Grandeur et décadence d'un parc d'attractions de George Saunders

Grandeur et décadence d'un parc d'attractions de George Saunders
( Civilwarland in bad decline)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Nouvelles

Critiqué par Aaro-Benjamin G., le 31 décembre 2004 (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (56 124ème position).
Visites : 4 410  (depuis Novembre 2007)

Pas de grandeur, beaucoup de décadence

Ce livre est une collection de sept nouvelles tournant autour de la vie dans un parc d’attraction dont le thème est la guerre civile américaine. À travers ses petits récits, l’auteur trace un portrait surréaliste de la société américaine individualiste. En fait, un portrait tellement déconnecté de la réalité qu’on en vient à se perdre complètement.

Tout est bizarre dans ce livre. Le temps et les lieux sont peu définis. Seulement le côté négatif des choses est présenté. Les personnages sont tous cocasses ; des fantômes, des handicapés, des mutants. La violence est omniprésente et c’est peut-être le seul lien qui relie chaque nouvelle.

Le manque de cohésion m’a irrité et je me suis demandé si cette satire avait vraiment un but à la fin, autre que de déranger. Certains y verront une métaphore extraordinaire de notre temps. Pour ma part, ce cirque m’a paru vulgaire, sans émotions et surtout sans intérêt.

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Rien ne va plus, les jeux sont faits !

6 étoiles

Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 20 mars 2008

Benjamin ce livre ne m'a pas séduit non plus mais je crois qu'il a tout de même un sens réel. Saunders à travers une vaste fantasmagorie peuplée par les personnage d'un parc d'attractions a voulu montrer la désintégration de la société américaine du XX° siècle. Ca part dans tous les sens, plus personne ne contrôle plus rien mais il me semble, si mes souvenirs sont bons, qu'il y a toujours quelqu'un qui essaie de récupérer le pouvoir pour son profit personnel.

J'ai eu l'impression que le George en question voulait faire un livre complètement fou, sans construction bien définie, comme une parodie de notre monde actuel de loisirs et de consommation qui serait devenu malade de sa boulimie de jeux et autres attractions.

J''ai reçu son récit comme une leçon de morale nous invitant à plus de sérieux et de travail afin d'assurer l'avenir de notre civilisation.

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