Poliphili", réputé pour être l'un des plus beaux livres imprimés au monde, comme l'un des plus troublants.
Quand on lit "La règle de quatre", on pense au "Nom de la rose" de Umberto Eco. Où la passion dévorante d'une œuvre ancestrale conduisait aussi les protagonistes à se déchirer et à commettre l'irréparable. On peut penser également à Dan Brown, avec la résolution d'énigmes ésotériques. Mais au contraire de l'auteur du "Da Vinci Code", les auteurs mettent ici plus l'accent sur la psychologie de leurs personnages et sur les ambiances que sur l'action. "La règle de quatre" est un roman qui prend son temps – parfois avec lourdeur – mais qui se veut néanmoins plus cérébral que chez Brown. Mais plus qu'à ces deux auteurs, ce roman m'a fait résolument songer à l'atmosphère lourde et prenante du "Maître des illusions" de Donna Tartt, où là aussi des étudiants tentaient de lutter contre des forces qui les dépassaient au sein d'un campus universitaire.

Plutôt pas mal!

8 étoiles

Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 janvier 2006

Même si quelques passages ésotériques sont un peu farfelus, je n'ai pas lâché ce roman.

Autour des histoires de la Renaissance, une belle mise en scène des personnages, fort sympathiques chacun dans leur style.

A lire!

La règle de quoi ???

4 étoiles

Critique de Nem Aronnax (, Inscrit le 21 mars 2005, 50 ans) - 26 décembre 2005

La règle de quatre, proche du Da Vinci code ? Vous y croyez vous ? Noooon ! La règle de quatre n'est qu'un roman parmi tant d'autres, bon pour certains, nullissime pour d'autres Certes l'idée de départ est assez originale (cfr les critiques antérieures pour plus de détails), le dénouement l'est également mais, entre les deux...... qu'est ce qu'on s'ennuie !!!

Je trouve regrettable cette façon répétée qu'ont les éditeurs à nous faire passer des vessies pour des lanternes à grand renfort de publicités, de présentoirs originaux et de couvertures mystico-mystérieuses.....

La règle de 4 n'est pas un mauvais roman en soi. Il surfe, comme tant d'autres, sur la vague du succès du Code Da Vinci ou encore d'Anges & Démons..... Mais la où le célèbre ouvrage de Dan Brown bouscule nos croyances et nos certitudes, la Règle de quatre ne fait qu'éveiller un sentiment de trop peu. "Comment ? C'est déjà fini ? Ah bon !"???

Alors que le Code Da Vinci nous apprend quantité de choses (vraies et fausses, méfiez-vous !) sur l'histoire de la religion catholique et sur son évolution, la règle de quatre ne nous apprend...... strictement rien ! Elle n'éveille même pas la curiosité, cette envie d'approfondir, d'aller voir derrière ce qui se cache.

Et, comme par hasard, la Règle de Quatre bénéficie, au même titre que le code Da Vinci, de son petit livre explicatif sur le "comment comprendre ce que vous n'avez pas compris quand il n'y avait rien à comprendre...."

Cet avis est strictement personnel, mais élever au rang de chef d'oeuvre un livre qui ne sort du lot que par son titre et la pub faite à sa sortie....... Merci MM les éditeurs !! A force d'appliquer à la littérature les techniques publicitaires du cinéma, vous finissez par nous faire acheter des livres qui n'en valent pas la peine, tout comme on va au cinéma voir un navet annoncé comme le film de l'année....

Quand laisserez-vous enfin le public décider de ce qui est bon pour lui ?

Un bon livre mais ...

5 étoiles

Critique de King Arthur (, Inscrit le 26 octobre 2005, 44 ans) - 26 octobre 2005

"La Règle de Quatre" est un excellent livre mais il est très souvent dur à lire, il faut se munir quelque fois d'un bon dictionnaire pour pouvoir comprendre certains mots que l'on n'utilise que très peu souvent.
Il faut parfois lire des passages extrêmement longs avant d'arriver à un chapitre un peu plus passionnant concernant la recherche du secret du "songe de Polyphile".

A lire tout de même si on est un fan du genre.

Personnellement je n'ai absolument pas lu le Da Vinci Code mais vu que tout le monde dit que les deux livres se ressemblent, je n'ai pas trop envie de lire le Da Vinci Code.

Da Colonna Code

8 étoiles

Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 22 août 2005

Pendant les deux premiers tiers du livre, j'ai eu l'impression de stagner dans l'introduction. Les paragraphes consacrés à l'évolution (lente) de l'intrigue sont mélangés à ceux traitant du passé des personnages, hachant considérablement le rythme comme le souligne Christof13. J'ai été agacé par les passages intempestifs sur la vie estudiantine ou amoureuse du narrateur.
J'ai attaqué ce livre comme un polar, avec l'impatience que cela implique. En fait, je le considère maintenant plutôt comme un roman, assez bien écrit, contenant quelques énigmes et une intrigue sommaire. A mon humble avis, c'est le troisième tiers du récit, plus dramatique, se terminant sur un assez long épilogue, qui sort définitivement du style polar... et qui sauve le livre par la même occasion, en donnant un sens à ces longs intermèdes et un peu de profondeur aux personnages.
Je suis déçu du cas que les auteurs font du "Songe de Poliphile". Il s'agit d'une oeuvre clé de la renaissance pour son contenu artistique et son intérêt nostalgique pour l'antiquité. Ce livre a inspiré un grand nombre d'artistes et, aujourd'hui encore il fait l'objet d'une attention particulière dans mon cours d'histoire de l'architecture. Dans la "Règle de 4", on le réduit à un simple code, dont la lecture immédiate sans les clés ad hoc n'a aucun sens.
Même si c'est un peu forcé, je vais accorder un 4, parce que c'est la règle...

Bonne énigme mais problème de rythme

7 étoiles

Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 16 août 2005

Surfant sur la vague actuelle où les romans à énigmes ont la cote, ce tandem d'écrivains a tenté de nous en mettre plein la vue. Ont-ils réussi ? C'est effectivement une bonne question. D'un côté le style est plus recherché que son illustre prédécesseur (Da Vinci Code) mais de ce fait il perd en rythme et en suspense. Le roman étant entre-coupé de passages sur la vie étudiante on a tendance à se perdre un peu. Donc clairement le problème se situe au niveau du rythme et de la découpe des chapitres.
Dommage car le fond de l'histoire et l'énigme sont très passionnants et n'ont rien à envier à d'autres classiques du genre.

Encore et toujours des énigmes

8 étoiles

Critique de Kedavra (, Inscrit le 15 mai 2005, 41 ans) - 18 mai 2005

Très bon livre que cette "règle de quatre"! On passe un bon moment à coup sûr si on a aimé Da Vinci Code - et autres thrillers ésotériques très à la mode ces temps-ci.
S'il fallait le comparer à Dan Brown c'est surtout sur le style d'écriture que LA REGLE DE QUATRE sort son épingle du jeu. Incomparablement mieux écrit, ceux qui aiment la bonne prose apprécieront.
En revanche le suspens est moins au rendez vous malgré une intrigue très prenante et un dénouement moins prévisible qui laisse place à l'imagination.

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