Les Pardaillan: Le Fils de Pardaillan - Première partie (7) de Michel Zévaco

Les Pardaillan: Le Fils de Pardaillan - Première partie (7) de Michel Zévaco

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Killeur.extreme, le 7 décembre 2025 (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 44 ans)
La note : 10 étoiles
Visites : 123 

Un roi à renverser un trésor convoité

Quatrième de couverture:

« À Paris, on dit qu'un certain Concini convoite le trône d'Henri IV. On parle aussi du jeune Jehan le Brave, un truand capable de pourfendre ses adversaires d'un coup de rapière, et de sa relation avec Bertille de Saugis, l'héritière légitime du trône. Mais on dit surtout que Jehan pourrait être le fils perdu du chevalier de Pardaillan, né du ventre même de Fausta, et qu'il combat en secret quiconque souhaite la mort de Bertille ou du roi... Dans la droite lignée d'Alexandre Dumas et de Victor Hugo, Michel Zévaco nous offre avec Les Pardaillan, oeuvre en dix volumes, un cycle romanesque populaire ; romans de cape et d'épée virevoltants où s'illustre un héros généreux et gouailleur, qui n'a rien à envier à un certain d'Artagnan...»

Complément à la présentation, attention spoilers sur ce tome et les précédents possibles:

Bertille de Saugis attire malgré elle la convoitise de plusieurs hommes, le roi Henri IV, le favori de la Reine Concino Concini, un certain Ravaillac et le jeune truand Jehan Le Brave qui en sont tombés amoureux au premier regard. Un soir alors qu’Henri IV décide de posséder coûte que coûte la jeune fille quitte à employer les moyens les plus bas, il est stoppé par Jehan Le Brave qui n’hésite pas à se battre avec lui pour sauver l’honneur de la jeune fille, même après l’avoir reconnu et a le dessus, mais le chevalier de Pardaillan, qui a assisté par hasard au repérage de l’homme du roi et à la réaction de Jehan à celui-ci, intervient et empêche Jehan de le tuer et Bertille, témoin de la scène accepte de recevoir le roi pour discuter avec lui tout en confirmant à Jehen qu’elle est la fille du roi, qui a abandonné sa mère, la jeune fille confirme à Jehan qu’elle est amoureuse de lui. Mais Jehan a des ennemis qu’il ignore et qui aimeraient bien le voir sur l’échafaud, il n’y échappe que parce que le roi lui fait grâce, mais ses ennemis, qui en veulent aussi à la vie du roi, n’en ont pas fini avec lui.

Avis:

En étant au septième tome de cette saga, je ne peux que résumer mon avis à ceux des tomes précédents : des romans de cape et d’épée qui se lisent facilement car les péripéties s'enchaînent sans temps morts, on sait vite que Jehan le Brave est le fils de Pardaillan d’une part par rapport au titre du diptyque et Zévaco le révèle vite à son lecteur, seul Pardaillan lui-même, malgré la sympathie qu’il a pour lui, n’en est pas encore certain. On sait aussi très vite la filiation entre Bertille et Henri IV et Zévaco ne fait pas durer des chapitres la révélation de l’amour entre Bertille et Jehan là où, dans le précédent diptyque, Chico et Juanita mettaient deux tomes pour se l’avouer, mais entre les intrigues des Concini pour tuer le roi et prendre sa place, le mystérieux trésor de Fausta, dont doit hériter Jehan en tant que fils, convoité par l’église catholique, les Concini et aussi le royaume.
Fausta est absente de ce tome, et si j’ai bien compris du tome suivant aussi ça n’empêche pas les antagonistes, mais ils n’ont pas le machiavélisme de celle-ci et semblent moins dangereux, mais quand on connaît l’Histoire voir Ravaillac apparaître pas très loin du roi rajoute du suspense sans compter qu’une prophétie annonçant que le roi mourra après une cérémonie assassiné dans son carrosse.

Comme pour les précédents tome de la saga on est servi niveau action et suspense. Les antagonistes, sans valoir Fausta, sont quand même suffisamment dangereux pour nos héros. Pardaillan même sexagénaire n’a rien perdu de son habileté au combat et son intelligence à deviner certaines situations et à contrecarrer certains projets, on le voit moins dans ce tome puisque l’auteur développe Jehan passant du voyou ayant certes un code moral, il défie franchement les gens qu’on l’envoie assassiner, au gentilhomme digne de son père, sous l’influence de Bertille et de Pardaillan. Bon comme toujours alors que je voulais faire une pause entre les deux tomes, j’ai enchaîné directement avec le suivant, je ne peux pas mieux exprimer mon ressenti sur cette lecture.

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Les éditions

  • Les Pardaillan: Le Fils de Pardaillan - Première partie (7)
    de Zévaco, Michel
    J'ai lu
    ISBN : 9782290419007 ; 9,90 € ; 12/11/2025 ; 512 p. Poche
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