Acacias de Philippe Nollet
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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à couper le souffle
Un court roman écrit dans un style haletant, prenant, qui chope le lecteur et ne le lâche plus, formidablement architecturé de bout en bout.
On a évoqué Bukowski pour comparer ce livre, moi je pense plutôt à des gens comme Faulkner ou même Crumley, avec un je-ne-sais-quoi de sophistiqué typiquement français...
Avec des phrases-cultes comme :
"Je décidai donc de demeurer à la fois courtois, replié sur moi-même et dédaigneux envers tout ce qui m'entourait, hommes et femmes - sans me départir, du moins autant que possible, d'une espèce de sourire qui se voulait énigmatique et que j'avais longuement étudié devant la glace, à d'autres époques et dans d'autres desseins, et qui m'avait bien servi"...
Message de la modération : maison d’édition à prestations / impression à la demande - présentation du livre par l'auteur
Les éditions
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Acacias de Philippe Nollet
de Nollet, Philippe
Publibook
ISBN : 9782748306613 ; EUR 13,00 ; 25/10/2004 ; Reliure inconnue
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Les critiques éclairs (4)
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emballé
Critique de Zeeke Thompson (, Inscrit le 22 décembre 2005, 75 ans) - 22 décembre 2005
Le style rappelle effectivement plein d'auteurs américains, mais on reconnaît néanmoins la patte brillante et bien assurée d'un vrai styliste. certaines phrases se déroulent comme une pelote de laine qu'on denoue au fur et à mesure, mais sans perdre le fil : philippe nollet retombe sur ses pattes comme un chat et sait de temps en temps donner un coup de griffe cinglant aux idée reçues.
la fin est assez bouleversante de simplicité un peu distante et de poésie débordante (amour du mot juste, sensualité, travail sur le langage comme sur de la pâte à modeler)
il va sans dire que j'ai beaucou paimé ce bouquin là.
Sensuel et torride
Critique de Ilona (, Inscrite le 30 juin 2005, 46 ans) - 16 juillet 2005
L'oubli semble être une décision raisonnable, sous ce soleil tuant. Indifférent devant le succès, repensant à son "passé enfui d'ex-future star hypothétique de la poésie d'avant-garde", Abel se laisse séduire par les corps des femmes malgré le mensonge qu'elles représentent à ses yeux.
Mais au-delà des apparences, Abel pense : "Un être humain, surtout une femme, c'est tout sauf une réalité inamovible.(...)Le corps et l'esprit, c'est pareil. Et même s'il y a en nous de longues heures de silence et de solitude, surtout de silence, elles ne sont que la manifestation d'une parole : la parole du langage du corps."
Se lit d'une traite et se relit sans compter.
un superbe livre trop court
Critique de Betsy (, Inscrite le 8 février 2005, 52 ans) - 8 février 2005
moi non plus je n'avais pas trop aimé "Journal sentimental", trop pornographique pour mon goût, plus que vraiment érotique mais enfin... le talent dérange toujours, et en cette époque plus que jamais, on dirait bien...
Marie-Dominique.
très moyen
Critique de Arkshapad (, Inscrit le 7 février 2005, 104 ans) - 8 février 2005
Le plus étrange c'est quand on m'a expliqué que les critiques étaient écrites par l'auteur lui-même utilisant des pseudos.
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