Là où dansent les morts de Tony Hillerman
(The Dance Hall of the Death)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
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Episode Navajo
Là où dansent les morts est le second roman de Tony Hillerman dans sa série "Navajo", ayant pour héros récurrents Joe Leaphorn puis Jim Chee. Contrairement aux apparences Tony Hillerman n'est pas indien, et donc encore moins Navajo. Il vient de l'Oklahoma et c'est durant son éducation qu'il a été amené à fréquenter des indiens et à s'intéresser à leur culture. Il a commencé à publier à 45 ans après une carrière de journaliste.
Très grand connaisseur des Navajos, de leurs coutumes et cultures, il nous fait découvrir celles ci à travers des enquêtes menées par la Police Tribale Navajo, en l'occurrence ici par une enquête de Joe Leaphorn.
Un jeune adolescent Zuni, autre tribu vivant au contact des Navajos, disparait puis est rapidement retrouvé assassiné alors qu'il devait jouer un rôle important dans une cérémonie Zuni. Un adolescent Navajo semblant mêler à cette affaire, Joe Leaphorn est sollicité pour mener ce volet de l'enquête. Le FBI viendra fourrer son nez dans cette affaire (jamais le beau rôle le FBI chez Tony Hillerman!), mais la sagesse des Zunis et Navajos permettra de découvrir le fin mot de l'histoire.
Comme toujours beaucoup de finesse et de psychologie dans les roman d'Hillerman. Et surtout, il parvient à intégrer à l'intrigue des éléments culturels Navajos, comme si les choses allaient de soi.
Très fort le Hillerman. Gagne à être connu, mais tant qu'à faire, autant commencer avec le premier "La voie de l'ennemi".
Les éditions
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Là où dansent les morts [Texte imprimé] Tony Hillerman
de Hillerman, Tony
Payot & Rivages / Rivages noir
ISBN : 9782869300095 ; 2,98 € ; 12/09/2003 ; 256 p. ; Poche
Les livres liés
- La Voie de l'ennemi
- Là où dansent les morts
- Femme qui écoute
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Les critiques éclairs (7)
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Deuxième Hillerman
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 30 août 2023
Mais c'est bien écrit, et Leaphorn, vraiment personnage central ici contrairement au précédent opus où il n'était que secondaire (Hillerman l'a repris, en l'étoffant, se rendant compte du potentiel du personnage), est assez attachant. Bon petit polar, donc, en attendant de lire les suivants. Mais je sens que je ne serai pas aussi sensible à ces romans qu'à ceux de James Lee Burke ou de George Chesbro...
j'ai aimé
Critique de Nina2 (, Inscrite le 18 juillet 2011, 43 ans) - 22 mars 2014
J'ai vraiment accroché
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 6 septembre 2010
Une question de dosage…..
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 17 août 2010
Une enquête chez les Indiens Zunis et Navajos qui sert de trame à LA OU DANSENT LES MORTS avait, à priori, tout pour m’attirer…..
Or, je sors déçue de sa lecture car l’énigme m’est apparue seulement comme un prétexte à l’évocation, certes interessante, mais un peu envahissante, des mythes et rites Indiens . L’enquête et la réflexion qu’elle implique est sans cesse interrompue par des passages documentaires , ce qui rend la lecture du roman plutôt inconfortable . Simplement un mauvais dosage entre l’intrigue policière et le milieu dans lequel elle se déroule.... .
Une bonne histoire mal écrite
Critique de Ntm (, Inscrit le 19 mai 2010, 32 ans) - 7 juin 2010
Auteur: Tony Hillerman
Éditeur: Rivages/noir
Pages: 256 pages
« Là où dansent les morts » est un roman policier faisant partie d'une trilogie basée sur les cultures amérindiennes Zuni et Navajo, mettant en vedette le lieutenant Joe Leaphorn. Dans ce deuxième tome, Leaphorn doit résoudre une énigme qui le rend perplexe puisqu'elle oppose ces peuples. Le jeune George Bowlegs, Navajo, est soupçonné d'avoir assassiné son ami Ernesto Cata, Zuni. De plus, cette affaire est en étroite relation avec la religion Zuni, car les deux jeunes s'intéressaient beaucoup aux esprits et que le jeune Cata allait devenir « Dieu du feu » ( personnage rituel dans la culture Zuni). Durant son enquête, où l'action est manquante vu la trop grande quantité de dialogues, Leaphorn découvre que le jeune Ernesto a bien été assassiné, ainsi que Shorty Bowlegs, le père de George, mais pas quelqu'un d'autre que George. Puis, comme dans toute bonne histoire, l'officier de police finit par démasquer le coupable.
« Une bonne histoire mal écrite », tel est mon titre et en voici les principales raisons. Premièrement, la trop grande dose d'informations. Dans ce roman, M.Hillerman tente visiblement de nous faire découvrir une de ses passions, c'est-à-dire les cultures Navajo et Zuni en introduisant des noms, des lieux ainsi que des rites appartenant à ces cultures. Mais, malheureusement, il s'y est pris de la mauvaise façon. En effet, la sur-dose de mots se référant au glossaire coupe constamment l'élan du lecteur. De plus, bon nombre d'entre eux auraient pu être évités sans problème pour le bien du lecteur. Voici un exemple de ce que j'avance, page 221. Leaphorn résout le mystère auquel il fait face et part à la recherche de George, car il va bientôt être assassiné à son tour. On commence soudainement à sentir le rythme s'accélérer. Mais, encore une fois, il est coupé brièvement et inutilement par l'évocation d'un souvenir de Leaphorn au sujet des premiers Koyemshi qu'il avait vu. Bref, dans ce récit, la grande quantité d'informations ne l'a pas enrichi , elle l'a plutôt rendu lourd et complexe.
Poursuivons avec le second point qui a, selon moi, dissipé la beauté du roman : le manque d'action. Dans cette œuvre, les péripéties sont malheureusement trop peu nombreuses. Elles ont été malencontreusement remplacées par des séquences que je juge inutiles et surtout par beaucoup de blabla.
L'une des seules raisons pour laquelle ma critique n'est pas complètement négative est que, malgré tout, j'ai bien aimé le style d'écriture de M.Hillerman. J'ai bien apprécié sa façon de décrire les lieux. Elle permet de parfaitement s'imaginer les scènes ainsi que l'atmosphère qui y règne. Ajoutons à cela la manière dont il nous fait découvrir son personnage principal, Joe Leaphorn, est excellente. Tant de façon implicite qu'explicite, on découvre ses capacités, son attitude et surtout sa grande ingéniosité. C'est pareil pour ses autres comparses. Prenons l'exemple d'Isaac. Sans nous le citer clairement, on comprend rapidement que c'est un homme passionné par son travail, convaincu des théories de Reynolds et qui n'aime pas se faire déranger. En somme, c'est, à mon avis, l'aspect qui a plus ou moins sauvé cet ouvrage.
Graik Karrel Ockana
École Pierre-Dupuy
Il y avait du potentiel, mais...
Critique de Sean (, Inscrit le 19 mai 2010, 31 ans) - 1 juin 2010
Auteur: Tony Hillerman
Éditeur: Rivages/noir
Pages: 256 pages
Un détective Navajo, du nom de Joe Leaphorn, a la tâche de retrouver un jeune Navajo nommé George Bowlegs qui a disparu après que les policiers aient retrouvé une flaque de sang peut-être de son seul ami, Ernesto Cata, un Zuñi et le Dieu du Feu. Le lieutenant Leaphorn doit coopérer avec la police Zuñi pour retrouver le, sûrement, seul témoin du meurtre et de l'éclairer.
Déjà, le roman captive les amateurs de mystère ou de roman policier avec le résumé. D'ailleurs, c'est ce qui m'a intéressé à ce récit. Pour un roman policier mystère, je m'attendais à plus que 256 pages, mais ce n'est pas la longueur le problème, c'est le contenu. Il y a environ quatre chapitres intéressants sur vingt. Il y en a d'autres qui, s'ils avaient été écrit différemment, auraient pu être bons et les derniers où tu te dis «Où es-ce que tu vas avec ça?» Mon chapitre préféré est le 8ème, c'est enfin le premier qui était captivant, que je me questionnais «Qu'est-ce qui va se passer? Qu'est-ce qui va se passer?» Le 9ème est, par contre, un désappointement. Ce cycle continue jusqu'à la fin de l'histoire.
Quelquefois, il y a des moments où on peut se perdre, et cela porte à confusion. On lit, les pages tournent et on réalise que le personnage ne s'était pas déplacé. Je me suis perdu au moins trois fois ainsi, surtout quand c'est captivant. Il se peut aussi que ce soit uniquement la traduction qui a ces problèmes, espérons-le. Tout au long de la lecture, on peut remarquer des mots avec des astérisques. C'est un élément qui est un bon ajout. Il y en a plus de 55 et ça explique un peu plus en détail l'histoire, mais à chaque fois qu'il y en a une, on a deux choix: soit on lit la définition et perd le rythme de l'histoire, soit on continue et comprend un peu moins.
Il y a très peu de fois où je trouvais que le personnage aurait pu agir différemment, surtout à l'avant-dernier paragraphe. Pour dire, je ne conseille pas ce roman pour ces multitudes de raisons; les longueurs, peu intéressant, facile à décrocher.
Sean Patrick Caron-Bonin
Étudiant à l'école Pierre-Dupuy
Trilogie Leaphorn - vol 2
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 8 mars 2005
Un bon polar qui s'articule autour des légendes Navajo et Zuni et les faits bien réels pouvant s'avérer parfois meurtriers. Dans ce seconde épisode, suspense et rebondissements sont distillés intelligemment, et le personnage de Leaphorn s'étoffe un petit peu plus.
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