L'envol des tourterelles de Arlette Cousture

L'envol des tourterelles de Arlette Cousture

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Cuné, le 12 janvier 2005 (Inscrite le 16 février 2004, 57 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 585ème position).
Visites : 4 826  (depuis Novembre 2007)

Des Polonais à Montréal

Ceci est la suite de Ces enfants d'ailleurs, qui raconte l'exode de la fratrie Pawulsky de la Pologne vers le Canada pendant la 2° guerre mondiale. Mais sans avoir lu le 1er tome, on parvient très bien à entrer dans l'histoire et à tout comprendre.

Les 3 sont adultes et établis dans la vie lorsqu'on les retrouve, 2 à Montréal et le 3° dans le Manitoba, fermier. Les 2 frères sont fâchés à mort et ce sont leurs épouses qui maintiennent le lien, permettant aux enfants d'aller de l'un à l'autre connaître le reste de leur famille. Nous les suivrons pendant 7 ans, de 1962 à 1969, et la vie leur réservera plein, plein de surprises et encore de drames.

Comment dire... C'est trop ! Trop de ficelles, trop téléphoné comme on dit, mais pourtant, la qualité d'écriture est toujours là et on se laisse porter par les sentiments encore une fois, sauf que là, on est moins dupes. Mais j'ai eu les yeux embués pareil à plusieurs moments, et j'ai beaucoup aimé retrouver un peu de la Pologne, les plats, les sonorités, l'esprit slave dont je suis moi-même issue.

Alors bon ! Un peu à l'eau de rose, d'accord, mais bien agréable quand même.

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Encore pire que le premier

4 étoiles

Critique de N@m0 (, Inscrit le 10 mars 2012, 28 ans) - 23 décembre 2012

Si le premier tome était déjà très moyen, celui-ci est encore pire. Ce récit est supposé être celui d'enfants ayant vécu la guerre ; or nous nous retrouvons avec des enfants de 40 ans qui vaquent à leurs occupations quotidiennes, et ce, sur 400 très longues pages (heureusement que la police est grosse pour donner l'impression d'un gros bouquin). Si le livre n'était pas une lecture obligatoire au collège, je l'aurais fort probablement abandonné depuis des lustres.

Je parlais d'enfants de 40 ans. En effet, autant l'attitude niaise des personnages était compréhensible dans le premier tome puisqu'il s'agissait d'enfants, autant ce caractère ne fonctionne plus avec des individus aussi âgés. Et dire que la fleur-bleue typique de l'auteur revient en force (oui, Élisabeth est rendue à son quatrième amant, elle n'en pouvait plus du troisième, et aussi le fils de Jerzy, âgé de 13 ans, entretient une relation amoureuse avec Florence qui a 18 ans, il fallait bien l'unir avec quelqu'un !).

Résumons : encore moins de style littéraire que dans le premier tome (rappelons-nous, dans celui-ci, il y avait une jolie comparaison entre un cigare et un étron), des personnages toujours plus stéréotypés, un récit sans aucun souffle, encore plus prévisible que jamais ; inutile de continuer je crois...

SPOILER (même s'il n'y a pas vraiment de spoiler, je l'avais deviné depuis le premier tome mais bon) : Les retrouvailles avec Adam à la fin sont vomitoires. En voici le résumé : Stanislas, qui avait décidé de fuguer jusqu'à Paris sans avoir aucun problème bien entendu, tombe par hasard sur Adam et il appelle son père. Son père arrive et lui dit : « Hé, je suis ton frère ! » Et puis Adam le suit comme si cela ne faisait pas plus de trente ans qu'ils ne s'étaient pas vus. C'est pour vous dire comment Arlette n'a pas d'inspiration, déjà qu'elle avait réussi à réunir Jerzy, Jan et Élisabeth complètement PAR HASARD ! Comme s'il était normal de retrouver deux personnes parmi toute la population de la Terre...

Arlette Cousture, qui n'avait déjà plus de souffle dans le premier tome, est maintenant complètement essoufflée. Ce serait le temps de prendre une retraite bien méritée, ma chère. Sans vouloir vous vexer, bien entendu...

Tourbillon d'émotions.

7 étoiles

Critique de Yogi (, Inscrite le 12 août 2008, 59 ans) - 4 septembre 2010

Jan a toujours rêvé d’avoir son épicerie car il ne veut plus avoir faim. Donc avec du courage et de la volonté la petite épicerie du coin devient une chaîne alimentaire 8 en tout. Et qu'un petit paysan avec un petit lopin de terre (avec beaucoup de travail) peut devenir le plus grand maraîcher du Manitoba. La rancune entre les 2 frères persiste toujours et Élizabeth essaie tant bien que mal d’avoir un semblant de famille. Il y a des rebondissements sans tomber dans la mièvrerie. Cela s'appelle avoir du talent. Car à tour de rôle je suis tombé sous leur charme, avec la musique en prime. J'ai pris mon temps pour savourer cette lecture. La fin m’a cependant déçu car il y a un gros punch et nous n’avons pas la réaction d’Élizabeth face à cette rencontre extraordinaire.

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