L'attrape-cœurs de J.D. Salinger
( The catcher in the rye)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 80 avis)
Cote pondérée : (1 436ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
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Très attachant
Ce roman est une perle de l'adolescence. On y retrouve les joies, les angoisses, les tristesses, les difficultés et la révolte de cette période de notre vie.
Un chef d’oeuvre en la matière (d'autant plus qu’il n'a pas pris une ride en un demi siècle !). Le jeune narrateur est très attachant. Il écrit comme il s’exprime, comme il pense, et c’est souvent bien amusant. Ce qui irrite peut-être, c'est la continuelle attente de quelque chose qui n'arrive jamais. Ce n'est donc pas tant le dénouement qui est important et intéressant dans ce roman, mais bien le fonctionnement de l’esprit et des sentiments de cet adolescent qui, au-delà de son immaturité (relative), comprend la vie avec cette spontanéité et cette vérité que beaucoup d’adultes n’utilisent plus.
Les éditions
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L'attrape-cœurs [Texte imprimé], roman J. D. Salinger [trad. de l'américain par Annie Saumont]
de Salinger, J.D. Saumont, Annie (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266062336 ; 5,65 € ; 01/01/1994 ; 252 p. ; Poche -
L'attrape-coeurs [Texte imprimé], roman J. D. Salinger trad. de l'américain par Sébastien Japrisot
de Salinger, J.D. Japrisot, Sébastien (Traducteur)
R. Laffont / Pavillons (Paris. 1945)
ISBN : 9782221083390 ; 35,00 € ; 12/09/1999 ; 259 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (79)
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Il ne faut jamais rien racconter à personne
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 21 juin 2017
Un roman qui use d’un langage plutôt oral au cours duquel le personnage principal, un collégien érudit, adepte du double langage, use alternativement de critiques de son entourage et de la flatterie dans un récit qui se déroule durant quelques jours à la veille de Noël.
Les pensées d’un rebelle et ses traits de caractère paranoïaque et mythomane sont décrits de manière telle qu’on oublie que le contenu de l’histoire est assez pauvre. Cela passe par une série de rencontres et de dialogues du jeune Holden, garçon insouciant qui cherche sa voie dans une Amérique des années 50.
Il n’empêche que je me suis régalé à la lecture de ce bouquin atypique, captivant, mais étonnamment encore très actuel d’un auteur d’un seul véritable livre.
Intemporel
Critique de Lisa.prgc (, Inscrite le 8 mai 2016, 24 ans) - 8 mai 2016
Et c'est ça le truc de ce livre on se reconnait qui que nous soyons. Et c'est CA le truc qui dérange les gens ils se reconnaissent dans tel ou tel passage et ils s'associent à tout le livre, et là ils disent moi je ne me suis pas du tout reconnu dans ce livre et c'est normal toutes les situations que Holden a vécu on ne les a pas toutes vécues mais au moins quelques-unes !
Encore autre chose je l'ai choisi pour mon Histoire des Arts et ma problématique c'était : Comment cette œuvre est-elle le témoin d'une époque ? Eh ben voila j'ai été incapable d'y répondre parce que ce livre est intemporel.
Une jeunesse torturée...
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 28 mars 2014
Je vais en choquer certains (enfin presque tous!) mais je n'ai ni aimé, ni détesté... (il paraît que ce n'est pas possible!)
Déjà, le style m'est un peu difficile à lire, je n'aime pas trop l'écrit trop "parlé" surtout quand c'est le parler des djeuns, je trouve ça presque vulgaire.
Mais il le fallait, ce style, pour nous faire pénétrer dans les profondeurs noires du jeune Holden!
Alors j'ai plongé, j'ai retrouvé quelques réflexions que j'ai pu avoir étant ado, mais pour le reste, j'ai trouvé ce livre très triste... quand je vois le nombre d'ados qui disent avoir ressenti ou ressentir la même chose, ce même désarmement, ce même flou intérieur et cette incompréhension de l'extérieur, ça me fait peur pour l'avenir!
Enfin ça ne m'a pas non plus bouleversée au point de mettre 5 étoiles!
Décevant.
Critique de Treky (, Inscrit le 30 septembre 2013, 44 ans) - 22 janvier 2014
Ensuite et pour reprendre ce qu'un critique a écrit sur ce site, l'adolescent que l'on suit attend quelque chose qui n'arrive pas. Je n'a pas été conquis par la manière de penser de cet ado, il m'a agacé plus d'une fois. Mais c'est probablement le fait que j'avais saisi très tôt que nous n'irions nulle part et qu'il ne fallait rien attendre d'épique dans ce récit.
Je comprends ceux qui ont trouvé cet ouvrage intéressant. Car après l'avoir lu, j'ai saisi le sens que l'auteur a voulu transmettre au lecteur. Cependant, je pense que le style n'est plus adapté à ce type de messages.
A lire par culture ou si vous êtes courageux.
Holden Caulfield
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 14 janvier 2014
Les 50 premières pages m’ont vraiment enthousiasmé, surtout après l’insipide lecture du Suspicious River de laura Kashischke que je venais de traverser. Le plaisir de lire est de nouveau au rendez vous : ouf !
Puis je ne sais trop pourquoi mais arrivé vers la moitié du roman l’intérêt de cette lecture a tout simplement diminué. Je dis ne pas trop savoir pourquoi mais en fait si… Le récit ne décolle pas ou trop peu. Le style qui m’a surpris et plu au départ devient soudainement redondant. Par contre les quelques grossièretés proférées par Holden ne m’ont vraiment pas gêné. Bien au contraire elles permettent de mieux s’immerger dans la peau de cet adolescent paumé mais ô combien attachant. Je pense notamment à la scène avec son professeur en robe de chambre qui essaie tant bien que mal de le raisonner.
De plus certains critiques semblent oublier que ce livre a été publié en 1951. Honnêtement il tient encore la route surtout sur un sujet aussi délicat que celui du passage à l’âge adulte. Ce qui n’est tout de même pas rien.
Un classique de la littérature américaine à découvrir.
déçu
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 11 décembre 2013
Je fais partie de la catégorie des déçus.
Je ne pense pas que ça soit utile de faire le recensement de mes griefs envers ce livre.
Mais toutefois j'ai eu un réel plaisir à lire (et relire) toutes les critiques ici éditées. Le moins que l'on puisse dire c'est que "l'attrape-coeurs" on aime ou on n'aime pas. Il laisse rarement indifférent.
Mais que le monde serait ennuyeux si nous avions tous la même perception des choses !
WOUAH
Critique de Gena (, Inscrite le 23 octobre 2013, 26 ans) - 23 octobre 2013
on aime ou non
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 13 juin 2013
Parmi ses aventures, beaucoup donc nous laisseront de marbre mais d'autres à la limite nous émousseront les sens, parceque Holden ne ment pas et refuse en général tout sérieux ou tout grand air dedans justement les affaires qui en nécessite le plus - en fait comme tous les grands pros, vous êtes d'accord ? Holden compose et met à l'écart de sa personne toute civilité ou tout comportement figé bien trop digne et c'est pour ça qu'on l'aime bien. Ne serait-ce que par exemple dans la religion, généreux pour ces bonnes soeurs du café et avec qui il discute de la même manière que tels des compagnons de beuverie.
Et nous ne soulignerons pas davantage son affaire avec la pathétique petite putain et son mac, tellement révélatrice (et juste en même temps) en dépit de ce que pourra jamais dire toute plèbe. Oui, on pourra tout dire, mais il est flagrant qu'il y a de la noblesse et du rare grand espace dans le coeur d'Holden, c'est en fait sans doute pour cette raison que ce roman est un peu court et que parallèlement il boude aussi la gigantesque solennité de Sir Laurence Olivier dans le rôle d'Hamlet; qu'il trouve d'ailleurs pour sa part déja très désuet. Exactement l'avis de votre serviteur pour tout confier.
J'ai 15 ans et j'ai adoré
Critique de Claraz (, Inscrite le 6 février 2013, 26 ans) - 6 février 2013
Ca m'a tué !
Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 28 ans) - 29 juin 2012
On a tous plus ou moins bien vécu notre adolescence. Certains pensent que le héros, étant un gosse de riche, perd toute crédibilité dans son mal de vivre. Mais non, c’est l’inverse, ce personnage a du vécu, il a de l’argent pour se payer des taxis, des hôtels, mais il se déchire quand même l’âme pour des banalités. Qui ne s’est pas déchiré l’âme au moins une fois pour des banalités ? Le fait de ne rien aimer, d’avoir besoin de communiquer, de vouloir vivre tranquille dans une cabane, de ne pas vouloir finir coincé dans un costume avec des horaires de travail pas possibles, d’avoir des difficultés à comprendre les filles, d’être jaloux parce que notre pote sort avec une fille que l’on aime bien, d’être totalement indécis (genre : « je voulais bigophoner à Jane » et ensuite : « J’avais peur que ce soit sa mère qui décroche »), de ne pas être intéressé par ce que l’on nous apprend au collège et préférer savoir des choses comme : Où sont passé les canards une fois que le lac a gelé ?
Bordel ! Mais c’est exactement ça, l’adolescence ! Je ne fais pas de généralité, j’imagine que certain ont parfaitement vécu leur adolescence sans être aussi tourmenté. Ce que je veux dire, c’est que par moment ça se passe comme ça. On se déchire l’âme. Et c’est à se demander si Salinger n’a pas écrit ce livre en plein durant cette période de la vie. Quoi qu’il en soit, selon comment on a vécu notre adolescence on se reconnaît plus ou moins dans le héros.
Je n’ai pas tout dit. Certains trouvent que le livre est mal écrit et n’est qu’un amas de vulgarité. A la base, c’est un adolescent qui nous parle avec ses mots. Donc, ce n’est pas mal écrit, c’est juste parfaitement rendu. Je ne suis pas en train de dire que les adolescents parlent tous vulgairement dans tous les cas, ce que je veux dire, c’est qu’entre amis ils se parlent comme ça et que le fait que le narrateur soit aussi vulgaire contribue à nous rapprocher de lui et de mieux le comprendre, comme un ami. Qui n’a jamais échangé des putains, des bordels et autres, sérieusement ?
De toute façon, le vocabulaire n’est qu’un détail. Le héros est intelligent, pense beaucoup et a des avis sur tout ce qui l'entoure ; ce qui ne l’empêche pas d’être en échec scolaire. Il a un peu tendance à cataloguer les gens mais comme il l’explique lui-même, ces personnes finissent par lui manquer. Il aime les digressions et le roman gagne en épaisseur grâce à ça. Certaines de ces digressions peuvent être des petits détails néanmoins très forts, comme lorsqu’il explique qu’il avait cassé à coups de poings tous les carreaux du garage lorsqu’il avait appris la mort de son frère. Détails qui nous plongent toujours un peu plus dans le tourment du jeune garçon.
Je pourrais écrire encore des lignes et des lignes sur ce roman, qui devient d’emblée un de mes livres préférés, mais il est temps que je finisse comme il se doit : j’aurais préféré que mes foutus profs de Lettres me fassent lire l’Attrape-Cœurs plutôt que l’une de ces conneries de classique français à vous faire gerber dessus.
Une oeuvre culte
Critique de Deb1221 (, Inscrite le 15 juin 2012, 29 ans) - 15 juin 2012
Je trouve ça même indignant qu'on remette en cause son actualité. Certes, certains termes deviennent un peu dépassés, mais au final, le thème abordé est véritablement atemporel.
Le fait qu'Holden soit constamment tiraillé par l'enfance et l'âge adulte, par l'errance, le libre arbitre et par l'envie de communiquer, est finalement à l'image de tout ce que les adolescents subissaient il y a quelques années, et subissent aujourd'hui... Je n'ai pas été réellement dérangée par le langage familier voire vulgaire de Caulfield et de son entourage. Pour moi c'est plutôt un élément qui exprime son dégoût, et le fait qu'il pense que ça ne vaut pas la peine d'avoir une conversation convenable avec un monde dont il n'attend plus rien.
On peut également saluer J.D. Salinger pour son talent , et son écriture aussi torturée et volontairement désordonnée, pleine de digressions, à l'image de l'esprit de son personnage. Alors, oui, ce que fait le personnage pendant ces trois jours peut être pour certains ennuyant, mais il faut voir plutôt un cheminement de pensée, une suite de décisions impulsives d'un ado livré à lui même, qui cherche des lieux, des personnes qui finalement finissent toujours par le décevoir. Une suite de désillusions qui caractérise bien l'âge adolescent.
Même si ce cas de l'adolescence est parfois poussé à l'extrême (prostitution, abus d'alcool et de cigarettes...), ce roman est pour moi une oeuvre culte pour tous les ados qui ont déjà rêvé de changer le monde, et qui finalement, frustrés par un monde insensé et violent, ont pris conscience qu'ils devaient étouffer leur cri de révolte pour entrer dans l'âge adulte.
Un chef d'oeuvre?
Critique de Eyewead (Paris, Inscrite le 8 juillet 2011, 36 ans) - 13 juin 2012
Bref, pour moi ce n'est pas un chef d'oeuvre et encore moins une oeuvre incontournable....
Etats d'âme
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 2 juin 2012
L'étalage de son mal-être dans un style familier, heurté, à la syntaxe souvent simpliste m'a prodigieusement agacé au début. Il faut en fait se laisser porter par le rythme et se laisser aller pour entrer dans la peau du personnage et surmonter cet effet désagréable (ce qui m'a bien pris les trois-quarts du livre !). Rappelez-vous le sentiment de déréliction que vous avez du éprouver au moins une fois étant adolescent, pris entre vos aspirations et votre besoin d'humanité d'une part, et le monde codifié et nécessairement pragmatique des adultes d'autre part).
Quelques moments qui m'ont particulièrement touché :
- fin du chapitre 17, quand il explique à Sally son désir de laisser tomber ses études et la ville pour aller vivre dans un village à la campagne (j'ai parfois le même désir de tranquillité et de pureté, au diable le boulot !) ;
- chapitre 25, les 4 pages (les seules écrites dans une langue correcte) où son ancien professeur Antolini analyse son comportement et ses travers, souligne les risques de dérive qui l'attendent et lui proposent une voie en s'appuyant sur la littérature ;
- de façon générale les sentiments très forts qui le lient à sa sœur Phoebé.
Je ne classerai toute fois pas L'attrape coeur dans la catégorie des chefs d'œuvre du XXème siècle (comme Lejak j'ai entendu l'expression dans une émission littéraire...) même si il a dû créer une rupture à l'époque de sa parution et mérite à ce titre d'être lu.
Un coeur si noir peut-il attraper d'autres coeurs?
Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 30 mars 2012
Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c’est comment j’ai découvert l’Attrape-cœurs. C’est grâce à une bande dessinée de la série Paul du bédéiste Michel Rabagliati que j’ai eu le goût de lire l’Attrape-cœurs. Au moment de préparer ses bagages pour les vacances, Paul décider d’apporter le livre de Salinger. Sa blonde, étonnée, lui dit qu’il l’a déjà lu une dizaine de fois (en anglais et dans la traduction française de J.-B. Rossi), mais c’est plus fort que lui; Paul adore trop l’histoire de Holden Caulfield, mais j’ai pas envie de raconter ça et tout.
Primo, critiquer, c’est nul, comme tirer la chaîne dégueulasse d’une toilette publique dans une gare rurale, comme en Italie, par exemple, infectée de touristes bêtes et chiants, avec leurs valises encombrantes.
Ça me rappelle ce matin tranquille, à Rome, cette lumière divine dans laquelle baignaient les pigeons roucoulant une étrange symphonie où s’entremêlaient les cris plaintifs d’un acte amoureux et les grognements d’une Ferrari. À côté, à peine vivant, un chat minuscule, aux poils mouillés léchait, les yeux plissés de bonheur, comme on marmonne une prière, le parechoc d’un camion sur lequel s’étendait une impressionnante collection de mouches, papillons et insectes.
Mais raconter ça, ça n’a aucune importance, quand un sirote on coke sans alcool. Pourquoi le ferais-je? Serais-je capable de me dire que je dois le faire, avant de l’avoir fait? C’est aussi ignoble bicause écraser des méduses, c’est la même foutue de connerie, parce que les méduses ont-ils un cœur?
Critique à la manière DomPerro
L’attrape-cœurs, c’est l’histoire de la chute d’un adolescent qui ne cesse de tomber. Et que rien ne lui permet de sentir qu’il touche le fond. Aussi, lorsque quelqu'un lui raconte une histoire, Holden Caulfield avoue qu'il préfère quand on s’écarte du sujet, n’aimant pas quand on s’en tient trop aux faits.
Et c’est justement ce que fera Salinger avec ce livre. En effet, l’écriture semble désordonnée, comme l’état d’esprit du jeune Holden qui a tendance à se donner des airs.
À mes yeux, les meilleurs moments sont ceux passés en compagnie de Phoebé, la jeune soeur de Holden, car elle témoigne de l’intelligence et permet à son frère d’échanger, de construire un semblant de conversation. D’ailleurs, à la fin du livre, elle n’hésite pas à lui balancer cette grande vérité : ''Tu aimes jamais rien de ce qui se passe.'' Elle poursuit sa pensée : ''T’aimes aucune école. T’aimes pas un million de choses. T’aimes rien.''
En somme, pour le lecteur, il peut être ennuyant de lire encore et encore les bêlements sans queue ni tête d’un jeune homme qui se définit comme étant barjot, menteur et trouillard.
Bref, je ne peux pas prétendre avoir aimé l'Attrape-coeurs, malgré l'aura de Salinger, mais j'ai en apprécié la forme.
...
(Dans la collection Pocket, la traduction est assurée par Annie Saumont. Peut-être que la traduction française de Rossi est moins pénible.)
Dépassé
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 49 ans) - 26 février 2012
C'est donc avec appétit que je me suis précipité d'interrompre ma liste à lire et de me jeter sur Salinger !
Si le début du livre m'a bien amusé grâce aux extravagances de ce jeune étudiant de 16 ans, je me suis par contre vite lassé de ces états d'âmes et de ses tourments d'adolescent.
l'Attrape-coeurs est censé incarner l’adolescence et ses troubles, cette période délicate et transitoire entre l'enfance et l'âge adulte.
Mais chaque vie, chaque parcours est différent, les influences nombreuses : époque, pays, milieu socio-culturel, etc...
Et c'est bien ce qui me pose problème avec cette histoire, car Holden Caulfield est issu d'un monde bourgeois. Ses problèmes s'articulent beaucoup autour de la qualité de ses compagnons de chambrées avec qui il a bien du mal de cohabiter ...
Dur dur dès lors de s’épancher sur le "pauvre" sort de ce gosse de riche en échec scolaire.
Je pense qu'il existe certainement des oeuvres bien plus complexes sur l'adolescence, et que cette tranche de vie (a priori fort autobiographique) n'est pas un modèle du genre.
En tous cas, et en dehors de la notion de thématique, ce livre n'est certainement pas le chef d'oeuvre annoncé, ni une oeuvre remarquable - tout court.
Tiens ! La fleur de Salinger !
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 18 janvier 2012
Et cela n'est pas seulement valable du fait qu'Holden Caulfield est un adolescent tout juste renvoyé de son école, mais bien parce que la non-identification est de mise dans ce roman d'une profondeur... D'une saleté de profondeur !
Le personnage principal fait une véritable encyclopédie des vices de notre société basée sur l'identification, la distinction et surtout le statut. De tout le roman, jamais Holden ne prononcera une syllabe de son véritable nom; à tous, il se divulguera sous une identité qui n'est pas sienne.
Mais Caulfield ne fait pas que condamner une société qu'il ne peut pas blairer 'bicause' elle est basée sur le sexe, l'argent 'et tout'... Il prône un idéal qui, à ses yeux, est l'enfance.
Ah, l'enfance ! Ce petit mot rimant avec innocence ! Celle-ci même qui nous arrache la vérité de la bouche, qui nous prend aux tripes pour mieux nous dévoiler. Le bonheur suprême d'Holden ? Voir sa petite soeur Phoebé tourbillonner, riant aux éclats, sur un manège alors que la pluie s'abat autour d'elle.
Et c'est cela qu'il veut à tout prix conserver. Il veut conserver l'insouciance, l'innocence, la pureté en somme. Il hait cette société où tout a un prix, une position bien délimitée, où le plaisir rime avec sexe. Holden ne se sent pas prêt à passer à l'âge adulte ? C'est plus que cela; bien plus que cela, Caulfield est un révolutionnaire, il fonde sa propre société qui ne serait qu'un grand champ de seigle. Parce qu'un enfant qui fredonne 'Si un coeur attrape un coeur' pour sûr, ça inspire !
Le récit commence sur le renvoi de Holden de son lycée. Sa réaction ? Alors que le match de son équipe universitaire est à son point culminant, il se délecte des hurlements de ses camarades, debout, dans le vent, sur une colline. Purement Caulfieldien. Le 'RIEN A FOUTRE' devient une religion. Mais il n'est pas dénoué d'émotions, loin de là.
D'un point de vue extérieur, on peut voir en Holden Caulfied qu'un adolescent perturbé par une malchance irrémédiable. Echec scolaire, déception amoureuse, deuil, dégoût de la vie. Et tous ces 'mômes' qui ne peuvent jamais lui venir en aide. Il est seul, magnifiquement seul.
Mais si on s'attache à ce personnage rebutant de prime abord, on s'aperçoit que ses peines ne sont pas que celles qu'elles semblent être, il s'y cache une véritable pensée, une vraie réflexion sur son environnement. Loin d'être un râleur que tout débecte, Caulfield ne sait où placer son trop plein d'amour.
Mais finalement, qui est réellement L'attrape-coeurs ?
Est-ce cette société qui capture les âmes pour leur donner un nom, une identité, une position bien délimitée ? Ou alors, simplement Holden Caulfield qui, tenant votre coeur entre ses mains, le fait imploser en vous révélant le 'qui vous êtes vraiment' ? Certainement que l'attrape-coeurs n'est en réalité que l'identité que l'on nous confère.
Ou bien, c'est seulement le métier futur d'Holden : "Bon, je me représente tous ces petits mômes qui jouent à je-ne-sais quoi dans le grand champ de seigle, et tout. Des milliers de petits mômes et personne avec eux. Je veux dire, pas de grandes personnes - rien que moi. Et moi, je suis planté au bord d'une saleté de falaise. Ce que j'ai à faire c'est attraper les mômes si ils s'approchent trop près du bord. Je veux dire, si ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais l'attrape-coeurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça."
Et ces coeurs qu'il attrapera seront des enfants, des purs, des anges. Et la falaise ?! La falaise où ils ne tomberont jamais ? c'est l'âge adulte, le gouffre du sexe et de l'argent.
'D'accord... C'est dingue.'
Tourment adolescent
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 1 janvier 2012
L'humour pour résister aux obstacles.
Critique de Ieo2 (, Inscrit le 23 septembre 2011, 71 ans) - 24 septembre 2011
Son personnage, le collégien Holden, vit une fugue qui finit bien. Dans un contexte de révolte, le livre témoigne du drame de l’enfance qui naît de la culpabilité et du rejet par l’autre. Mais le héros, de nature généreuse et positive, observe et commente avec sérénité ses diverses contrariétés.
Un regard sans doute utile pour nous aider à surmonter les soucis quotidiens.
En créant une distance entre la réalité et le comportement de ses personnages, le roman de J.D. Salinger évoque le côté décalé de « Trois hommes dans un bateau » de Jerome K. Jerome .
L’humour de J.D. Salinger est un enchantement.
Daté
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 11 août 2011
Question de génération
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 13 juin 2011
Je m’étonne d’ailleurs que nombre de jeunes lecteurs ne partagent pas cet avis et que certains, soient même choqués par le monologue argotique de Holden, sans cesse émaillé de «bordel» «putain» «Bon Dieu». Quant au fameux «et tout…» qui vient conclure toutes ses phrases, n’annonce-t-il pas les «voilà…» d' aujourd’hui qui ponctuent continuellement les discussions des jeunes et des moins jeunes, quand l’inspiration vient à se tarir!
Cela étant, on m’accordera aussi, en raison de mon âge, le droit de ne pas non plus crier au chef d’œuvre. Je rejoindrais plutôt à cet égard l’avis de Jules qui avoue avoir lu cet ouvrage «sans s’ennuyer». Une litote que je reprendrais aisément à mon compte. Tout est question d’opinion, dit-il, et de génération, ajouterais-je…
Morale de l’histoire : il faut que jeunesse se passe et si on n'est plus tout à fait jeune, on se dira simplement en lisant (sans déplaisir… et avec quelque indulgence) les aventures du jeune Holden « ça lui passera, avant que ça me reprenne !»
Décevant
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 18 mai 2011
Faut-il le lire justement à cet âge ? Fallait-il le lire à l'époque de sa parution ? Car pour moi c'est un livre qui a mal vieilli, et même le style ne m'a pas emportée.
Une belle déception de lecture
Incorruptible!
Critique de Jcb (, Inscrit le 16 mai 2011, 45 ans) - 16 mai 2011
Incorruptible, voilà ce qui m'a fasciné dans le personnage d'Holden. Malgré les efforts de sa soeur, des adultes qui l'entourent et du professeur à le raisonner, il continue à rejeter et détester le monde des adultes qu'il juge corrompu et complaisant. Un courage extraordinaire.
Et tant mieux si les aventures qu'il traverse pendant ses trois jours de fugue ne sont ni extraordinaires, ni mortelles au sens propre, elles en soulignent encore mieux le caractère universel et héroïque de ses actes.
Je peux comprendre que le style ait rebuté plus d'un lecteur. Moi même, au début, ces répétitions (la môme, ça me tue...) ces insultes et ces gros mots m’ont un peu agacé; mais au fil du texte je trouve que ce style très relâché constitue un atout majeur du récit.
J'ai aussi adoré, son intelligence de l'observation et de la digression. Chaque événement mineur et insignifiant de sa vie devient l'objet d'une théorie et d'une thèse à débattre. Ca me tue...
Le livre m'a laissé un goût similaire au film de Sean Penn "into the wild": le même rêve d'absolu et d'idéal...
L'attrape-coeurs
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 9 mai 2011
Le gros problème c'est que mon adolescence est terminée depuis un bon bout et en lisant le roman, j'ai l'impression de le lire trop tard dans ma vie. Un autre gros problème du roman c'est la traduction qui est franchement mauvaise. Étant Québécois, je m'attendais à une traduction en français standard, pas une traduction dans un quelconque argot de France. Ceci a grandement diminué mon plaisir à lire cette histoire.
Pour le positif, le roman m'a rappelé ma propre adolescence et la difficulté durant cette période de ma vie à me faire bien comprendre des adultes. En tout cas, c'est ce que je croyais à cette époque. C'est un livre que j'ai hâte de faire découvrir à mes enfants.
Fugue et digressions
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 19 avril 2011
Il serait toutefois malvenu de croire que le style quelque peu grossier utilisé pour la narration empêcherait le développement d'idées et de réflexions intelligentes et perspicaces. Bien au contraire ! Le narrateur, bien que renvoyé de son collège, n'est pas un idiot bêtement rebelle mais plutôt un personnage différent qui ne se reconnait pas dans ses camardes de classe et ne se situe pas dans sa scolarité et sa vie. Plutôt du genre à vivre au fur et à mesure, sans planifier avenir et carrière, il n'en demeure pas moins très curieux, quoique manquant de passion, et sait exprimer avec une sincérité désarmante son dégoût des choses.
Le récit se déroule durant quelques jours mais au final les évènements ayant cours durant la "fugue" ne prennent pas toute la place, loin de là, et les digressions vont bon train, sur des sujets assez variés mais en rapport avec l'adolescence en majorité. On y trouve pêle-mêle des thèmes comme le sexe, le cinéma, l'attitude des gens, l'école...
Et il faut avouer que si L'attrape-cœurs ne s'élève pas comme un monument de la littérature, il propose quelques moments au dessus du lot comme la discussion avec cet ancien professeur chez lequel Claufield trouve brièvement refuge. La leçon du professeur vaut le détour et se révèle comme le grand moment du livre. En dehors de cela le récit reste toujours intéressant et se laisse suivre sans ennui même si l'on ne peut s'empêcher de regretter un potentiel peut-être inexploité chez David Sallinger.
Pousser plus loin ses réflexions et y accorder une forme plus convenable à l'écrit n'aurait pu que rendre le livre meilleur. Jusqu'à lui conférer un statut de chef d’œuvre de la littérature, qui sait ?
Il n'a pas attrapé le mien
Critique de Parasite (Paris, Inscrit le 16 janvier 2010, 34 ans) - 9 février 2011
Pour ce qui est de Caulfield donc, j'ai beau adorer les personnages rebelles qui ne se retrouvent pas dans la société qui les entoure, je n'arrive pas à l'encadrer; ni lui ni ses réflexions. Il est quasiment au summum de la connerie.
Un ami américain me l'avait vivement conseillé mais alors pour le coup je ne comprends vraiment pas pourquoi il est culte! Je mets tout de même 2 étoiles car il se laisse lire (bien qu'on déteste le personnage principal en long en large et en travers).
Dilemme...
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 7 décembre 2010
La première, je devais avoir 18 ans et je suis tombé en arrêt sur le personnage de Holden Caulfield. Tout me plaisait dans ce roman : le style, à la fois désabusé et original, cette errance au propre comme au figuré qui caractérise bien certains adolescents, l'histoire, et bien entendu la légende qui a été bâtie autour de ce livre. A l'époque, j'aurai donné sans hésiter 4 ou 4,5 étoiles.
J'ai relu ce livre il y a un peu moins d'un an et là... Patatras ! Impossible d'y retrouver la magie, le charme et l'ambiance qui m'avaient ému. Que restait-il sous mes yeux ? Juste l'histoire simplette et inintéressante d'un garçon aigri avant l'âge. Le pire, c'est que j'ai trouvé cela franchement très mal écrit (peut-être aussi un problème de traduction). Aujourd'hui, je ne donnerai pas plus d'une étoile... Mais en souvenir d'un bon moment passé il y a longtemps, je serai un peu plus généreux.
Bordel !
Critique de Martin.45 (, Inscrit le 24 janvier 2009, 33 ans) - 24 août 2010
Holden Caulfield, c'est juste LE personnage de l'adolescence par excellence, et j'ai d'ailleurs été impressionné par le fait que L'attrape-coeurs, sorti en 1951, n'ait pas pris une ride, contrairement à ce que j'ai lu ici. Franchement, faut m'expliquer car là je vois pas en quoi ça a vieilli. C'est intemporel un point c'est tout.
Sinon, j'ai jamais compris comment c'était possible de comparer L'attrape-coeurs à Moins que zéro de Bret Easton Ellis (roman que j'ai beaucoup aimé aussi). Certes le sujet est plus où moins le même (le mal être adolescent), mais l'ambiance de Moins que zéro est franchement beaucoup plus glauque et malsaine, et le personnage volontairement pas attachant du tout, contrairement à Holden Caulfield.
Bref, l'attrape-coeurs c'est génial et je crois que ce bouquin va m'obséder encore longtemps.
Un ado américain nous parle !
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010
Un plaisir
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 21 juillet 2010
J'ai suivi avec grand intérêt le périple de Holden, parfois je le détestais, parfois je le comprenais dans ses cogitations.
Aucun regret sur cette lecture juste le désir de le relire à nouveau.
Actuel
Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 45 ans) - 14 juillet 2010
Mouaif
Critique de Alice-chx (Chamonix, Inscrite le 16 juin 2010, 34 ans) - 13 juillet 2010
Ce n'est pas vraiment ennuyeux ni barbant mais disons agaçant. Holden est un type qu'on a envie de baffer et de laisser dans son taxi à chaque fin de page.
Je ne me suis à aucun moment attaché à ce personnage, sa façon de parler le "djeun's des 50's" est exaspérante, et son aversion pour le monde entier en devient énervante. J'ai pendant un moment cru qu'il était autiste, et je pensais qu'on allait découvrir ce problème à la fin. Mais non, Holden est juste stupide. J'ai détesté cette fausse intelligence et ces réflexions sur la vie que je trouvais dans le fond assez plates.
ça se lit, mais on n'en retient rien, aucune morale à part que "ce n'est pas la quantité qui fait la qualité", ce n'est pas parce que tout le monde trouve ce livre sublime qu'il l'est. Passez votre chemin, et si vous voulez lire un "classique" de la littérature américaine, lisez Steinbeck, notamment les naufragés de l'autocar, la psychologie des personnages y est remarquable!
Bonne lecture à tous!
Un régal à lire
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 7 juillet 2010
Ce livre est profond malgré ce ton "enfantin" et est vraiment difficile à reposer quand on a commencé à le lire. C'est mon premier "classique" de la littérature américaine et je le recommande.
Un style auquel on s'attache !
Critique de Ento93 (, Inscrit le 27 décembre 2009, 31 ans) - 16 juin 2010
Je recommande à tout le monde , un classique de la littérature !
Plus profond qu'il n'y parait ..........
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 31 mai 2010
A bien le lire , on se rend compte qu'il est différent par son intelligence décalée .
Ce jeune homme est un " écorché vif " qui ressent les émotions comme un homme d'expérience.
Roman profond , plein de tendresse ( quand il nous parle de sa relation avec sa petite soeur ! ) et qui vous va...... droit au coeur !
Merci Mr Salinger pour ce court moment de poésie humaine.
L'histoire dans naufrage... Celui d'un adolescent dans la folie
Critique de Coco-choco (, Inscrite le 26 avril 2010, 30 ans) - 1 mai 2010
Il fait de nous son confident, son ami. Nous sommes transportés par sa fantaisie qui nous fait rire; mais aussi profondément touchés par la noire situation dans laquelle il se trouve.
Son analyse psychologique nous entraîne à réfléchir sur nous-mêmes. Qui sommes-nous? Quel sont nos rapports sociaux Quelles sont nos valeurs? Ses problèmes deviennent nôtres, ses folies également...
Une part de Holden reste en moi, car son histoire a su me marquer.
Coup de coeur
Critique de Rosedray (, Inscrite le 24 avril 2010, 29 ans) - 24 avril 2010
Ouha...bof !
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 24 avril 2010
Malgré l'humour et la verve d'Holden Claulfield - le narrateur - la pauvreté du langage et les expressions familières répétitives ont achevé de m'agacer avant la fin du livre. C'est assez cocasse, naïf et cinglant parfois, mais comme sa petite soeur, le fait qu'Holden n'aime rien ni personne m'a lassé. Je ne sais pas trop quoi en penser au final...
Conte sur la crise d'adolescence
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 16 avril 2010
Beaucoup de lecteurs ont critiqué le style jugé parfois simpliste, parfois obscène. J'estime pour ma part que le style correspond parfaitement avec le sujet traité et le point de vue utilisé, centré exclusivement sur le personnage principal.
Pour conclure, je dirais que c'est un roman qui sent très bien ce qu'est l'adolescence. Je regrette un peu de l'avoir laissé dormir dans ma bibliothèque une vingtaine d'années.
agréable à lire
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 19 mars 2010
Le style est très agréable à lire et on se laisse surtout attendrir par la fin.
Je ne suis pas du style à relire un bouquin que j'ai déja lu parce que celà me donne le sentiment de rater un autre que je n'ai pas encore lu mais je peux dire que celui-là je le relirai sûrement.
Décevant
Critique de Livrophage (Pessoulens, Inscrite le 28 février 2007, 64 ans) - 9 mars 2010
Je trouve qu'il n'arrive pas à la cheville de Raymond Carver, et je suis stupéfaite du nombre de bonnes critiques, visiblement tout le monde n'a pas été exaspéré comme moi par l'emploi abusif de "môme" devant chaque prénom et les "quoi " et les "tout" qui alourdissent le récit, à moins que ce ne soit la traduction en français qui donne cette impression d'une mauvaise imitation du langage ado. Même en la remettant dans le contexte des années 60 je n'ai trouvé aucun intérêt à la lecture de ce livre .
Bien !
Critique de Lucie_567 (, Inscrite le 28 février 2010, 37 ans) - 6 mars 2010
Version originale
Critique de Steph-9 (, Inscrite le 15 juin 2009, 34 ans) - 3 février 2010
Pour les ados futurs adultes, pour les adultes anciennement ados
Critique de PPG (Strasbourg, Inscrit le 14 septembre 2008, 48 ans) - 3 février 2010
Près de 60 ans après, ce roman fait partie de l'Histoire. Qu'en reste t-il ? Pour faire court, si un tel livre sortait aujourd'hui, il ferait certainement peu de recettes. La thématique de l'adolescence est tellement ancrée en nous culturellement, donc socialement, comme si de tous temps elle avait été accessible et évoquée à tous, que l'on trouverait certainement cet écrit comme une "histoire de vie" de plus à lire (ou pas) sur le marché du livre. Or, la force de ce roman réside justement dans son caractère historique, presque précurseur de l'objet d'étude, celle de la figure (enfin) montrée de l'adolescence.
Bien évidemment, tous les adolescents n'ont pas vécu l'errance d'Holden Caufield. Mais, en extrapolant un tantinet, tout le monde peut comprendre, qu'au-delà du monde de l'adolescence, que tout changement dans une vie peut être délicat à gérer ; que nous sommes tous fragiles, tous vulnérables face à l'imprévu, la maladie mentale.... ; et qu'en cas d'"accident de parcours" sévère, nous serions peut-être aussi plongés dans un tel état de désarroi que nous agirions ou parlerions à la manière d'Holden : direct, sans détours, comme si le temps des apparences étaient révolues car illusoires dans cette vaste course contre la montre qu'est la vie.
Une déception générale
Critique de Thorpedo (, Inscrit le 22 octobre 2009, 45 ans) - 28 janvier 2010
Déçue
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 6 décembre 2009
Les réflexions de Holden ne sont pas celles d'un ado mais déjà celles d'un ado.
Contente d'avoir lu ce bouquin mais très déçue.
Des fleurs pour Salinger ?
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 26 juin 2009
Mon préféré
Critique de Minouch (, Inscrite le 5 mars 2006, 34 ans) - 8 juin 2009
Attachant
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 21 mai 2008
Le langage « jeune » peut être irritant et je ne crois pas qu’Annie Saumont ait fait des merveilles avec la traduction non plus, mais j’ai été attaché au personnage principal. Je l’ai trouvé réel. C’est quelqu’un qui ne sait pas ce qui veut et qui déteste tout. Le personnage n’est pas rebelle, mais se croit rebelle, seul au monde. Mais qui ne s’est pas senti seul au monde, seul à comprendre les « vraies » affaires, adolescent ?
J’ai dévoré ce livre en une nuit. Ce n’est peut-être pas un chef d’oeuvre, mais je le conseille à ceux qui veulent vivre une aventure...
Un joyau
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 28 mars 2008
Classique ne signifie pas nécessairement très bien.
Critique de Suspicious Character (, Inscrit le 18 mars 2008, 39 ans) - 18 mars 2008
Un classique de la littérature et donc, défini comme tel, défendu comme un chef-d'oeuvre par toute personne prétendant à un niveau intellectuel ou culturel soutenus.
Voyons dans le classique littéraire une oeuvre à avoir lue afin de mieux comprendre certains aspects de la vie ou autre... et en retenir quelque chose de concret.
Dans le cas de "l'Attrape-coeurs", on en retire la vision immature (comme l'est son comportement) du monde de l'adolescent moyen, soutenue par un humour innocent et un style littéraire, le fameux 'j'écris comme je parle'. Attitude immature, en effet, et pas rebelle comme on l'entend partout. On a tous séché des cours, ignoré les avis et conseils des adultes, tapé dans une porte sous l'énervement qu'un professeur a pu provoquer en nous. Est-ce réellement rebelle?
Il faut se méfier car il n'est pas indispensable de le lire : le style - qui devient de plus en plus courant par facilité - est dur à assimiler et, à la longue, ennuyant.
On a parfois le paradoxe du personnage têtu et à qui plein de choses échappent mais qui comprend parfaitement des concepts plus adultes qu'il ne l'est. Etrange.
Et quant aux questions sur l'adolescence, elles sont traitées très légèrement et en plus d'un point de vue personnel, oubliant la question du rapport de l'adolescent à la société...
un avis mitigé
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 12 décembre 2007
Premièrement, j'ai été freinée par le style (car il y en a bien un). Il faut un temps d'adaptation au parler de Holden. Passe encore, l'on s'y fait.
Pas à pas, nous découvrons un héros atypique. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir à faire à un adolescent en rébellion, en pleine crise. En effet, Holden m'a paru un brin je m'en foutiste mais certainement pas rebelle. Il ne sait pas ce qu'il veut faire et tout l'ennuie ou l'énerve. Au bout d'un moment c'est un peu plat et répétitif.
Cependant, ce qui le sauve c'est son imagination, sa capacité à s'évader. Il est aussi adorable lorsqu'il est avec Phoebé, sa petite soeur. Ces passages sont vraiment touchants.
En ce qui concerne l'époque, le fait que le roman a été écrit il y a un demi-siècle, n'est pas un problème. Ce New York est indémodable.
En refermant le livre, j'avais passé un bon moment mais il ne restera pas dans ma mémoire comme un morceau de choix.
L'attrape-coeur : un succés
Critique de Socanayo (, Inscrit le 7 décembre 2007, 92 ans) - 9 décembre 2007
Les avis sont très tranchés, pour le moins
Ceci me semble cohérent : soit on se souvient de ses rebellions juvéniles, soit on a oublié, on est devenu un adulte, on compose avec les saloperies de notre société.
Evidement, la trame est mince, c'est un adieu à l'enfance, aavec ce qu'il y a d'amer dans cet adieu, et dit avec des mots d'enfants, sans nuance.
Il m'a cependant paru outrancier de parler d'absence de style, un peu comme si on disait que celui de Céline est une absence de style.
Prendre un langage de chaisière pour une expression de style est exagéré, non ?
Dur de défendre Salinger... je m'en console en pensant que LUI, il s'en fout pas mal
Et tout.
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 31 octobre 2007
Il s'agit donc de Holden Caulfield, renvoyé de son collège pour avoir "foiré" dans quatre matières, et qui n'ose pas rentrer chez lui avant mercredi, date à laquelle il aurait normalement du réintégrer ses pénates pour Noël. Alors pendant ces quelques jours hors du temps, ce jeune homme pas assez âgé pour obtenir qu'on lui serve de l'alcool dans les bars (même s'il est très grand !), va se raconter tout en déambulant dans le New-York des années cinquante.
Ca parait incroyable que ce roman ait été écrit en 1945, il est d'une actualité folle, n'a pas pris une ride, et se déguste vraiment de la première à la dernière ligne, avec une pensée émue dans un coin de la tête en permanence pour toutes ces générations qui en ont fait leur livre culte, "le" roman sur l'adolescence par excellence.
" Quand on est trop bon, alors, après un moment, si on n'y prend pas garde, on a tendance à se donner des airs. Et on n'est plus bon du tout."
Un incontournable
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 15 mai 2007
Commencer par autre chose
Critique de Attentif (, Inscrit le 15 novembre 2006, 92 ans) - 15 novembre 2006
Une vision adolescente du monde et SURTOUT des adultes.
Mais si on veut vraiment entrer dans Salinger, commencer par ses "Nouvelles" (Laffont 1961 trad excellentissime de JB Rossi)
Si on est doté d'une sensibilité moyenne, les "choses derrière les choses" apparaitront, et le mal de vivre signifiera alors quelque chose
Intéressant
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 11 novembre 2006
Attrape nouilles...
Critique de Destiny8350 (, Inscrite le 11 janvier 2006, 35 ans) - 14 mars 2006
Cela vient sûrement du fait que l'époque du livre m'échappe, mais quand même, je me demande en quoi ce livre serait une perle de la littérature adolescente
un style particulier
Critique de Lecteur n°1 (, Inscrit le 10 juin 2005, 39 ans) - 26 octobre 2005
D'une nullité affligeante
Critique de Giny (Casablanca, Inscrite le 26 avril 2005, 36 ans) - 26 octobre 2005
Mes impressions: ennuyeux à mourir, aucun style, aucune histoire, aucune profondeur, aucune originalité, rien quoi.
Un livre tout ce qu'il y a de plus caricatural et de stéréotypé concernant l'adolescence.
On repassera.
Vraiment sans plus
Critique de Pierre666 (Strasbourg, Inscrit le 13 octobre 2005, 43 ans) - 25 octobre 2005
Je conseille mille fois un Marcel Pagnol, ou le livre de Joseph Joffo : "un sac de billes que j'ai lu lorsque j'avais 14 ou 15 ans. C'est pas le même registre j'en convient mais c'est tellement mieux...
Un livre poignant
Critique de Pro2501 (Paris, Inscrit le 21 septembre 2005, 35 ans) - 21 septembre 2005
Bref, un livre très émouvant, profond, vrai .
La révolte contre le sexe et l'argent
Critique de Lev (, Inscrit le 19 avril 2005, 35 ans) - 19 avril 2005
Non, ce n'est pas du tout le caprice d'un adolescent en pleine crise de l'âge, dans "l'âge bête". C'est la protestation d'un pauvre d'esprit, d'un humble, d'un incompris devant l'absurdité de la société et de ses valeurs, qu'incarnent à peu près tous les personnages qu'il rencontre, qu'il haït et qu'il rejette, jusqu'à son propre frère qui renie ses idéaux pour aller à Hollywood.
Dans toute cette noirceur qui obscurcit son esprit jusqu'à le jeter dans le désespoir, il ne trouve qu'une nature encore pure : l'enfant. L'enfant, c'est-à-dire son petit frère mort, et surtout sa petite soeur Pheobe, est le seul qui ne soit pas perverti par le SEXE et l'ARGENT. Et il FAUT empêcher qu'il fasse le grand pas. C'est affreux, il veut empêcher cela, c'est tout ce qu'il veut faire, tout ce qu'il trouve UTILE, SENSE, et non ABSURDE dans cette société en PERDITION.
The Catcher in the Rye, c'est tout ce qu'il veut être, tout ce qui a un sens.
De là les deux scènes absolument magnifiques en symbolique du garçon qui sautille entre le trottoir et la rue en chantant le poème The Catcher in the Rye, et la scène finale du tourniquet.
C'est un livre grand en émotions et en sentiments. Au Holden Caulfield du début, sarcastique, méprisant, haineux envers ses amis, succède un Holden Caulfield tourmenté, et véritablement bon, qui enfin réussit à exprimer toute sa passion, toute sa souffrance et son humanité dans son entretien nocturne avec Pheobe : "Tout ce que j'aime faire", dit-il désespérément après avoir fait monter tous ses sentiments qui couvaient sous le mépris de l'adolescence et de la société, "tout ce que j'aime faire, c'est là, parler avec toi, parler avec Ackley, etc.!" Ce même Ackley rejeté par tout le monde à cause de son physique, ce même Ackley dont il avait pitié sous un faux couvert de dédain!
Holden Caulfield est l'héritier des personnages de Dostoïevski. L'Idiot, c'est lui, avec son langage argotique et sa fascination pour les enfants. Raskolnikov, c'est lui, avec son penchant aux sarcasmes et à la haine, et en réalité sa profonde compassion. Et enfin, L'Adolescent, c'est lui, Holden Caulfield.
....
Avis mitigé
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 19 avril 2005
L'histoire narrée par Salinger est certes intéressante mais je ne l'ai guère trouvée originale. Et puis surtout, la traduction française proposée est assez mauvaise et j'ai préféré me replonger dans la V.O. Mais cela n'a pas beaucoup changé mon impression, à savoir un roman qu'on dit toujours d'actualité mais qui ne m'a pas semblé si pas si moderne que cela.
Holden Caulfield se fait renvoyer de son collège, un énième renvoi dans sa vie d'adolescent tourmenté qui se cherche et ne se trouve pas. Comme la plupart des ados, rien de neuf sous le soleil, il ne faut pas crier au génie sur ce coup.
Où Salinger tente de faire la différence, c'est dans son récit "à la Ulysse", racontant par le menu détail les errances pendant trois jours de ce jeune homme complètement paumé mais argenté, ce qui aide, j'insiste là-dessus. Nous ne nous trouvons pas face à un ado obligé de mendier pour vivre ou de dormir dans la rue, il se paie taxis, hôtels et restaurants comme il le veut, nous voilà face au désoeuvrement d'un jeune issu des quartiers bourgeois. De quoi nous rendre compte que le malaise est identique dans toutes les classes sociales, certainement, mais à mes yeux, ça fausse un peu la donne.
Autre bémol quant au langage employé. Celui-ci est celui d'un adolescent qui ne me semble pas très malin alors que Caulfield est décrit comme un élève intelligent mais fainéant. Je n'ai pas accroché à ses "sacré" ceci et "foutu cela" toutes les deux lignes, je n'ai pas aimé ce hachurage de phrases et cette impression de décousu.
Profond décalage ressenti, impression d'un texte qui vieillit mal, loin d'être un chef-d'oeuvre à mes yeux.
un livre profondément moderne
Critique de Calie25 (, Inscrite le 15 avril 2005, 49 ans) - 16 avril 2005
C’est l’histoire d’un jeune adolescent qui vient de se faire virer de son lycée. Paumé, il décide de fuguer, ne voulant pas affronter le courroux de son père.
Livre désenchanté, l’écriture est très dense, Salinger nous offre des personnages atypiques, des rencontres glauques, un sentiment de malaise ne peut que nous envahir.
Il y a aussi un attachement viscéral pour ce héros, attachement car il ressemble à tous les adolescents que nous étions. Un très beau livre que peut désorienter par la noirceur des mots, des situations, n’est-ce pas justement là la fonction d’un livre, celle de déranger encore de nos jours ?
Un miroir
Critique de Kleist (, Inscrit le 9 février 2005, 41 ans) - 9 février 2005
Un chef-d'oeuvre ?...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 29 janvier 2005
D'autre part, s'il est vrai que certains grands écrivains en éclairent d'autres (c'est une évidence) et qu'une filiation entre Henry James, Hemingway et Fitzgerald, puis vers Salinger et Salter pour arriver à Harrison, Cormac McCarthy et d'autres est visible, je ne m'attendais vraiment pas à trouver Patricia Highsmith dans le lot !...
Tout est question d'opinion.
Ma note pour ce livre est plus proche de celle de Dada et je mets 3,5
J'ai nettement préféré, du même auteur, "Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers" et "Franny et Zoé"
Très moyen
Critique de Alix1649 (, Inscrite le 29 janvier 2005, 35 ans) - 29 janvier 2005
Coeur attrapé
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 21 septembre 2004
Grosse réputation méritée. Texte hors norme du malaise adolescent, qui parvient à restituer le décalage de perception entre l'âme adolescente (et ses idées, sentiments, totalement immatures) et l'âme adulte, celle de l'auteur et des lecteurs largement.
Avons nous tous été des Holden Caulfield? Dans une certaine mesure ... mais certainement avec le talent de SALINGER.
Sartre-Salinger-Breat Easton Ellis
Critique de Truffaz (, Inscrit le 9 août 2004, 61 ans) - 10 août 2004
Toujours actuel
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 51 ans) - 20 juin 2004
Mais dans ses incertitudes, dans son jugement des adultes, dans sa perception très juste de l'avenir de certains de ses pairs (l'avenir des filles qui épousent les obsédés de la mécanique),dans la souffrance qu'il dissimule quant à la mort de son frère, et dans sa sensiblilté face à Phoebe, sa petite soeur, ou avec les bonnes soeurs, dans ses rejets brusques et catégoriques (le cinéma), Holden m'a émue. Sale gamin, va...
Analyse de l'adolescence
Critique de Axel (Paris, Inscrit le 28 mai 2004, 38 ans) - 19 juin 2004
Il s’agit du tableau d’un adolescent en mal des repères simples et définis de son enfance, qui se retrouve entraîné inexorablement vers un monde d’adultes fait incohérences et d’attitudes absurdes. A mesure de ses rencontres Holden est confronté à sa propre absurdité effaçant son bouclier d’infantilisme et de cynisme pour lui révéler une réalité bien plus austère.
Véritable analyse de cette période difficile, cette nouvelle peut permettre à chacun de se remettre en question et de passer l’épreuve.
The catcher in the rye ou The Writer in the bin
Critique de Paradize (Paris, Inscrite le 9 mai 2004, 37 ans) - 28 mai 2004
Le Style d'écriture de Salinger n'est pas particulièrement recherché et il donne l'impression d'avoir écrit son livre au fil de la plume.
Houah ! This is shit
Critique de Bérénice (Paris, Inscrite le 18 mai 2004, 38 ans) - 26 mai 2004
Quoi, un classique ? Quoi, un must ? Quoi, un livre culte ? L'acheter, c'est jeter son argent par les fenêtres. Quoi, le livre de l'adolescence ? Je l'ai lu à 16 ans, je me suis pas reconnue du tout dans tout ce fatras de blablas mal écrits. Il rate ses études ? Il part en vadrouille ? il aime sa petite soeur ? il se sent seul ? Tant mieux pour lui, moi sa vie j'en ai rien à faire.
Le fait est qu'on ne se sent pas du tout concerné. Et pas du tout intéressé non plus du reste.
Ce livre m'a proprement exaspérée. A la rigueur c'aurait été un bouquin oublié trouvé par hasard, je l'aurai trouvé sympathique mais j'aurais vite compris pourquoi il était oublié. Mais qu'il puisse être porté ainsi aux nues !! J'attends des années qu'elles imposent justice et qu'enfin on relègue ce livre à la place qu'il mérite : phénomène de mode sans intérêt et sans talent.
Overrated
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 15 mars 2004
Je ne ressens pas cette gêne et je n'ai aucun remords à affirmer que ce livre est ennuyeux. J'ai lu ce titre en version originale et en traduction, en essayant de comprendre la source mystique de cette révérence.
Rien.
Cette histoire de crise d'adolescence banale où le personnage principal, arrogant et antipathique, passe la plupart de son temps à se plaindre de son sort et à dériver sans but est particulièrement sans intérêt.
Je peux compatir avec les jeunes américains totalement outrés d'être introduit à la littérature de force avec ce roman plat et sans frissons. Ils ont raison.
THE BOOK !
Critique de Catcher_16 (, Inscrite le 15 mars 2004, 37 ans) - 15 mars 2004
ouah !
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 48 ans) - 10 février 2004
Non, Holden n'est pas immature ! Il est même très débrouillard pour son âge, sa petite épopée dans New York est fabuleuse. S'il est Viré de Pencey, il sait aussi très bien prendre le pouls de ses roomates Ackley et Stradlater et draguer des filles plus vieilles que lui. Il ne cache pas ses doutes et ses angoisses, cet homme, et ses retrouvailles avec sa petite soeur Phoebe sont très attendrissantes.
C'est le roman de l'adolescence oui mais aussi de la liberté. On a rarement eu une telle complicité avec le narrateur. Entièrement d'accord pour dire que le livre n'a pas pris une ride, Un must !
Un roman très juste sur l'adolescence
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 29 octobre 2002
Le personnage principal, Holden, est un adolescent sensible, soucieux des autres. Il s'indigne des comportements, des moeurs des adultes, s'étonne des absurdités qu'il observe, reçoit les humiliations, l'hypocrisie et le mépris ordinaire.
Comme par un refus de perdre sa propre innocence, seuls les enfants (et surtout sa petite soeur) l'enchantent.
A la lecture de ce roman, j'ai retrouvé des réflexions, des anecdotes et surtout une ambiance proche de ma propre adolescence. Je n'avais plus eu ce genre d'impression depuis 'Le grand Meaulnes' qui m'avait rappelé, de façon encore plus forte, mon enfance.
Un classique indémodable
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 11 novembre 2001
Caulfield, un adolescent, est renvoyé de l'école juste avant les vacances de noël. N'osant pas affronter ses parents, il passe les trois jours qui le séparent des vacances, seul, livré à lui-même à New-York. Trois jours de dérive.
Le livre est écrit à la première personne, dans le langage de l'adolescent, une sorte d'argot des rues; c'est terriblement efficace, on est complètement immergé dans le monde et les pensées du jeune héros. Il faut aussi mentionner Phoebe, la petite soeur, que l'on découvre sur la fin et qui nous fait fondre par sa gentillesse.
Après cinquante ans, ce livre n'a pas pris une ride, jusque dans la manière d'être de l'adolescent, son langage, sa manière de s'habiller. C'est probablement l'apanage des grands classiques que de rester indémodable.
Un livre d'île déserte
Critique de Vigno (, Inscrit le 30 mai 2001, - ans) - 5 juillet 2001
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