Olé

Quatrième de couverture:

1590. À Rome, Fausta, après avoir mis au monde le fils de Pardaillan, bénéficie de la grâce du pape Sixte Quint, qui se prépare à intervenir dans le conflit qui oppose Henri IV à Philippe II, roi d'Espagne. Fausta est investie d'une mission auprès du monarque : lui faire part d'un document secret dans lequel Henri III le reconnaissait formellement comme son successeur légitime sur le trône. Le chevalier de Pardaillan doit une nouvelle fois déjouer les manoeuvres de l'intrigante...

Dans la droite lignée d'Alexandre Dumas et de Victor Hugo, Michel Zévaco nous offre avec Les Pardaillan, oeuvre en dix volumes, un cycle romanesque populaire ; romans de cape et d'épée virevoltants où s'illustre un héros généreux et gouailleur, qui n'a rien à envier à un certain d'Artagnan...

Compléments sur l’intrigue Attention spoilers possibles :

Le quatrième tome s’achevait sur la naissance du fils de Pardaillan et de Fausta, sa mise en sécurité par la servante de celle-ci et son suicide par poison pour éviter l’exécution, son fils né plus rien n’empêche le bourreau d’accomplir son office, mais le neveu du pape et successeur plus ou moins désigné quand celui-ci mourra, est amoureux de Fausta et il arrive par un hasard que je vous laisse découvrir à la sauver du poison et à la gracier en lui donnant ce document officiel qui fait du roi d’Espagne l’héritier du trône, le pape envoie le rival amoureux de son neveu en France pour prévenir Henri IV et Pardaillan et comme le pape le prévoit, Pardaillan est envoyé comme ambassadeur, mais l’inquisition fait rage et Fausta comme Pardaillan auront d’autres buts que leurs missions initiales et chacun rencontra de nouveaux alliés/ennemis ou d’anciens alliés/ennemis voire quelque personnages des anciens tomes qui changent de camp. On croisera Cervantès en personne, le nain El Chico amoureux de la fille de l’auberge et El Torero qui malgré lui est l’objet de bien de convoitises certain voulant le protéger et d’autres ayant intérêt à l’éliminer.

Avis:

Autant les édition "j’ai lu" ont sorti les quatre premiers tomes en deux mois, mai juin 2025, à raison de deux tomes par mois, autant j’ai dû attendre mi-septembre pour les deux suivants, je sais en tout cas que les tomes 7 et 8 sont prévus pour novembre, mais je ne sais pas encore si les deux dernier tomes sortiront cette année ou en 2026. Comme pour les précédents tomes, c’est le texte "brut" pas de travail éditorial (préface, analyse) à part les couvertures qui sont toutes différentes et le même défaut que pour les précédents tomes: les coquilles de textes enfin Zévaco étant rare actuellement en librairie, je parle dans des éditions largement diffusées, il faut bien s'en contenter et j’espère quand même qu’ils éditeront les dix tomes comme prévu.

Si vous avez aimé les précédents tomes, vous serez en terrain conquis, ça se dévore aussi bien et les 530 et quelques pages passent vite et j’aurais lu plus vite si j’avais pris le temps. Les qualités sont les mêmes que pour les tomes précédents, et même si le rythme est très soutenu ça n’empêche pas l’auteur de bien camper ses personnages pour qu’on s’y attache, qu’on les déteste, qu’on les craigne ou qu’on en rie.

Je ne voulais pas forcément enchaîner avec le tome suivant, mais comme j’ai envie de connaître le dénouement des intrigues lancées dans ce tome, je risque probablement d’enchaîner.

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  Les Pardaillan: Pardaillan et Fausta (5)

  de Zévaco, Michel
  J'ai lu
  ISBN : 9782290419052 ; 9,50 € ; 10/09/2025 ; 544 p. Poche

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